Recours déposé devant le Conseil D’État
Ce recours émane d’associations environnementales, de riverains, travailleurs, médecins et consommateurs..
PIG = Pisseurs.sseuses Involontaires de Glyphosate
Ce recours émane d’associations environnementales, de riverains, travailleurs, médecins et consommateurs..
Bretagne. Glyphosate dans leurs urines : des « pisseurs involontaires » déposent plainte à Quimper
“Vingt-neuf « pisseurs involontaires de glyphosate » bigoudens ont déposé plainte au palais de justice de Quimper (Finistère), mardi 18 février 2020. Des analyses de leurs urines révèlent des traces du pesticide.”
Le groupe local des Pisseurs.sseuses Involontaires de Glyphosate de Nantes a déposé 25 plaintes, le 24 janvier 2020 au matin.
Reportage pour Whatsupdoc, et réaction du Dr Pierre-Michel Périnaud, médecin généraliste à Limoges et président du collectif « Alerte Médecins Pesticides ».
https://www.alerte-medecins-pesticides.fr/?p=6572
À ce jour, 1700 médecins de toutes spécialité ont signé l’appel (3) lancé en septembre 2013 pour que l’État assure la protection des populations face à l’exposition à de multiples substances chimiques, dont les pesticides. « Cela peut paraître peu mais c’est en réalité beaucoup car les médecins ne sont pas très mobilisés jusqu’à présent sur les questions environnementales », souligne le Dr Périnaud.
“…, ce mouvement des pisseurs de glyphosate révèle qu’une large partie de la population a du glyphosate dans les urines ! », gronde le Dr Pierre-Michel Périnaud, médecin généraliste à Limoges et président du collectif « Alerte Médecins Pesticides ».”
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/reportage-les-pisseurs-de-glyphosate-portent-plainte-nantes
Les groupes locaux de Pisseurs.sseuses Involontaires de Glyphosate de Rennes, Langouët et Fougères ont déposé plainte le 27 novembre 2019 au TGI de Rennes. Soit 87 plaintes qui seront jointes à toutes les autres au Pôle de Santé Publique de Paris.
reportage sur France Bleu : Jérôme Niay, référent local de la pisserie de Rennes
reportage audio sur Radio Laser
interview radio de Jérôme Niay, référent rennais de PIG BZH
(2ème partie de l’interview “l’Arène” du 28 novembre)
Nous ne publierons pas ici l’article paru à ce sujet dans Le Télégramme.fr car il semblerait que le nombre de manifestants y soit erroné. (ils n’en ont compté que 15 … no comment !!!)
Article et soutien de la Conf 35 aux PIGs
Ouest France – article du 3 décembre : la fdsea 35 veut porter plainte contre les pisseurs …
Pesticides. Les pisseurs involontaires vont déposer plainte
Publié le 10 novembre 2019 à 11h02
Les Les tests ont parlé : les 33 pisseurs involontaires ont un taux de glyphosate compris entre 0,38 et 2,59 nanogrammes (ng) par millilitre (ml) d’urine.
Le 21 septembre, ils étaient 33 dont quatre enfants à procéder, sous le contrôle d’un huissier, à des prélèvements afin d’examiner les taux de pesticides présents dans leurs urines. Les tests ont été analysés par le laboratoire BioCheck en Allemagne. Ces personnes rassemblées au sein du collectif bigouden Pisseurs involontaires de glyphosate de Bretagne viennent d’obtenir leurs résultats. Elles ont organisé une rencontre vendredi soir, à la MTP. Première conclusion : elles ont toutes du glyphosate dans leurs urines avec des taux compris entre 0,38 et 2,59 nanogrammes (ng) par millilitre (ml) d’urine. « Soit plus de dix fois, en moyenne, que le taux autorisé dans l’eau potable », commente le collectif.
« Tout le monde est concerné »
Les chiffres obtenus ne permettent de dégager des corrélations entre les taux observés et l’âge ou la zone de résidence des cobayes. Ce qui valide la thèse suivante : « Tout le monde est concerné ». Les « pisseurs » ont décidé d’aller jusqu’au tribunal en déposant des plaintes individuelles portées collectivement. Cette action vise aussi à interpeller les élus locaux à quelques mois des élections municipales avec cette question : « Que comptez vous faire pour nous protéger ? ».
102 Pisseurs.sseuses involontaires de glyphosate portent plainte à Lorient
ouest-france.fr : article du 27 septembre 2019
Pris le 26 septembre 2019
Vu les taux inquiétants constatés dans les urines, le collectif souhaite l’interdictiondes pesticides de synthèse. | OUEST-FRANCE
Ouest-France Publié le 23/09/2019 à 21h58
Samedi 21 septembre 2019, les Pisseurs involontaires de glyphosate (PIG) bigoudens organisaient un prélèvement d’urine à Pont-l’Abbé (Finistère) pour rechercher la présence de glyphosate, principal marqueur de l’ingestion quotidienne de pesticides.
Samedi, les Pisseurs involontaires de glyphosate (PIG) bigoudens organisaient un prélèvement d’urine pour rechercher la présence de glyphosate, principal marqueur de l’ingestion quotidienne de pesticides. Le glyphosate est une molécule de synthèse introuvable dans la nature.
Le mouvement citoyen national initialement lancé en Ariège ne fait que croître. Le collectif PIG Bzh compte désormais plus de 2 000 pisseurs en Bretagne.
Samedi, dans la grande salle de la Maison pour tous, une trentaine de personnes étaient inscrites, dont plusieurs enfants. Les prélèvements ont commencé à 7 h sous contrôle de Me Morvan, huissier de justice à Pont-l’Abbé. Il s’avère que la totalité des analyses d’urine effectuées se sont révélées positives au glyphosate. Les prélèvements, envoyés pour analyse en Allemagne, s’accompagnent ensuite d’un dépôt de plainte auprès du tribunal de grande instance pour mise en danger de la vie d’autrui, tromperie aggravée et atteinte à l’environnement.
« Il existe des solutions »
Plusieurs pisseurs l’affirment, « il existe des solutions pour limiter les intrants chimiques, que ce soient des moyens mécaniques ou des techniques ayant fait leurs preuves chez les agriculteurs en transition biologique, billonnage, faux semis ou paillage ». Des analyses antérieures ont montré chez certains des taux alarmants de plus de 3 nanogrammes par millilitre, soit plus de trente fois la dose autorisée dans l’eau potable. Le collectif interroge : « Au nom du principe de précaution, n’est-il pas temps de demander l’interdiction pure et simple de tous les pesticides de synthèse ? »
Informations : sur le site pig.log.bzh
C’est bien connu, plus on l’utilise, moins on en a dans les urines…
Contrairement à tous les tests organisés au sein de la campagne glyphosate France, et par PIG BZH en Bretagne devant huissier, les agriculteurs FDSEA testés à l’hôpital, en dehors de notre protocole, n’ont pas détecté de glyphosate dans leur urine.
…
(En élevant le seuil de détection, on peut, bien sûr, ne rien détecter …)
…
Effet de com passé, comparons ce qui peut être comparé, avec le même protocole, le même taux de détection …
Affaire à suivre 😉
Journal national FR3 – 3 septembre 2019
Entre 15’36” et 19’43”
letelegramme.fr – publié le 2 septembre 2019
C’est officiel. Après Daniel Cueff, maire de Langouët (35), c’est au tour de Frédéric Le Gars, maire de Palais (56), en Belle-Ile-en-Mer, de prendre, ce lundi 2 septembre, un arrêté anti-pesticides pour tout le territoire de sa commune. Y compris trois retenues d’eau et des bassins-versants « car les pesticides sont des éléments volatils », souligne l’édile.
« Cette décision entre dans les prérogatives du maire, explique Frédéric Le Gars, afin de protéger la population et ne nécessite pas l’approbation du conseil municipal mais je l’ai bien sûr informé, en amont. J’ai été très surpris de découvrir les résultats des analyses d’urine réalisés par un groupe de trente Bellilois, membres du Collectif des « Pisseurs involontaires de glyphosate » », poursuit-il.
« La plupart d’entre nous sommes vigilants face à notre mode de vie et à la protection environnementale de notre île. Pourquoi des taux aussi élevés et aussi disparates ? Je partage les inquiétudes des membres du Collectif, soucieux de leur santé et de celles de leurs enfants », insiste-t-il.
L’édile souhaite également que toutes ces questions soient posées lors d’une réunion en présence de toutes les personnes concernées par ce problème et se dit « prêt à affronter des pressions car j’estime de mon devoir de protéger les citoyens ».
Article sur letelegramme.fr – 2 septembre 2019
Entre 600 et 1000 personnes mobilisées devant le TA de Rennes jeudi 22 août 2019, pour soutenir Daniel Cueff et l’arrêté qu’il a pris pour interdire les épandages de pesticides à moins de 150 m des habitations…
Mobilisation de nombreuses associations …
https://www.tvr.bzh/programmes/tvr-soir-1566491400
A partir de 2′ : 06″
“The Guardian a révélé des documents internes à Monsanto. Ceux-ci prouvent l’existence d’un service spécial dédié à l’espionnage et à l’attaque de personnalités influentes se positionnant contre le glyphosate
La série Monsanto continue et va toujours plus loin. En mai, on apprenait déjà par des documents révélés, que la firme avait engagé des agences de communication afin de répertorier une liste de 200 personnalités françaises influentes dans le débat sur le glyphosate. Ces personnes ont alors été notées selon leur degré de soutien à Monsanto, et divisées en catégories : « à recruter », « alliés », « à éduquer », « à surveiller ».
On ne s’étonne alors qu’à moitié quand ce jeudi, le Guardian révèle des documents sensibles : ils prouvent l’existence d’un service spécial engagé par Monsanto… Il s’agit cette fois d’un service d’espionnage qui vise à espionner et discréditer les personnalités en question. Une méthode digne d’un film d’espionnage crapuleux.”
https://www.liberation.fr/planete/2019/08/08/quand-monsanto-espionnait-neil-young_1744436
Alors, ne boudons pas notre plaisir d’écouter le fameux album de Neil Young : “The Monsanto Years”
Question du glyphosate sur la table…
Le Télégramme – 04-08_2019
Langouët : pisserie / article sur l’humanite.fr
Le 24 juin 2019, après avoir reçu leurs résultats de glyphosate, les pisseurs Involontaires de Glyphosate de Belle-Ile ont pris la parole devant le Conseil Communautaire.
Site Ouest France – 19 mai 2019
Article sur 20minutes.fr – 16 avril 2019
GENERATIONS FUTURES publie le 16 avril 2019 son étude sur la présence de pesticides perturbateurs endocriniens dans les eaux de surface en France :
Rapport perturbateurs endocriniens dans les eaux de surface françaises
Article dans Le Monde – 11 avril 2019
Reportage JT 12/13 FR 3 Bretagne – 25 mars 2019 – A partir de 6’20”
Reportage sur le site de FR3 Bretagne – 25 mars 2019
An taol lagad : émission du 26 mars 2019
Site du Télégramme – 25 mars 2019
Article de Gael Briand dans “Le Peuple Breton“, le 28/02/19 :
Article dans Le Peuple Breton
JT FR3 Bretagne : Reportage du 27/02/19 :
FR3 : suite de la Pisserie de Pontivy
Le Télégramme – 26/02/19 :
résultats de la Pisserie de Pontivy
Ouest France – 26/02/19
résultats de la Pisserie de Pontivy
Le Monde – 20 février : nouvelles plaintes pour mise en danger de la vie d’autrui
France Inter – 20 février : des députés se font dépister / glyphosate
20minutes.fr/planete/video-peut-tous-etre-contamines-glyphosate-assure-deputee-benedicte-taurine
l’ANSES demande une étude indépendante sur le glyphosate
La Dépêche 18/02 : un point sur la campagne glyphosate
france3-regions – centre-val-de-loire/loiret-14/02
Ce samedi 2 février, dès 8 h du matin, a eu lieu la première pisserie organisée par l’association PIG BZH.
Pour les participants, tous référents de groupes locaux, ce fut l’occasion de mettre en pratique le protocole strict à suivre pour procéder aux analyses d’urine avec constat d’huissier
–> Reportage sur Tebeo
(JT au début et entre 6’20” et 8’40”)
–> article sur le site du Télégramme
–> Article paru dans le Télégramme le 3 janvier 2019
–> Article paru dans Ouest France le 3 février 2019
Reportage paru sur France Inter le 3 février 2019
Suite à la relaxe prononcée le 17 janvier 2019, des faucheurs volontaires qui avaient détruit des parcelles d’expérimentation de la Coopérative Dijon-Céréales, le procureur avait 10 jours pour faire appel.
Ce qu’il n’a pas fait.
La RELAXE est donc DÉFINITIVE !!!
Publié sur Médiapart le 25 janvier 2019 dans le blog de Maxime Combes : voir l’article sur Médiapart
Article publié sur le site Internet du Monde, le 25 janvier 2019
Voir l’article
Le glyphosate est partout : y compris dans les couches pour bébé. C’est ce que vient de révéler l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation (ANSES) dans un rapport inédit.
Rapport de l’ANSES du 23 janvier 2019
Mais une nouvelle loi européenne pourrait changer la donne. Dans les deux prochaines semaines, l’Union européenne votera une loi qui pourrait aboutir, in fine, à l’interdiction du glyphosate.
Comment ?
En révélant les rapports secrets de Bayer-Monsanto qui manipulent les décideurs européens en affirmant la soi-disant non dangerosité du glyphosate
Et sur bien d’autres sites …
Des “faucheurs volontaires”, qui avaient détruit des parcelles d’expérimentation de la Coopérative Dijon-Céréales, ont été relaxés. La décision a été rendue par le tribunal correctionnel de Dijon ce jeudi 17 janvier 2019.
Reportage sur FR3 Bourgogne
Et celles et ceux qui ne la regardent plus peuvent même retrouver l’extrait en cliquant ici
Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 20H du 12/01/2019 présenté par Anne-Claire Coudray
Les PIGs de Redon se sont réunis le 7 janvier 2019 à Redon.
L’association “Conseil de Développement du Pays de Redon” s’empare de la campagne glyphosate BZH pour inciter les habitants du pays à procéder à des analyses d’urine.
Voici l’article de Ouest France paru à l’issue de la réunion.
Notes au sujet de l’article
Une coquille s’est glissée dans l’article au niveau des coûts : le coût réel est de 135 € (85 pour l’analyse d’urine et 50 pour les frais d’huissier), et pas 220 € comme cité dans l’article.
Ce coût réel annoncé de 135 €(car il faut bien en annoncer un) pourra être diminué par des financements qu’il faudra commencer à imaginer, chercher, collectivement.
Toujours au sujet de Redon, article paru le 8 janvier 2019, sur le site de Ouest France :
https://www.ouest-france.fr/bretagne/redon-35600/redon-et-si-vous-testiez-votre-urine-la-recherche-de-glyphosate-6162779
Les PIGs de l’Ouest Cornouaille se sont réunis le 5 décembre à Pont Croix.
Compte rendu du Télégramme :
cliquez ici
Article paru dans Le Télégramme avant la réunion : cliquez ici
Réunion du collectif des Abers du mouvement “Nous voulons des coquelicots”
Les maires anti-pesticides contestent en justice les distances d’épandage
Le Conseil d’Etat a examiné lundi les requêtes en référé du collectif des maires anti-pesticides et d’ONG qui réclament la suspension des textes fixant les distances minimales d’épandage des pesticides, qu’ils jugent insuffisants pour protéger les populations.
Décision attendue pour ce vendredi
“Les lobbies des producteurs de produits phytosanitaires contestaient la loi de 2018 prévoyant l’interdiction de production et d’exportation de produits interdits en Europe à compter de 2022. Dans sa décision, le Conseil constitutionnel estime que la sauvegarde de l’environnement et de la santé justifie cette loi.
D’un côté, l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, de l’autre, le préambule de la Charte de l’environnement, ainsi que le onzième alinéa du préambule de la Constitution de 1946.
Dans une décision rendue publique vendredi 31 janvier, le Conseil constitutionnel estime, dans des « termes inédits », que le préambule de la Charte de l’environnement et le onzième alinéa du préambule de la Constitution de 1946 priment sur l’article 4 de la DDH.
Cet article 4 consacre la liberté d’entreprendre. Le Conseil était en effet saisi par l’Union des industries de la protection des plantes – le lobby des produits phytopharmaceutiques –, rejointe par l’Union française des semenciers, qui contestait la loi du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi Égalim.
Plus précisément, les lobbies attaquaient les dispositions qui interdisent la production, le stockage et la circulation en France des produits contenant des substances actives non approuvées par l’Union européenne, qui aboutissaient à interdire, à compter de 2022, la vente de tels produits en France mais aussi leur exportation.
Les lobbies estimaient qu’il s’agissait là d’une atteinte à la liberté d’entreprendre, donc à l’article 4 de la DDH.
Dans sa décision, le Conseil constitutionnel a mis en balance cet article avec, dans un premier temps, le préambule de la Charte de l’environnement. Le Conseil rappelle que ce préambule postule que « l’avenir et l’existence même de l’humanité sont indissociables de son milieu naturel… l’environnement est le patrimoine commun des êtres humains… la préservation de l’environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation… afin d’assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins ».
Dans un second temps, les Sages rappellent également l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé résultant du onzième alinéa du préambule de la Constitution de 1946 dont il découle un objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé.
Dans son communiqué, le Conseil ajoute : « De l’ensemble de ces dispositions constitutionnelles, le Conseil constitutionnel déduit, pour la première fois, qu’il appartient au législateur d’assurer la conciliation des objectifs de valeur constitutionnelle de protection de l’environnement et de protection de la santé avec l’exercice de la liberté d’entreprendre. À ce titre, le législateur est fondé à tenir compte des effets que les activités exercées en France peuvent porter à l’environnement à l’étranger. »
« Le Conseil constitutionnel juge que, par les dispositions contestées, le législateur a entendu faire obstacle à ce que des entreprises établies en France participent à la vente de tels produits partout dans le monde et donc, indirectement, aux atteintes qui peuvent en résulter pour la santé humaine et l’environnement », ajoute le communiqué.
Pour Me Arnaud Gossement, avocat spécialisé dans l’environnement, cette décision est d’autant plus importante que le Conseil constitutionnel « n’avait jamais été aussi explicite ». Pour lui, le vrai sujet n’est pas tant d’insister sur la valeur constitutionnelle de la Charte de l’environnement que le fait que les Sages ont insisté sur la « conciliation nécessaire » entre liberté d’entreprendre et sauvegarde de l’environnement mais en ne mettant pas les deux « sur le même plan ».
”
POURQUOI LES FAUCHEURS VOLONTAIRES BLOQUENT
LE PORT DE COMMERCE DE BREST
ET L’ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ BUNGE
Journée d’information sur les conséquences des importations de soja OGM en Bretagne
Sur les conséquences des importations de soja OGM dans les ports Bretons.
Organisée par le collectif vigilance OGM
Notre système agricole s’appuie sur le soja OGM importé d’Amérique,
sa culture entraîne de graves conséquences dans les pays producteurs,
entre autres,
Nos dirigeants et élus régionaux Bretons s’expriment d’un coté contre ces importations alors que ce modèle agricole est fortement subventionné.
La région Bretagne s’est elle-même déclaré “RÉGION SANS OGM”.
Et si nous regardions un peu la réalité en face et pointions du doigt
que ce système est à bout de souffle.
La question la plus sensée serait :
Comment arrêter LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE, les importations
de Soja en France et en Europe?”
14 h – Place de la Liberté – Brest
Informations sur les importations
18 h – aux Studios
Comme préambule à cette discussion Le collectif Vigilance OGM vous invite à la projection du film de Christine SERGEZZI “HISTOIRES DE LA PLAINE”
« Dans la pampa argentine, les terres autour de Colonia Hansen sont parmi les plus fertiles au monde. Pendant longtemps, des millions de vaches y vivaient en plein air. On disait que la meilleure viande de boeuf était argentine.
Aujourd’hui d’immenses champs de soja transgénique ont pris la place des cheptels et couvrent la plaine jusqu’à l’horizon.
Histoires de la plaine remue ces terres pour en faire jaillir des histoires qui racontent des massacres et des disparitions du passé.
Des récits qui font écho à la survie et à la résistance des derniers habitants face à la destruction de l’environnement, des animaux et des hommes par la monoculture et les pesticides.
A ce jour, peu de personnes osent élever leurs voix contre le système du soja, les enjeux économiques étant énormes.
Des fortes pressions s’exercent envers ceux qui s’expriment contre la monoculture . »
Six mois d’auditions, plus de 150 personnes interrogées sur ce qu’Emmanuel Macron a lui-même qualifié de “scandale environnemental”. La commission d’enquête parlementaire sur l’utilisation du chlordécone était chargée de mieux comprendre comment cet insecticide a pu être autorisé entre 1972 et 1993 dans les bananeraies des Antilles.
Qui est responsable ? Comment réparer les dégâts causés par le chlordécone ? « La responsabilité de l’Etat est avérée », peut-on lire dans la synthèse du rapport. « Malgré les remontées de terrain […], l’État a poursuivi les autorisations de vente du chlordécone, jusqu’en 1993. »
La responsabilité des acteurs économiques est aussi pointée du doigt. “Les groupements de planteurs et les industriels ont soutenu la vente du chlordécone.”
Le chlordécone est un pesticide utilisé pour lutter contre le charançon, un insecte ravageant les bananeraies. Il a été utilisé pendant 21 ans, entre 1972 et 1993.
C’est aussi un perturbateur endocrinien et un cancérogène probable. Sa toxicité et son pouvoir persistant dans l’environnement étaient connus depuis 1975, lorsque les États-Unis l’ont l’interdit.
Les recommandations du rapport concernent la santé des Antillais ayant du chlordécone dans le sang, l’économie des filières agricoles et marines concernées par la pollution des sols, la recherche scientifique et les politiques publiques.
Vingt-six ans après l’interdiction du chlordécone dans les Antilles, 95% des Guadeloupéens et 92% des Martiniquais sont aujourd’hui contaminés par le produit, selon Santé Publique France.
Le rapport souligne que « ces personnes ne font l’objet d’aucun suivi, et ne bénéficient d’aucune explication, aucune prise en charge, aucune information ».
Le chlordécone aurait aussi des incidences sur le développement des enfants exposés pendant la grossesse, avec « des impacts possibles sur la prématurité des naissances ».
Il n’est pas question que seuls les petits producteurs de bananes […] reconnaissent leur mauvais usage de ce produit.
Christophe Lèguevaques, avocat de l’action collective conjointe qui réunit plus de 1 300 demandeurs
Comment indemniser les malades ? La création d’un fonds d’indemnisation des victimes des produits phytopharmaceutiques, inscrite dans le projet de loi de finances de la Sécurité sociale pour 2020, et récemment adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, apporte une première réponse. Une réponse “limitée” et “incomplète”, ont déploré les membres de la commission d’enquête lors des auditions.
Serge Letchimy, député PS de Martinique et président de la commission d’enquête parlementaire sur le chlordécone, recommande “la mise en place d’un dépistage gratuit pour toutes les populations vulnérables”.
Justine Benin, députée MoDem et rapporteure du rapport, préconise d’« améliorer la formation des professionnels » et de « renforcer les programmes de prévention et d’éducation sanitaire, dans les écoles notamment ».
« Le rapport est accablant, tant il énumère des fautes sur plus de trente ans », assure Christophe Lèguevaques, avocat de l’action collective conjointe qui réunit plus de 1 300 demandeurs. “Mais, en droit, cela n’est pas suffisant.”
L’avocat souhaite faire reconnaître le préjudice d’anxiété, face à l’exposition prolongée au chlordécone. Le préjudice d’anxiété est « le même pour tous les demandeurs ». En sa présence, « pas besoin d’une expertise médicale individuelle ».
Christophe Lèguevaques souhaite aussi la création d’une commission Justice et Vérité. « Il n’est pas question que seuls les petits producteurs de bananes, poussés à utiliser le chlordécone par les grands propriétaires et leurs affidés, reconnaissent leur mauvais usage de ce produit. »
La pollution au chlordécone « impacte fortement les maraîchers et les producteurs de fruits », indique la synthèse du rapport. Cet insecticide se retrouve dans l’eau, certains légumes, dans les viandes et les poissons. Conséquence : sur certaines parcelles, il n’est plus possible de cultiver des cucurbitacées comme des concombres ou des pastèques. Sur les zones côtières contaminées, il n’est plus possible de pêcher. « Le nombre de marins-pêcheurs a chuté en dix ans de près de 50% », indique le rapport.
“Ce drame environnemental, sanitaire et économique exige sans délai réparation”, explique Serge Letchimy à l’Agence France-Presse. Le député de Martinique et président de la commission d’enquête parlementaire sur le chlordécone préconise “des mesures de traçabilité de tous les produits alimentaires, issus des circuits formels et informels, dans les trois années à venir”.
Serge Letchimy évoque aussi “un plan d’ampleur de dépollution des terres pris en charge par l’État, des indemnisations à la hauteur de la crise pour les agriculteurs de la diversification et pour les pêcheurs, l’analyse gratuite des sols réalisée dans un délai de cinq ans pour un budget de l’ordre de 25 millions d’euros”.
En septembre 2018 aux Antilles, Emmanuel Macron jugeait que cette pollution était le “fruit d’un aveuglement collectif”, dans lequel l’État “a sa part de responsabilité”.
Auditionnés par la commission d’enquête, plusieurs ministres ont aussi reconnu la faute de l’État, à “une époque où la Santé publique pesait moins dans les décisions qu’aujourd’hui”, a avancé la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
À Paris, en Martinique et en Guadeloupe, des responsables d’administrations et des services de l’État ont été entendus, ainsi que des agences sanitaires, des experts scientifiques, les producteurs de bananes, les industriels qui ont mis le pesticide sur le marché, d’anciens élus locaux, ainsi que des associations de citoyens.
Mieux connaître les impacts sur la santé, trouver des solutions pour dépolluer les sols. Le rapport recommande aussi de faire de la recherche sur le chlordécone une priorité, notamment dans le domaine de la santé. Des questions demeurent sur le caractère cancérogène du produit, mais aussi sur les possibilités de dépolluer les sols.
Après les insuffisances constatées des Plans Chlordécone successifs mis en place par l’Etat depuis 2008, toutes ces recommandations devront s’inscrire dans le quatrième Plan prévu en 2020. Le rapport doit être rendu public le 2 décembre.
Mercredi 27/11/19 dès 9h :
Dépôt des plaintes des Pisseurs.sseuses Involontaires de Glyphosate (PIGs) de Langouët, Fougères et Rennes.
au Tribunal de Grande Instance, 7 rue Pierre Abélard à Rennes.Le 27 novembre 2019, à partir de 9h, des « Pisseurs et Pisseuses involontaires de glyphosate » déposeront plainte auprès du tribunal de grande instance de Rennes contre :
« toute personne impliquée dans la distribution et la large
diffusion dans l’environnement de molécules probablement
cancérigènes de glyphosate »
pour :
« mise en danger de la vie d’autrui, tromperie aggravée et
atteintes à l’environnement ».
Contacts des référents :
Langouët: Sandrine MAGUET (sandrinmaguet@yahoo.fr)
Fougères : Henri-Pierre ROUAULT (pigfelger@kmel.bzh)
Rennes : Jérôme NIAY (pigbzh35@protonmail.com)