Distances épandages des pesticides

20 décembre 2019, le gouvernement a tranché :

  • 5 à 10 m selon les cultures …
  • 20 m pour les produits les plus dangereux (le glyphosate n’y serait pas …)
  • 25 millions pour accompagner les agriculteurs …

Contestations des ONG environnementales :

  • Générations futures dénonce « des mesurettes qui n’apaiseront en rien les situations locales » et  « étudier toutes les possibilités de recours ».
  • La Fondation Nicolas Hulot critique  des décisions qui « ne répondent pas aux enjeux de santé publique et de protection de l’environnement »
  • France Nature Environnement dénonce un « cadeau de Noël empoisonné ».

Dans la presse :

https://www.liberation.fr/depeches/2019/12/20/pesticides-le-gouvernement-confirme-les-distances-d-epandage-controversees_1770458

https://www.ouest-france.fr/environnement/pesticides/pesticides-les-distances-d-epandage-fixees-5-et-10-m-selon-les-cultures-6664096

https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/20/pesticides-le-gouvernement-opte-pour-des-distances-tres-reduites-entre-zones-d-epandage-et-habitations_6023642_3244.html

 

 

Faucheurs d’OGM : blocage du port de Brest

COMMUNIQUE DE PRESSE :

POURQUOI LES FAUCHEURS VOLONTAIRES BLOQUENT
LE PORT DE COMMERCE DE BREST
ET L’ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ BUNGE

AU PORT DE COMMERCE BREST, gérée par la Chambre de
Commerce et d’Industrie bretonne qui appartient au conseil régional, les principales marchandises importées sont les hydrocarbures et aliments pour bétail.
La principale marchandise exportée : le poulet congelé !
LA SOCIÉTÉ BUNGE, leader européen dans le négoce international de
l’agro-alimentaire, et pour partie l’import et l’export d’oléagineux, est
installée depuis 2016 sur le port de Brest.
Elle y stocke et distribue donc une part des 4,5 millions de tonnes de soja OGM-PESTICIDES arrivant chaque année d’Amérique du Nord et du Sud en France.

NOUS DÉNONÇONS :

  • Les importations de soja et donc les monocultures OGM-pesticides
    en Amérique. Sur ce contient, elles génèrent l’accaparement des terres par les firmes de l’agro-business, l’élimination des paysans, la destruction des ressources (eau, sol, biodiversité) et en définitive une crise sanitaire et sociale pour les populations persistant à vivre dans ces zones de monocultures
  • la filière d’élevage industriel mortifère en France et en particulier en Bretagne (dont le poulet congelé destiné à l’export) que ce soja approvisionne.
    Dans notre région, cette agro-industrie est synonyme de pollutions des ressources, destruction de l’agriculture paysanne, et d’emplois peu rémunérés effectuées dans des conditions néfastes (travail de nuit, non-respect de la santé des travailleurs)
  • l’acharnement des différents acteurs économiques et du syndicat majoritaire, la FNSEA, à persister dans cette impasse socio-économique qu’est le marché de l’ « alimentation des masses », avec ses filières export énergivores et destructrices des économies locales bien plus « sociales et solidaires »
  • l’asservissement des politiques qui font le choix de continuer à subventionner l’agro-industrie avec de l’argent public.

NOUS DEMANDONS DONC
AUJOURD’HUI

  • A rencontrer Olivier ALLAIN, vice-président du conseil régional à
    l’agriculture
    et Hervé VASSEUR, président de Nutrinoë, fédération des producteurs
    d’aliments pour bétail du grand ouest (et donc clients de l’entreprise
    Bunge).
    S’ils ne prennent pas de dispositions en cohérence avec l’urgence de la
    situation que nous dénonçons, ils doivent en assumer la responsabilité
    d’élus et de décideurs économiques devant la société civile.

ET « DEMAIN » :

  • l’arrêt des importations d’OGM en France et en particulier ceux qui y sont interdits à la culture en France car ce que nous jugeons dangereux
    pour notre société nationale l’est également pour l’ensemble de
    l’humanité.
  • une transparence des politiques d’orientation agricole du conseil
    régional : ces choix concernent tous les habitants de la région, qu’ils
    soient agriculteurs ou non, car ils déterminent la qualité de vie de tous.
  • une cohérence du budget régional en accord avec une réelle
    transition (agro-)écologique.
    Nous demandons donc que soit rendu publique de manière régulière le budget actualisé aux différentes filières agricoles.
  • une réelle modification du système agricole avec comme première
    mesure l’arrêt des subventions à la construction ou l’agrandissement
    des élevages industriels.
    L’argent ainsi économisé doit être à disposition d’une agriculture respectueuse des travailleur-euses,et de tous les êtres vivants sur cette belle planète

NOUS CONTINUERONS

nos actions déterminées qui sont un des ultimes remparts à la voracité
mortifère des multinationales de l’agro-alimentaire et de leurs valets
politiciens locaux et Européens.
La désobéissance civique permettra, nous l’espérons, de fendre le silence complice des personnes qui ont trop à perdre pour défendre le bien commun.
Le monde a ce qu’il faut pour les besoins de tous mais pas assez pour
l’avidité de quelques-uns !

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/comment-les-faucheurs-volontaires-ont-pu-entrer-sur-un-site-seveso-a-brest-12-12-2019-12456921.php

https://la1ere.francetvinfo.fr/bresil-multinationales-americaines-complices-deforestation-greenpeace-778615.html

Témoignage d’un faucheur :

Salut,
Hier matin, nous avons tenté de trouver une nouvelle tribune par la désobéissance à la loi comme à l’habitude des faucheurs-euses.
Par deux fois les dernières années, nous avions détruits des stocks de soja OGM par milliers de tonnes ( à 350 euros /T) sans que les entreprises ne portent plainte ni que les procureurs de la République ne se saisissent de ces délits.
Cette fois ci, nous avons choisi de déteriorer du matériel d’approvisionnement de tourteaux OGM afin de le signifier clairement aux autorités  :  “Nous devons tous couper la chaîne de ces importations”.
Nous avons également bloqué le trafic très polluant de transport de ces aliments à destination animale.
En attendant le possible procès, cette fois-ci, nous continuons la résistance à cette agrochimie défendue et subventionnée par la Région Bretagne et l’Etat français.
Rejoignez nous pour peser davantage sur cette organisation dévastatrice et inhumaine.
Fraternellement,
Les Faucheurs-euses volontaires d’OGM

 

BREST – 7 décembre : vigilance OGM – Information / débat

Journée d’information sur les conséquences des importations de soja OGM en Bretagne

Journée d’information

Sur les conséquences des importations de soja OGM dans les ports Bretons.

Organisée par le collectif vigilance OGM 

Notre système agricole s’appuie sur le soja OGM importé d’Amérique,
sa culture entraîne de graves conséquences dans les pays producteurs,
entre autres,

  • déforestation,
  • recul et incendie de la forêt Amazonienne,
  • pollution des nappes phréatiques,
  • expulsion des petits paysans,
  • problèmes très graves de santé (nombreux cancers, mortalité néo-natale, malformations , etc)

Nos dirigeants et élus régionaux Bretons s’expriment d’un coté contre ces importations alors que ce modèle agricole est fortement subventionné.

La région Bretagne s’est elle-même déclaré “RÉGION SANS OGM”.
Et si nous regardions un peu la réalité en face et pointions du doigt
que ce système est à bout de souffle.

La question la plus sensée serait :
Comment arrêter LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE, les importations
de Soja en France et en Europe?”

Exposition photos, stands

14 h – Place de la Liberté – Brest

Informations sur les importations

Projection du film “HISTOIRES DE LA PLAINE”

18 h – aux Studios

Comme préambule à cette discussion Le collectif Vigilance OGM vous invite à la projection du film de Christine SERGEZZI “HISTOIRES DE LA PLAINE”
« Dans la pampa argentine, les terres autour de Colonia Hansen sont parmi les plus fertiles au monde. Pendant longtemps, des millions de vaches y vivaient en plein air. On disait que la meilleure viande de boeuf était argentine.
Aujourd’hui d’immenses champs de soja transgénique ont pris la place des cheptels et couvrent la plaine jusqu’à l’horizon.
Histoires de la plaine remue ces terres pour en faire jaillir des histoires qui racontent des massacres et des disparitions du passé.
Des récits qui font écho à la survie et à la résistance des derniers habitants face à la destruction de l’environnement, des animaux et des hommes par la monoculture et les pesticides.
A ce jour, peu de personnes osent élever leurs voix contre le système du soja, les enjeux économiques étant énormes.
Des fortes pressions s’exercent envers ceux qui s’expriment contre la monoculture . »