Le Sénat à majorité de droite a donné son aval dans la nuit de mardi à mercredi au projet de loi permettant la réintroduction temporaire des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles pour sauver la filière betteravière, au terme d’un débat parfois tendu avec la gauche et après un incident de vote.
Il a été adopté en première lecture par 184 voix pour, 128 contre et 28 abstentions. Au sein de la majorité sénatoriale, 12 sénateurs LR ont voté contre, de même que 8 centristes et un Indépendants. Dix LR, 10 centristes et 3 Indépendants se sont abstenus.
Au groupe RDPI à majorité En Marche, Xavier Iacovelli a voté contre et 5 élus se sont abstenus.
Ont voté contre les groupes PS (à l’exception de Jean-Pierre Sueur qui a voté pour), RDSE à majorité radicale, CRCE à majorité communiste et écologiste.
« Suite à l’action de Blackrock le 10 février 2020, deux militants seront en procès le 4 novembre.
L’activisme n’est pas un crime !!!
Un procès contre deux activistes se prépare en France. L’Etat prend la défense de Blackrock. Blackrock – ce fonds d’investissement américain qui finance entre autres la déforestation en Amazonie – est lui loin d’en être inquiété par la justice.
Amil et Michael, deux militants écologistes sont poursuivis par la justice française pour avoir participé le 10 février 2020 à une action de Youth for Climate dans les locaux de BlackRock, à Paris. Une centaine de militant.e.s avaient occupé et redécoré les bureaux de cette multinationale connue pour être le plus important gestionnaire d’actifs au monde. Parmi les 17 interpellations survenues ce jour-là, seuls Michael et Amil auront un procès, les autres ayant écopé d’amendes ou de rappels à la loi. Michael encourt deux ans de prison ferme et 20.000 euros d’amende, tandis qu’Amil risque jusqu’à cinq ans de prison ferme et 75.000 euros d’amende. Six chefs d’inculpation ont été retenus dont le plus lourd : complicité de dégradation en réunion.
Mais qui sont les vrais coupables?
Blackrock, société qui gère le plus d’argent au monde avec 7000 milliards d’euros d’actifs, a affirmé haut et fort que la lutte contre le changement climatique était devenu une priorité. Qu’en est-il réellement?
Cette année, le groupe a voté pour seulement 13% des résolutions destinés à protéger l’environnement. La société contribue à la crise climatique via les financements qu’elle apporte aux énergies fossiles, à la déforestation et aux industries écocides. La responsabilité de Blackrock est énorme.
Blackrock détruit consciemment des vies humaines, notre planète et notre avenir.
En envahissant les locaux de Blackrock à Paris en février dernier, les militant.e.s n’ont fait que répondre légitimement aux agissements criminels de la société.
Comment une société qui se réclame d’autant de valeurs morales que la notre peut-elle criminaliser des activistes? Des citoyen.ne.s qui n’ont d’autres but que dénoncer les agissements d’une multinationale dont l’impact est incontestablement nocif pour les humain.e.s et le reste de la nature. N’est-il pas un droit et un devoir pour chaque citoyen.ne de dénoncer publiquement les injustices? Est-il légitime pour l’Etat de se ranger du côté des oppresseurs au détriment des citoyen.ne.s?
Comment expliquer que la multinationale n’a-t-elle pas elle même engagé des poursuites? Est-ce une stratégie pour se faire oublier et étouffer l’affaire si ses dirigeants ne veulent pas ébruiter tous les motifs qui lui sont reprochés? La multinationale compte t-elle sur ses contacts haut placés pour prendre soin de ses intérêts à sa place? Quoi qu’il en soit le manque de transparence omniprésent laisse les doutes planer. De toute les façons, qui prendra la peine de creuser?
Le problème est systémique. Le monde souffre, victime des intérêts financiers d’une poignée de fortunés qui prévalent sur le bien commun et la nature. L’harmonie est chaque jour plus mise à mal par le système capitaliste, néocolonialiste et patriarcal. Une grande partie de la population mondiale souffre, y compris celle vivant dans les régions dîtes développées, comme l’Europe, où une part grandissante de la société se trouve précarisée. Notre nourriture est contaminée, nos sources d’eau sont polluées, nos terres sont dévastées, et même les fonds marins n’échappent pas à la destruction que nous engendrons. Notre environnement se détériore chaque jour un peu plus et ce n’est pas une nouveauté.
Pour satisfaire les désirs d’une minorité privilégiée, tout est permis. Le recul de la nature face à la civilisation semble inéluctable.
Les lanceur.ses d’alertes sont criminalisé.e.s car la vérité menace la durabilité du système. Une prise de conscience de masse serait un frein à la croissance tant attendue par les actionnaires. Bien sûr que le monde est injuste! Bien sûr que nous détruisons le monde! Bien sûr que l’esclavage moderne existe! Cependant, est-il légal de le dire? Le discours officiel est un discours de façade, un discours qui se veut rassurant, un discours qui endort. Pourquoi tenter de résoudre des problèmes alors qu’on pourrait continuer de les dissimuler?
Être activiste aujourd’hui c’est vouloir s’éveiller dans un monde qui n’attend de nous que trois choses : « travaille, consomme et ferme ta gueule! » comme le scandait dans leurs slogans les gilets jaunes.
Prenons conscience des principaux bénéficiaires du système, ceux que l’exploitation des humain.e.s et de la nature permet d’enrichir. Ceux qui s’approprient des ressources qui diminuent et ne parviendront pas indéfiniment à soutenir la demande. Ces acteurs économiques font usage des pires stratégies pour parvenir à leurs fins.
Face à leur désir de croissance économique et de puissance, soyons lucides. Les criminels, c’est eux.
Paul François agriculteur de Charente et Président fondateur de l’association Phyto-victimes a été gravement intoxiqué en avril 2004 en inhalant accidentellement les vapeurs d’un herbicide, le lasso fabriqué et vendu par la multinationale Monsanto. Il faillit en mourir et souffre depuis cette date de troubles neurologiques, de maux de tête violents, de pertes de connaissances, de comas à répétition et de fatigue extrême…
Malgré sa maladie très invalidante, c’est avec courage et détermination que Paul François, soutenu par sa famille, a pris la décision de s’engager avec l’aide de son avocat Maître François Lafforgue et les associations, Henri Pézerat et Générations Futures, dans un long et difficile combat contre la firme multinationale américaine Monsanto.
Il voulait faire éclater la vérité sur la dangerosité des biocides utilisés massivement dans l’agriculture au mépris de la santé humaine et de l’environnement.
Pendant dix sept ans, Monsanto à tout fait pour échapper à ses responsabilités, usant et abusant des procédures judiciaires, des pressions de toutes sortes, ne reculant devant rien, dans le but de faire craquer psychologiquement Paul François et de l’obliger à renoncer.
En février 2012, il fut le premier agriculteur du monde à faire condamner Monsanto devant un tribunal de grande instance. S’en suivra une avalanche de plaintes d’agriculteurs américains contre Monsanto. Paul François et Maître François Lafforgue leurs avait ouvert la voie.
En 2015, la Cour de Cassation, saisie par Monsanto renvoya l’affaire devant une nouvelle Cour d’Appel recomposée au motif que le fondement juridique de la plainte devait être celui de la responsabilité du fait des produits défectueux et non la responsabilité de droit commun, plaidée initialement. C’est cette Cour, qui a le 11 avril 2019, donné pleinement raison à Paul François en écartant tous les arguments de défense de Monsanto et en la condamnant pour une troisième fois.
Dans son délibéré, la Cour d’Appel de Lyon condamnait Monsanto à payer les frais d’avocat de Paul François (cinquante mille euros) et demandait que la demande d’indemnisation pour préjudices physiques et moraux de plus d’un millions d’euros, réclamée soit jugée par le Tribunal de Grande Instance de Lyon, au motif que la SAS Monsanto est responsable du dommage causé à M. François à la suite de l’accident du 27 avril 2004 sur le fondement des articles 1383-1 et suivants devenus 1245 et suivants du code civil.» Par son arrêt du 21 octobre 2020, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par Monsanto/Bayer contre l’arrêt de la Cour d’appel de Lyon du 11 avril 2019 et condamné définitivement la multinationale. La question de l’indemnisation de Paul François sera évoquée devant le tribunal judiciaire de Lyon dans les prochains mois.
L’union syndicale Solidaires, tient à saluer le courage et la détermination dont a fait preuve Paul François pendant toutes ces années de combat.
Pour Solidaires qui accompagne depuis 2010 le combat exemplaire des salariés victimes des pesticides de la coopérative agricole bretonne Triskalia, le décision de la Cour de Cassation contre Monsanto est une victoire historique remportée par Paul François et son avocat Maître François Lafforgue, mais aussi une victoire pour toutes les victimes des pesticides qu’elles soient agriculteur-trices, salarié.es ou riverain.nes qui se battent pour faire reconnaître leurs maladies et leurs préjudices et plus largement c’est une victoire pour tous les peuples qui luttent face à la toute-puissance des multinationales.
Mobilisation le 17 novembre 2020 contre la réintoxication du monde
Appels de Collectifs, syndicats, territoires en lutte :
Pour les collectifs auteurs de cette tribune, le 17 novembre doit redonner corps au front commun qui avait réalisé plus 70 actions en juin, aboutissant à des victoires durables et des luttes relancées. Ils appellent à se rassembler à nouveau pour mettre à l’arrêt des infrastructures jugées nuisibles et construire des formes de vies non soumises à l’économie.
SAINT-BRIEUC, RENNES, le 11 octobre 2020 Communiqué de presse
Accident du travail de Gwénaël LE GOFFIC Son épouse Edith demande la reconnaissance de la faute inexcusable de Nutréa – Triskalia
Le 21 mars 2014, Gwenael LE GOFFIC, chauffeur-livreur de l’entreprise NUTREA-TRISKALIA mettait fin à ses jours sur son lieu de travail, dans les bâtiments de la coopérative agricole Triskalia à PLOUISY (22).
Depuis cette date, son épouse Edith, soutenue par Solidaires Bretagne et Le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, se bat pour que la coopérative Triskalia assume ses responsabilités :
Le 3 septembre 2015, le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale a reconnu que la mort de Gwénaël constitue un accident du travail au sens de l’article L 411-1 du Code de la sécurité sociale.
le 27 septembre 2018, le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de Saint Brieuc n’a pas reconnu la faute inexcusable de l’employeur dans l’accident du travail de Gwénaël LE GOFFIC.
Edith a décidé de faire appel de cette décision.
Ce mercredi 14 octobre 2020, Me LAFFORGUE va plaider en appel pour que la coopérative TRISKALIA soit condamnée pour « faute inexcusable de l’employeur ».
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Depuis 2010, suite à leur intoxication sur les sites de PLOUISY et GLOMEL (22), c’est une longue lutte que mènent les salariés, malades et licenciés, contre leur ancien employeur. Ils ont déjà remporté plusieurs victoires ; ces combats sont longs et difficiles, mais justes parce qu’ils défendent les conditions de travail, la santé, l’environnement de tous face à un monde économique et politique qui ne pense qu’au profit pour quelques-uns.
Cette décision du Tribunal est attendue ; c’est, nous l’espérons, la fin du long combat que mène Edith, aujourd’hui seule avec ses 2 enfants. Nous vous invitons tous à venir très nombreux soutenir Edith LE GOFFIC et demander avec force que justice soit enfin rendue à Gwenaël :
Mercredi 14 octobre 2020 A 13h45 Place du Parlement de Bretagne 35000 RENNES
Contacts :
Union régionale Solidaires de Bretagne – Serge LE QUEAU – 06 80 95 85 17
Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest – Michel BESNARD – 06 73 19 56 07
Organisé localement par le collectif de la Marche contre Bayer Monsanto
Bonjour à toutes et tous,
En ces temps difficiles où l’on a du mal à sortir la tête de l’eau, voici un évènement qui fait chaud au coeur.
Le 17 Octobre à Lorient et dans beaucoup de villes et villages de France aura lieu l’évènement « Notre assiette pour demain ».
Notre souhait pour une alimentation saine et une agriculture biologique pour toutes et tous ne se réalisera pas sans vous et sans abnégation .
Ainsi, dans la suite des Marches contre Bayer Monsanto, le collectif lorientais appuie l’évènement national qui souhaite faire un lien plus fort avec le public des Marches pour le Climat, fédérer davantage les organisations sensibles à ce sujet et accentuer la pression populaire sur les décideurs grâce aux mobilisations ponctuelles et un travail de fond.
Vous en avez marre du greenwashing, marre des promesses et mensonges des politiciens, marre de la malbouffe, marre des pesticides !!
Alors venez nous rejoindre :
le samedi 17 Octobre , 14h30 à Lorient, Place de la Mairie
pour un rassemblement pas comme les autres !
Nous vous tiendrons régulièrement informés mais allez y gaiement , PASSEZ LE MESSAGE !!
Notre assiette pour demain, Quel demain par l’assiette ?
Notre assiette impacte considérablement la biodiversité et le climat.
Quelles solutions généralisables, existant déjà sur notre territoire, ont un impact positif sur nos communs ?
Quelles solutions, qui ont fait leurs preuves, peuvent se déployer, dès demain, à très grande échelle sur le territoire
et nous aider à penser qu’un monde meilleur est encore possible ?
Quels sont ces freins, aussi ridicules soient-ils, qui nous empêchent d’accéder à cet avenir désirable ?
Et tout ça dans notre assiette !!
Ce n’est que le hors d’œuvre d’une réflexion qui se poursuivra en Bretagne du 25 au 28 novembre lors du prochain forum sur les systèmes alimentaires territorialisés
qui aura pour thème la résilience alimentaires des territoires.
C’est à toutes ces questions qu’on va essayer de répondre à Saint-Brieuc le 17/10 dans la grande salle de Robien !
14h : CONFÉRENCE « Les Experts, le Public et les Autorités politiques, les leçons du Conseil scientifique de l’environnement des Côtes d’Armor » Patrick Le Louarn qui a présidé ce conseil de 1994 à 2011
16h : PROJECTION-DÉBAT « Recettes pour un monde meilleur » Film documentaire de la sélection du festival AlimenTERRE 2020
Débat en présence d’acteurs de la restauration collective sur le Pays de Saint-Brieuc : l’introduction de produits Bio en restauration collective
18h30 : TABLE-RONDE « Agriculture et Climat »
Avec Pierre Chenu, agriculteur en agriculture de conservation, Patrice Gautier vice-président de Dinan Agglomération chargé de l’Agriculture et de la Mer et un producteur Bio
Possibilité de restauration, jauge limitée à 30 personnes par horaire.
• 12h, 18h30 et 20h : RESTAURATION BIO & VÉGÉTARIENNE Chez Caramel et Compagnie, Saint-Brieuc
Retrouvez la liste des députés ayant voté pour la scandaleuse réautorisation des insecticides tueurs d’abeille.
(sur un site à l’initiative d’Agir pour l’Environnement)
Ce mardi 6 octobre, 313 députés ont voté pour la réautorisation des insecticides néonicotinoïdes durant 3 ans. Cesinsecticides « tueurs d’abeilles » font partie des pesticides les plus toxiques jamais utilisés en agriculture.
Le débat parlementaire fut un festival d’approximations, de mauvaise foi et de contrevérités, largement soufflées par le lobby de l’agrochimie ! Une majorité de députés a ainsi suivi aveuglément les arguments du lobby de l’agrochimie et du gouvernement.
Néonicotinoïdes : qu’a voté votre député ?
Après un examen au Sénat, un second vote aura lieu à l’Assemblée Nationale fin octobre. N’hésitez pas à interpeller ces députés ! Malgré une colère légitime, nous vous invitons à proscrire toute insulte ou menace. Vos messages n’en auront que plus de force.
Notre mobilisation aux côtés des syndicats d’apiculteurs et des agriculteurs bio ne sera pas vaine. Nous continuerons le combat contre une des pires régressions environnementales de ces dernières années.
Mobilisez-vous, vous pouvez encore faire pression sur les députés et les faire changer d’avis !
Le 4 septembre, suite à la reconnaissance de la faute inexcusable de la société TRISKALIA, le pôle social du Tribunal Judiciaire de VANNES a déterminé le montant des indemnités accordées à Noël POULIQUEN, salarié à GLOMEL (22), pour les préjudices subis.
Le jeudi 8 octobre, Claude LE GUYADER, salarié à PLOUISY (22), représenté par Me LAFFORGUE, demandera devant le pôle social du tribunal Judiciaire de ST BRIEUC, la reconnaissance de la faute inexcusable de son employeur NUTREA – TRISKALIA.
Le mercredi 14 octobre, Edith LEGOFFIC, représentée par Me LAFFORGUE, demandera, devant la Cour d’Appel de Rennes, la reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur NUTREA-TRISKALIA pour l’accident du travail dont a été victime Gwénaël son mari.
Le dossier pénal ouvert par Laurent GUILLOU et Stéphane ROUXEL, salariés de PLOUISY (22), en mai 2010, se clôturera le 31 décembre 2020, à l’issue des nouvelles investigations des enquêteurs qui ont permis de mettre en examen sous statut de témoins assistés une dizaine de responsables de la coopérative Triskalia !
Enfin, les victimes des pesticides de Triskalia seront réentendues par la commission des pétitions du Parlement Européen en séance plénière, au cours de laquelle sera présenté un rapport d’audit du Commissaire à la Santé.
Face à cette actualité chargée, l’Union régionale Solidaires de Bretagne et le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest vous invitent à un point presse au local du syndicat Solidaires, en présence de toutes les victimes et de Me LAFFORGUE :
Jeudi 8 octobre
A 11h00
1 rue Zénaïde Fleuriot
22000 ST BRIEUC
Ensuite, nous vous invitons à venir nombreux soutenir Claude LE GUYADER, défendu par Me LAFFORGUE devant le Tribunal judiciaire :
Jeudi 8 octobre
A 13h30
2 boulevard de Sévigné
22000 ST BRIEUC
:
A ST BRIEUC et RENNES, le 3 octobre 2020
Contacts :
Union régionale Solidaires de Bretagne – Serge LE QUEAU – 06 80 95 85 17
Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest – Michel BESNARD – 06 73 19 56 07
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