CP Union syndicale Solidaires de Bretagne et CSVPO « une vague citoyenne pour sortir du « tout-pesticides »

logo du CSVPO

COMMUNIQUE DE PRESSE

Une vague citoyenne pour sortir du « tout-pesticide »

La pétition lancée par Éléonore Pattery contre la loi Duplomb a provoqué un véritable séisme politique : en seulement quelques jours, près de 2 millions de citoyens l’ont signée sur le site de l’Assemblée nationale. Cet engagement inédit témoigne d’une prise de conscience grandissante face au danger des pesticides et aux dérives de l’agro-industrie. Un événement qui peut faire bouger les lignes.

Un combat qui vient de loin et qui aujourd’hui s’amplifie.

En 2016, des salariés victimes des pesticides de la coopérative Nutréa-Triskalia (devenue aujourd’hui Eureden) avaient déjà alerté l’opinion avec la pétition « Empoisonnés par des pesticides, nous sommes tous concernés », qui avait rassemblé plus de 80 000 signatures en quelques semaines.

L’affaire a également un volet pénal : les victimes de la coopérative Nutréa-Triskalia attendent que la Chambre d’instruction pénale de la Cour d’Appel de Rennes statue sur la plainte qu’ils ont déposée.

Leur action avait conduit la Commission européenne à diligenter deux audits, pointant les défaillances françaises dans l’application des directives relatives à l’utilisation des pesticides et à la protection des utilisateurs. Preuve de la persistance du problème, le 7 avril dernier, la commission des pétitions du Parlement européen a décidé de maintenir ouverte cette affaire, neuf ans après son dépôt.

Le gouvernement va-t-il rester aux ordres de l’agrobusiness ?

Dans le contexte actuel, la gestion des questions environnementales apparaît de plus en plus sous la coupe d’une FNSEA arc-boutée sur l’agro-chimie, tandis que les alertes de la communauté scientifique et des ministres concernés sont largement ignorées. L’agriculture biologique s’essouffle, les régressions environnementales s’accumulent, et les victimes des pesticides se multiplient, qu’ils soient agriculteurs, riverains ou enfants.

Face à cette fuite en avant incarnée par la loi Duplomb, la mobilisation citoyenne prend l’allure d’une véritable résistance. Chaque minute, de nouveaux signataires affirment qu’il n’est plus possible de poursuivre sur cette voie. La pétition est un appel à l’intelligence collective et à la responsabilité des pouvoirs publics. Nos gouvernants entendront-ils enfin la voix de millions de citoyens qui refusent de choisir entre agriculture et santé publique ? Ou persisteront-ils à accepter des débats parlementaires…. à condition qu’ils ne modifient pas le texte initial ?

Cette mobilisation marquera un tournant. Il est désormais urgent d’ouvrir la voie à des solutions alternatives, de sortir du tout-pesticide, et de placer la santé, l’environnement et le climat au cœur de notre modèle agricole.

Le 16 juillet dernier à Bruxelles ont été rendus les premiers arbitrages budgétaires de la PAC, c’est donc le moment pour nous d’exiger une réorientation des aides publiques qui permettent de soutenir l’agriculture paysanne respectueuse de la santé humaine et de la biodiversité et de sortir du modèle mortifère de l’agriculture industrielle, chimique et productiviste.

Saint-Brieuc le 22 juillet 2025

Contacts :

Serge Le Quéau – Union régionale Solidaires de Bretagne : 06 80 95 85 17

René Louail – Comité de soutien des victimes des pesticides de Triskalia : 06 72 84 87 92

Henri Busnel- Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest : 06 71 11 06 90

Protestation Loi Duplomb : pétitions sur le site de l’Assemblée Nationale

MAJ 22 juillet 2025 (et ce n’est pas fini) :

1 733 000 signataires !!!

Sur France Inter le 22 juillet à 8h20
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-22-juillet-2025-6963993

En plein débat sur la loi Duplomb, qui réintroduit sous conditions l’acétamipride, éclairage sur cet insecticide avec l’écologue Philippe Grandcolas et le médecin Pierre-Michel Perinaud, président de l’association « Alerte des médecins sur les pesticides ».

Avec
  • Philippe Grandcolas, écologue, directeur adjoint scientifique national pour l’Écologie et l’Environnement au CNRS
  • Pierre-Michel Périnaud, médecin et président de l’association « Alerte des médecins sur les pesticides »

Les études sur l’acétamipride « s’accumulent » et montrent des « toxicités chroniques très importantes », soulignent ce mardi sur France Inter l’écologue Philippe Grandcolas et le médecin et président de l’association « Alerte des médecins sur les pesticides » Pierre-Michel Perinaud, en plein débat sur la loi Duplomb, qui réintroduit sous conditions cet insecticide de la famille des néonicotinoïdes.

« À mesure que les études s’accumulent, les effets de l’acétamipride s’avèrent importants », explique Philippe Grandcolas, directeur adjoint de l’institut Écologie et Environnement au CNRS. « Ce produit est nocif pour les abeilles domestiques et il l’est encore plus pour d’autres organismes, d’autres pollinisateurs. » Il y a selon lui un « consensus parfaitement clair » dans la communauté scientifique sur le sujet. « Le doute n’est pas raisonnable, il y a des dizaines de travaux qui montrent que l’acétamipride est toxique, qu’il peut y avoir des toxicités chroniques très importantes sur des insectes pollinisateurs », insiste-t-il. Par ailleurs, l’acétamipride est « très soluble dans l’eau et reste des dizaines de jours dans le milieu naturel après avoir été administré dans un champ, on le retrouve par exemple jusque dans l’eau de pluie, ce qui a été démontré récemment au Japon ». Une étude inédite de l’université de Tokyo, publiée en juin, révèle en effet une présence massive de pesticides dans l’eau de pluie, le plus fréquemment de l’acétamipride, autorisé au Japon. Ainsi, « c’est un produit qui a un potentiel d’exposition très important pour l’ensemble de la biodiversité, humain y compris« , conclut l’écologue.

Comme d’autres scientifiques, Pierre-Michel Perinaud cite, lui, des études qui indiquent que « l’acétamipride traverse la barrière placentaire et peut donc contaminer le foetus ». « On a retrouvé de l’acétamipride dans le liquide céphalorachidien des enfants donc on sait que ce produit neurotoxique va se retrouver en contact du cerveau des enfants », souligne-t-il. Des études contestées par certains opposants  à l’interdiction de ce pesticide, qui mettent notamment en avant qu’on ne peut pas savoir d’où viennent ces traces d’acétamipride.

Des liens entre l’exposition aux pesticides et des maladies

Au-delà de l’acétamipride, Pierre-Michel Perinaud rappelle l’impact en règle générale des pesticides sur la santé humaine. « Les données de l’Inserm [Institut national de la santé et de la recherche médicale] publiées en 2013 et confirmées en 2021 montrent des liens entre l’exposition aux pesticides et des maladies : la maladie de Parkinson, des cancers du sang, des cancers de la prostate, des leucémies, des troubles de la fertilité, des troubles cognitifs, etc. », détaille-t-il. Le médecin craint que la loi Duplomb « ouvre la boîte de Pandore » et permette la réintroduction d’autres pesticides à l’avenir.

Pour appuyer leurs propos, les deux spécialistes citent des études de l’Inserm, de l’Inrae (l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) ou encore de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) sur le sujet. De quoi « justifier un principe de précaution ».

Par ailleurs, « les alternatives existent et sont suffisamment efficaces » pour cultiver la betterave, expliquent-ils. Et au-delà, Philippe Grandcolas va jusqu’à interroger l’intérêt de conserver la culture de la betterave à sucre en France. « C’est une culture utilisée pour produire du sucre dans la nourriture transformée ou des agrocarburants. Ce n’est pas une culture vivrière indispensable. On doit se poser la question, même si c’est une question cruelle pour des PME agricoles, est-ce qu’on a besoin de prendre des risques pour la santé humaine et pour la biodiversité pour cultiver quelque chose qui n’est pas vivrier, qui n’est pas indispensable ?« , soumet-il.

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Maj le 21 juillet 2025 : la pétition a dépassé le million de pétitionnaires !

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Signez la pétition adressée à l’assemblée nationale contre la loi Duplomb !

Si ce n’est pas encore fait, vous pouvez vous joindre aux signataires, amplifier le mouvement et faire connaître votre mécontentement aux députés et sénateurs qui l’ont votée, ainsi qu’au gouvernement qui pourrait l’abroger.

Cette pétition est partie pour devenir historique par l’ampleur qu’elle prend: déjà 1.000.000 signatures en quelques jours et cela ne cesse d’augmenter heure après heure.Ce n’est pas compliqué, ça prend quelques minutes. Et partagez l’information autour de vous.

Les promoteurs de la loi Duplomp ont tout fait pour rendre impossible tout débat.
Rien dans cette loi ne résoudra les problèmes graves qui frappent nos agriculteurs et agricultrices. Bien au contraire, elle ne fait qu’accélérer encore cette fuite en avant qui va droit dans le mur.

Signer cette pétition nous permet de crier notre exigence de démocratie, de protection de notre terre, de notre santé, et pour cela d’une agriculture à taille humaine, saine et nourricière.

Pour la signer, cliquez sur le lien suivant

https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/3014

Voici un extrait de son texte de présentation :
« La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire.
Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens.
Le rapport Brundtland,
l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (MEA),
les rapports du GIEC,
les études de l’OMS,
de l’INRAE,
de Santé Publique France…
Tous alertent depuis des décennies sur les conséquences des politiques destructrices du vivant et de la santé.
Et pourtant, vous persistez à légiférer contre l’intérêt général.
Par cette pétition, je demande :
– Son abrogation immédiate ;
– La révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée ;
– La consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit.
Aujourd’hui je suis seule à écrire, mais non seule à le penser.
Eléonore PATTERY  »

A vous de jouer !

Pour mémoire au sujet de cette loi :

Acétamipride : les mensonges de la ministre de l’agriculture

La loi duplomb est passée à l’Assemblée Nationale : place aux recours

Permis de tuer : décret du 8 juillet 2025 sur l’indépendance de l’ANSES

La marrante, elle résiste !

 

Permis de tuer : décret du 8 juillet 2025 sur l’indépendance de l’ANSES

Les promesses n’engagent que ceux qui les croient … dès le 8 juillet après le vote de la loi Duplomb, on revient sur l’indépendance de l’ANSES.

Le gouvernement vient de décréter que « le directeur  général de l’ANSES devra tenir compte d’un calendrier d’examen des demandes d’autorisations de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques (nous on appelle ça des poisons) établi par le ministère de l’agriculture (c’est dire si c’est rassurant et plein de bon sens) et donc retarder le retrait des produits dont les dangers pour la santé humaine et environnementale sont avérés »

communiqué de presse PS et apparentés

Décret n° 2025-629 du 8 juillet 2025 portant diverses dispositions relatives à l’autorisation des produits phytopharmaceutiques

NOR : AGRG2511780D

ELI : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2025/7/8/AGRG2511780D/jo/texte
Alias : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2025/7/8/2025-629/jo/texte
JORF n°0159 du 10 juillet 2025
Texte n° 38

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051871973

La marrante, elle résiste !

La loi duplomb est passée à l’Assemblée Nationale : place aux recours

Résultat des votes sur la loi duplomb à l’AN

Synthèse du vote
Nombre de votants : 564
Nombre de suffrages exprimés : 539
Majorité absolue des suffrages exprimés : 270
  • Pour l’adoption : 316
  • Contre : 223
  • Abstention : 25
L’Assemblée nationale a adopté

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/scrutins/2957

Découvrez comment votent les députés pour la planète

https://parlementerre.fr/

Votes duplomb en Bretagne

Source Splann

Splann : les votes duplomb en Bretagne

La suite … Conseil Constitutionnel ?

Recours au Conseil Constitutionnel en discussion dans tous les groupes du NFP et ailleurs …

Et c’est parti :
L’UNAF annonce qu’elle soutiendra ou participera à tout recours devant le Conseil constitutionnel et, le cas échéant, devant les juridictions compétentes pour faire annuler les décrets et autorisations découlant de cette loi. «  Nous ne laisserons pas cette loi mettre en œuvre sans combat. Les apiculteurs, les agriculteurs responsables, les citoyens, la biodiversité, méritent mieux. Et nous continuerons à nous battre pour eux, pour l’avenir.  »
https://www.unaf-apiculture.info/actualites/loi-duplomb-adoptee-a-l-assemblee-un-recul-historique-une-insulte-a-l.html

https://www.gossement-avocats.com/blog/loi-duplomb-un-stress-test-pour-la-charte-de-lenvironnement-loi-visant-a-lever-les-contraintes-a-lexercice-du-metier-dagriculteur/

Peut être aussi des suites avec PestiRiv : audition le 9 juillet avec l’ANSES au sujet du référé de Générations Futures qui demande la publication de l’étude.
https://pig.log.bzh/2025/06/24/pestiriv-etude-des-pesticides-sur-les-riverains-bloquee-par-le-gouvernement/

Peut être aussi des suites sur les mensonges de la ministre de l’agriculture ?
https://pig.log.bzh/2025/07/09/acetamipride-les-mensonges-de-la-ministre-de-lagriculture/

On ne lâche rien ! 

La marrante, elle résiste !

Acétamipride : les mensonges de la ministre de l’agriculture

l’Acétamipride, ce néonicotinoïde dont l’emploi  vient d’être ré-autorisé sous forme « dérogatoire » par la loi duplomb, le 8 juillet 2025 a fait l’objet de multiples mensonges de la part de la ministre de l’agriculture, annie genevard, dans la presse nationale.

Source : Générations Futures

Sur France Info[i] : « L‘acétamipride, les Français l’utilisent dans tous les insecticides domestiques, dans les colliers des animaux domestiques […] et les agriculteurs ne pourraient pas l’utiliser dans des conditions très strictes ?»
enchaîne mme genevard, actuelle ministre de l’agriculture.

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Générations Futures a enquêté pour démêler cette fake niouz

NON, l’acétamipride n’est pas présent dans tous les insecticides ménagers

comme le prétend Mme Genevard, mais dans seulement 213 sur plusieurs milliers sur le marché, d’après la base de données officielle consacrée aux produits biocides[ii]

Précision :  213 produits biocides mis sur le marché en France n’ont pas encore été évalués

par l’ Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses): l’ensemble de ces produits, d’après la base Biocid, sont sous le statut « dépôt d’AMM déposé [iii] » signifiant que la demande est en cours d’évaluation ou sous le statut « transitoire », ce qui signifie que la demande d’AMM n’a pas encore été faite. Or, comme nous le relevons dans notre rapport complet sur l’acétamipride[iv], avec les seuils de toxicité revus à la baisse, il est très peu probable que tous ces usages soient acceptables et donc que l’ensemble de ces produits soient autorisés pour un usage domestiques. Comme nous l’expliquons, l’acétamipride doit être interdite au niveau européen pour ces usages biocides (et bien sûr agricoles)[v].

L’acétamipride n’est absolument pas présente dans les colliers antipuces des animaux domestiques

comme l’affirme sans trembler la Ministre (et à noter que cet argument a largement été repris par une partie de la presse). Nous pouvons même affirmer que l’acétamipride n’est autorisée dans AUCUN produit vétérinaire en France ! 

Tout d’abord, nous obtenu confirmation auprès du HelpDesk Biocides de l’ANSES que les colliers antiparasitaires pour chien ou chat sont des produits couverts uniquement par la réglementation sur les médicaments vétérinaires et non par la réglementation sur les biocides. Le Helpdesk nous assure en effet que « des colliers antiparasitaires (insecticides) contenant de l’acétamipride pour chiens ou chats seraient a priori considérés comme des médicaments vétérinaires en France. » (et donc pas biocides)

Si des colliers à base d’acétamipride existaient il faudrait donc les chercher dans les catalogues des médicaments vétérinaires. Mais, déjà en 2017, un document de l’Anses[vi] indiquait que l’acétamipride n’avait pas d’usage vétérinaire (contrairement à d’autres substances néonicotinoïdes). Ensuite, il suffit de mener une recherche rapide sur la base de données des médicaments vétérinaires pour constater que l’acétamipride n’est présente dans aucun de ces produits. Nous avons voulu vérifier auprès de l’Agence nationale du médicament vétérinaire qui nous a assuré à son tour que « après vérification …il n’y a pas de médicament vétérinaire (MV) autorisé en France à base d’acétamipride. ».

Il est donc clair que la ministre de l’Agriculture a repris, ou imaginé, plusieurs fake news, en particulier sur une supposée utilisation de l’acétamipride…qui n’existe pas ! 

A quelques jours des débats et du vote sur la proposition de loi Duplomb à l’Assemblée nationale, Générations Futures proteste énergiquement contre ces contre- vérités proférées par la ministre en charge du dossier agricole pour qui tous les moyens semblent bons pour soutenir l’agriculture chimique !

Lorient samedi 5 juillet : marche « pesticides non merci et vive l’agro-écologie »

pesticides non merci, vive l'agro écologie

Lorient, le 5 juillet 2025

Le collectif de la Marche Contre Bayer-Monsanto (MCBM) appelle à une journée de mobilisation contre les pesticides, la loi Duplomb, et pour l’agro-écologie.

Le collectif Lorient contre Bayer Monsanto dénonce les divers renoncements qui interviennent avec la loi Duplomb.

  • Sur le plan démocratique, avec les manœuvres pour empêcher le débat parlementaire normal.
  • Sur le plan social, avec des dispositions qui favorisent l’agrobusiness mais n’apportent aucune solution durable au monde paysan.
  • Sur le plan sanitaire, avec l’autorisation de poisons avérés.

D’innombrables études scientifiques, de l’INRAE, des tribunes signées par des associations de médecins (Alerte des Médecins sur les Pesticides, Médecins du Monde) et des scientifiques, des appels lancés par la Ligue contre le Cancer et l’ARC, entre autres, sont convergents et alarmants :

  • Nous rappelons que les pesticides sont une source de l’explosion de cancers pour toute la population, notamment les cancers pédiatriques, de maladies professionnelles pour les agriculteurs, jardiniers, paysagistes, fleuristes … (cancers, maladies neuro-dégénératives)
  • Nous rappelons que les néonicotinoïdes, outre le fait qu’ils déciment les abeilles et autres pollinisateurs, se retrouvent dans le cordon ombilical des enfants à naître, qu’ils empoisonnent l’humain jusque dans sa vie intra-utérine.
  • Nous rappelons que les pesticides tuent la biodiversité, adieu les abeilles, les oiseaux, les salamandres, les papillons ….

Nous appelons les personnes qui ne se satisfont pas de ces renoncements à se rassembler samedi 5 juillet en matinée à Lorient (Grand Théâtre) et à manifester à partir de 14h.

STANDS ASSOCIATIFS

Le 5 juillet dans la matinée, venez vous informer sur les stands associatifs sur le parvis de Grand Théâtre de Lorient
Comité de Soutien des Faucheurs Volontaires bretons
PIG BZH
Secrets Toxiques
L214
Les Soulèvements de la Terre

La MARCHE

5 juillet à partir de 14 h et en fanfare : la marche revendicative contre les pesticides de synthèse, contre la loi Duplomb et pour l’agro-écologie
Départ devant le grand théâtre de Lorient

CAGNOTTE du collectif

Toute participation est la bienvenue, parce qu’on a besoin de financer l’impression des affiches …
https://www.cotizup.com/contre-bayer-monsanto

La marrante, elle résiste !