16 novembre – Melrand (56) : journée festive et militante

16 novembre à Melrand : journée festive et militante

 

Infos pratiques :

Le 16/11/2019 ; 14h-2h, camping possible sur place.

Lieu-dit Keroperh (parfois écrit Keropert ou Kerroperh), 56300 MELRAND. Entre Melrand et Bubry.
Coordonnées GPS : Latitude : 47.961 | Longitude : -3.13537

Organisation :

RESF – Le collectif contre les poulaillers de Langoelan
Pour rappel:

Le Réseau Education Sans Frontières du Pays de Pontivy, c’est l’accompagnement des familles réfugiées déboutées de leur première demande d’asile, et laissées à la rue avec interdiction de travailler.
Il s’agit de leur trouver un hébergement le plus digne possible, de les accompagner dans la possibilité d’exercer jusqu’au bout leurs droits de demandeurs et demandeuses d’asile, de mettre à l’abri les enfants et de les scolariser, de transmettre la langue française et notre conception de l’accueil, d’alerter l’opinion sur l’ignominie de cette situation.
Situation qui se complique toujours à l’entrée dans l’hiver, mais nous voyons bien que les années passant la pression augmente, la machine juridique se simplifie et s’accélère pour les refus, se complexifie et se verrouille pour les acceptations.
Bien que faisant un travail d’intérêt général, nous fonctionnons avec beaucoup trop peu de moyens financiers et humains, sans soutien public, dans une précarité constante qui ne nous permet plus, actuellement, de prendre en charge de nouvelles familles (alors qu’il y a des besoins!).

Le collectif contre les poulaillers de Langoëlan est né suite à une opposition citoyenne spontanée à un projet de ferme-usine en Centre-Bretagne. 120 000 poulets sur deux poulaillers de 2200m² chacun, soit à peine une demi-feuille A4 d’espace par poulet.
Nous connaissons aujourd’hui les ravages de cette agriculture intensive sur les plans sanitaires, humains, écologiques.
Le souci du bien-être animal, de la préservation de l’environnement, de la lutte contre les algues vertes et de la production d’une nourriture saine et de qualité est aujourd’hui la seule voie permettant aux agriculteurs et aux agricultrices de vivre durablement de leur métier, tout en nous apportant une nourriture saine.
Les actions juridiques entreprises pour faire annuler le projet demandent des financements qu’il nous faut aujourd’hui trouver.

Programmation détaillée :

-15h = Spectacle de Jurajali : poésie jonglée
-16h = Concert de Faest : chanson traditionnelle revisitée, https://www.youtube.com/watch?v=RuY2DqZpDMQ

-17h = Spectacle « chamboultout » de Nizarthistique : marionnettes

-18h = Spectacle « Cofea Show » de la cie Los Fariniz : cirque, https://vimeo.com/192689528

-19h = Concert du Vocal Bardak : collectif de chanteuses citoyennes, https://www.youtube.com/watch?v=NYulRrGuQQE

-20h = Concert de Dogs For Sale : rock-blues, https://www.youtube.com/watch?v=Lc4DYeHLA-8

-21h30 = Concert de Yoksel Moksel, mélange de musiques de Bretagne, de l’Est et de Navarre : https://www.youtube.com/watch?v=LYdKZlUezf8

-23h = Concert de Amari Famili : chanson et musique tzigane, https://www.youtube.com/watch?v=y485TJwuRf4

-00h30 = Concert de la Cie Pas d’nom pas d’maison : chanson et musique de l’Est, https://www.youtube.com/watch?v=nv_zrqGZwrE

 

Et toute l’après-midi :
-Scène ouverte acoustique
-Diffusion de courts documentaires
-Interventions
-Surprises…
 
-Animations enfants :
Le carroussel Hipponette : manège à énergie humaine au son de l’accordéon de Viola, https://www.youtube.com/watch?v=eSekOjdcKlw

Jeux en bois

Cirque

Nouvelle victoire judiciaire des ex-salariés victimes des pesticides de Triskalia

COMMUNIQUE DE PRESSE

Affaire Triskalia

Le Tribunal des Prud’hommes de Guingamp rend justice à Claude Le Guyader et Pascal Brigant.

Ce 24 octobre 2019, le Tribunal des Prud’hommes de Guingamp a déclaré comme étant «sans cause réelle et sérieuse » les licenciements, de Claude Le Guyader et Pascal Brigant , ex-salariés de la coopérative agroalimentaire bretonne Nutréa-Triskalia en septembre 2013.

Le Tribunal a condamné Nutréa-Triskalia à payer :
Pour Claude Le Guyader : 64 313,65 euros.
– 26 592, 00 euros au titre de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
– 16 221,65 euros au titre de complément d’indemnité spéciale de licenciement.
– 20 000, 00 euros au titre des dommages et intérêts pour préjudices moral subis.
– 1500,00 euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile.

Pour Pascal Brigant : 44 672, 95 euros
– 28 172, 95 euros au titre de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
– 15 000, 00 euros au titre des dommages et intérêts pour préjudice moral subis.
– 1500,00 euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile.

Cette nouvelle victoire des victimes des pesticides de Triskalia, défendus par Maître François LAFFORGUE est le résultat du combat exemplaire qu’ils mènent depuis maintenant près de dix ans avec leurs soutiens juridique, syndical et associatif.

Ils sont devenus des lanceurs d’alerte qui ont contribués à lever l’omerta sur les pesticides et mettre en lumière le scandale sanitaire que représente l’utilisation irresponsable des pesticides.

Le Tribunal des Prud’hommes de Guingamp a sanctionné des abus et des infractions !

Mais le combat des victimes continue !

C’est avec la même détermination que nous soutiendrons toutes les autres victimes des pesticides de Triskalia et des autres entreprises agro-alimentaires fautives lors des procès à venir.
Le moment est venu que les responsables de la coopérative Triskalia rendent compte de leurs actes devant la justice pénale. L’enquête pénale est toujours en cours, après le dépôt d’un réquisitoire supplétif du Procureur de la République de Saint Brieuc en date du 15 avril 2019 et nous attendons que des mises en examen soient prononcées.

Le 5 décembre prochain, le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de Saint-Brieuc statuera sur la demande de reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur déposée par Claude Le Guyader suite à son empoisonnement.

Le lundi 11 novembre prochain, les victimes des pesticides de Triskalia, seront une nouvelle fois auditionnés par la Commission des pétitions du Parlement européen, dans le cadre de l’audit effectuée en France et Bretagne, conjointement par le Commissaire Européen à la Santé et à la sécurité alimentaire, Monsieur Vyténis Andriukaitis et la Commissaire à l’emploi et aux affaires sociales Madame Marianne Tyssen, afin de vérifier si la France respecte la Directive européenne 98/24/CE du Conseil du 7 avril 1998 et la Directive 2004/37/CE du Parlement européen et du Conseil Européen du 29 avril 2004 concernant la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs contre les risques liés à des agents chimiques sur le lieu de travail et les risques liés à l’exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes au travail.

A Guingamp, le 24 octobre 2019