Points de vue scientifiques

Cet espace est dédié aux questions et éclairages scientifiques  à propos de la campagne glyphosate BZH.

Étude de la Dr Stéphanie Seneff

How the Weedkiller Glyphosate is Destroying Our Health

Livre à paraître en juillet 2021 : Toxic Legacy

https://stephanieseneff.netToxic Legacy - Dr Stephanie Seneff

Étude parue en 2021

https://www.biorxiv.org/content/biorxiv/early/2021/04/13/2021.04.12.439463.full.pdf
In-depth comparative toxicogenomics of glyphosate and
Roundup herbicides: histopathology, transcriptome and epigenome signatures, and DNA damage
Robin Mesnage1, Mariam Ibragim1, Daniele Mandrioli2, Laura Falcioni2, Fiorella Belpoggi2, Inger Brandsma3 , Emma Bourne4, Emanuel Savage4, Charles A Mein4, Michael N Antoniou1

INSERM : publication de l’expertise collective – 30 juin 2021

https://www.inserm.fr/wp-content/uploads/2021-06/inserm-expertisecollective-pesticides2021-synthese.pdf

Étude Générations Futures /CRIIGEN

Une étude Générations Futures/CRIIGEN des perturbations de l’expression d’un grand nombre de gènes du champignon du sol Aspergillus nidulans exposé à une formulation commerciale d’herbicide à base de glyphosate en condition de tolérance apparente
Post published:31 janvier 2020

Une nouvelle étude publiée par l’équipe de recherche de Christian Vélot, généticien moléculaire à l’Université Paris-Sud, et réalisée dans le cadre d’un projet de recherche participatif impliquant Générations Futures et le Criigen, montre comment le Roundup perturbe le métabolisme en altérant le fonctionnement d’un grand nombre de gènes, dans des conditions de tolérance apparente, c’est-à-dire à une dose qui ne provoque pourtant aucun effet visible sur l’organisme entier.

Étude publiée sur le site du CRIIGEN
https://criigen.org/une-etude-criigen-des-perturbations-de-lexpression-de-lensemble-des-genes-du-champignon-du-sol-aspergillus-nidulans-expose-a-une-formulation-commerciale-dherbicide-a-base-de/

Sortie du rapport de Générations Futures

Le 16 avril 2019 est sorti le rapport de Générations futures sur la présence de pesticides perturbateurs endocriniens dans les eaux de surface françaises.
consulter le rapport de Générations Futures

Publication de PAN International (Pesticide Action Network) sur le glyphosate

Glyphosate-monograph.pdf

 

Question – réponse  de Dr Lylian Le Goff

Le 22/03/2019 à 14:05, Marion D. a écrit :
Bonjour,
Votre dépôt de plainte m’intéresse et j’envisage d’y prendre part. Cependant, j’aimerais vous poser une question : peut-on comparer le taux de glyphosate trouvé dans les urines au taux autorisé dans l’eau ?
Les urines concentrent tout ce que le corps ne peut pas assimiler, toutes les toxines afin de les rejeter. On va donc trouver une concentration de toutes un tas de substances indésirables pour notre corps. Je souhaiterais savoir si un médecin ou un comité médical a été associé à ce dépôt de plainte pour fournir les explications nécessaires. Le simple fait de trouver ce produit dans les urines n’est effectivement pas normal, je m’interroge juste la manière la plus adéquate de le mettre en valeur. Faut-il le comparer à l’eau ?
Merci d’avance
Marion D.

Réponse du Dr Lylian Le Goff

Bonjour Marion,
Les taux urinaires de substances ainsi éliminées après assimilation et métabolisation (utilisation / transformation par le corps) reflètent, soit le plus ou moins bon fonctionnement de notre organisme (ex : taux de sucre, d’albumine, de créatinine …), soit sa contamination par un élément étranger à notre constitution ou à nos besoins physiologiques et selon le taux on parle d’intoxication (en fonction de “normes” qui s’adaptent en fait à la pollution) et c’est bien évidemment le cas de la présence de glyphosate dans l’urine (avec une contamination par voie digestive et surtout respiratoire selon les endroits et les périodes  d’épandages de pesticides).

Pour le moment, il n’y a pas de “norme glyphosate urinaire” …
La seule norme établie vis à vis de l’exposition de la population aux pesticides est celle de l’eau potable qui est de 0,1 microgramme/litre pour une matière active et de 0,5 microgramme/litre pour un cocktail de pesticides, ce qui est très fréquent … si on les recherche, on les trouve) ;
Il est donc logique de comparer son taux urinaire de glyphosate à la norme de potabilité de l’eau qui est la seule référence ;
Mais cela est juste à titre indicatif et doit alerter – et surtout pas rassurer si son taux de glyphosate urinaire est bas, proche de 0,1, car le glyphosate est perturbateur endocrinien (en plus d’être cancérogène probable) et agit à très faibles doses infinitésimales, ce qui invalide la notion de “norme”.

J’espère avoir répondu à vos interrogations.

Cordialement,

Lylian Le Goff