La Commission Européenne prévoit de dérèglementer les OGM : communiqué des Faucheuses et Faucheurs Volontaires d’OGM

2023 : La Commission européenne (CE) prévoit de déréglementer la majorité des OGM: ils circuleront incognito

. Les OGM sont définis par la directive européenne 2001/18: ce sont des organismes génétiquement modifiés d’une façon qui ne se fait pas naturellement.

. La mobilisation citoyenne contre les OGM en France a abouti en 2018 à un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne qui confirme que tous les OGM obtenus par des nouvelles techniques de modification génétique sont des OGM soumis aux obligations d’ évaluation des risques, d’étiquetage et de traçabilité et suivi post commercialisation.

. Les multinationales des biotechnologies ne l’entendent pas ainsi et depuis 2018, se sont données d’énormes moyens pour contrer cet arrêt. L’exécutif européen (la CE) y a été sensible. Il a publié le 5 juillet 2023 sa proposition qui vise à faire disparaître juridiquement la plupart des nouveaux OGM qui s’appelleront végétaux NTG ( = nouvelles techniques génomiques). Changer le nom : subterfuge et mensonge.

Le texte de cette proposition, basé sur des « opinions » de l’EFSA (Autorité sanitaire en Europe) et des consultations biaisées est truffé d’approximations et de mensonges scientifiques présentés comme des vérités. Le plus déterminant de ces mensonges est de dire que ces « végétaux NTG » pourraient ne pas différer des végétaux issus de la la sélection traditionnelle ou de la nature. La CE prétend que l’on ne pourrait pas distinguer les plantes modifiées de celles qui ne le sont pas. Or, un rapport d’experts européens le contredit mais la CE l’ignore. D’ailleurs, les développeurs qui déposent des brevets sur ces OGM mettent en avant ces différences pour justifier leur innovation, preuve qu’elles existent.

La CE ne veut plus considérer le procédé de modification génétique mais le produit c’est à dire le végétal obtenu par ce procédé. Pour parler d’équivalence entre plantes, elle ne compare que les séquences numériques des gènes concernés. L’ensemble du génome, son organisation, les autres caractères de l’organisme sont ignorés. Elle prévoit donc de supprimer l’obligation de publier le procédé.

. Ainsi, les 4 multinationales semencières actuelles pourraient commercialiser ces plantes sans entraves et s’approprier encore plus le vivant. Les conséquences sont nombreuses et préoccupantes :

  • l’autonomie semencière des petits paysans serait compromise : sans publication des procédés concernant ces OGM nouvellement baptisés NTG, ceux-ci n’auront aucun moyen de prouver que leurs semences traditionnelles ne sont pas des contrefaçons d’OGM brevetés. L’agriculture biologique est particulièrement menacée par ces contaminations et serait condamnée à disparaître.

  • ces OGM n’étant plus étiquetés , tous les habitants de l’Union mangeront des OGM sans le savoir… Leur droit à une alimentation choisie n’existerait plus.

  • les petits semenciers européens devront payer des royalties aux titulaires des brevets, ils disparaîtront.

  • plus inquiétant encore : la CE considère que, puisque les plantes obtenues sont équivalentes aux plantes traditionnelles, il n’y aura pas lieu, dans la plupart des cas, d’étudier leurs risques. D’ailleurs, le texte de la proposition le dit clairement : « le cadre législatif actuel n’étant axé que sur les risques n’est plus adapté pour permettre à l’Union de tirer parti des nouveaux développements en matière de biotechnologie ». Pour ces « nouveaux » OGM, les effets non intentionnels de ces manipulations génétiques dont certains très préoccupants pour tout le vivant, ne seront plus considérés (alors que même l’EFSA les reconnaissait pour certains cas) …

Le principe de précaution pourtant inscrit dans le droit européen n’est plus mentionné et ne sera plus appliqué.

. La CE habille son texte de promesses concernant ces « végétaux NGT » et introduit un concept de durabilité des plantes alors que tout paysan ou biologiste le sait : cela n’a aucun sens, seuls les systèmes agraires peuvent prétendre à la durabilité.

. Et cerises sur le gâteau :

    • la CE exonérerait toutes les techniques actuelles et même celles à venir !

    • la CE interdirait d’interdire la culture de ces « nouveaux » OGM aux États de l’Union !

    • les discussions ont commencé au Conseil de l’UE, qui réunit les ministres des États membres. La présidence espagnole du Conseil veut accélérer la procédure et souhaite une adoption avant la fin de l’année!

https://faucheurs-volontaires.fr/

Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM en procès à Carcassonne – 8 novembre 2023

8 novembre 2023

Carcassonne

Toutes les infos sur le site des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM : https://faucheurs-volontaires.fr

En résumé :

  • 2 faucheurs poursuivis seulement  pour 50 participant.e.s à l’action
  • 30 comparant.e.s volontaires mais hélas, pas retenu.e.s pour le procès.
  • Verdict le 6 décembre prochain

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Mise à jour du 8 novembre 2023

Presse :
https://basta.media/proces-faucheurs-volontaires-ogm-caches-varietes-tolerantes-herbicides-8-novembre-carcassonne-aude

https://www.lindependant.fr/2023/11/08/aude-proces-des-faucheurs-volontaires-dogm-a-carcassonne-nous-nous-battons-pour-une-meilleure-alimentation-11567656.php

https://www.lindependant.fr/2023/11/08/aude-a-carcassonne-au-proces-dun-faucheur-volontaire-je-suis-toujours-tres-fier-davoir-fait-partie-de-cette-operation-chez-arterris-11567681.php

https://www.centrepresseaveyron.fr/2023/11/08/proces-des-faucheurs-volontaires-laveyronnais-christian-roqueirol-devant-la-justice-a-carcassonne-11568146.php

Communiqué de la Campagne Glyphosate France

La Campagne Glyphosate France communique :

Le 15 octobre 2023

Les actualités sur les pesticides révoltent toutes celles et tous ceux qui défendent le vivant en luttant contre les pesticides,

notamment :

La certitude que le renouvellement du glyphosate sera prochainement décidé, au vu des positionnements des états membres et de la commission européenne, et ce contre l’intérêt des populations, de leur santé et de la biodiversité.

Le classement sans suite de quelques 5400 plaintes pénales déposées dans le cadre de la Campagne Glyphosate France suite aux 6850 analyses d’urines qui démontrent l’imprégnation permanente et quasi générale de la population française par des pesticides basés sur cette molécule.

Ces décisions sont inacceptables.

Depuis des dizaines d’années, des milliers d’études scientifiques démontrent la dangerosité des pesticides à base de glyphosate.

Des organismes publics comme l’INRAE1, l’INSERM2, le CIRC3, le CNRS4 alertent sur la nocivité de ces produits sur la santé et la biodiversité sans que leurs travaux ne soient pris en compte.

Le cnDAspe5 a demandé à plusieurs reprises que deux évaluations portant sur l’impartialité et sur la rigueur méthodologique des expertises soit instaurées dans les instances européennes, sans suite.

Une étude de notre équipe scientifique, récemment publiée, invalide la méthode utilisée par les agences de sécurité alimentaire pour affirmer que notre imprégnation au glyphosate serait sans risque6.

Secrets Toxiques7, regroupant près de 80 associations, a les preuves irréfutables que la réglementation européenne qui encadre les autorisations de mise sur le marché des pesticides n’est pas respectée par les organismes qui en ont la charge, et ce malgré l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 1er octobre 20198.

Rien n’y fait. Mensonges, tromperies, non respect des règlements européens, tout est bon pour que les intérêts financiers passent avant la santé et la protection du vivant.

En même temps l’état adopte un barème d’indemnisation pour les enfants et proches victimes d’une exposition prénatale aux pesticides, reconnaissant de ce fait la toxicité et la nocivité de ces substances 9.
25000 € pour la perte d’un enfant… c ‘est le prix fixé par L’État.

La Campagne Glyphosate France refuse ces atteintes au droit fondamental de vivre dans un environnement sain.

Elle étudie tous les recours juridiques pour continuer de porter ces plaintes, et, au sein de la coalition Secrets Toxiques, travaille aux recours pour faire annuler toutes décisions visant à ré autoriser des produits à base de glyphosate.

Contact presse : D.Masset. 06 10 94 66 82 

 

  1. Institut National de la Recherche pour l’Agriculture et l’Environnement

https://www.inrae.fr/evenements/impacts-produits-phytopharmaceutiques-biodiversite-services-ecosystemiques

https://www.inrae.fr/actualites/glyphosate-perturbe-fonctions-reproduction-animale-humaine

  1. Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale

https://www.inserm.fr/expertise-collective/pesticides-et-sante-nouvelles-donnees-2021/

  1. Centre International de la Recherche sur le Cancer

https://www.prc.cnrs.fr/outils/les-agents-cancerogenes-selon-le-circ/

  1. Centre national de la recherche scientifique

https://www.biologie-journal.org/articles/jbio/abs/2007/03/jbio073013/jbio073013.html

  1. Commission nationale Déontologie et Alertes en santé publique et environnement

https://www.alerte-sante-environnement-deontologie.fr/deontologie-et-alertes-en-sante-publique-et-environnement/actualites/article/avis-conditions-de-la-confiance-des-citoyens-vis-a-vis-du-processus-d

  1. Underestimation of glyphosate intake by the methods currently used by regulatory agencies | SpringerLink
  1. https://secretstoxiques.fr/
  1. Arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 1er octobre 2019.

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:62017CJ0616

  1. Légifrance arrêté du 7 janvier 2022

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044993676

Alerte aux Toxiques : Valérie Murat a besoin de votre soutien pour pouvoir faire appel !

MAJ du 24 octobre : il semble que le compte est bon, merci à toutes et à tous !!!

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Communiqué de l’association « Alerte aux Toxiques » :

Oct 12, 2023 — 

Bonjour à toutes et tous,

J’espère que vous allez bien depuis tout ce temps !

Après ces longs mois de silence, je reviens vers vous au sujet de Valérie Murat, suite à sa condamnation à verser 125000 euros + les dépens, aux vins de Bordeaux. C’est en effet prochainement que la somme devra être versée. Dans cette optique, nous relançons la cagnotte qui est toujours en ligne et toujours active, pour l’aider à réunir les fonds nécessaires.

Pour celles et ceux qui le peuvent, nous savons combien les temps sont difficiles, et le souhaitent, vous pouvez participer via le lien suivant :

https://gofund.me/e8e48dfd

En vous remerciant toutes et tous,

Très cordialement,

Marie-Lys.

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Pour mémoire, c’était en novembre 2021 : https://pig.log.bzh/2021/11/14/vins-de-bordeaux-hve-suite-valerie-murat-devra-payer-125000-e-pour-pouvoir-faire-appel/

Soutien PIG BZH à l’association « ALERTE AUX TOXIQUES »

L’Appel le plus cher de l’histoire de la justice civile !

« Valérie Murat a deux ans pour s’acquitter de la somme, et ça vous donne le droit que l’affaire soit examinée… c’est l’appel le plus cher de l’histoire de la justice civile ! », a ironisé son avocat Eric Morain. « Le CIVB cherche à m’asphyxier et à faire de moi un martyr, ils n’y parviendront pas », a réagi Valérie Murat.

RAFU : mobilisation nationale le 7 octobre

Le 7 octobre, date cruciale dans la période législative d’examen du projet de Loi d’Orientation de l’Avenir Agricole, nous appelons à l’organisation partout en France d’une myriade d’évènements pour se dresser face à ce système destructeur, faire du RAFFUT et exiger un moratoire !

 

 

Ajoutez votre évènement local à la carte !

 

Pour notre gouvernement, « les fermes usines n’existent pas », à nous donc de dévoiler leur atrocité et leurs conséquences:
Campagnes d’affichage et de sensibilisation, tractages, actions de désobéissance civile, partage de notre pétition, blocages, rassemblement devant les préfectures, les mairies, chambres d’agriculture, conseils régionaux, conférences et manifestations. Nous serons des centaines à nous mobiliser le 7 octobre et chacun.e peut contribuer selon ses possibilités et ses convictions.

RAFU aspire à un avenir où l’agriculture retrouve sa véritable vocation : nourrir les populations tout en respectant la nature et les équilibres écologiques. En nous rassemblant, en nous engageant et en agissant collectivement, nous pouvons forger un avenir meilleur pour notre alimentation, notre environnement et notre société.

Le 7 octobre, unissons nos voix et nos actions, faisons ensemble du raffut pour résister aux fermes-usines et pour défendre une agriculture respectueuse et durable. Ensemble, nous pouvons faire la différence et tracer un chemin vers une meilleure coexistence entre l’humanité et la nature.

Vous souhaitez rejoindre une mobilisation ? Vous désirez nous épauler ?

Contacter RAFU à ce mail infos@resistancesauxfermesusines.fr ou Contacter le Collectif Bretagne contre les fermes-usines à ce mail infos@bretagne-contre-les-fermes-usines.fr 


Appel national du 7 octobre

Télécharger ce flyer – PDF recto-verso

Lire cet article sur le site de BCLFU :

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/rafu-les-mobilisations-du-7-octobre-en-bretagne-journee-nationale-de-resistances-aux-fermes-usines/

Mégabassines – Non aux prisonniers politiques : #LibérezLoïc !

pétition lancée le 19 juillet 2023

Pourquoi cette pétition est importante

 

Lancée par Manon AUBRY (compagne de Loïc)

Un régime qui bascule : voilà le sentiment qui se dessine à l’approche du procès qui se tiendra le 27 juillet 2023, au Tribunal de Grande Instance de Niort. Quatre personnes y comparaîtront. Quatre personnes dont aucune des accusations ne recèle un acte de violence. Pourtant, des moyens d’une envergure sans précédent ont été déployés afin de judiciairement, les réprimer. 

Alors, quel est leur tort ? 

Avoir, tous, participé à la manifestation de Sainte-Soline, le 25 mars 2023.
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Le 20 juin, à la veille de la dissolution des Soulèvements de la Terre, une vague d’arrestations et de perquisitions sans précédent, notamment menée par la sous-direction antiterroriste (Sdat), s’abat sur le mouvement écologiste, simultanément, partout en France. Parmi les personnes ciblées : Loïc Schneider, Maraîcher près de Bure (Meuse) et Agent de Service Hospitalier à Nancy (Meurthe-et-Moselle), dont le parcours témoigne d’un acharnement répressif et d’une brutalité judiciaire aujourd’hui portés à leur paroxysme.

Ce matin-là, Loïc est logé dans la cabane sobrement aménagée où il réside, à Montiers-sur-Saulx (Meuse). Dormant à ses côtés, me voilà soudain réveillée par un bruit inhabituel ; quelques craquements dans le jardin tout proche, puis ces mots chuchotés : « Imagine, s’il nous entend. » 

En un claquement de doigts, 22 gendarmes du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) et du Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie de Cattenom (PSPG) – une unité de contre-terrorisme – surgissent, hurlant, dans la cabane. Loïc et moi sommes alors attrapés, projetés au sol, quasiment nus, puis chacun maintenus par plusieurs militaires. Une lumière blanche l’aveuglant, une arme de guerre sur sa tempe pointée, Loïc est immédiatement menotté. 

En sortant de la cabane après une perquisition rapidement exécutée, Loïc assiste à un ballet spectaculaire : des militaires lourdement armés, portant cagoules, casques, gilets pare-balles, et parfois boucliers, déambulent là, entre fraisiers et chênes que le jeune homme ne cesse, partout, de planter. 

La maison de son colocataire, de l’autre côté du jardin, est à son tour superficiellement perquisitionnée. Les moyens sont immenses ; les voisins, les amis qui ont dans la hâte rejoint les lieux, tous sont éberlués par ce déferlement policier : mais que peuvent-ils bien chercher ?

C’est finalement de la bouche d’un enquêteur que les êtres venus soutenir Loïc l’apprendront. Il lâchera, dans un marmonnement embarrassé : « Une robe de moine et un déguisement de lapin rose. »

La maison des parents de Loïc, à Laxou (Meurthe-et-moselle), est elle aussi, dans la foulée perquisitionnée, sans qu’aucun des vêtements ne soit retrouvé.

Loïc sera alors placé en garde à vue, en un lieu isolé, avant d’être transféré à 550 kilomètres de là, à la maison d’arrêt de Vivonne (Vienne), où il demeure en détention provisoire : la procureure de la République et le Juge Igor Souchu, après avoir dressé un portrait aussi fantasmé qu’effrayant de l’être qui se tenait là, ayant décidé de le priver, arbitrairement et jusqu’au procès, de liberté.

Alors, que reproche-t-on à Loïc, qui appellerait un tel déploiement de moyens d’enquête, une arrestation extraordinaire, une détention provisoire ; et à l’horizon, la possibilité de voir durant plusieurs années sa liberté entravée ? 

Voici ce dont il est accusé : d’avoir, vêtu d’un costume de moine, participé à la manifestation de Sainte-Soline, le 25 mars dernier ; d’y avoir, sur un véhicule de gendarmerie détérioré, apposé un tag, avant de saisir, durant un instant, un gilet de gendarmerie trouvé au sol.

Pour cela, Loïc, dans les geôles opaques de l’État déjà enfermé, risque 7 ans de prison.
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De la même manière que le rapport de la Ligue des Droits de l’Homme conclut à la responsabilité de l’État sur l’usage disproportionné des armes à Sainte-Soline – et son président de déclarer que « Sainte-Soline est très emblématique de la période que nous vivons en matière d’atteinte aux libertés et de répression des mobilisations sociales » – nous pouvons ici légitimement nous questionner sur l’usage qui est fait des dispositifs et moyens antiterroristesdans ce pays ; ainsi que leur dessein. 

Une chose est sûre : rien ne justifie une telle opération. 

Sauf à dévoyer les moyens de l’État à des fins politiques. Sauf à imaginer que ce pouvoir – conscient des grandes bascules planétaires à l’œuvre, du tarissement des ressources qui se profile, de l’effondrement énergétique qui vient, de l’inconnu climatique déjà engagé, du pourrissement généralisé des sols, de l’eau, de l’air et des liens humains ; et de la soif de Justice qui en miroir partout essaime – procède à une opération de communication à grande échelle. Sauf à imaginer que ce pouvoir, pour cela, érige un nouvel épouvantail en tous points fantasmé : celui de l’«écoterrorisme» justifiant surveillance généralisée, dissolutions, emprisonnements arbitraires et ainsi, de dissuader qui sentirait croitre en son cœur les germes de la Justice, de la solidarité et de la Liberté, de se lever.  

Le 27 juillet, c’est donc l’indépendance de la Justice, aussi, qui sera questionnée ; ainsi que l’état de vitalité – ou d’anémie – de l’exigence démocratique en ce pays. Car comme nous venons de le voir, par-delà les cas singuliers des quatre personnes ici inculpées, le juge Igor Souchu, à travers son verdict ce jour-là répondra à cette impérieuse interrogation : est-il encore permis, en ce pays, de manifester ? Est-il encore permis, en ce pays, d’exercer ses droits politiques les plus fondamentaux, sans risquer de se voir, un matin, par une brigade antiterroriste brutalement réveillé, à l’autre bout du pays déporté, à ses proches arraché, et à des fins politiques emprisonné ?

Réponse le 27 juillet, à Niort.
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« Je ne suis d’aucun parti si ce n’est celui de la vie. Je suis partisan de ce souffle qui anime chaque être vivant, ce chant de la liberté. »
Loïc Schneider. 

Pour Loïc, pour les inculpés de Sainte-Soline : votre soutien est précieux. Signez et relayez cette pétition, afin, le jour du procès, de demeurer symboliquement à leurs côtés.

Merci. 

Manon Aubry, compagne de Loïc. 

lien pétition : https://chng.it/XbW2LGgNHs

8 / 12 – Invitation à soutien – 6 juillet – 18h – Cours de la Manu (Morlaix)

Communiqué des soutiens des inculpé.e.s du 8 décembre :

Nous, proches et soutiens aux inculpé.es du 8 décembre,

invitons toutes les organisations, collectifs, partis, militant.es et syndicats attachés aux libertés fondamentales à se mobiliser concernant « l’Affaire du 8 Décembre » et plus généralement contre l’extension sans précédent de l’arsenal antiterroriste.

L’AG des Luttes du Pays de Morlaix, qui se tient chaque jeudi à 18h dans la Cour de la Manufacture, a accepté que nous prenions un temps pour présenter cette affaire et que nous en débattions.

RDV Jeudi 6 Juillet à 18 heures. Cour de la Manufacture, Morlaix.

Merci de prendre le temps de lire et de partager l’invitation.

Soutien812bzh.

°°°

Le 8 décembre 2020, la DGSI accompagnée de policiers sur-armés (GAO, RAID, CRS) ont effectué une opération antiterroriste aux quatre coins de la France.

Cette opération d’une violence inouïe a conduit à l’arrestation de neufs militant.es, que nous réunissons sous la bannière « libertaire » mais dont les engagements politiques étaient divers et dans des régions différentes: soutien aux familles réfugiées, projets d’autonomie et de lieux collectifs à la campagne, soutien aux victimes de meurtres d’État, squat d’activités politiques et culturelles, écologie et défense de la cause animale, implication dans des Zones A Défendre, activisme dans la scène punk, féminisme, etc.

Sur ces neufs personnes, sept seront mises en examen pour « association de malfaiteurs terroriste » (cinq sont placées immédiatement en détention, dont un à l’isolement). Ces personnes ne se connaissent pas toutes. Certaines ne s’étaient cotoyées qu’une fois dans leur vie (pendant le confinement).
Mais toutes avaient comme point commun une personne, ciblée par la DGSI depuis son retour du Rojava en 2018: Libre Flot.

Depuis le début, les inculpé.es contestent les accusations.
Encore aujourd’hui, leurs avocat.es et leurs soutiens se questionnent sur les raisons pour lesquelles les arrestations ont réellement eu lieu.
Le mystère tient au fait que les inculpé.es vivaient dans des régions différentes et menaient leurs projets de vie et engagements militants.
Huit mois après les éléments qu’on leur reproche, l’évidence était qu’il n’y avait aucun groupe et aucune organisation.
Alors pourquoi le déclenchement de cette affaire ?

°°° RETOUR RAPIDE SUR L’ANNÉE 2020 °°°

Au travers de la communication politique et médiatique qui eût lieu après leurs arrestations, on peut comprendre l’opportunité qu’à saisie Darmanin (car la DGSI est sous les ordres du Ministère de l’Intérieur, n’oublions pas).

Année 2020, la crise du COVID vient mettre un terme à une mobilisation naissante. L’État choisit une gestion guerrière de la crise sanitaire.
En Juin 2020, à la sortie du confinement, le mouvement BlackLivesMatter était à son apogée en France, avec une mobilisation historique devant le Tribunal de Paris. La question des meurtres policiers et du racisme d’État était dans toutes les bouches. La Justice condamnait L’État pour « fautes lourdes » pour des affaires de violences policières, le Conseil de l’Europe épinglait la France suite aux violences policières envers les journalistes.
Le gouvernement passait dans l’empressement deux lois sécuritaires particulièrement graves: la loi séparatisme et la loi sécurité globale.
La vidéo du tabassage de Michel Zecler passait sur tous les écrans, deux semaines avant les arrestations du 8 décembre.

Du côté du pouvoir, on entendait: « il n’y a pas de violences policières », « nous allons casser du casseur », etc.

C’est dans ce contexte anxiogène de surenchère sécuritaire que le pouvoir lançait cette arrestation que personne n’attendait. « Vague projet d’action violente » qui viserait des « policiers ou des militaires », des « activistes violents d’ultragauche préparaient un attentat », etc. En illustration à ces fables anxiogènes, des images de « casseurs » dans les journaux, alors même qu’aucun fait de manifestation n’étaient reprochés aux inculpé.es. Le PNAT s’empressait de faire fuiter des éléments du dossier dans Le Point, avec les photos de trois inculpé.es.

Ce récit est virtuel, l’accusation de s’en prendre aux forces de l’ordre a été abandonnée. L’affaire était donc un montage policier minutieusement construit par la DGSI, amplifié par le PNAT et les médias d’extrême-droite, ayant pour fonction d’étendre l’usage de l’arsenal antiterroriste (ce qui s’est allègrement passé les mois qui ont suivis) aux luttes sociales.

°°° POURQUOI CA VOUS CONCERNE AUSSI? °°°

– Les expérimentations liberticides se font toujours sur le dos de minorités ou de figures du coupable. La perfection des outils répressifs sur les uns, permet toujours la répression des autres. La loi de 1936 sur la dissolution des ligues d’extrême droite en est l’exemple le plus clair aujourd’hui. Cette loi créée pour lutter contre le fascisme a été retournée en quelques années contre les mouvements décoloniaux. Autre exemple: le développement du fichage ADN a utilisé l’argument de la lutte contre la pédocriminalité pour l’élargir ensuite à l’ensemble des manifestant.es.

– En matière d’antiterrorisme, la séquence post-2015 a permis un recul des libertés fondamentales inouïe, d’une rapidité sans précédent. Les jurisprudences en matière d’ « association de malfaiteurs terroristes » ont été délirantes. Elles permettent tout et n’importe quoi et sont décriées depuis des années par les défenseur.euses de l’Etat de Droit.
Inversement de la charge de la preuve (ce n’est plus à l’accusation de prouver ce qu’on vous reproche, mais à vous de prouver que c’est faux), répression préventive (arrêtés avant d’avoir organisé quoi que ce soit), présomption de culpabilité (vous êtes punis avant même d’avoir été jugés), etc.

– Ancrer dans le Droit et l’opinion publique que: des militants partenaires des mouvements sociaux et des luttes écologistes sont des terroristes. La place qui est donnée aux opinions politiques dans l’affaire du 8.12 est prépondérante, et le but est d’assimiler à une menace terroriste toute idée de révolutionnaire. Les inculpé.es de Tarnac l’avaient déjà dit à leur époque. La définition du terrorisme dans le droit décrit de manière précise ce qui constitue inévitablement… une révolution.

– Les militants qui se confrontent à l’ordre établi et transgressent les lois, sont traités comme des criminels et leurs actes sont systématiquement dépolitisés. C’est un phénomène récent, alors que les délits politiques étaient considérés comme tels il y a quelques décennies encore. L’antiterrorisme est l’étape supérieure à cette dynamique, elle fait rentrer l’activisme radical dans le panel des « menaces à la sécurité intérieure » et donc permet le déploiement de moyens quasi militaires contre de simples sabotages (comme on vient de le voir avec les Soulèvements de la Terre, mais la SDAT avait déjà mené des opérations contre d’autres camarades : Ivan, Inculpé.es du 15 juin Limousin, etc.).

– L’antiterrorisme est une police administrative dont le développement est très dangereux. On assiste à un usage sans précédent de mesures administratives : interdictions de territoire, assignations à résidence, OQTF, MICAS, etc. Des militants de pays voisins ont été jetés en CRA ces derniers mois. Ces mesures permettent de réprimer des activistes sur de simples « notes » du Ministère de l’Intérieur.

– Il y a quelques années encore, réprimer des militants parce qu’ils auraient peut-être envisagé de s’organiser pour mener des actions, c’était de l’ordre de la dystopie. Même les actions violentes étaient traitées de manière moins virulente dans les médias il y a 40 ans. Baser des accusations sur les simples notes des services de renseignement est très grave. Ces services sont protégés par le Secret-Défense, ils peuvent allègrement mentir puisque ça toujours fait partie des techniques utilisées par les services secrets. Que la Justice ne prenne aucun recul ni précaution envers des accusations secrètes; alors que les inculpé.es dénoncent avec force et minutie les mensonges, manipulations et inventions pures de la DGSI; est très inquiétant pour l’avenir des luttes sociales en France.

– Une idée fausse existe au sein des milieux militants aujourd’hui, qui consiste à penser que les mesures d’exception telles que l’antiterrorisme ne viseraient que les activistes les plus radicaux. Cette idée témoigne d’une incompréhension de la dynamique à l’œuvre : la militarisation de l’État.
La mise au pas de la population est indispensable au bon fonctionnement d’un régime militaire. Dans ce régime, il n’y a pas de place à l’opposition. Le moindre grain de sable dans les rouages devient une menace.

– Les cibles de la DGSI sont aussi les journalistes d’investigation, qui révèlent notamment des éléments des agissements géopolitiques français et de la corruption qui œuvre au plus haut sommet de l’État. Certains journalistes ont reçu des coups de pression ces dernières années de la part de la DGSI.

– Des membres de la CGT ont été arrêtés par la DGSI et traités en criminels. Dans le cadre d’un mouvement de grève ils ont été mis en examen pour cybercriminalité.

°°° PLUS DE 2 ANNÉES DE SOUTIEN °°°

Nous menons une lutte depuis plus de 2 ans pour soutenir, dénoncer et médiatiser cette affaire. Des tribunes ont été signées avec un panel large de personnalités et d’organisations de gauche. Des campagnes internationales ont été organisées avec des actions de soutien dans plusieurs pays d’Europe. Des dizaines d’évènements de soutien, de rassemblements et de concerts ont eu lieu.

Malgré tous ces efforts déployés, principalement par les proches des inculpé.es (famille et ami.es) encore trop de personnes ignorent ce qu’il en est réellement de cette affaire.

Pourtant les manœuvres abjectes de la DGSI ont traversé récemment les frontières suite à deux articles. Un dossier réalisé par la Quadrature du Net qui revient sur la criminalisation des outils de chiffrement : https://www.laquadrature.net/2023/06/05/affaire-du-8-decembre-le-chiffrement-des-communications-assimile-a-un-comportement-terroriste/

Ainsi qu’une tribune qui a suivi cette révélation, réunissant plus de 130 acteur.ices de l’informatique libre dans le monde : https://www.laquadrature.net/2023/06/15/tribune-attaches-aux-libertes-fondamentales-dans-lespace-numerique-nous-defendons-le-droit-au-chiffrement-de-nos-communications/

°°° SE RENSEIGNER SUR L’AFFAIRE DU 8.12 °°°

Si vous souhaitez en apprendre plus sur cette affaire, il existe trois blogs de soutien :

Blog des comités (toulouse, paris) : soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org
Blog rennais : https://soutien812.net
Blog international : https://solidaritytodecember8.wordpress.com

Ici, quelques liens vers des articles utiles à la compréhension de l’affaire :

– Récit d’une mise en examen: https://lundi.am/Affaire-du-8-decembre-recit-d-une-mise-en-examen-pour-association-de

– Témoignage de Libre Flot: https://oip.org/temoignage/lisolement-rend-le-reel-irreel/

– Tribune en soutien à Libre Flot: https://www.humanite.fr/societe/l-homme-du-jour-libre-flot-744399

– André Hébert, ancien volontaire du Rojava: https://lundi.am/Andre-Hebert-ancien-volontaire-du-Rojava-repond-a-Mediapart

– Analyse de la Quadrature du Net: https://www.laquadrature.net/2023/06/05/affaire-du-8-decembre-le-chiffrement-des-communications-assimile-a-un-comportement-terroriste/

– Brochure qui revient sur toute l’affaire: https://soutien812.blackblogs.org/wp-content/uploads/sites/1922/2023/05/Inculp%C3%A9es8D%C3%A9cembre.pdf

– Un ouvrage sur le Rojava: https://www.syllepse.net/syllepse_images/la-commune-du-rojava.pdf

– La contestation du dossier par les avocat.es : https://soutien812.blackblogs.org/2022/01/30/la-justice-sentete-dans-laffaire-du-8-decembre/

– Les interrogatoires politiques de la DGSI: https://soutien812.blackblogs.org/wp-content/uploads/sites/1922/2022/12/SuperTerro_A4.pdf

BCLFU : Comparutions – mises en examen après le blocage du train de St-Gérand : appel à soutien le 27 juin

Dans le cadre de l’enquête en cours, le magistrat chargé de l’instruction a ordonné la comparution de plusieurs militant.e.s dans l’optique d’une mise en examen.

Ensemble, nous, collectif et simples citoyen.ne.s sans ambition d’enrichissement personnel et sans haine envers quiconque, sommes pleinement légitimes à nous défendre contre les règles permettant à l’agro-industrie de perpétuer ses méfaits. Aujourd’hui, nous sommes résistant.e.s par nécessité, déterminé.e.s et légitimes.

Rappel de l’action : Le 19 mars 2022, le Collectif Bretagne contre les fermes-usines a mené une action contre un des chaînons de l’agro-industrie : les usines d’alimentation animale. Cette action de désarmement a conduit à bloquer, sur la voie ferrée de Saint-Gérand, un train destiné à produire de quoi alimenter les élevages industriels.
https://pig.log.bzh/2022/07/06/lagroindustrie-va-dans-le-mur-tribunes-sur-lattaque-du-train-de-st-gerand/

Cet événement de désobéissance civile et de dénonciation du système agro-industriel a fait l’objet d’une large campagne de médiatisation et de criminalisation.

Le procès des personnes qui ont symbolisé une mise à terre du système agricole hors-sol sera celui de l’agro-industrie contre les citoyens et contre nos milieux de vie.

Un rassemblement de soutien est organisé aux abords du tribunal toute la journée du 27 juin.

Un temps fort se tiendra le midi avec des prises de paroles en présence de notre avocat, sous le signe de la convivialité.

Une cantine paysanne nous régalera.

 

Poursuivre :

Pour en savoir plus :  Pourquoi cette action ? https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/action-de-blocage-de-lagro-industrie-le-train-de-st-gerand-stoppe-net-le-19-mars-2022/

Blocage du train de céréales : où sont les vrais coupables ? https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/blocage-du-train-de-cereales-ou-sont-les-coupables-de-degradation-les-contrevenants/

15 associations et syndicats manifestent leur solidarité avec les militant.e.s de Bretagne contre les fermes usines : https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/notre-solidarite-responsable-avec-les-militant-e-s-de-bretagne-contre-les-fermes-usines/

Du pain et des parpaings #2 pour écouter notre avocat ainsi que plusieurs personnes du collectif : http://www.pikez.space/du-pain-et-des-parpaings-2/

Ensemble, faisons le procès de l’agro-industrie ! (https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/collecte-de-fonds-pour-defendre-nos-activistes/)

https://www.politis.fr/articles/2023/06/fermes-usines-des-militant%C2%B7es-poursuivi%C2%B7es/

Lire cet article sur le site de BCLFU :

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/comparutions-mises-en-examen-apres-le-blocage-du-train-de-st-gerand-appel-a-soutien-le-27-juin/

11 juin – Landunvez : carnaval des animaux : « nous voulons des fermes, pas des usines ! »

Landunvez manif du 11 juin 2023

Dimanche 11 juin – 14 h

Landunvez

«Nous voulons des fermes, pas des usines»

Mobilisation festive et populaire » pour « la libération des animaux d’élevage, avec défilé, table ronde, stands

 

RDV près de la salle omnisport. 
 
 
C’est une mobilisation festive pour une agriculture sans fermes-usines. Il s’agit de symboliser la libération des animaux d’élevage pour défendre une agriculture sans agro-industrie. Une agriculture paysanne, nourricière à taille humaine.
 
Vous êtes invités à venir déguisés, ou avec un petit morceau de rose,  pour participer à cet événement.
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Au programme : des stands, un défilé, de la musique, des danses, des prises de parole et une table ronde. 
Vous pouvez participer à la création d’une chorégraphie collective  (pas besoin de savoir danser) si vous venez dès 11h, sur place, avec votre pique-nique.
Pour rappel, en  Pays d’Iroise, nous avons 500 000 animaux d’élevage pour 50 000 habitants. 
 
Cette forte densité d’animaux d’élevage a un impact sur :
– la qualité de l’eau potable et de baignade : plusieurs plages sont fermées à l’année,
– une difficulté à s’approvisionner en eau potable,
– une pollution de l’air à l’ammoniac,
– une forte érosion du sol,
– la généralisation de la culture du maïs qui a transformé et transforme notre pays.
 
Pour plus de renseignements, vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : stoppons.extension@gmail.com.
 
N’hésitez pas à faire circuler ce mail. 
 
A bientôt, 

A.J.

Contre les dérives de la méthanisation : appel à manifester le 3 juin à Pontivy – 14 h

Méthanisation

Quelques informations reçues ce matin, non exhaustives … :

Savez-vous qu’il y a une usine de méthanisation à Pontivy aussi, et qu’ils sont en train de construire un camping haut-de-gamme juste à côté?

Quant à celle de Noyal-Pontivy, inaugurée en grande pompe par la Députée macroniste le Peih récemment, ils vont jusqu’à pousser la propagande en invitant des écoles…

Enfin, je viens d’apprendre que le compost urbain de Pontivy (récemment mis en place) servira à alimenter ce qu’ils appellent le « biogaz »… En d’autres termes, l’argumentaire en faveur de la méthanisation est bien rôdé…

A CMC et Baud Communauté aussi on a le droit aux ‘biosots » pour récolter nos déchets alimentaires.
L’ADEME verse en effet des subventions pour méthaniser les déchets alimentaires au lieu de les composter, y compris en milieu rural.

Le CNVMCh a dénoncé un précédent lobbying dans des écoles : auprès des inspections locales, du rectorat et du ministère de l’éducation.

Espérons que les enseignant.e.s ne seront pas dupes à Noyal Pontivy …