Souvenez vous, de la campagne glyphosate que nous avons menée, en Bretagne et au niveau national : cf notre page d’accueil
Détection du glyphosate dans les urines
Nous avons procédé à la détection du glyphosate dans nos urines, selon un protocole identique sur tout le territoire français : prélèvement le matin à jeun, sous contrôle d’huissier et analyse dans le même laboratoire, selon le Test ELISA.
Puis nous avons porté plainte
Contre
Toute personne impliquée dans la distribution et la large diffusion dans
l’environnement de molécules probablement cancérigène de glyphosate.
Pour
– Mise en danger de la vie d’autrui,
– Tromperie aggravée,
– Atteintes à l’environnement (Destruction de la biodiversité, pollution des cours d’eau, des nappes phréatiques, des sols …).
Le cas échéant, en réunion. (…/…)
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Les contradicteurs et la stratégie du doute
Nos contradicteurs, certains acteurs du monde agricole membres du syndicat agricole dominant, utilisateurs, vendeurs, distributeurs, producteurs de pesticides, et même d’autres laboratoires ont porté leurs attaques.
En utilisant toujours la même méthode : la stratégie du doute
Discréditer, semer le doute chez les pisseurs et pisseuses involontaires de glyphosate et plus largement dans le “grand public” :
Le test qu’ils emploient, un test de chromatographie en phase gazeuse, appliqué sur des échantillons prélevés sur des sujets pas à jeun, sans aucune traçabilité, sans aucun contrôle, et qui ne détecte aucune contamination chez les sujets testés, serait, lui, bien plus pertinent que le test ELISA que nous employons ???????
https://www.fdsea56.fr/glyphotest/
Extrait du site https://www.fdsea56.fr
“Face aux attaques incessantes sur l’utilisation du Glyphosate, et en réaction aux nombreuses actions des pisseurs « involontaires » (#Glyphotest), les responsables de la FDSEA du Morbihan ont souhaité s’engager et devenir des « pisseurs VOLONTAIRES ».
Ils ont ainsi fait le choix de réaliser un test de recherche de glyphosate dans leurs urines.
Sur proposition du CHU de Vannes, c’est le test par chromatographie qui a été proposé comme étant le plus fiable / test Elisa… Les analyses ont ainsi été réalisées par un laboratoire agréé pour effectuer ce type de méthode de recherche. Le profil des personnes ayant participé à la démarche est variable : retraités agricoles, éleveurs, cultivateurs utilisant plus ou moins le glyphosate et étant de fait exposés de façon variable à la matière active (voir tableau ci-dessous).
Tous les résultats sont négatifs. Le seuil de détection n’a été dépassé sur aucun échantillon”
(Nous pensons, nous, à PIG BZH, que les agriculteurs sont les premières victimes des pesticides qu’ils utilisent…)
Stratégie du doute et de la menace …
Une plainte pour « diffamation et dénigrement »
Pour Cédric Henry, ces résultats montrent que « la situation catastrophique tant décriée par les pisseurs n’est pas conforme à la réalité ». Il dénonce « une manipulation de masse » et estime que ces plaintes des pisseurs involontaires sont « sans fondement scientifique ». Le leader syndical demande à l’État et à l’Anses (1) « d’indiquer quelle est la méthode de référence pour la recherche de glyphosate dans les urines : chromatographie ou Elisa ? ».
En attendant, la FDSEA d’Ille et Vilaine annonce vouloir déposer plainte contre le collectif des pisseurs involontaires « pour diffamation et dénigrement ».
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ET BIEN OUI !!!
NOUS AVONS, NOUS, RAISON !!!
ET NOUS LE PROUVONS !!!
L’article qui vient d’être publié le 2 juillet 2022, en accès libre dans une revue à comité de lecture (https://rdcu.be/cQR2W ) prouve que, sur l’urine, la méthode ELISA est meilleure que la méthode par chromatographie.
Ci-joint la traduction en français : techniques-de-detection-du-glyphosate
Analyse comparative des techniques de détection du glyphosate dans
l’urine et dans l’eau
Christian Vélot 1,2 * , Frédéric Poitou 3 et Joël Spiroux de Vendômois 2
1 Laboratory VEAC, University Paris-Saclay, Faculty of Sciences, Bât. 350, Avenue Jean Perrin, 91405 Orsay, France.
2 Committee for Independent Research and Information on Genetic Engineering (CRIIGEN), 42 rue de Lisbonne,
75008 Paris, France.
3 Legal Expertise Laboratory Signatures, BP 800-23, 13791 Aix-en-Provence CEDEX 3, France.
Résumé
Contexte :
Le glyphosate est le composant actif déclaré des herbicides les plus largement utilisés dans le monde, et est donc largement présent dans l’environnement.
Les taux urinaires de glyphosate représentent un biomarqueur pertinent pour chaque exposition individuelle aux herbicides à base de glyphosate. Cependant, la mesure du taux de glyphosate dans les urines est controversée car différentes méthodes de détection ont conduit à des résultats contradictoires, notamment dans le cas du dosage immuno-enzymatique (ELISA) versus chromatographie liquide couplée à la
spectrométrie de masse en tandem (LC/MS–MS) pour l’urine, et ELISA versus chromatographie liquide haute performance couplée à la détection de fluorescence (HPLC/Fluo) pour l’eau.
Méthodes :
Nous avons comparé la méthode ELISA à la méthode LC/MS–MS ou HPLC/Fluo en soumettant à deux laboratoires (Biocheck, Allemagne et Labocéa, France, respectivement) des échantillons d’urine et d’eau identiques, dopés ou non avec des concentrations de glyphosate, mais
aussi avec deux molécules chimiquement proches : la glycine et l’acide aminométhylphosphonique, respectivement l’analogue et le métabolite principal du glyphosate.
Résultats :
Les deux laboratoires ont revendiqué un seuil de quantification du glyphosate (LOQ) similaire : 0,08 et 0,05 ng/mL, respectivement.
Chacune des méthodes testées s’est avérée spécifique au glyphosate et n’a donc entraîné aucune détection croisée avec la glycine et l’acide aminométhylphosphonique.
Cependant, ces méthodes ont montré des différences à la fois dans la
reproductibilité et la fiabilité selon la matrice utilisée (eau ou urine).
Conclusion :
Bien que la méthode ELISA ait donné des résultats moins précis que la technique HPLC/Fluo lorsqu’elle était appliquée à des échantillons d’eau, les concentrations de glyphosate mesurées dans l’urine étaient beaucoup plus fiables et reproductibles avec la technologie ELISA que celles obtenues avec la technologie LC/MS–MS.
Mots clés : ELISA, Glyphosate, LC/MS–MS, Limite de quantification (LOQ), Urine
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On le redit encore une fois :
les concentrations de glyphosate mesurées dans l’urine étaient beaucoup plus fiables et reproductibles avec la technologie ELISA que celles obtenues avec la technologie LC/MS–MS.
Nous avions et nous avons raison, quoi !
Nous pissons bien toutes et tous du glyphosate bien que nous n’en consommions pas !
Et nous maintenons nos plaintes pour
– Mise en danger de la vie d’autrui,
– Tromperie aggravée,
– Atteintes à l’environnement (Destruction de la biodiversité, pollution des cours d’eau, des nappes phréatiques, des sols …).
Le cas échéant, en réunion. (…/…)
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A envoyer avec vos coordonnées à PIG BZH / Mairie / Place Pobeguin / 56480 Cléguérec
Bonjour,
Déterminer avec fiabilité une teneur urinaire en glyphosate est une chose mais connaitre quelles en sont les conséquences sanitaires (seuil de dangerosité, effets négatifs dose-dépendants individuels ou généralisable…) est la grande question et de ce point de vue essentiel pour notre santé, qui à la réponse ???
Bonjour,
Il peut paraitre présomptueux de vouloir répondre mais je vais oser quand même !
Je suis ingénieur, pas scientifique, ni biologiste ni médecin … Par contre je me questionne et me dis que même si le glyphosate ou toute autre substance artificielle peuvent paraitre anodines à certaines concentrations , elles n’ont pas lieu d’être, quelque soit la quantité, dans l’organisme humain.
L’être humain n’a pas été conçu pour porter ces substances et faisons confiance à la vrai science (pas la techno-science) pour découvrir tôt ou tard les impacts négatifs sur lui ou l’environnement.
Il en a est de même pour les antibiotiques, ou la plupart des médicaments à base d’hormones ( qui à l’heure actuelle, à cause des molécules issues des pilules contraceptives retrouvées dans les urines, modifie de façon inquiétante le ratio de reproduction mâle/femelle chez les poissons !).
Ces impacts délétères existent également au niveau des molécules actives des médicaments anxiolytiques utilisés en masse par les Français, et retrouvées dans l’environnement…
Aucunes de ces substances n’ont vraiment été étudiées de façon exhaustive (Trop cher en temps et en argent sur le court terme !).
La seule solution raisonnable : utiliser des molécules issues du milieu naturel, comme celles qui constituent l’organisme humain ou du moins qui existent dans la nature et que l’homme à du côtoyer dans sa course évolutive.
En fin de compte, le principe de précaution apparait comme le plus fiable et le plus intelligent sur le long terme.
Cela apparait moins sexy que la maitrise d’une molécule géniale … Avec des impacts délétères sur environnement, l’organisme des humain ( allergies en croissances exponentielles) et … L’intégrité des nos générations futures.
Il ne faut utiliser ces molécules que dans des cas extrêmes ou le ratio survie/inconvénient est élevé par exemple.
Puisse l’homme devenir intelligent.
Bonne journée.
Mario Mulé.
Vu le vocabulaire que vous utilisez (la “techno science” en opposition avec la “vraie science”?) je suis surpris que vous soyez ingénieur
et il n’est point nécessaire d’être ingénieur ou médecin pour comprendre le problème d’imbibation généralisée auquel nous sommes toutes et tous confrontés
Bonjour,
Le terme de “technoscience” a été forgé par Albert Jacquard, grand biologiste Français et humaniste.
Ce terme met en évidence le lien de corruption au niveau de la finalité, entre la science, les scientifiques (certains) et le milieu industriel-capitaliste.
Si la connaissance est le but poursuivi par la science fondamentale (la vraie), celui des technosciences est essentiellement la recherche d’applications concrètes et lucratives.
Je vous invite à suivre sur Internet des interviews de Jacques Testart, Annie Thébaud-Mony ou Albert Jacquard, qui expliciteront plus précisément ce qu’il est légitime de nommer, corruption de la science ou à minima dévoiement.
J’ai longuement travaillé comme ingénieur en électronique avec des scientifiques et j’ai pu constater à quel point parfois la finalité de leurs recherches pouvait être contraire au bien être humain ou environnemental et seulement favorable aux intérêts des investisseurs qui financent leur travaux.
Cette science dévoyée (Elle n’augmente pas les connaissances ni ne constituent un progrès pour l’homme) porte bien son nom de technoscience dans ces conditions.
Mon engagement en milieu associatif pour la défense de l’environnement est peut-être le résultat de cette constatation, à titre de compensation … Ou de rachat ?
Bien à vous.
Mario Mulé.
bien d’accord. sauf evidemment celles et ceux qui prennent du glyphosate à l’apéro, il n’y a vraiment aucune raison pour les corps humains d’avoir de manière si massive produits des anticorps comme le montre cette cohorte de pisseurs-euses.