Algues Vertes – communiqué de Inès Léraud

Le collectif de journalistes Kelaouiñ, né en mai dernier aux lendemains de la tribune dans Libération, ayant pour objectif de participer à défendre la liberté d’informer sur les enjeux de l’agro-industrie en Bretagne, est heureux de vous présenter aujourd’hui sa première vidéo décryptant un entretien pour le moins surprenant mené par Hubert Coudurier, directeur de l’information du Télégramme et président de Tébéo, attaquant mon travail, l’album “Algues vertes”, ainsi que notre collectif.
Nous avons produit cette vidéo en toute indépendance, avec nos propres moyens, et l’avons mise ligne sur Youtube.
Mon comité de soutien nous a soutenus en participant aux frais d’un voyage à Paris où nous sommes allés Kristen Flac’hon (membre du collectif Kelaouiñ) et moi, afin de présenter cette vidéo dans l’émission “Là-bas si j’y suis” de Daniel Mermet.

N’hésitez pas à la faire circuler pour qu’elle vive et soit vue !

 

Notre vidéo de décryptage, en libre accès, est ici :

https://www.youtube.com/watch?v=y6_R80FQ4UI

 

Et pour approfondir…

 

Le programme de “Là-bas si j’y suis” (sur abonnement) consacré à notre travail est là :

https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/heureusement-que-tous-les-journalistes-ne-font-pas-comme-ines-leraud

 

Et l’entretien original d’Hubert Coudurier est par là :

https://www.tebeo.bzh/replay/26-linvite-thierry-burlot/10762841

 

Enfin, pensez à vous abonner à la chaîne Youtube de Kelaouiñ ainsi qu’à son compte twitter !

https://twitter.com/Kelaouinbzh

 

Bon visionnage à toutes et tous,

merci pour votre soutien,

Inès

Toxiques cachés dans les pesticides / communiqué de presse

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 09/11/2020 PARIS

CONTACT PRESSE :

  • Francois Veillerette (Directeur Générations Futures) : 06 81 64 65 58 fvgf@protonmail.com
  • Dominique Masset (Co-Président Campagne Glyphosate France) 06 10 94 66 82 dommayou@protonmail.com
  • Philippe Piard (représentant Nature & Progrès) : 06 74 15 76 25 les-vents-sauvages@riseup.net
  • Pierre Michel Perinaud (président de l’AMLP – Alerte Médecins Pesticides) 06 31 23 66 72 pierremichelperinaud@protonmail.com

DES ONGS DÉNONCENT LA PRÉSENCE DE TOXIQUES CACHÉS DANS DES PESTICIDES ET REMETTENT EN CAUSE LEURS AUTORISATIONS DE MISE SUR LE MARCHÉ.

À l’occasion de la publication d’une étude (1) révélant la présence de métaux lourds et de HAP (2) dans des herbicides, nos associations remettent en cause la légalité de l’évaluation et de l’homologation des pesticides.
Elles ne se situent pas sur le terrain de l’analyse des risques sanitaires, mais sur le terrain réglementaire.
Car pour apprécier correctement ces risques, la réglementation européenne reconnaît la nécessité d’ une évaluation portant sur la composition complète.
Le Professeur Gilles-Eric Séralini vient de publier, avec Gérald Jungers, une nouvelle étude (1) dans la revue Food and Chemical Toxicology .
Les scientifiques ont analysé 14 formulations d’herbicides sans glyphosate par spectrométrie de masse.
Les résultats de ces analyses montrent la présence fréquente de substances très dangereuses …qui ne sont pas indiquées sur l’étiquette des produits! Des métaux lourds et des métalloïdes comme l’Arsenic, le Cuivre, le Plomb, le Nickel.
Des hydrocarbures polycycliques aromatiques ont aussi été détectés dans 12 d’entre eux ; certains sont des cancérogènes reconnus par le CIRC (3) , comme le benzo(A)pyrene.
L’étude conclut que «la formulation complète est employée sur le terrain, et pas seulement le principe actif déclaré qui à ce jour est étudié seul à des fins de toxicité à long terme. Les travaux futurs sur la toxicité des pesticides pour les évaluations réglementaires devraient inclure l’étude des formulations commerciales complètes. »
C’est aussi ce que préconisaient en 2017, des scientifiques de renom international (4) . Ils indiquaient que « la liste complète de ces produits chimiques, connus collectivement sous le nom d’adjuvants ou de coformulants, est traitée comme un secret commercial par les fabricants » …et que « les données disponibles sur les dangers présentés par les différents mélanges restent limitées ».

La publication du Pr SERALINI interroge donc une fois de plus sur la façon dont les pesticides sont évalués et autorisés en Europe et en France.
Un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) du 1er octobre 2019 indique pourtant que les industriels ont la charge de prouver l’innocuité de leurs produits, que l’ensemble des principes actifs doivent être déclarés et analysés tant pour leur effet isolé que pour leurs effets mélangés entre eux.
Les associations signataires remettent en cause la légalité de l’évaluation des pesticides analysés, des substances toxiques présentes n’étant pas déclarées sur les étiquettes des produits concernés. Elles vont maintenant se tourner vers leurs conseils pour évaluer plus précisément la situation et décider ensuite des éventuelles actions juridiques à lancer.

1. Toxic compounds in herbicides without glyphosate Gilles-EricSeralini ; Gerald Jungers; Food and Chemical Toxicology Volume 146, December 2020, 111770
2. Hydrocarbure Aromatique Polycyclique
3. Centre International de Recherche sur le Cancer
4. Is it time to reassess current safety standards for glyphosate-based herbicides ?
Laura N. Vandenberg, Bruce Blumberg, Michael N. Antoniou, Charles M. Benbrook, Lynn Carroll, Theo Colborn, Lorne G. Everett, Michael Hansen, Philip J. Landrigan, Bruce P. Lanphear, Robin Mesnage, Frederick S. vom Saal, Wade V. Welshons, John Peterson Myers.
Journal of Epidemiology & Community Health 71(6):jech-2016-208463 March 2017

 

L’ANSES signe la fin de la sortie du glyphosate

Le rapport de l’Anses confirme que la sortie du glyphosate ne sera pas possible et met en évidence que les principales alternatives ne sont pas compatibles avec les engagements de la COP21

La publication tant attendue du dernier rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) concernant les résultats de son évaluation comparative entre le glyphosate et ses alternatives non chimiques ne peut être perçue que comme un aveu de l’impossibilité de « sortir du glyphosate ».

A lire sur : https://www.agriculture-environnement.fr/2020/11/02/anses-signe-fin-sortie-glyphosate

https://www.generations-futures.fr/actualites/plan-sortie-glyphosate/

Le sénat dit OUI aux NEOCOTINOÏDES

Le Sénat à majorité de droite a donné son aval dans la nuit de mardi à mercredi au projet de loi permettant la réintroduction temporaire des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles pour sauver la filière betteravière, au terme d’un débat parfois tendu avec la gauche et après un incident de vote.

Il a été adopté en première lecture par 184 voix pour, 128 contre et 28 abstentions. Au sein de la majorité sénatoriale, 12 sénateurs LR ont voté contre, de même que 8 centristes et un Indépendants. Dix LR, 10 centristes et 3 Indépendants se sont abstenus.

Au groupe RDPI à majorité En Marche, Xavier Iacovelli a voté contre et 5 élus se sont abstenus.

Ont voté contre les groupes PS (à l’exception de Jean-Pierre Sueur qui a voté pour), RDSE à majorité radicale, CRCE à majorité communiste et écologiste.

https://www.liberation.fr/terre/2020/10/28/pesticides-ce-qui-s-est-passe-la-nuit-derniere-est-grave_1803726

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/filiere-betterave-feu-vert-du-senat-au-retour-controverse-des-neonicotinoides-1f1b87d5d5cce76f7cf910a08a49a32a

https://www.francebleu.fr/infos/societe/neonicotinoides-le-senat-vote-en-faveur-de-la-reintroduction-temporaire-de-l-insecticide-1603867867

Les sénateurs ont avancé au 15 décembre l’entrée en vigueur de la loi, avec l’assentiment du ministre de l’Agriculture Julien Denormandie.

 

Avec un peu de chance on sera sorti.e.s du nouveau confinement et bien reposé.e.s pour reprendre la lutte en extérieur !!!

Appel à soutien : les écologistes contre la répression

Message de “Youth for Climate Paris”.

“Suite à l’action de Blackrock le 10 février 2020, deux militants seront en procès le 4 novembre.

L’activisme n’est pas un crime !!!

Un procès contre deux activistes se prépare en France. L’Etat prend la défense de Blackrock. Blackrock – ce fonds d’investissement américain qui finance entre autres la déforestation en Amazonie – est lui loin d’en être inquiété par la justice.

Amil et Michael, deux militants écologistes sont poursuivis par la justice française pour avoir participé le 10 février 2020 à une action de Youth for Climate dans les locaux de BlackRock, à Paris. Une centaine de militant.e.s avaient occupé et redécoré les bureaux de cette multinationale connue pour être le plus important gestionnaire d’actifs au monde. Parmi les 17 interpellations survenues ce jour-là, seuls Michael et Amil auront un procès, les autres ayant écopé d’amendes ou de rappels à la loi. Michael encourt deux ans de prison ferme et 20.000 euros d’amende, tandis qu’Amil risque jusqu’à cinq ans de prison ferme et 75.000 euros d’amende. Six chefs d’inculpation ont été retenus dont le plus lourd : complicité de dégradation en réunion.

 

Mais qui sont les vrais coupables?

 

Blackrock, société qui gère le plus d’argent au monde avec 7000 milliards d’euros d’actifs, a affirmé haut et fort que la lutte contre le changement climatique était devenu une priorité. Qu’en est-il réellement?

Cette année, le groupe a voté pour seulement 13% des résolutions destinés à protéger l’environnement. La société contribue à la crise climatique via les financements qu’elle apporte aux énergies fossiles, à la déforestation et aux industries écocides. La responsabilité de Blackrock est énorme.

Blackrock détruit consciemment des vies humaines, notre planète et notre avenir.

 

En envahissant les locaux de Blackrock à Paris en février dernier, les militant.e.s n’ont fait que répondre légitimement aux agissements criminels de la société.

 

Comment une société qui se réclame d’autant de valeurs morales que la notre peut-elle criminaliser des activistes? Des citoyen.ne.s qui n’ont d’autres but que dénoncer les agissements d’une multinationale dont l’impact est incontestablement nocif pour les humain.e.s et le reste de la nature. N’est-il pas un droit et un devoir pour chaque citoyen.ne de dénoncer publiquement les injustices? Est-il légitime pour l’Etat de se ranger du côté des oppresseurs au détriment des citoyen.ne.s?

 

Comment expliquer que la multinationale n’a-t-elle pas elle même engagé des poursuites? Est-ce une stratégie pour se faire oublier et étouffer l’affaire si ses dirigeants ne veulent pas ébruiter tous les motifs qui lui sont reprochés? La multinationale compte t-elle sur ses contacts haut placés pour prendre soin de ses intérêts à sa place? Quoi qu’il en soit le manque de transparence omniprésent laisse les doutes planer. De toute les façons, qui prendra la peine de creuser?

 

Le problème est systémique. Le monde souffre, victime des intérêts financiers d’une poignée de fortunés qui prévalent sur le bien commun et la nature. L’harmonie est chaque jour plus mise à mal par le système capitaliste, néocolonialiste et patriarcal. Une grande partie de la population mondiale souffre, y compris celle vivant dans les régions dîtes développées, comme l’Europe, où une part grandissante de la société se trouve précarisée. Notre nourriture est contaminée, nos sources d’eau sont polluées, nos terres sont dévastées, et même les fonds marins n’échappent pas à la destruction que nous engendrons. Notre environnement se détériore chaque jour un peu plus et ce n’est pas une nouveauté.

 

Pour satisfaire les désirs d’une minorité privilégiée, tout est permis. Le recul de la nature face à la civilisation semble inéluctable.

 

Les lanceur.ses d’alertes sont criminalisé.e.s car la vérité menace la durabilité du système. Une prise de conscience de masse serait un frein à la croissance tant attendue par les actionnaires. Bien sûr que le monde est injuste! Bien sûr que nous détruisons le monde! Bien sûr que l’esclavage moderne existe! Cependant, est-il légal de le dire? Le discours officiel est un discours de façade, un discours qui se veut rassurant, un discours qui endort. Pourquoi tenter de résoudre des problèmes alors qu’on pourrait continuer de les dissimuler?

 

Être activiste aujourd’hui c’est vouloir s’éveiller dans un monde qui n’attend de nous que trois choses : « travaille, consomme et ferme ta gueule! » comme le scandait dans leurs slogans les gilets jaunes.

 

Prenons conscience des principaux bénéficiaires du système, ceux que l’exploitation des humain.e.s et de la nature permet d’enrichir. Ceux qui s’approprient des ressources qui diminuent et ne parviendront pas indéfiniment à soutenir la demande. Ces acteurs économiques font usage des pires stratégies pour parvenir à leurs fins.

 

Face à leur désir de croissance économique et de puissance, soyons lucides. Les criminels, c’est eux.

 

Victoire historique de l’agriculteur Paul François sur Monsanto

Arrêt de la Cour de Cassation : Victoire historique de l’agriculteur Paul François contre Monsanto

Communiqué de presse de l’Union Syndicale Solidaire :

Paul François agriculteur de Charente et Président fondateur de l’association Phyto-victimes a été gravement intoxiqué en avril 2004 en inhalant accidentellement les vapeurs d’un herbicide, le lasso fabriqué et vendu par la multinationale Monsanto. Il faillit en mourir et souffre depuis cette date de troubles neurologiques, de maux de tête violents, de pertes de connaissances, de comas à répétition et de fatigue extrême…
Malgré sa maladie très invalidante, c’est avec courage et détermination que Paul François, soutenu par sa famille, a pris la décision de s’engager avec l’aide de son avocat Maître François Lafforgue et les associations, Henri Pézerat et Générations Futures, dans un long et difficile combat contre la firme multinationale américaine Monsanto.
Il voulait faire éclater la vérité sur la dangerosité des biocides utilisés massivement dans l’agriculture au mépris de la santé humaine et de l’environnement.

Pendant dix sept ans, Monsanto à tout fait pour échapper à ses responsabilités, usant et abusant des procédures judiciaires, des pressions de toutes sortes, ne reculant devant rien, dans le but de faire craquer psychologiquement Paul François et de l’obliger à renoncer.
En février 2012, il fut le premier agriculteur du monde à faire condamner Monsanto devant un tribunal de grande instance. S’en suivra une avalanche de plaintes d’agriculteurs américains contre Monsanto. Paul François et Maître François Lafforgue leurs avait ouvert la voie.
En 2015, la Cour de Cassation, saisie par Monsanto renvoya l’affaire devant une nouvelle Cour d’Appel recomposée au motif que le fondement juridique de la plainte devait être celui de la responsabilité du fait des produits défectueux et non la responsabilité de droit commun, plaidée initialement. C’est cette Cour, qui a le 11 avril 2019, donné pleinement raison à Paul François en écartant tous les arguments de défense de Monsanto et en la condamnant pour une troisième fois.

Dans son délibéré, la Cour d’Appel de Lyon condamnait Monsanto à payer les frais d’avocat de Paul François (cinquante mille euros) et demandait que la demande d’indemnisation pour préjudices physiques et moraux de plus d’un millions d’euros, réclamée soit jugée par le Tribunal de Grande Instance de Lyon, au motif que la SAS Monsanto est responsable du dommage causé à M. François à la suite de l’accident du 27 avril 2004 sur le fondement des articles 1383-1 et suivants devenus 1245 et suivants du code civil.»
Par son arrêt du 21 octobre 2020, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par Monsanto/Bayer contre l’arrêt de la Cour d’appel de Lyon du 11 avril 2019 et condamné définitivement la multinationale. La question de l’indemnisation de Paul François sera évoquée devant le tribunal judiciaire de Lyon dans les prochains mois.

L’union syndicale Solidaires, tient à saluer le courage et la détermination dont a fait preuve Paul François pendant toutes ces années de combat.
Pour Solidaires qui accompagne depuis 2010 le combat exemplaire des salariés victimes des pesticides de la coopérative agricole bretonne Triskalia, le décision de la Cour de Cassation contre Monsanto est une victoire historique remportée par Paul François et son avocat Maître François Lafforgue, mais aussi une victoire pour toutes les victimes des pesticides qu’elles soient agriculteur-trices, salarié.es ou riverain.nes qui se battent pour faire reconnaître leurs maladies et leurs préjudices et plus largement c’est une victoire pour tous les peuples qui luttent face à la toute-puissance des multinationales.

17 novembre : mobilisations contre la réintoxication du monde

Mobilisation le 17 novembre 2020 contre la réintoxication du monde

Appels de Collectifs, syndicats, territoires en lutte :
Pour les collectifs auteurs de cette tribune, le 17 novembre doit redonner corps au front commun qui avait réalisé plus 70 actions en juin, aboutissant à des victoires durables et des luttes relancées. Ils appellent à se rassembler à nouveau pour mettre à l’arrêt des infrastructures jugées nuisibles et construire des formes de vies non soumises à l’économie.

Article et détails sur Reporterre.net

Appel sur Union syndicale solidaire

Rassemblement de soutien aux salariés de Triskalia : 14 octobre – Rennes

logo du CSVPO

SAINT-BRIEUC, RENNES, le 11 octobre 2020
Communiqué de presse

Accident du travail de Gwénaël LE GOFFIC Son épouse Edith demande la reconnaissance de la faute inexcusable de Nutréa – Triskalia

Le 21 mars 2014, Gwenael LE GOFFIC, chauffeur-livreur de l’entreprise NUTREA-TRISKALIA mettait fin à ses jours sur son lieu de travail, dans les bâtiments de la coopérative agricole Triskalia à PLOUISY (22).

Depuis cette date, son épouse Edith, soutenue par Solidaires Bretagne et Le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, se bat pour que la coopérative Triskalia assume ses responsabilités :
Le 3 septembre 2015, le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale a reconnu que la mort de Gwénaël constitue un accident du travail au sens de l’article L 411-1 du Code de la sécurité sociale.
le 27 septembre 2018, le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de Saint Brieuc n’a pas reconnu la faute inexcusable de l’employeur dans l’accident du travail de Gwénaël LE GOFFIC.
Edith a décidé de faire appel de cette décision.

Ce mercredi 14 octobre 2020, Me LAFFORGUE va plaider en appel pour que la coopérative TRISKALIA soit condamnée pour « faute inexcusable de l’employeur ».
.
Depuis 2010, suite à leur intoxication sur les sites de PLOUISY et GLOMEL (22), c’est une longue lutte que mènent les salariés, malades et licenciés, contre leur ancien employeur. Ils ont déjà remporté plusieurs victoires ; ces combats sont longs et difficiles, mais justes parce qu’ils défendent les conditions de travail, la santé, l’environnement de tous face à un monde économique et politique qui ne pense qu’au profit pour quelques-uns.

Cette décision du Tribunal est attendue ; c’est, nous l’espérons, la fin du long combat que mène Edith, aujourd’hui seule avec ses 2 enfants.
Nous vous invitons tous à venir très nombreux soutenir Edith LE GOFFIC et demander avec force que justice soit enfin rendue à Gwenaël :

Mercredi 14 octobre 2020
A 13h45
Place du Parlement de Bretagne
35000 RENNES

 

Contacts :
Union régionale Solidaires de Bretagne – Serge LE QUEAU – 06 80 95 85 17

Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest – Michel BESNARD – 06 73 19 56 07

Lorient 17 octobre : rassemblement “NOTRE ASSIETTE POUR DEMAIN”

INVITATION à l’évènement 
“NOTRE ASSIETTE POUR DEMAIN”
Organisé localement par le
collectif de la Marche contre Bayer Monsanto
affiche manif
Bonjour à toutes et tous,
En ces temps difficiles où l’on a du mal à sortir la tête de l’eau, voici un évènement qui fait chaud au coeur.
Le 17 Octobre à Lorient et dans beaucoup de villes et villages de France aura lieu l’évènement “Notre assiette pour demain”.
Notre souhait pour une alimentation saine et une agriculture biologique pour toutes et tous ne se réalisera pas sans vous et sans abnégation .
Ainsi, dans la suite des Marches contre Bayer Monsanto, le collectif lorientais appuie l’évènement national qui souhaite faire un lien plus fort avec le public des Marches pour le Climat, fédérer davantage les organisations sensibles à ce sujet et accentuer la pression populaire sur les décideurs grâce aux mobilisations ponctuelles et un travail de fond.
Vous en avez marre du greenwashing, marre des promesses et mensonges des politiciens, marre de la malbouffe, marre des pesticides !!
Alors venez nous rejoindre :
                   le samedi 17 Octobre , 14h30 à Lorient, Place de la Mairie
pour un rassemblement pas comme les autres !
Nous vous tiendrons régulièrement informés mais allez y gaiement , PASSEZ LE MESSAGE !!
En attendant et pour plus de précisions, voici le lien de l’évènement : https://www.stopmonsantobayer.org/notre-assiette-pour-demain
Notre site :
A très bientôt,
Le collectif lorientais contre Bayer Monsanto