Manifestation contre la ré autorisation des produits au glyphosate : Rendez vous à Angers le 10 novembre

Communiqué du CSVPO (Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest) :
Les représentants des 27 états européens doivent décider ce 16 novembre de la prolongation ou non de l’autorisation du glyphosate.

Vous trouverez ci-joint l’appel de 15 organisations et associations des Pays de Loire et Bretagne à nous rassembler pour demander la non-prolongation de cette autorisation

Vendredi 10 novembre à 12h

devant la mairie d’ANGERS

dont Mr BECHU fut le maire avant d’être aujourd’hui ministre de la Transition écologique et auquel nous demanderons une entrevue.

Nous proposons que chacun apporte son pique-nique, des pancartes faites main, des banderoles etc…

Plusieurs prises de parole sont prévues (Confédération Paysanne, Soutien victimes pesticides, FNE Anjou, GABB Anjou)

Pour organiser un covoiturage à partir de la Bretagne, contactez :

Côtes d’Armor / Finistère René LOUAIL 06 72 84 87 92 Louail.rene@gmail.com
Ille et Vilaine Michel BESNARD 06 73 19 56 07 besnard.jami@orange.fr
Loire Atlantique Gilles RAVARD 06 18 91 39 78 gilles.ravard@orange.fr
Morbihan Annick LE MENTEC 07 83 02 43 04 ann.lementec@gmail.com

Faîtes passer l’information dans vos réseaux.

Soyons nombreux.

A vendredi

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Communiqué des organisations participantes

Rennes, Angers le 7 novembre 2023

NON À LA RÉAUTORISATION DU GLYPHOSATE

 

Le 13 octobre dernier, la Commission européenne a échoué à obtenir des 27 représentants d’états européens qu’ils votent à la majorité sa proposition de réautorisation du glyphosate en Europe.

Un nouveau vote doit avoir lieu le 16 novembre.

Cet échec est une lueur d’espoir pour ceux qui se préoccupent des effets des formulations pesticides du glyphosate sur la santé humaine et l’environnement.

Pour nous, la question fondamentale ne porte pas sur la durée de prolongation de l’autorisation, mais sur l’arrêt complet des formulations contenant du glyphosate.
Il est impératif que les pays européens, en particulier la France,
évaluent les formulations complètes des pesticides de synthèse, ce qui mettrait fin à l’usage de ce pesticide le plus utilisé au monde, ainsi qu’à l’utilisation de tous les autres pesticides de synthèse.
En Allemagne, l’interdiction du glyphosate sera mise en œuvre dès 2024. Par contre en France, au début de son premier mandat, le président Macron s’était engagé à mettre fin à l’utilisation du glyphosate au plus tard en 2021. Depuis, il est revenu sur cet engagement.

Alors que dès 2015, la recherche scientifique académique a qualifié le glyphosate, même à petite dose, de cancérogène probable pour l’homme, l’agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) en minimise les risques, en se basant essentiellement sur les données fournies par les fabricants de pesticides. Elle néglige les preuves scientifiques irréfutables émanant d’organismes tels que l’INSERM en France, qui appellent à son interdiction au sein de l’Union européenne.

Les paysannes et paysannes sont les premiers touchés par l’utilisation des pesticides de synthèse ; malgré un processus de reconnaissance en maladie professionnelle compliqué, de plus en plus de pathologies sont dorénavant reconnues et imputables à l’usage de ces produits.

En outre, le glyphosate participe à l’agrandissement sans limite des exploitations agricoles en permettant de s’affranchir de pratiques agricoles mettant pourtant l’emploi et l’agronomie au cœur des modes de production. Des solutions alternatives existent et ont déjà fait leurs preuves : désherbage mécanique, rotations, mise en place de prairies, paillages…

Sortir du glyphosate comme sortir des pesticides de synthèse demande une véritable volonté politique, française et européenne, qui doit s’accompagner de moyens pour garantir un revenu aux paysan.ne.s :

  • Un accompagnement technique et financier pour modifier les pratiques, prenant en compte tous les aspects
  • des politiques agricoles et environnementales cohérentes et protectrices (clauses miroir dans les accords de libre-échange, instauration des prix minimum d’entrée, rémunération des services environnementaux de l’agriculture paysanne, …)

En outre, les conséquences négatives de son usage sur la santé, la qualité de l’eau, la biodiversité sont supportées par les citoyens et la collectivité et non par les utilisateurs et les vendeurs.

Nous, citoyens engagés, estimons que la santé des agriculteurs, des riverains et des consommateurs doit être placée au premier plan, bien au-dessus des intérêts des lobbys de l’agro-industrie.

 

C’est pourquoi, nos associations se réuniront lors d’un pique-nique pour exprimer notre refus de réautoriser un produit aussi controversé que le glyphosate :

Vendredi 10 novembre à 12h,

Devant la mairie d’ANGERS

Boulevard résistance et déportation

Pour nous contacter : CSVPO : 06 73 19 56 07 – FNE ANJOU : 06 07 96 38 19  

Signatures :

Confédération Paysanne du Maine et Loire

Confédération Paysanne de Bretagne

Faucheurs Volontaires d’OGM

FNE Anjou

Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest

PIG BZH

GABB Anjou

Vitré Tuvalu

Secrets Toxiques

Collectif environnement val d’Authion 49

La Passiflore (Fougères)

La Nature en Ville (35)

Collectif environnement Sèvre et Loire (44)

Osons (St Malo)

SN21 (56)

 

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Presse :

A Angers, un rassemblement organisé contre la réautorisation du glyphosate

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/rassemblement-ce-vendredi-a-angers-contre-la-reautorisation-du-glyphosate-pourquoi-ils-disent-non-d1297dbe-7e1e-11ee-9e40-5131acac1bc0

 

Agriculteur victime des pesticides : rassemblement de soutien, jeudi 19 octobre à Brest

 

Information du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest  :

Rassemblement de soutien à Pierre LE ROUX

Jeudi 19 octobre à 13h15,

devant le Tribunal judiciaire

150 rue Ernest Hemingway

à BREST.

 

Pierre a été producteur de tomates et de fraises sous serre et a utilisé des pesticides de synthèse.

Il souffre aujourd’hui de deux cancers l’un du rein, l’autre de la prostate ; ce dernier a été reconnu comme maladie professionnelle en août 2022.

Par contre, en décembre 2022, le Comité de Reconnaissance en Maladie Professionnelle (CRMP) a refusé de reconnaître le cancer du rein.

Me BARON défendra Pierre LE ROUX.

Ces combats qui dépassent le simple enjeu individuel, pour être gagnés, nécessitent la solidarité de tous ; aussi nous vous invitons à venir le soutenir devant le Tribunal.

Cordialement

Pour le Collectif

Daniel BODENES – 07 87 17 13 22

Michel BESNARD – 06 73 19 56 07

www.facebook.com/victimepesticide.ouest/

http://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

https://www.youtube.com/channel/UCezXGq77eNHKrP3YvtFXTIQ

 

Secrets Toxiques, 26 mai : invitation et programme du colloque à Vannes

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Colloque Secrets Toxiques

26 mai 2023 – 10 h

Palais des Arts – Salle Corvette – VANNES

Invitation colloque Secrets Toxiques – Vannes

 

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Invitation

Colloque – Évaluation des pesticides : carences, conséquences, perspectives

Madame, Monsieur,

Nous avons le plaisir de vous inviter au colloque « Évaluation de la toxicité des produits pesticides : carences, conséquences, perspectives », qui aura lieu le vendredi 26 mai à 10h au Palais des Arts de Vannes, salle Corvette.

Organisé par l’association Secrets Toxiques, cet événement a pour objectif de faire la lumière sur un paradoxe saillant : bien que la réglementation exige qu’un pesticide ne puisse être autorisé qu’à la condition de la démonstration de l’absence d’effets néfastes sur la santé humaine ou l’environnement, deux expertises récentes de l’INRAE-Ifremer et de l’INSERM ont montré un consensus scientifique sur l’existence de ces effets néfastes.

Par ailleurs, la CNDASPE a récemment rendu un avis où elle estime que pour certains dossiers qu’elle a analysés, « la connaissance des risques associés à ces pesticides mis sur le marché n’est pas à la mesure des exigences du législateur européen ».

Dans ce contexte, le travail de l’association Secrets Toxiques a permis de mettre en lumière l’existence de failles importantes dans la procédure d’autorisation de mise sur le marché des pesticides. Ce colloque a pour objectif de présenter le lien existant entre la conformité des pratiques d’évaluation de la toxicité et les conséquences sur la santé humaine et l’environnement observées dans la littérature scientifique, cela afin d’identifier les moyens d’action à disposition pour protéger la population et faire respecter la réglementation.

Renseignements : magali.secretstoxiques@proton.me

 

Programme du colloque

Colloque – Évaluation des pesticides : carences, conséquences, perspectives

10h
Andy Battentier La non évaluation des pesticides en tant que produits complets
10’
Pendant un an, Secrets Toxiques a enquêté pour comprendre comment les agences de sécurité alimentaire évaluent la toxicité des produits pesticides avant de les autoriser.
Cette
enquête a dévoilé une procédure comportant de très nombreuses failles pouvant aboutir à une sousestimation de la toxicité réelle des pesticides, et au nonrespect de la règlementation européenne sur l’homologation des pesticides.
Andy Battentier, directeur de campagne,
présentera cette enquête et ses conclusions.


Gérald Jungers chercheur associé au pôle risques de la MRSH de l’université de Normandie
10’
Coauteur avec le professeur Seralini de l’article 1 Toxic compounds in herbicides without glyphosate” paru dans la revue Food and Chemical Toxicology en 2020 et de l’article 2 Petroleum in Pesticides : A Need to Change Regulatory Toxicology” paru en 2022 dans la revue Toxics.
Qu’estce qu’en fait un pesticide? Qu’estce que vaut un principe actif déclaré?
Les travaux
actuels montrent qu’une part importante de la composition des pesticides n’est pas ou est très mal renseignée auprès des utilisateurs.
Leurs impacts sur la santé et l’environnement sont par contre significatifs.
Présentation sur l’état de la recherche et sur les perspectives en devenir.
1 https://doi.org/10.1016/j.fct.2020.111770
2 https://doi.org/10.3390/toxics10110670


Claire Masson, Maire dAuray
10
Après avoir travaillé 8 ans comme conseillère agricole sur les grandes cultures à la chambre d’Agriculture, l’action des élus pour protéger les citoyens, mais aussi les agriculteurs, premiers concernés par les cancers liés à l’utilisation des pesticides, est devenue une évidence.
Les collectivités locales en utilisaient beaucoup à l’époque (en 2001), et sur desv
surfaces bitumées et imperméables, y compris les cours d’écoles !
La loi Labbé a permis de
les interdire au niveau des collectivités locales, mais le combat n’est pas fini puisque de nombreuses molécules ou leurs dérivées, se retrouvent toujours dans les eaux destinées à la consommation humaine, comme dans les cours d’eau.
Et la recherche de nouvelles
molécules, toujours aussi dangereuses, ne semble pas du tout une solution efficace !


Françoise Guillou, membre du collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest Les agriculteurs particulièrement exposés
10’
À défaut d’une évaluation correcte des produits avant mise sur le marché, ce sont les populations qui jouent le rôle de cobaye. Les agriculteurs sont les plus exposés et sont donc la population qui développe le plus de maladies liées à cette exposition.
Faute d’être
prévenus de la composition réelle des produits et de leurs dangers, beaucoup sont victimes de pathologies graves, qui se déclarent souvent tardivement.
En outre, pour être indemnisés,
c’est souvent à elles que revient la charge d’apporter la preuve du lien entre leur maladie et les produits utilisés.
Une réforme des conditions d’homologation des produits est une étape

urgente pour protéger les citoyens, et en particulier les agriculteurs, des effets de ce scandale sanitaire.


Soazig Le Bot, Confédération Paysanne
15
Les paysans sont à la fois victimes, responsables et porteurs de solutions face à la question des pesticides.
Victimes de ces produits nocifs
qui les empoisonnent, en partie responsables de la non remise en cause de leurs pratiques, certes, mais aussi simples exécutants de de choix sociétaux calamiteux pris par nos responsables politiques, défendant le libreéchange et la compétition généralisée, dont les pesticides sont une arme.
Enfin, les paysans sont porteurs de solutions car ayant développé des alternatives qui ont fait leur preuve.
Sortir des pesticides présuppose une transformation de la condition

économique faite aux paysan·nes, qui fait des pesticides une béquille au revenu.


11h 12h temps d’échange avec la salle

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Prochaines étapes du Tour de France de Secrets Toxiques :

Dans le Finistère : deuxième quinzaine de juin,  infos par ici
Dans les Côtes d’Armor : première quinzaine de septembre
En Ille et Vilaine , du 15 au 31 janvier 2024

 

 

Crise du bio : sortir du silence : communiqué de presse du CSVPO

 

Crise du bio : sortir du silence

 

 

Va-t-on laisser mourir le bio sans réagir ?
Conséquence de l’accumulation de crises, toute une filière est menacée. Son intérêt pour répondre aux enjeux sanitaires et environnementaux est pourtant indiscutable.
Notre Collectif, qui prône la sortie des pesticides et en soutient les victimes, voudrait savoir ce que l’État et les collectivités territoriales ont l’intention de faire.
Leur silence nous interroge.

Après plusieurs années de forte croissance, le secteur bio subit des turbulences d’une grande violence, qui mettent à mal toute la chaîne, des producteurs aux distributeurs.
Certains producteurs bios sont contraints soit de brader leurs productions dans le secteur conventionnel, soit d’arrêter l’activité bio.
Pour équilibrer les marchés, certains opérateurs économiques encouragent même à la « déconversion » du bio vers le conventionnel.
Côté distribution, le premier secteur organisé que constituent les Biocoop (773 magasins en France) est au bord de l’effondrement.

Au moment où tous les indicateurs sanitaires et environnementaux virent au rouge vif, comment ne pas souligner l’absurdité de cette situation ? Comme l’affirme très clairement le rapport de la Cour des Comptes du 30 juin 2022 sur le soutien à l’agriculture bio (1), l’impact de l’agriculture biologique sur la santé, le climat, la biodiversité, les pollutions de l’eau et de l’air est évident.

Dans les faits, la politique actuelle de soutien à l’agriculture tourne le dos aux préconisations de ce rapport.
Les aides publiques vont très largement à l’agriculture conventionnelle, qui laisse pourtant à la charge de notre société ses dégâts sanitaires (maladies des usagers des pesticides et des riverains) et environnementaux (pollution de l’air, de l’eau, du sol ; destruction de la biodiversité).

Parmi les aides publiques, on peut citer le soutien aux productions industrielles porcs ou volailles au printemps 2022 d’un montant de 450 M€ pour subvenir aux conséquences des crises.
On peut aussi citer le trop valorisant label HVE (Haute valeur environnementale) qui reçoit autant d’aides que le bio, alors qu’il admet l’usage des pesticides.
Escroquerie scandaleuse.

Est-il normal qu’on mette sous perfusion une agriculture dont les coûts cachés sont payés par nos impôts, pendant qu’on laisse au bord du chemin une agriculture plus exigeante qui préserve la santé humaine et l’environnement ?

L’État et les collectivités territoriales doivent éviter le naufrage du secteur de l’alimentation bio.

Nous les invitons à mettre un terme à cette disparité, en dynamisant la transition écologique de l’agriculture.
Nous demandons que des leviers soient activés pour sauver la bio et impulser une agriculture permettant à moyen terme l’arrêt définitif des pesticides en agriculture :

  • La réorientation de 20% des aides PAC, pour soutenir la restauration collective ;
  • La participation des collectivités territoriales (métropoles, régions, départements, intercommunalités) au redressement de la filière bio, voire, si cela s’avère nécessaire, à la participation au capital ;
  • La poursuite de l’accompagnement à la transition écologique de l’agriculture lors des projets d’installation ou de modernisation de l’agriculture.

Nous invitons les collectivités territoriales, les organisations et associations désireuses de sortir du silence, à nous contacter pour agir ensemble.

(1) Le soutien à l’agriculture biologique | Cour des comptes

 Contacts :

Henri BUSNEL – 06 71 11 06 90

René LOUAIL – 06 72 84 87 92

Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest : 06 82 58 67 32

Courriel : Victime.pesticide.ouest@ecosolidaire.fr

Site : https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

Expertise collective de l’INSERM sur les pesticides : réactions

Suite à la publication ce 30 juin 2021 de l’expertise collective de l’INSERM “Pesticides et effets sur la santé”- nouvelles données –  les réactions s’enchaînent :

L’oeil du du Canard Enchaîné – 7 juillet 2021

Canard Enchaîné - 7 juillet 2021
Abandon du glyphosate = promesse bidon !!!

Communiqué de presse du CSVPO

logo du CSVPO

RENNES, le 3 juillet 2021

Communiqué de presse

« Pesticides et effets sur la santé »
La nouvelle expertise de l’INSERM doit déboucher sur des actes

Réalisée par une équipe de 12 chercheurs, la nouvelle expertise collective de l’INSERM de 2021 vient de dresser un bilan des connaissances sur les liens entre exposition aux pesticides et santé humaine. Ce bilan est accablant.

Il confirme la présomption forte d’un lien entre l’exposition aux pesticides et six pathologies : lymphomes non hodgkiniens (LNH), myélome multiple, cancer de la prostate, maladie de Parkinson, troubles cognitifs, bronchopneumopathie chronique obstructive et bronchite chronique.

Par rapport à son expertise précédente de 2013, il conclut également à une présomption forte de lien entre l’exposition (professionnelle ou domestique) aux pesticides de la mère pendant la grossesse et le risque de certains cancers chez l’enfant à naître, en particulier les leucémies et les tumeurs du système nerveux central.

Il reconnaît un lien entre l’exposition des riverains des terres agricoles (rayon inférieur à 1,5 km) et la maladie de Parkinson, ainsi que les troubles du spectre autistique chez l’enfant.

En tant qu’association de soutien aux victimes des pesticides, cette réactualisation en 2021 de l’étude de 2013, vient confirmer ce que nous savons :

  • Les maladies provoquées par les pesticides sont bien plus nombreuses que celles à ce jour reconnues officiellement comme maladies professionnelles.
  • L’exposition professionnelle maternelle et paternelle pendant la période préconceptionnelle ou la grossesse, engendre des risques graves pour l’enfant à naître.
  • Le risque pour la santé des riverains et la population en général est confirmé, mais rien n’est fait pour l’en protéger.

Au plus vite, nous demandons que les maladies « à présomption forte » soient inscrites dans les tableaux de maladies professionnelles, en particulier le cancer de la prostate.

Faut-il attendre que le lien entre pesticides et santé soit « prouvé » par des études scientifiques, pour agir ? Faudra-t-il encore attendre une autre expertise INSERM en 2029 (?) pour que des mesures soient prises ? Nous rencontrons régulièrement des paysans et des riverains malades, nous constatons l’augmentation du nombre de cancers pédiatriques etc… Nous connaissons les freins imposés par le lobby de l’agrochimie pour que rien ne bouge.

Nous nous tournons vers nos élus locaux, régionaux et nationaux pour qu’ils aient la clairvoyance et le courage d’interdire rapidement l’usage des pesticides de synthèse et d’encourager l’agriculture biologique. De toute urgence, nous les invitons à prendre les mesures pour protéger les riverains.

Le groupe de coordination du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest

Tél : 06 73 19 56 07 – victime.pesticide.ouest@ecosolidaire.fr

https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

https://www.facebook.com/victimepesticide.ouest/

Promesse bidon

Régionales : les candidats et les pesticides – Audition par le CSVPO

Communiqué du Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest – CSVPO –

logo du CSVPO                                     Bonjour,

Mercredi 26 mai, 5 candidats aux régionales en Bretagne sont venus chez Christian, paysan atteint d’une maladie professionnelle liée aux pesticides, pour répondre à la question que nous leur posons :

SORTIE DES PESTICIDES : QUAND et COMMENT ?

Point positif : tous les candidats aujourd’hui reconnaissent que la sortie des pesticides de synthèse est une nécessité, ce qui n’était pas le cas en 2016 quand le Collectif s’est créé.

Par contre, la détermination de chaque candidat à faire aboutir cet objectif de sortie des pesticides est variable, voire purement théorique (aucun ne nous a expliqué comment il s’y prendrait).

 

Nous laissons à chacun le soin de se faire son opinion en lisant, écoutant ou regardant les documents joints :

Fichier audio
Loïg CHESNAIS GIRARD La Bretagne avec Loïg https://we.tl/t-4yl6x5DQXc
Olivier ALLAIN Nous la Bretagne https://we.tl/t-6xhYzjIqZr
Daniel CUEFF Bretagne ma vie https://we.tl/t-zSFQaA6yGO
Claire DESMARES-POIRRIER Bretagne d’avenir https://we.tl/t-So5ntU4BOG
Marie Madeleine DORE LUCAS Bretagne insoumise https://we.tl/t-UYr4VDlNWA

 

  • En regardant un extrait filmé de chaque intervention, réalisé par Jean Claude :

https://www.youtube.com/channel/UCezXGq77eNHKrP3YvtFXTIQ

En conclusion, nous vous livrons le point de vue de 2 participants à cette rencontre : Gisèle, atteinte de parkinson, qui a engagé une demande de reconnaissance en maladie professionnelle et René, membre du groupe de coordination :

L’avis de Gisèle :

« Mon sentiment de colère vis-à-vis de certains candidats aux régionales ne me quitte pas. Comment oser annoncer devant une assemblée de  victimes des pesticides un délai de 10 à 20 ans avant de pouvoir sortir de l’utilisation de cette chimie de mort ?

Est-ce la fonction « d’Homme ou de Femme politique » et la volonté d’être élus ou réélus qui altèrent leur vision de ce monde destructeur du vivant dans lequel nous sommes ?

Je suis atterrée :

Par le manque de conscience, de courage politique des élus sortants qui se satisfont de quelques mesures agro-environnementales sans s’attaquer au fond du problème qu’est l’agriculture productiviste.

Par une attitude fuyante du représentant de « Nous la Bretagne » qui au lieu de répondre aux questions, raconte ce qu’il fait sur sa ferme.  Est-ce une façon de se dédouaner d’une politique désastreuse menée en termes d’environnement lors de ses différents mandats ?

J’ai eu le sentiment de ne pas avoir été respectée et que l’on se moquait de nous.

Comment peuvent-ils ignorer que les pesticides empoisonnent la terre, le monde vivant dans son ensemble et qu’il y a urgence à agir ? Oui il faut du courage pour changer les choses, le courage politique de s’opposer aux lobbies de l’agrobusiness, je crains que ceux-là n’en ont guère.  

Seuls les représentants de » Bretagne ma vie », « Bretagne d’avenir », et « Bretagne insoumise » osent proposer un autre paradigme par une réelle remise en cause des pratiques agricoles. En ayant conscience que ces changements dépassent le monde paysan et qu’il est bien un problème sociétal.  Les mesures présentées, loin de stigmatiser le monde paysan, proposent de les accompagner dans un changement de pratique.

Je déplore que ces trois courants n’aient pas fait liste commune.

 

Cette rencontre fut très instructive, et m’a donné encore plus de volonté. Celle de décupler mon pouvoir de citoyenne et de faire pression pour que les choses évoluent.

Interrogeons nos élus, dérangeons-les, ne minimisons pas notre pouvoir en tant que citoyen-ne, électeurs- trices et consommateurs. 

Les changements viendront de la base  de notre capacité à agir. »

 

L’avis de René :

La journée de rencontre, à l’invitation du collectif de soutien aux victimes des pesticides, des représentants  de 5 listes aux élections régionales a été un évènement important dans le combat contre l’utilisation des pesticides en agriculture. L’utilisation des pesticides est en fait reconnue comme un problème de société identique à celui de l’amiante. Le changement de pratiques en agriculture demeure plus complexe, une différence d’approche est apparue entre ceux qui sont aux responsabilités et celles et ceux qui souhaitent y accéder.

 

Le “grand oral” a clairement démontré la limite des propositions : seulement 3 des candidats ont inscrit la démarche dans un projet politique global, avec des délais parfois longs, c’est le cas du Président sortant, candidat à sa succession, faisant référence au vote du SRADDET. Aucun d’eux n’a fait référence aux rôles d’accompagnement que peuvent être les différentes fermes expérimentales des lycées ou des chambres d’agriculture, alors que la Région pourrait conditionner les aides à un objectif de réorientation de ces outils de vulgarisation à l’agroécologie.  Idem côté recherche avec les pôles Bretagne-Pays de Loire.

 

Il nous apparaît important de souligner la prestation, sans préparation et pour partie hors sujet,  du V.P. à l’agriculture de la région Olivier Allain. Il a fait , d’une part, référence au projet mort-né du projet de régionalisation de la PAC alors que la décision par le gouvernement, a définitivement refusé ,  afin d’obéir à la FNSEA, d’autre part il n’a pas soutenu la proposition de la commission européenne d’imposer le dispositif de rotation des cultures (BCEA8) au mois d’avril dernier, remis en cause sous la pression de la France, principal moyen pour construire un plan protéines permettant à terme l’arrêt des importations de soja.

 

Dans ces conditions, les MAEC (mesures agricoles , environnementales et climatiques) inscrites dans le P.D.R. (programme de développement rural) en 2015 (avant son élection au conseil régional), risquent de disparaître avec la politique de la majorité présidentielle en place, dès 2023.

Amicalement

Pour le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest

Le groupe de coordination

06 73 19 56 07

www.facebook.com/victimepesticide.ouest/

http://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

https://twitter.com/CPesticides

https://www.youtube.com/channel/UCezXGq77eNHKrP3YvtFXTIQ

 

Victime d’un accident (exposition aux pesticides), un ancien agriculteur témoigne

 

Alain Lyon, ancien agriculteur, habitant de Sulniac, accompagné par le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest (CSVPO) témoigne.

De son parcours et de sa difficulté à faire établir le lien entre son exposition aux pesticides et la maladie qu’il a déclarée par la suite.

https://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/a-sulniac-l-ancien-agriculteur-vent-debout-contre-les-pesticides-video-13-02-2021-12703967.php?utm_source=rss_telegramme&utm_medium=rss&utm_campaign=rss&xtor