Le Parlement européen dit NON à la mise sur le marché de 8 nouvelles variétés OGM

Communiqué de Christophe Clergeau – député européen

Bonne nouvelle : le Parlement européen dit non à la mise sur le marché de 8 nouvelles variétés OGM !

Ce vote est une victoire pour la protection de notre santé, de la biodiversité et des écosystèmes. Cela montre aussi que les préoccupations exprimées par de nombreux citoyens à travers l’Europe ont été entendues” déclare Christophe Clergeau.

Les parlementaires européens viennent de rejeter la mise sur le marché de huit variétés d’OGM de maïs et de coton, modifiées pour résister aux herbicides et produire des toxines insecticides Bt. Ce vote reflète les préoccupations liées au manque d’études suffisantes sur la sécurité de ces plantes pour l’environnement et la santé humaine, ainsi que les risques élevés qu’elles pourraient engendrer :

  • Pour la santé humaine : avec des inquiétudes concernant leur potentiel allergène et leurs effets sur le système immunitaire.
  • Pour la biodiversité des sols et des écosystèmes : les transferts de toxines et de matériel génétique peuvent déséquilibrer les chaînes alimentaires.
  • Pour l’environnement global : en raison des propriétés insecticides affectant des espèces non ciblées et fragilisant la biodiversité.

Nous venons d’envoyer un signal clair en faveur de l’agriculture durable et des engagements internationaux, notamment ceux liés aux Accords de Paris. Renforcer la sécurité alimentaire tout en protégeant les écosystèmes doit rester une priorité pour l’Europe et le monde” conclut l’eurodéputé.

Note aux rédactions:

Contact presse : Cécilia Gondard 0032 494 64 80 54

 

Compte rendu des votes (le vote final est sur les deux dernières pages de chaque document): LIEN

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Good news: the European Parliament says no to the placing on the market of 8 new GMO varieties!

“This vote is a victory for the protection of our health, biodiversity and ecosystems. It also shows that the concerns expressed by many citizens across Europe have been heard », said Christophe Clergeau.

MEPs have just rejected the placing on the market of eight varieties of GMO maizes and cottons, modified to resist herbicides and produce Bt insecticidal toxins. This vote reflects concerns about the lack of sufficient studies on the safety of these plants for the environment and human health, as well as the high risks they could pose:

  • For human health, with concerns about their allergenic potential and their effects on the immune system.
  • For soil and ecosystem biodiversity, transfers of toxins and genetic material can destabilize food chains.
  • For the overall environment, due to insecticide properties affecting non-target species and undermining biodiversity.

“We have just sent a clear signal in favour of sustainable agriculture and four international commitments, including those related to the Paris Agreement. Enhancing food security while protecting ecosystems must remain a priority for Europe and the world », concluded the MEP.

Note to editors:

Record of votes (the final vote is on the two last pages of each document): LINK

Agriculture française privée de pesticides ? Générations Futures rétablit la vérité …

Agriculture française, pesticides :

l’association Générations Futures rétablit la vérité

Générations Futures rétablit la vérité

https://www.generations-futures.fr/actualites/loi-duplomb/fact-checking-pesticides-autorises-en-france/

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Une autre vérité sur les pesticides et l’exposition des agriculteurs, avec le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest qui accompagne les victimes de leur exposition professionnelle aux pesticides …
https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr

 

 

Quelle eau voulons nous boire ? Pétition en ligne

Pétition : Protégeons durablement la qualité de l’eau potable !

Lancée par Jean-Claude RAUX
Député de la 6e circonscription de Loire-Atlantique

L’eau en France est dans un état alarmant !

En avril 2023, un scandale d’ampleur est porté à la connaissance de la population. Un tiers de l’eau potable distribuée en France est contaminée par les résidus d’un pesticide interdit dans l’Union européenne depuis 2019 : le chlorothalonil. En novembre 2024, c’est au tour de l’acide trifluoroacétique (TFA), un polluant éternel issu d’herbicide, d’être mis sous la lumière par sa présence au-delà des limites dans l’eau de plus de la moitié des Françaises et Français. Ces scandales nous montrent les contaminations aux pesticides et aux engrais azotés minéraux de notre eau, qui persistent des années, voire des dizaines d’années. Sans que nous en mesurions l’ampleur.

La situation est alarmante pour l’environnement, pour la santé et pour le pouvoir d’achat.

L’environnement est directement impacté par les pollutions aux pesticides, dans l’eau, l’air ou les sols. Les études s’empilent sur la responsabilité des pesticides dans l’effondrement des espèces, notamment des insectes et des oiseaux. Toute la chaîne alimentaire se retrouve contaminée et mise en danger par ces pollutions, y compris les animaux d’élevage. Dans le même temps, le dérèglement climatique aggrave la tension sur la ressource en eau : plus que jamais, il faut veiller à préserver sa quantité et sa qualité.

La santé humaine est menacée par la qualité de notre eau potable. Par exemple, en 2021, 12 millions de Françaises et Français ont consommé une eau contaminée aux pesticides. En octobre 2024, une étude du collectif citoyen Avenir santé environnement démontre que des pesticides, dont certains interdits, sont présents dans l’organisme d’enfants de la plaine d’Aunis, près de La Rochelle, où se multiplient les cancers pédiatriques (15 cas depuis 2008). Les mêmes interrogations ont lieu à Sainte‑Pazanne (Loire‑Atlantique) et dans 6 communes alentour, où 19 cas de cancers pédiatriques se sont déclarés entre 2015 et 2022. L’inquiétude porte également sur les risques avérés de maladie de Parkinson, sur les effets des perturbateurs endocriniens (en particulier pour les enfants entre 0 et 3 ans) mais également sur les « effets cocktails », c’est‑à‑dire les effets conjugués de ces substances chimiques qui sont peu ou pas connus.

Nous sommes loin de connaître l’ampleur de la contamination de l’eau que nous buvons. Selon un rapport de Générations futures, 71 % des métabolites de pesticides à risque de contaminer les eaux souterraines ne font l’objet d’aucune surveillance. On ne peut pas trouver ce qu’on ne cherche pas. Les normes de potabilité sont parfois anachroniques ou dépassées et elles ne permettent pas de prendre en compte les potentiels effets cocktails. Les recherches de pesticides ou de métabolites sont limitées, par les délais de transmission des informations détenues par l’ANSES, qui autorise les mises sur le marché des produits, aux agences régionales de santé (ARS), chargées du contrôle de la qualité de l’eau.

Les pollutions de l’eau potable coûtent un pognon de dingue. La dépollution de l’eau potable aux pesticides et aux engrais azotés minéraux coûte au minimum 750 millions € par an. Si rien n’est fait, le prix de notre eau au robinet pourrait doubler dans les prochaines années. Autant d’argent gaspillé pour traiter alors qu’il pourrait servir à prévenir. Les fabricants de produits phytosanitaires engrangent des profits énormes. C’est à eux de payer la facture, pas au consommateurs. Taxer l’industrie des pesticides, c’est aussi pouvoir accompagner les agricultrices et les agriculteurs dépendants des produits chimiques vers la transition agro-écologique.

La loi ne protège pas assez notre eau potable. Les pollutions peuvent être de différentes origines : activités industrielles, origines domestiques… Mais la première d’entre elles est la pollution aux pesticides. Lois sur l’eau de 1964, 1992, 2004, directive-cadre européenne sur l’eau, Grenelle de l’environnement, plans d’actions pour les captages prioritaires, plans Ecophyto… : les divers dispositifs échouent à garantir une eau potable de qualité, en raison de la faiblesse des contraintes et des trop nombreuses dérogations.

Il y a urgence ! Des solutions existent.

Je soutiens la proposition de loi n° 502 de Jean-Claude Raux, du groupe Écologiste et Social, et de 73 député·es pour :

  • Interdire les pesticides de synthèse à l’horizon 2030 et les pollutions industrielles dans toutes les zones de captages d’eau potable
  • Interdire les recherches et l’exploitation minière de pétrole et d’hydrocarbures dans les zones de captage d’eau potable
  • Renforcer la surveillance et les contrôles de l’eau par les agences sanitaires
  • Accompagner financièrement les exploitations agricoles dans la transition agro-écologique

Si l’eau est notre « bien commun », ce combat nous pouvons le gagner. Collectivement.

#EauRisqueZéro

Regarder la question au Gouvernement de Jean-Claude Raux sur la qualité de notre eau potable.