Communiqué du CSVPO (Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest) :
Les représentants des 27 états européens doivent décider ce 16 novembre de la prolongation ou non de l’autorisation du glyphosate.
Vous trouverez ci-joint l’appel de 15 organisations et associations des Pays de Loire et Bretagne à nous rassembler pour demander la non-prolongation de cette autorisation
Vendredi 10 novembre à 12h
devant la mairie d’ANGERS
dont Mr BECHU fut le maire avant d’être aujourd’hui ministre de la Transition écologique et auquel nous demanderons une entrevue.
Nous proposons que chacun apporte son pique-nique, des pancartes faites main, des banderoles etc…
Plusieurs prises de parole sont prévues (Confédération Paysanne, Soutien victimes pesticides, FNE Anjou, GABB Anjou)
Pour organiser un covoiturage à partir de la Bretagne, contactez :
Côtes d’Armor / Finistère | René LOUAIL | 06 72 84 87 92 | Louail.rene@gmail.com |
Ille et Vilaine | Michel BESNARD | 06 73 19 56 07 | besnard.jami@orange.fr |
Loire Atlantique | Gilles RAVARD | 06 18 91 39 78 | gilles.ravard@orange.fr |
Morbihan | Annick LE MENTEC | 07 83 02 43 04 | ann.lementec@gmail.com |
Faîtes passer l’information dans vos réseaux.
Soyons nombreux.
A vendredi
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Communiqué des organisations participantes
Rennes, Angers le 7 novembre 2023
NON À LA RÉAUTORISATION DU GLYPHOSATE
Le 13 octobre dernier, la Commission européenne a échoué à obtenir des 27 représentants d’états européens qu’ils votent à la majorité sa proposition de réautorisation du glyphosate en Europe.
Un nouveau vote doit avoir lieu le 16 novembre.
Cet échec est une lueur d’espoir pour ceux qui se préoccupent des effets des formulations pesticides du glyphosate sur la santé humaine et l’environnement.
Pour nous, la question fondamentale ne porte pas sur la durée de prolongation de l’autorisation, mais sur l’arrêt complet des formulations contenant du glyphosate.
Il est impératif que les pays européens, en particulier la France, évaluent les formulations complètes des pesticides de synthèse, ce qui mettrait fin à l’usage de ce pesticide le plus utilisé au monde, ainsi qu’à l’utilisation de tous les autres pesticides de synthèse.
En Allemagne, l’interdiction du glyphosate sera mise en œuvre dès 2024. Par contre en France, au début de son premier mandat, le président Macron s’était engagé à mettre fin à l’utilisation du glyphosate au plus tard en 2021. Depuis, il est revenu sur cet engagement.
Alors que dès 2015, la recherche scientifique académique a qualifié le glyphosate, même à petite dose, de cancérogène probable pour l’homme, l’agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) en minimise les risques, en se basant essentiellement sur les données fournies par les fabricants de pesticides. Elle néglige les preuves scientifiques irréfutables émanant d’organismes tels que l’INSERM en France, qui appellent à son interdiction au sein de l’Union européenne.
Les paysannes et paysannes sont les premiers touchés par l’utilisation des pesticides de synthèse ; malgré un processus de reconnaissance en maladie professionnelle compliqué, de plus en plus de pathologies sont dorénavant reconnues et imputables à l’usage de ces produits.
En outre, le glyphosate participe à l’agrandissement sans limite des exploitations agricoles en permettant de s’affranchir de pratiques agricoles mettant pourtant l’emploi et l’agronomie au cœur des modes de production. Des solutions alternatives existent et ont déjà fait leurs preuves : désherbage mécanique, rotations, mise en place de prairies, paillages…
Sortir du glyphosate comme sortir des pesticides de synthèse demande une véritable volonté politique, française et européenne, qui doit s’accompagner de moyens pour garantir un revenu aux paysan.ne.s :
- Un accompagnement technique et financier pour modifier les pratiques, prenant en compte tous les aspects
- des politiques agricoles et environnementales cohérentes et protectrices (clauses miroir dans les accords de libre-échange, instauration des prix minimum d’entrée, rémunération des services environnementaux de l’agriculture paysanne, …)
En outre, les conséquences négatives de son usage sur la santé, la qualité de l’eau, la biodiversité sont supportées par les citoyens et la collectivité et non par les utilisateurs et les vendeurs.
Nous, citoyens engagés, estimons que la santé des agriculteurs, des riverains et des consommateurs doit être placée au premier plan, bien au-dessus des intérêts des lobbys de l’agro-industrie.
C’est pourquoi, nos associations se réuniront lors d’un pique-nique pour exprimer notre refus de réautoriser un produit aussi controversé que le glyphosate :
Vendredi 10 novembre à 12h,
Devant la mairie d’ANGERS
Boulevard résistance et déportation
Pour nous contacter : CSVPO : 06 73 19 56 07 – FNE ANJOU : 06 07 96 38 19
Signatures :
Confédération Paysanne du Maine et Loire |
Confédération Paysanne de Bretagne |
Faucheurs Volontaires d’OGM |
FNE Anjou |
Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest |
PIG BZH |
GABB Anjou |
Vitré Tuvalu |
Secrets Toxiques |
Collectif environnement val d’Authion 49 |
La Passiflore (Fougères) |
La Nature en Ville (35) |
Collectif environnement Sèvre et Loire (44) |
Osons (St Malo) |
SN21 (56)
|
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Presse :
A Angers, un rassemblement organisé contre la réautorisation du glyphosate