Le Tour de France de Secrets Toxiques arrive dans les Côtes d’Armor

L’étape costarmoricaine du Tour de France de Secrets Toxiques se déroulera du 8 au 26 septembre.

Elle fait suite, en Bretagne, aux étapes de Loire Atlantique (avril 2023), du Morbihan (mai 2023) et du Finistère  (juin 2023) et précède la dernière étape bretonne (prévue pour février 2024)

Étape Costarmoricaine en détails

Saint Brieuc – au Club 6 :

8 septembre 2023
20 h
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Participe au débat :
Isabelle Georges (CA de Secrets Toxiques et collège des gestionnaires de Pig Bzh)
Dr Jean François Deleume (porte parole de Alerte Médecins Pesticides)

Biozone – foire bio de Mûr de Bretagne :

10 septembre  2023
11 h
Projection débat au sein de la foire biologique de Mûr de Bretagne
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Participent au débat :
Isabelle Georges (CA de Secrets Toxiques et collège des gestionnaires de Pig Bzh)
Sarah, administratrice du GAB 22 (Groupement des Agriculteurs.trices Biologiques 22)
Michel Besnard (président du CSVPO)

Secrets Toxiques tiendra un stand pendant les 2 jours de la foire bio, venez nous y retrouver !!!
et / ou nous y aider !!!

Guingamp  : cinéma Les Korrigans

11 septembre
20 h

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Participent au débat :
Isabelle Georges (CA de Secrets Toxiques et collège des gestionnaires de Pig Bzh)
Yann CHERITEL (président du GAB  22)
Thomas MADEC, (administrateur de la Conf 22)
Dominique LE GOUX (référente Santé et Environnement à Eau et Rivières de Bretagne)

 

Lannion : cinéma Les Baladins

14 septembre
20h30
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Participent au débat :
Pierre Henri Gouyon : Professeur émérite au Muséum National d’Histoire Naturelle
Isabelle Georges (CA de Secrets Toxiques et collège des gestionnaires de Pig Bzh)
Un.e administrateur.trice du GAB 22

Tremargat : au festival Festi-Dour

23 septembre 2023
horaire à venir
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Participent au débat :
Isabelle Georges (CA de Secrets Toxiques et collège des gestionnaires de Pig Bzh)
Aubéri Petite, membre du GAB 22 (Groupement des Agriculteurs.trices Biologiques 22)

Paimpol : la Fabrique à Paroles

2 rue de Run Baëlan à Paimpol
La Fabrique à Paroles

26 septembre
20h30
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Participent au débat :
Isabelle Georges (CA de Secrets Toxiques et collège des gestionnaires de Pig Bzh)
Guy Le Hénaff (Administrateur d’Eaux et Rivières de Bretagne 22)
Un.e administrateur.trice du GAB 22

Colloque :

Saint Brieuc : amphithéâtre 5 – campus  MAZIER
Bâtiment C / 2, avenue Antoine Mazier
22015 Saint-Brieuc

21 septembre 2023 – 18 – 21  h

Invité.e.s :
Andy Battentier : directeur de campagne de Secrets Toxiques
Pierre Henri Gouyon : Professeur émérite au Muséum National d’Histoire Naturelle
Murielle Lepvraud députée LFI NUPES
Colette Nagat membre de CSVPO et Victime des pesticides (Comité de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest)

Le professeur Gilles Eric Séralini poursuit en diffamation les journalistes qui défendent Bayer Monsanto : rendez vous le 1er septembre à Paris

Un des fondateurs de la campagne Secrets Toxiques, le Pr. Seralini, attaque ceux qui défendent Monsanto-Bayer

Le 17 janvier 2019, Envoyé Spécial réalisait une émission sur les pesticides au glyphosate, dont le RoundUp, basée sur plusieurs reportages. L’un de ces reportages, intitulé « Monsanto : la fabrique du doute », faisait état des pratiques de la firme pour empêcher coûte que coûte la reconnaissance de la dangerosité réelle du glyphosate.
Ce reportage montre notamment comment Monsanto a orchestré une campagne de désinformation autour du Pr. Seralini et l’étude « Long term toxicity of a ROUNDUP herbicide and a ROUNDUP-tolerant genetically modified maize », publiée par une équipe de chercheurs rassemblée par le Professeur Gilles-Eric Seralini.

Le reportage dénonce les pratiques de ghostwriting de la firme, et l’existence d’un accord secret entre le directeur de la revue ayant initialement publié l’étude, qui l’a ensuite rétractée, avant qu’elle ne soit republiée dans une autre revue.

Malgré l’existence documentée de cette campagne active de décrédibilisation de travaux scientifiques gênants pour la firme, trois journalistes, à la suite de la diffusion de l’émission, ont reproché à Envoyé Spécial de donner la parole au Pr. Gilles-Eric Seralini, le traitant de « fraudeur », ou l’accusant d’avoir produit une « tromperie » ou une « étude fausse ».
Cette accusation est, pour un scientifique et un fonctionnaire titulaire dans l’exercice de ses fonctions, d’une gravité extrême, puisqu’elle met en doute l’éthique professionnelle appuyant la sincérité de ses travaux et est susceptible de le faire révoquer.

C’est la raison pour laquelle le Pr. Gilles-Eric Seralini a décidé de poursuivre en diffamation les journalistes ayant produit ces accusations.

Ce procès est le huitième du genre, et tous les accusateurs de Gilles-Eric Seralini ont été à ce jour condamnés pour diffamation.

Cela a été raconté dans l’ouvrage L’Affaire Roundup à la lumière des Monsanto Papers (Actes Sud, 2020).
Les travaux du Pr. Seralini ont contribué à démontrer les mensonges de Monsanto sur la toxicité des produits au glyphosate dans des procès ayant permis d’obtenir des indemnités pour 100.000 malades aux Etats-Unis.

Il est inadmissible que ces accusations infamantes continuent à servir d’appui pour décrédibiliser des recherches mettant en avant la dangerosité réelle des pesticides, dans lesquels des résidus de pétrole non déclarés et de l’arsenic ont été détectés.

Pendant que certaines et certains sont occupé·es à mettre en doute la probité de scientifiques sincères et sérieux, les scandales de l’agrochimie se poursuivent.
Début juin, plusieurs journaux européens révélaient que des géants du secteur ont dissimulé la toxicité de leurs produits pour le cerveau en développement.
Des milliers d’articles scientifiques font aujourd’hui état de nombreux effets délétères des pesticides sur la santé et l’environnement, alors que la règlementation prévoit que l’innocuité de ces produits soit prouvée avant leur autorisation. La règlementation n’est donc pas respectée, au détriment des citoyennes, des citoyens et de la biodiversité.

La science est un des outils qui permettent de faire face à la crise climatique et environnementale en cours et de révéler les inepties du système d’autorisation des pesticides.
Nous ne pouvons accepter que ses résultats soient manipulés pour servir les intérêts des pollueurs. Nous ne pouvons accepter que les chercheurs et chercheuses à la recherche de la vérité se fassent trainer dans la boue parce qu’ils ont dérangé les intérêts des pollueurs.

C’est pourquoi Secrets Toxiques appelle scientifiques, représentant·es politiques et militant·es, à se rassembler en soutien à Gilles-Eric Seralini.

Rendez vous le 1er septembre 2023

à 12 h30

devant le tribunal de grande instance de Paris 17° (Métro Porte de Clichy)

lors de l’audience du procès qu’il attente en diffamation contre celles et ceux qui l’ont traité de fraudeur

Nous nous rassemblerons pour défendre le droit à une science indépendante et sans compromission, contre les mensonges et les manipulations de l’agroi-ndustrie, et pour un changement de modèle agricole.

Compte rendu :

https://www.politis.fr/articles/2023/09/pesticides-glyphosate-ogm-seralini-woessner-cohen-lesggy-la-fabrique-du-doute-au-tribunal/

Remerciements de Gilles-Eric Séralini (7 septembre 2023) :

Merci infiniment pour votre aide !
Je ne suis que le représentant par mon métier, la recherche scientifique publique, de vos familles pour les maladies chroniques, cancers, maladies immunitaires, hormonales et nerveuses, les malformations dès l’enfance que les lobbies laissent se développer à long terme, en mentant horriblement pour leurs profits à court terme.
Certains animateurs, journalistes, politiques, se laissent prendre dans ce miroir doré déformé.
Et les lobbies des industriels dominent un monde devenu toxique et malhonnête, fraudeur, tueur de l’écosystème en faisant croire que c’est notre faute à tous.
Non, pas du tout. Ils ne sont qu’une poignée.
Réagissons.
Virons-les des décideurs.
Par exemple, Monsanto-Bayer ment sur l’innocuité de son herbicide phare, le Roundup, donné de force aux agriculteurs intensifs grâce aux impôts de tous.
Plein d’alternatives d’agriculture respectueuse de l’environnement et la santé existent, les lobbies empêchent cela.
Pr. Gilles-Eric SERALINI

 

Verdict au 17 octobre prochain

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Retrouvez cette info et beaucoup d’autres sur le site de Secrets Toxiques : https://secretstoxiques.fr

Mégabassines – Non aux prisonniers politiques : #LibérezLoïc !

pétition lancée le 19 juillet 2023

Pourquoi cette pétition est importante

 

Lancée par Manon AUBRY (compagne de Loïc)

Un régime qui bascule : voilà le sentiment qui se dessine à l’approche du procès qui se tiendra le 27 juillet 2023, au Tribunal de Grande Instance de Niort. Quatre personnes y comparaîtront. Quatre personnes dont aucune des accusations ne recèle un acte de violence. Pourtant, des moyens d’une envergure sans précédent ont été déployés afin de judiciairement, les réprimer. 

Alors, quel est leur tort ? 

Avoir, tous, participé à la manifestation de Sainte-Soline, le 25 mars 2023.
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Le 20 juin, à la veille de la dissolution des Soulèvements de la Terre, une vague d’arrestations et de perquisitions sans précédent, notamment menée par la sous-direction antiterroriste (Sdat), s’abat sur le mouvement écologiste, simultanément, partout en France. Parmi les personnes ciblées : Loïc Schneider, Maraîcher près de Bure (Meuse) et Agent de Service Hospitalier à Nancy (Meurthe-et-Moselle), dont le parcours témoigne d’un acharnement répressif et d’une brutalité judiciaire aujourd’hui portés à leur paroxysme.

Ce matin-là, Loïc est logé dans la cabane sobrement aménagée où il réside, à Montiers-sur-Saulx (Meuse). Dormant à ses côtés, me voilà soudain réveillée par un bruit inhabituel ; quelques craquements dans le jardin tout proche, puis ces mots chuchotés : « Imagine, s’il nous entend. » 

En un claquement de doigts, 22 gendarmes du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) et du Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie de Cattenom (PSPG) – une unité de contre-terrorisme – surgissent, hurlant, dans la cabane. Loïc et moi sommes alors attrapés, projetés au sol, quasiment nus, puis chacun maintenus par plusieurs militaires. Une lumière blanche l’aveuglant, une arme de guerre sur sa tempe pointée, Loïc est immédiatement menotté. 

En sortant de la cabane après une perquisition rapidement exécutée, Loïc assiste à un ballet spectaculaire : des militaires lourdement armés, portant cagoules, casques, gilets pare-balles, et parfois boucliers, déambulent là, entre fraisiers et chênes que le jeune homme ne cesse, partout, de planter. 

La maison de son colocataire, de l’autre côté du jardin, est à son tour superficiellement perquisitionnée. Les moyens sont immenses ; les voisins, les amis qui ont dans la hâte rejoint les lieux, tous sont éberlués par ce déferlement policier : mais que peuvent-ils bien chercher ?

C’est finalement de la bouche d’un enquêteur que les êtres venus soutenir Loïc l’apprendront. Il lâchera, dans un marmonnement embarrassé : « Une robe de moine et un déguisement de lapin rose. »

La maison des parents de Loïc, à Laxou (Meurthe-et-moselle), est elle aussi, dans la foulée perquisitionnée, sans qu’aucun des vêtements ne soit retrouvé.

Loïc sera alors placé en garde à vue, en un lieu isolé, avant d’être transféré à 550 kilomètres de là, à la maison d’arrêt de Vivonne (Vienne), où il demeure en détention provisoire : la procureure de la République et le Juge Igor Souchu, après avoir dressé un portrait aussi fantasmé qu’effrayant de l’être qui se tenait là, ayant décidé de le priver, arbitrairement et jusqu’au procès, de liberté.

Alors, que reproche-t-on à Loïc, qui appellerait un tel déploiement de moyens d’enquête, une arrestation extraordinaire, une détention provisoire ; et à l’horizon, la possibilité de voir durant plusieurs années sa liberté entravée ? 

Voici ce dont il est accusé : d’avoir, vêtu d’un costume de moine, participé à la manifestation de Sainte-Soline, le 25 mars dernier ; d’y avoir, sur un véhicule de gendarmerie détérioré, apposé un tag, avant de saisir, durant un instant, un gilet de gendarmerie trouvé au sol.

Pour cela, Loïc, dans les geôles opaques de l’État déjà enfermé, risque 7 ans de prison.
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De la même manière que le rapport de la Ligue des Droits de l’Homme conclut à la responsabilité de l’État sur l’usage disproportionné des armes à Sainte-Soline – et son président de déclarer que « Sainte-Soline est très emblématique de la période que nous vivons en matière d’atteinte aux libertés et de répression des mobilisations sociales » – nous pouvons ici légitimement nous questionner sur l’usage qui est fait des dispositifs et moyens antiterroristesdans ce pays ; ainsi que leur dessein. 

Une chose est sûre : rien ne justifie une telle opération. 

Sauf à dévoyer les moyens de l’État à des fins politiques. Sauf à imaginer que ce pouvoir – conscient des grandes bascules planétaires à l’œuvre, du tarissement des ressources qui se profile, de l’effondrement énergétique qui vient, de l’inconnu climatique déjà engagé, du pourrissement généralisé des sols, de l’eau, de l’air et des liens humains ; et de la soif de Justice qui en miroir partout essaime – procède à une opération de communication à grande échelle. Sauf à imaginer que ce pouvoir, pour cela, érige un nouvel épouvantail en tous points fantasmé : celui de l’«écoterrorisme» justifiant surveillance généralisée, dissolutions, emprisonnements arbitraires et ainsi, de dissuader qui sentirait croitre en son cœur les germes de la Justice, de la solidarité et de la Liberté, de se lever.  

Le 27 juillet, c’est donc l’indépendance de la Justice, aussi, qui sera questionnée ; ainsi que l’état de vitalité – ou d’anémie – de l’exigence démocratique en ce pays. Car comme nous venons de le voir, par-delà les cas singuliers des quatre personnes ici inculpées, le juge Igor Souchu, à travers son verdict ce jour-là répondra à cette impérieuse interrogation : est-il encore permis, en ce pays, de manifester ? Est-il encore permis, en ce pays, d’exercer ses droits politiques les plus fondamentaux, sans risquer de se voir, un matin, par une brigade antiterroriste brutalement réveillé, à l’autre bout du pays déporté, à ses proches arraché, et à des fins politiques emprisonné ?

Réponse le 27 juillet, à Niort.
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« Je ne suis d’aucun parti si ce n’est celui de la vie. Je suis partisan de ce souffle qui anime chaque être vivant, ce chant de la liberté. »
Loïc Schneider. 

Pour Loïc, pour les inculpés de Sainte-Soline : votre soutien est précieux. Signez et relayez cette pétition, afin, le jour du procès, de demeurer symboliquement à leurs côtés.

Merci. 

Manon Aubry, compagne de Loïc. 

lien pétition : https://chng.it/XbW2LGgNHs

Lancement de la pétition « L’APPEL DE LA ROCHELLE Pour une véritable transition agricole et un plan de sortie des pesticides de synthèse ! »

Lancement de la pétition !! 

Cette pétition fait suite à la Tribune “ Nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas “.

Pour mémoire

Tribune: nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas !

 

 

Pétition

L’APPEL DE LA ROCHELLE
Pour une véritable transition agricole et un plan de sortie des pesticides de synthèse !

https://you.wemove.eu/campaigns/l-appel-de-la-rochelle-pour-une-veritable-transition-agricole-et-un-plan-de-sortie-des-pesticides-de-syntheses

 

Vous pouvez dès à présent la signer et la partager au maximum dans vos réseaux, à vos adhérents et à vos partenaires.

POUR LES SIGNATAIRES : Merci de nous confirmer par retour de mail votre volonté de co-signer cette pétition et de nous joindre vos logos. Nous les rajouterons dès confirmation.

N’oubliez pas de réserver votre weekend du 16 /17 Septembre pour participer massivement à la marche que nous organisons à La Rochelle dès 14h suivi d’une soirée conférence ( infos à venir )

 

Glyphosate : l’EFSA reconnait une faille majeure qui pourrait compromettre la réautorisation

Communiqué de presse du 7 juillet 2023

Glyphosate : l’EFSA reconnaît une faille majeure qui pourrait compromettre la réautorisation de la substance

Hier, jeudi 6 juillet, l’EFSA a publié un communiqué concernant ses conclusions sur l’évaluation du risque posé par le glyphosate sur la santé humaine, animale et l’environnement. Si l’agence affirme ne pas avoir identifié d’ « élément de préoccupation critique » suffisant pour empêcher la réapprobation de la substance, elle a néanmoins indiqué un élément qui, de l’aveu de la commissaire à la Santé Stella Kyriakides, peut compromettre cette réapprobation.

« Outstanding issues include, among others, a lack of information about of one of the components present in the glyphosate-based pesticide for submitted for evaluation, wich is needed to conclude the risk assessment formulation for representative uses. For this formulation there were no of acute toxicity and genotoxicity »

« Les questions en suspens comprennent, notamment, un défaut d’information concernant la toxicité de l’un des composants présents dans la formulation de pesticide à base de glyphosate qui a fait l’objet de l’évaluation, informations qui sont nécessaires pour conclure l’évaluation des risques liés à la formulation dans le cadre de ses utilisations représentatives. Pour cette formulation, il n’existe toutefois pas d’indication de toxicité aiguë ou de génotoxicité. »

Communiqué de l’EFSA en français

Extrait du communiqué de l’EFSA publié le 6 juillet 2023

Points principaux :

  • Le réglement européen sur la mise sur le marché des pesticides prévoit l’évaluation de la toxicité – notamment à long terme – d’au moins un exemple de produit contenant du glyphosate, avant l’approbation de celui-ci
  • L’EFSA a indiqué un manque d’information sur un des composés présents dans cette formulation, et l’absence de données sur la toxicité aigüe et la génotoxicité de cette formulation
  • Le service juridique du Parlement Européen avait indiqué au printemps 2022 qu’en cas d’absence de ce type de données, des tests sur l’ensemble de la formulation doivent être demandés.
  • Une approbation ou réapprobation réalisée sans demande de données supplémentaires serait alors illégale
  • Interrogée par la Commission Environnement du Parlement Européen, la Commissaire à la Santé Stella Kyriakides a confirmé en octobre 2022 l’obligation pour l’EFSA et les Etats Membres de demander des données supplémentaires.
  • Dans les conditions actuelles, la réapprobation du glyphosate serait illégale.

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Communiqué :

Lors de la procédure de réapprobation d’une molécule comme substance active de pesticide, le réglement 1107/2009 prévoit que soit évaluée l’effet d’une formulation représentative, un exemple de produit contenant la molécule à évaluer. Secrets Toxiques dénonce depuis deux ans l’absence d’évaluation sérieuse de cette formulation, alors que de nombreuses études (par exemple celle-ci) montrent que les effets toxiques des formulations peuvent être très largement supérieurs à ceux de la seule molécule active déclarée. Cela est notamment dû à l’action des détergents présents dans les formulations, qui facilitent la pénétration du glyphosate dans les cellules des organismes vivants.

Dans le cas du glyphosate, l’EFSA a indiqué un « manque d’informations sur la toxicité d’une des composés présents dans la formulation à base de glyphosate soumise pour l’évaluation« , ainsi que l’absence de données sur « la toxicité aigüe et la génotoxicité » pour cette formulation.

Interrogé au printemps 2022 par la Commission Environnement, le service juridique du Parlement Européen a indiqué qu’en l’absence de données sur la toxicité des composés d’une formulation, des tests supplémentaires, portant sur la formulation complète, doivent être demandés – Secrets Toxiques milite par ailleurs pour que ces tests de toxicité portant sur la formulation complète soient réalisés de façon systématique. En l’absence de ces tests, l’approbation ou la réapprobation d’une substance active deviendrait illégale.

A la suite de cet avis, la Commission Environnement du Parlement Européen, par une lettre de son président Pascal Canfin, a interrogé la Commissaire à la Santé Stella Kyriakides, qui a admis dans sa réponse que « notamment à la lumière du jugement dans le cas C-616/17 [de la Cour de Justice de l’Union Européenne] […], si le candidat à l’approbation ne fournit pas d’informations suffisantes, les Etats Membres et l’EFSA ont l’obligation de requérir de plus amples informations ».

Dans ces conditions, Secrets Toxiques estime que la réapprobation du glyphosate est impossible à réaliser dans des conditions qui satisfont les exigences du réglement européen, à savoir s’assurer que la formulation représentative contenant la molécule n’a pas d’effets néfastes à court ou à long terme sur la santé humaine ou l’environnement. Une réapprobation du glyphosate dans ces conditions ne pourrait être qu’illégale et serait exposée à une annulation par la Cour de Justice de l’Union Européenne.

Contacts :

Andy Battentier, directeur de campagne Secrets Toxiques
07 69 16 14 18 – andy.battentier@protonmail.ch

François Veillerette, administrateur Secrets Toxiques et porte-parole de Générations Futures
06 81 64 65 58 – francois@generations-futures.fr

Dominique Masset, co-président de Secrets Toxiques et représentant Campagne Glyphosate France
06 10 94 66 82 – dommayou@protonmail.com

Philippe Piard, co-président de Secrets Toxiques et représentant Nature et Progrès
06 74 15 76 25 – les-vents-sauvages@riseup.net

 

8 / 12 – Invitation à soutien – 6 juillet – 18h – Cours de la Manu (Morlaix)

Communiqué des soutiens des inculpé.e.s du 8 décembre :

Nous, proches et soutiens aux inculpé.es du 8 décembre,

invitons toutes les organisations, collectifs, partis, militant.es et syndicats attachés aux libertés fondamentales à se mobiliser concernant « l’Affaire du 8 Décembre » et plus généralement contre l’extension sans précédent de l’arsenal antiterroriste.

L’AG des Luttes du Pays de Morlaix, qui se tient chaque jeudi à 18h dans la Cour de la Manufacture, a accepté que nous prenions un temps pour présenter cette affaire et que nous en débattions.

RDV Jeudi 6 Juillet à 18 heures. Cour de la Manufacture, Morlaix.

Merci de prendre le temps de lire et de partager l’invitation.

Soutien812bzh.

°°°

Le 8 décembre 2020, la DGSI accompagnée de policiers sur-armés (GAO, RAID, CRS) ont effectué une opération antiterroriste aux quatre coins de la France.

Cette opération d’une violence inouïe a conduit à l’arrestation de neufs militant.es, que nous réunissons sous la bannière « libertaire » mais dont les engagements politiques étaient divers et dans des régions différentes: soutien aux familles réfugiées, projets d’autonomie et de lieux collectifs à la campagne, soutien aux victimes de meurtres d’État, squat d’activités politiques et culturelles, écologie et défense de la cause animale, implication dans des Zones A Défendre, activisme dans la scène punk, féminisme, etc.

Sur ces neufs personnes, sept seront mises en examen pour « association de malfaiteurs terroriste » (cinq sont placées immédiatement en détention, dont un à l’isolement). Ces personnes ne se connaissent pas toutes. Certaines ne s’étaient cotoyées qu’une fois dans leur vie (pendant le confinement).
Mais toutes avaient comme point commun une personne, ciblée par la DGSI depuis son retour du Rojava en 2018: Libre Flot.

Depuis le début, les inculpé.es contestent les accusations.
Encore aujourd’hui, leurs avocat.es et leurs soutiens se questionnent sur les raisons pour lesquelles les arrestations ont réellement eu lieu.
Le mystère tient au fait que les inculpé.es vivaient dans des régions différentes et menaient leurs projets de vie et engagements militants.
Huit mois après les éléments qu’on leur reproche, l’évidence était qu’il n’y avait aucun groupe et aucune organisation.
Alors pourquoi le déclenchement de cette affaire ?

°°° RETOUR RAPIDE SUR L’ANNÉE 2020 °°°

Au travers de la communication politique et médiatique qui eût lieu après leurs arrestations, on peut comprendre l’opportunité qu’à saisie Darmanin (car la DGSI est sous les ordres du Ministère de l’Intérieur, n’oublions pas).

Année 2020, la crise du COVID vient mettre un terme à une mobilisation naissante. L’État choisit une gestion guerrière de la crise sanitaire.
En Juin 2020, à la sortie du confinement, le mouvement BlackLivesMatter était à son apogée en France, avec une mobilisation historique devant le Tribunal de Paris. La question des meurtres policiers et du racisme d’État était dans toutes les bouches. La Justice condamnait L’État pour « fautes lourdes » pour des affaires de violences policières, le Conseil de l’Europe épinglait la France suite aux violences policières envers les journalistes.
Le gouvernement passait dans l’empressement deux lois sécuritaires particulièrement graves: la loi séparatisme et la loi sécurité globale.
La vidéo du tabassage de Michel Zecler passait sur tous les écrans, deux semaines avant les arrestations du 8 décembre.

Du côté du pouvoir, on entendait: « il n’y a pas de violences policières », « nous allons casser du casseur », etc.

C’est dans ce contexte anxiogène de surenchère sécuritaire que le pouvoir lançait cette arrestation que personne n’attendait. « Vague projet d’action violente » qui viserait des « policiers ou des militaires », des « activistes violents d’ultragauche préparaient un attentat », etc. En illustration à ces fables anxiogènes, des images de « casseurs » dans les journaux, alors même qu’aucun fait de manifestation n’étaient reprochés aux inculpé.es. Le PNAT s’empressait de faire fuiter des éléments du dossier dans Le Point, avec les photos de trois inculpé.es.

Ce récit est virtuel, l’accusation de s’en prendre aux forces de l’ordre a été abandonnée. L’affaire était donc un montage policier minutieusement construit par la DGSI, amplifié par le PNAT et les médias d’extrême-droite, ayant pour fonction d’étendre l’usage de l’arsenal antiterroriste (ce qui s’est allègrement passé les mois qui ont suivis) aux luttes sociales.

°°° POURQUOI CA VOUS CONCERNE AUSSI? °°°

– Les expérimentations liberticides se font toujours sur le dos de minorités ou de figures du coupable. La perfection des outils répressifs sur les uns, permet toujours la répression des autres. La loi de 1936 sur la dissolution des ligues d’extrême droite en est l’exemple le plus clair aujourd’hui. Cette loi créée pour lutter contre le fascisme a été retournée en quelques années contre les mouvements décoloniaux. Autre exemple: le développement du fichage ADN a utilisé l’argument de la lutte contre la pédocriminalité pour l’élargir ensuite à l’ensemble des manifestant.es.

– En matière d’antiterrorisme, la séquence post-2015 a permis un recul des libertés fondamentales inouïe, d’une rapidité sans précédent. Les jurisprudences en matière d’ « association de malfaiteurs terroristes » ont été délirantes. Elles permettent tout et n’importe quoi et sont décriées depuis des années par les défenseur.euses de l’Etat de Droit.
Inversement de la charge de la preuve (ce n’est plus à l’accusation de prouver ce qu’on vous reproche, mais à vous de prouver que c’est faux), répression préventive (arrêtés avant d’avoir organisé quoi que ce soit), présomption de culpabilité (vous êtes punis avant même d’avoir été jugés), etc.

– Ancrer dans le Droit et l’opinion publique que: des militants partenaires des mouvements sociaux et des luttes écologistes sont des terroristes. La place qui est donnée aux opinions politiques dans l’affaire du 8.12 est prépondérante, et le but est d’assimiler à une menace terroriste toute idée de révolutionnaire. Les inculpé.es de Tarnac l’avaient déjà dit à leur époque. La définition du terrorisme dans le droit décrit de manière précise ce qui constitue inévitablement… une révolution.

– Les militants qui se confrontent à l’ordre établi et transgressent les lois, sont traités comme des criminels et leurs actes sont systématiquement dépolitisés. C’est un phénomène récent, alors que les délits politiques étaient considérés comme tels il y a quelques décennies encore. L’antiterrorisme est l’étape supérieure à cette dynamique, elle fait rentrer l’activisme radical dans le panel des « menaces à la sécurité intérieure » et donc permet le déploiement de moyens quasi militaires contre de simples sabotages (comme on vient de le voir avec les Soulèvements de la Terre, mais la SDAT avait déjà mené des opérations contre d’autres camarades : Ivan, Inculpé.es du 15 juin Limousin, etc.).

– L’antiterrorisme est une police administrative dont le développement est très dangereux. On assiste à un usage sans précédent de mesures administratives : interdictions de territoire, assignations à résidence, OQTF, MICAS, etc. Des militants de pays voisins ont été jetés en CRA ces derniers mois. Ces mesures permettent de réprimer des activistes sur de simples « notes » du Ministère de l’Intérieur.

– Il y a quelques années encore, réprimer des militants parce qu’ils auraient peut-être envisagé de s’organiser pour mener des actions, c’était de l’ordre de la dystopie. Même les actions violentes étaient traitées de manière moins virulente dans les médias il y a 40 ans. Baser des accusations sur les simples notes des services de renseignement est très grave. Ces services sont protégés par le Secret-Défense, ils peuvent allègrement mentir puisque ça toujours fait partie des techniques utilisées par les services secrets. Que la Justice ne prenne aucun recul ni précaution envers des accusations secrètes; alors que les inculpé.es dénoncent avec force et minutie les mensonges, manipulations et inventions pures de la DGSI; est très inquiétant pour l’avenir des luttes sociales en France.

– Une idée fausse existe au sein des milieux militants aujourd’hui, qui consiste à penser que les mesures d’exception telles que l’antiterrorisme ne viseraient que les activistes les plus radicaux. Cette idée témoigne d’une incompréhension de la dynamique à l’œuvre : la militarisation de l’État.
La mise au pas de la population est indispensable au bon fonctionnement d’un régime militaire. Dans ce régime, il n’y a pas de place à l’opposition. Le moindre grain de sable dans les rouages devient une menace.

– Les cibles de la DGSI sont aussi les journalistes d’investigation, qui révèlent notamment des éléments des agissements géopolitiques français et de la corruption qui œuvre au plus haut sommet de l’État. Certains journalistes ont reçu des coups de pression ces dernières années de la part de la DGSI.

– Des membres de la CGT ont été arrêtés par la DGSI et traités en criminels. Dans le cadre d’un mouvement de grève ils ont été mis en examen pour cybercriminalité.

°°° PLUS DE 2 ANNÉES DE SOUTIEN °°°

Nous menons une lutte depuis plus de 2 ans pour soutenir, dénoncer et médiatiser cette affaire. Des tribunes ont été signées avec un panel large de personnalités et d’organisations de gauche. Des campagnes internationales ont été organisées avec des actions de soutien dans plusieurs pays d’Europe. Des dizaines d’évènements de soutien, de rassemblements et de concerts ont eu lieu.

Malgré tous ces efforts déployés, principalement par les proches des inculpé.es (famille et ami.es) encore trop de personnes ignorent ce qu’il en est réellement de cette affaire.

Pourtant les manœuvres abjectes de la DGSI ont traversé récemment les frontières suite à deux articles. Un dossier réalisé par la Quadrature du Net qui revient sur la criminalisation des outils de chiffrement : https://www.laquadrature.net/2023/06/05/affaire-du-8-decembre-le-chiffrement-des-communications-assimile-a-un-comportement-terroriste/

Ainsi qu’une tribune qui a suivi cette révélation, réunissant plus de 130 acteur.ices de l’informatique libre dans le monde : https://www.laquadrature.net/2023/06/15/tribune-attaches-aux-libertes-fondamentales-dans-lespace-numerique-nous-defendons-le-droit-au-chiffrement-de-nos-communications/

°°° SE RENSEIGNER SUR L’AFFAIRE DU 8.12 °°°

Si vous souhaitez en apprendre plus sur cette affaire, il existe trois blogs de soutien :

Blog des comités (toulouse, paris) : soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org
Blog rennais : https://soutien812.net
Blog international : https://solidaritytodecember8.wordpress.com

Ici, quelques liens vers des articles utiles à la compréhension de l’affaire :

– Récit d’une mise en examen: https://lundi.am/Affaire-du-8-decembre-recit-d-une-mise-en-examen-pour-association-de

– Témoignage de Libre Flot: https://oip.org/temoignage/lisolement-rend-le-reel-irreel/

– Tribune en soutien à Libre Flot: https://www.humanite.fr/societe/l-homme-du-jour-libre-flot-744399

– André Hébert, ancien volontaire du Rojava: https://lundi.am/Andre-Hebert-ancien-volontaire-du-Rojava-repond-a-Mediapart

– Analyse de la Quadrature du Net: https://www.laquadrature.net/2023/06/05/affaire-du-8-decembre-le-chiffrement-des-communications-assimile-a-un-comportement-terroriste/

– Brochure qui revient sur toute l’affaire: https://soutien812.blackblogs.org/wp-content/uploads/sites/1922/2023/05/Inculp%C3%A9es8D%C3%A9cembre.pdf

– Un ouvrage sur le Rojava: https://www.syllepse.net/syllepse_images/la-commune-du-rojava.pdf

– La contestation du dossier par les avocat.es : https://soutien812.blackblogs.org/2022/01/30/la-justice-sentete-dans-laffaire-du-8-decembre/

– Les interrogatoires politiques de la DGSI: https://soutien812.blackblogs.org/wp-content/uploads/sites/1922/2022/12/SuperTerro_A4.pdf

BCLFU : Comparutions – mises en examen après le blocage du train de St-Gérand : appel à soutien le 27 juin

Dans le cadre de l’enquête en cours, le magistrat chargé de l’instruction a ordonné la comparution de plusieurs militant.e.s dans l’optique d’une mise en examen.

Ensemble, nous, collectif et simples citoyen.ne.s sans ambition d’enrichissement personnel et sans haine envers quiconque, sommes pleinement légitimes à nous défendre contre les règles permettant à l’agro-industrie de perpétuer ses méfaits. Aujourd’hui, nous sommes résistant.e.s par nécessité, déterminé.e.s et légitimes.

Rappel de l’action : Le 19 mars 2022, le Collectif Bretagne contre les fermes-usines a mené une action contre un des chaînons de l’agro-industrie : les usines d’alimentation animale. Cette action de désarmement a conduit à bloquer, sur la voie ferrée de Saint-Gérand, un train destiné à produire de quoi alimenter les élevages industriels.
https://pig.log.bzh/2022/07/06/lagroindustrie-va-dans-le-mur-tribunes-sur-lattaque-du-train-de-st-gerand/

Cet événement de désobéissance civile et de dénonciation du système agro-industriel a fait l’objet d’une large campagne de médiatisation et de criminalisation.

Le procès des personnes qui ont symbolisé une mise à terre du système agricole hors-sol sera celui de l’agro-industrie contre les citoyens et contre nos milieux de vie.

Un rassemblement de soutien est organisé aux abords du tribunal toute la journée du 27 juin.

Un temps fort se tiendra le midi avec des prises de paroles en présence de notre avocat, sous le signe de la convivialité.

Une cantine paysanne nous régalera.

 

Poursuivre :

Pour en savoir plus :  Pourquoi cette action ? https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/action-de-blocage-de-lagro-industrie-le-train-de-st-gerand-stoppe-net-le-19-mars-2022/

Blocage du train de céréales : où sont les vrais coupables ? https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/blocage-du-train-de-cereales-ou-sont-les-coupables-de-degradation-les-contrevenants/

15 associations et syndicats manifestent leur solidarité avec les militant.e.s de Bretagne contre les fermes usines : https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/notre-solidarite-responsable-avec-les-militant-e-s-de-bretagne-contre-les-fermes-usines/

Du pain et des parpaings #2 pour écouter notre avocat ainsi que plusieurs personnes du collectif : http://www.pikez.space/du-pain-et-des-parpaings-2/

Ensemble, faisons le procès de l’agro-industrie ! (https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/collecte-de-fonds-pour-defendre-nos-activistes/)

https://www.politis.fr/articles/2023/06/fermes-usines-des-militant%C2%B7es-poursuivi%C2%B7es/

Lire cet article sur le site de BCLFU :

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/comparutions-mises-en-examen-apres-le-blocage-du-train-de-st-gerand-appel-a-soutien-le-27-juin/

Le Tour de France de Secrets Toxiques arrive dans le Finistère : du 15 au 30 juin 2023

Secrets Toxiques fait son tour de France pour informer et alerter toutes et tous sur la sous-évaluation systématique de la toxicité des pesticides

Nous organisons, sur tout le territoire français, des projections -débats de notre film, des colloques, des manifestations…

Projections – débats du film Secrets Toxiques :

Secrets Toxiques : le film

Étape Finistérienne, coorganisée avec PIG BZH

tract finistère

Étape Finistérienne en détails

Quimper :

15 juin 2023
20 h
Maison des associations Pierre Waldeck-Rousseau, 1 All. Mgr Jean-René Calloc’h, 29000 Quimper

~~~~~~~
Participent au débat :
Dr Jean François Deleume (Alerte Médecins Pesticides ALMP)
Isabelle Georges (CA de Secrets Toxiques et collège des gestionnaires de Pig Bzh)

Morlaix : à la Salamandre

20 juin 2023
20h30
~~~~~~~
Participent au débat :
Isabelle Georges (CA de Secrets Toxiques et collège des gestionnaires de Pig Bzh)
Jil Quillevere (Collège des gestionnaires de Pig Bzh)
Christine Prigent (Conseillère régionale de Bretagne à la Commission : Climat, transitions et biodiversité)
Pierre-Henri GOUYON-SION (Professeur émérite au Muséum National d’Histoire Naturelle)

Quimperlé : à Ty Pouce avec OzACTES

22 juin 2023
19 h – 21 h
~~~~~~~
Participe au débat :
Isabelle Georges (CA de Secrets Toxiques et collège des gestionnaires de Pig Bzh)

Pont Labbé : au Cinéville

23 juin 2023
20 h
~~~~~~~
Participent au débat :
Virginie Hervieux (ingénieure agronome)
Ilpide Charly – (Eleveur et membre du CIVAM)
Alexis Lapert (Maraîcher bio, confédération Paysanne)
Isabelle Georges (CA de Secrets Toxiques et collège des gestionnaires de Pig Bzh)

Brest : cinéma Les Studios

30 juin  2023
20 h
~~~~~~~
Participent au débat :
Isabelle Georges (CA de Secrets Toxiques et collège des gestionnaires de Pig Bzh)
Jil Quillevere (Collège des gestionnaires de Pig Bzh)

Colloque :

Quimper : salle n°1 – Les halles
28 juin 2023 – 14 h – 17 h

Invité.e.s :
Andy Battentier : directeur de campagne de Secrets Toxiques
Annick Le Mentec : Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest (CSVPO)
Gérald Jungers : chercheur sur les pollutions environnementales à l’Université de Caen
Pierre Mollo : Enseignant/Chercheur en biologie marine Président de l’association « Plancton et Innovations »
Anne Desallais – Ingénieure agronome, maraîchère, représentante CIVAM

en co-organisation avec Attac Quimper, Alternatiba Cornouailles et EELV Quimper

Invitation colloque Secrets Toxiques – Quimper

 

Étapes bretonnes à venir :

Les dates sont fixées, nous sommes ouvert.e.s à toute proposition pour des projections débats du film Secrets Toxiques dans les lieux/périodes indiqués
Contactez nous par ici : hieroglyph@gozmail.bzh

Côtes d’Armor : première quinzaine de septembre (jusqu’au 23 septembre)

Ille et Vilaine :  deuxième quinzaine de février 2024
Colloque à Rennes le 20 février 2024

Commission PEST : actions suite à l’atelier du 23 mai 2023

Actions consécutives au bilan de PEST

Bilan de PEST : CP de PAN Europe, CEO, Secrets Toxiques, Générations Futures

Évaluation de la commission PEST : Communiqué de presse commun de PAN Europe, Corporate Europe Observatory, Secrets Toxiques, Générations Futures

Bilan du premier atelier du 23 mai 2023
CP :

Secrets Toxiques invitée à une réunion de travail entre
institutions européennes, Etats Membres, agences de
sécurité alimentaire et parties prenantes

Communiqué de presse – Secrets Toxiques – 24 mai 2023

https://secretstoxiques.fr

Ce mardi 23 mai a eu lieu la première session d’une série d’ateliers de travail initiés par la Commission Européenne sur le sujet de l’évaluation des risques liés aux pesticides.
Ces ateliers sont consacrés à la question de l’évaluation de la toxicité des pesticides « en formulation », c’est à dire des produits tels qu’ils sont mis
sur le marché et épandus par les professionnels comme les particuliers.
Ils ont été organisés pour répondre aux nombreuses sollicitations impulsées par la campagne Secrets Toxiques et ses alliés.

En particulier, notre pétition n°1384/2021, déposée en février 2021 à la Commission dédiée du Parlement Européen, a permis de mettre à l’agenda
des institutions européennes le traitement de ce que nous dénonçons depuis deux ans et demi : l’absence d’études de toxicité à long terme des produits pesticides tels qu’ils sont autorisés.

Secrets Toxiques se réjouit de l’organisation de cette première session qui avait pour objectif de faire l’état des lieux des pratiques en cours dans les agences d’homologation des pesticides et des revendications de différentes parties prenantes : notre coalition, PAN Europe, PETA, et CropLife.

Nous avons revendiqué notre principale demande aux institutions européennes, récemment endossée par 11 parlementaires européens et seule à même de répondre aux exigences du règlement 1107/2009 : la réalisation d’études expérimentales de toxicité à long terme sur les
formulations représentatives qui doivent être évaluées lors la procédure européenne d’approbation des molécules pouvant être utilisées comme substances actives dans les pesticides.

Notre présentation intégrale est jointe en PDF à ce communiqué de presse.
Nous avons néanmoins à regret constaté que la Commission Européenne, dans les discussions qui se sont tenues sur ce sujet, tendait à vouloir continuer de privilégier une approche « par composés », c’est-à-dire une
extrapolation de la toxicité des produits à partir de la toxicité connue de chacun des ingrédients déclarés dans la formulation du pesticide.

Nous ne comprenons pas les raisons de cette obstination, de laquelle il résulte un système dénoncé maintes fois comme incapable de répondre aux exigences de la réglementation européenne, par notre campagne mais également par la Cour de Justice de l’Union Européenne et par la Commission Nationale Déontologie et Alertes en Santé Publique et Environnement.
Et pour cause : les méthodes sont quasi-inexistantes, les données sur la toxicité à long terme des produits chimiques sont notoirement incomplètes, et plusieurs études ont montré l’existence d’instabilité dans la composition des pesticides, voire la présence de composés non déclarés.
(Defarge et al., 2018 ; Seralini et Jungers, 2020 ; Jungers et al, 2022).

Les institutions européennes préfèrent-elles se concentrer sur des faux-semblants de réponse au problème posé par peur des conséquences qu’il y aurait à regarder en face la toxicité réelle des pesticides ?
Quoi qu’il en soit, nous serons particulièrement attentifs aux déroulements futurs de ces sessions de travail.
La session du matin, à laquelle nous avons participé, a été suivie par un échange entre la Commission, les Etats Membres, l’EFSA et l’ECHA sans les parties prenantes.

Cette rencontre fera l’objet d’un compte-rendu que nous attendons avec
impatience.
Klaus Berend, chef de l’Unité pesticides et biocides de la Commission Européenne et président de la réunion du 23 mai, a par ailleurs annoncé que la Commission Européenne allait publier un site web dédié aux travaux de ces ateliers.
Une seconde session de travail avec les évaluateurs de risque, à visée technique, aura lieu au mois de juin, et sera suivie à la rentrée d’une discussion avec les États Membres par zones d’autorisation (Nord, Sud,
Centre).

Il y a urgence à faire appliquer le règlement sur les pesticides.
Les trois Etats Membres intervenant lors de la réunion du 23 mai au matin ont tous admis réaliser l’évaluation des risques sur les produits préalable à leur autorisation sur la base de la seule substance active, contrairement aux exigences du règlement 1107/2009.

Les conséquences de l’usage massif des pesticides, que ce soit sur la santé, ou sur l’environnement, constatées alors que le règlement prévoit la démonstration de l’absence d’effets néfastes des produits autorisés à ces deux niveaux, appelle une action urgente et significative pour enrayer les graves menaces que font peser les pesticides sur la santé et la biodiversité.

Suites atelier PEST

9 juin 2023 : Envoi d’une lettre :

–> à Ms Stella Kyriakides Commissioner for Health and Food Safety

PEST suite : Lettre adressée à Mrs Stella Kyriakides

–> aux Eurodéputé.e.s

PEST suite : Lettre adressée aux Eurodéputé.e.s

Feuille de route en 10 points

Roadmap of priorities_202304
traduction 10 point

11 juin – Landunvez : carnaval des animaux : « nous voulons des fermes, pas des usines ! »

Landunvez manif du 11 juin 2023

Dimanche 11 juin – 14 h

Landunvez

«Nous voulons des fermes, pas des usines»

Mobilisation festive et populaire » pour « la libération des animaux d’élevage, avec défilé, table ronde, stands

 

RDV près de la salle omnisport. 
 
 
C’est une mobilisation festive pour une agriculture sans fermes-usines. Il s’agit de symboliser la libération des animaux d’élevage pour défendre une agriculture sans agro-industrie. Une agriculture paysanne, nourricière à taille humaine.
 
Vous êtes invités à venir déguisés, ou avec un petit morceau de rose,  pour participer à cet événement.
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Au programme : des stands, un défilé, de la musique, des danses, des prises de parole et une table ronde. 
Vous pouvez participer à la création d’une chorégraphie collective  (pas besoin de savoir danser) si vous venez dès 11h, sur place, avec votre pique-nique.
Pour rappel, en  Pays d’Iroise, nous avons 500 000 animaux d’élevage pour 50 000 habitants. 
 
Cette forte densité d’animaux d’élevage a un impact sur :
– la qualité de l’eau potable et de baignade : plusieurs plages sont fermées à l’année,
– une difficulté à s’approvisionner en eau potable,
– une pollution de l’air à l’ammoniac,
– une forte érosion du sol,
– la généralisation de la culture du maïs qui a transformé et transforme notre pays.
 
Pour plus de renseignements, vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : stoppons.extension@gmail.com.
 
N’hésitez pas à faire circuler ce mail. 
 
A bientôt, 

A.J.