14 octobre : journée nationale de la qualité de l’air

De qui se moque t-on ???

Journée nationale de la qualité de l’air : les 20 départements les plus pollueurs et l’échec des politiques publiques de réduction des émissions d’ammoniac.

Chaque année, 40 000 personnes perdent la vie prématurément en France à cause des particules fines. Ce drame silencieux a un nom : l’ammoniac, ce gaz invisible issu de l’élevage industriel qui empoisonne notre air et nos corps. En se combinant à d’autres polluants, il forme des particules mortifères (PM2.5) responsables d’asthmes, de maladies cardiovasculaires et de cancers.
Et pourtant, rien ne change. En cette journée nationale de la qualité de l’air, alors que l’ammoniac est désormais la deuxième cause de mortalité évitable dans notre pays, RAFU dénonce la non régulation de l’élevage industriel, principal responsable des émissions d’ammoniac. Nous refusons que le droit de respirer un air sain soit sacrifié sur l’autel de l’agro-industrie. Il est temps d’agir : réguler, réduire, reconvertir.

40.000 décès par an liés aux particules fines: l’ammoniac, deuxième cause de mortalité évitable en France est un enjeu majeur de santé publique.

La qualité de l’air est un enjeu majeur de santé publique: 40.000 décès par an sont imputables aux particules fines. L’ammoniac est l’un des 3 contributeurs à la formation des particules fines responsables de l’asthme, d’allergies, de maladies respiratoires ou cardiovasculaires, et de cancers. Les oxydes d’azote émis par le trafic routier et le dioxyde d’azote lié au secteur du chauffage (charbon et fioul) sont également responsables. L’ammoniac est la deuxième cause de mortalité évitable dans le pays.

« La principale préoccupation sanitaire concernant l’ammoniac est son impact indirect en tant que précurseur de particules fines. Les particules fines (<2,5μm, PM2,5) sont les plus dangereuses, car elles pénètrent le plus profondément dans l’organisme, par les voies respiratoires puis dans le sang. Elles augmenteraient la fréquence de nombreuses pathologies : asthme, allergies, maladies respiratoires ou cardiovasculaires, cancers etc. Selon le SDES, la pollution de l’air est un enjeu majeur : en France, l’exposition aux particules fines de diamètre inférieur ou égal à 2,5 µm (PM2,5) serait responsable de 7 % de la mortalité totale de la population, soit près de 40 000 décès par an. En d’autres termes, selon l‘Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 40 000 personnes décéderaient prématurément chaque année des effets liées aux particules fines (Santé Publique France).

Pénétration des particules atmosphériques dans le système respiratoire selon leur taille

« Il n’y plus aucun doute scientifique : l’ammoniac est une source importante de particules très fines, les PM 2.5, elles-mêmes à l’origine d’une importante mortalité prématurée, pas tant liée aux maladies respiratoires qu’aux maladies cardio-vasculaires », martèle Jean-François Deleume, docteur en médecine, membre d’Eau et rivières de Bretagne, dans le cadre de l’enquête de Splann sur les émissions d’ammoniac. Les particules fines ont des conséquences mortifères très concrètes sur notre santé.

L’élevage industriel est le premier secteur responsable de la pollution de l’air en raison des émissions d’ammoniac.

Une analyse des émissions de particules fines en 2020 est extrêmement préoccupante: pour les particules fines PM2.5, la moyenne journalière de 15 μg/m3 ne doit pas être dépassée plus de 3 à 4 jours par an. Quant à la moyenne annuelle pour ces mêmes particules, elle ne doit pas dépasser 5 μg/m3. L’étude de Bretagne contre les Fermes Usines centrée sur la Bretagne, met en évidence que sur l’année 2020, les valeurs guide de l’OMS ont dépassées 62 fois à Lorient, 59 jours à Vannes, 53 jours à Rennes, 37 jours à Brest et 16 jours à Merléac, mettant la santé publique en grand danger.

La période du confinement de 2020 a mis en évidence la forte responsabilité du secteur agricole. L’année 2020 présente l’exceptionnelle occasion de distinguer l’origine des particules fines sur la Bretagne. Durant cette période, l’arrêt des transports routiers et les températures ambiantes exceptionnellement chaudes réduisant au minimum les chauffages avec chaudières ou poêles à bois a limité les sources de pollution de l’air aux déjections issues des élevages agricoles. Or, malgré cette limitation des secteurs du chauffage et du transport routier, les seuils ont été largement dépassés.

Plus de 97% des émissions d’ammoniac sont en effet d’origine agricole. Les images émises par les satellites européens observant ce polluant en temps réel depuis sept ans laissent peu de doute: en mars-avril, durant les périodes d’épandages de lisiers, de fumier et d’engrais de synthèse, les départements les plus touchés virent au rouge. Hamaoui-Laguel et al arrivaient déjà à la même conclusion en 2014: « Une contribution importante du nitrate d‘ammonium (NH4NO3) aux pics de particules fines est souvent observée au début du printemps, lors de périodes d‘épandage d‘effluents d‘élevage et de fertilisants .

L’ammoniac (NH₃) est en effet un gaz volatil produit par la décomposition de l’urée et des matières azotées présentes dans les déjections animales (urine, fientes, lisier, fumier).Quand les effluents (lisier ou fientes) sont stockés, manipulés ou épandus, l’azote qu’ils contiennent se transforme partiellement en ammoniac, qui s’échappe dans l’air. En termes chimiques et de manière simplifiée, l’urée des déjections animales se transforme en ammonium/azote ammoniacal (NH₄⁺) puis en ammoniac (NH₃, gaz).

Ammoniac : classement des 20 départements les plus pollueurs en ammoniac en France métropolitaine

En raison des conséquences mortifères pour la santé publique de l’ammoniac, il est urgent pour les législateurs de mieux réguler les émissions d’ammoniac afin d’améliorer considérablement la qualité de l’air. Pour cela, il faut mieux comprendre quelles filières agricoles sont particulièrement émettrices.

Les filières industrielles du porc et de la volaille sont largement responsables.

Comment les élevages industriels produisent-ils de l’ammoniac responsable des particules fines?

🐖 Le lisier de porc est un mélange liquide d’urine, de fèces, d’eau de lavage et d’aliments non digérés qui contient une grande quantité d’azote ammoniacal (NH₄⁺). Lors du stockage dans des fosses ou des lagunes), lors du nettoyage des bâtiments, et surtout quand le lisier est épandu sur les champs, et donc exposé à l’air et à la chaleur, l’azote ammoniacal se transforme en ammoniac gazeux (NH3), formant les particules fines.

🐔 Au sein des élevages de volailles (poulets, dinde…), le mécanisme d’émission de particules fines est un peu différent: les fientes sont extrêmement riches en azote, sous la forme d’acide urique. Dans les bâtiments, l’acide urique présent dans les fientes accumulées au sol se décompose en azote ammoniacal par l’action des bactéries puis une partie s’évapore sous la forme d’ammoniac gazeux. Les ventilations rejettent directement l’air chargé d’ammoniac vers l’extérieur, faisant des bâtiments une source directe d’ammoniac dans l’atmosphère. Les litières (mélange de paille, de copeaux et de fientes) sont ensuite stockées et épandus, émettant comme dans la filière porcine de l’ammoniac gazeux responsable des particules fines.

Les émissions de la filière porcine par département.

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Le Finistère reste le département le plus marqué par les émissions d’ammoniac liées à la filière porcine. Cela est directement lié à la surconcentration d’élevages industriels hors-sol de porcs en Finistère.

Les émissions de la filière volaille par département.

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Les Côtes d’Armor est le premier département émetteur d’ammoniac en France dans la filière volaille.

Des résultats alarmants.

Ces résultats sont alarmants à plus d’un titre, pour la santé humaine et l’environnement. Ils reflètent l’emprise structurelle de l’élevage industriel sur les politiques en France et la faillite de l’Etat à remplir son rôle de protection des populations et des écosystèmes. La Bretagne cumule les premières places dans les deux filières les plus polluantes en matière d’ammoniac. Nous pouvons noter également l’émergence d’un nombre croissant de départements concernés par de fortes émissions d’ammoniac.

La France s’est engagée à réduire ses émissions d’ammoniac… et pourtant les émissions d’ammoniac d’origine agricole des deux filières les plus émettrices sont en hausse.

Face à l’évidence de la nocivité des particules fines sur la santé publique, la France s’est engagée via le PREPA à réduire de 13 % ses émissions d’ammoniac entre 2005 et 2030. L’élevage industriel étant le secteur le plus productif en émission d’ammoniac, on pourrait s’attendre à ce que les niveaux d’émissions soient en baisse. Pourtant, ce n’est pas le cas.

Lorsque l’on regarde l’évolution des émissions entre 2018 et 2023 des filières porc et volailles, on ne note pas de baisse significative des émissions.

Les réponses de l’État inadaptées à la nécessité d’agir

La France a déjà été épinglée par l’Europe pour son manque de résultat dans son engagement à réduire les émissions d’ammoniac. Le 14 mai 2020, la Commission européenne a annoncé qu’elle allait engager une procédure d’infraction à l’encontre de la France pour transposition incorrecte de la directive 2016/2284 concernant la réduction des émissions nationales de certains polluants atmosphériques. [article CITEPA].

Les initiatives de l’État pour réduire les émissions d’ammoniac se limitent à quelques études. Celles-ci sont menées avec le concours d’acteurs sous l’influence directe de l’élevage industriel, sans les voix des contre-pouvoirs de la société civile. Exemple : Programme ABAA.

En renonçant à réguler le nombre d’élevages autorisés et à fixer des plafonds d’émission d’ammoniac, l’État ne remplit pas son rôle de garant de la protection des populations face à la pollution de l’air en France. Les préfectures ne respectent pas le code de l’environnement qui exige la prise en compte des effets cumulés (article 122-5 du Code de l’Environnement -« e » du 5° du paragraphe II). Sous la pression de l’agro-industrie, l’État fait des choix qui mettent en jeu la santé des populations et la qualité de l’environnement.

En cette journée nationale de la qualité de l’air, la coalition RAFU exige des politiques publiques efficaces pour diminuer les émissions d’ammoniac d’origine agricole.

Nous, citoyen.ne.s, exigeons que l’État prenne ses responsabilités :

La coalition RAFU exige que l’État prenne ses responsabilité par:

1. La mise en place d’un plan ambitieux pour réduire les émissions atmosphériques dangereuses :

régulation des élevages industriels, soutien aux pratiques agricoles durables, et réduction des intrants azotés:

une réglementation des émissions d’ammoniac par établissement (5t/an max pour les élevages) avec déclaration annuelle dès 1t/an et des contrôles réels et réguliers des ICPE

des mesures en continu des niveaux de pollutions de l’air par l’ammoniac

une transparence de l’information sur les sources et émissions d’ammoniac et sur les mesures des niveaux de pollution de l’air

2. La transparence totale dans la gestion des crises sanitaires liées à la pollution atmosphérique et aux particules fines

l’implantation de stations de mesures des particules fines plus nombreuses, notamment en milieu rural (3 par départements)

la publication du nombre de jours en dépassement des émissions de particules fines et des moyennes annuelles avec la valeur 5 µg/ m ³ en moyenne annuelle civile (valeur OMS),

La révision à 5 µg/ m ³ en moyenne annuelle civile de l’objectif de qualité du code de l’environnement aujourd’hui fixé au double : « Objectif de qualité : 10 µg/ m ³ en moyenne annuelle civile » (Article R221-1 du Code de l’environnement).

3. Une modification de la Politique d’Orientation Agricole, avec la mise en place:

d’un moratoire immédiat et strict sur les autorisations administratives d’extensions ou de créations d’élevages industriels ICPE

d’un objectif de réduction de 50% sur 5 ans du nombre des élevages industriels (premier palier)

d’un programme d’accompagnement à la reconversion pour les exploitants d’élevages industriels

d’un plan de développement et de soutien des filières d’élevages paysans et des solutions production-consommations territorialisées

d’une fiscalité pénalisante pour les élevages industriels nationaux et les produits et viandes importés d’élevages industriels.

 

Cet article est co-écrit avec RAFU, la coalition nationale des résistances aux fermes-usines

Lire cet article sur notre site :

[14 octobre] Journée nationale de la qualité de l’air : les 20 départements les plus pollueurs et l’échec des politiques publiques de réduction des émissions d’ammoniac.

à bientôt,

A vélo pour condamner l’agro-industrie (St Brieux –> Lorient)

A velo contre l'agro-industrie

A velo contre l'agro-industrieInfos à venir sur les soirées organisées lors des étapes.

Départ de St Brieuc le 5 février

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Étape à Tremargat le 5 février

Débat sur “l’ammoniac et notre santé environnementale”

Au programme de la soirée au Tremargad Kafe :

  • Vers 19 h : accueil des cyclistes du Tour des dérailleurs
  • Présentation et débat “Ammoniac : le nuage invisible, notre santé environnementale”,
  • grignotades de saison.

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Étape à Langonnet le 6 février

Veillée au « Grand manger » au Faouët : « Quel modèle agricole voulons-nous ? »

A 20 h
Soirée – débat, discussion sur les modèles agricoles et les ravages de l’agro-industrie, avec Julien Hamon, paysan à Sarzeau et membre de la Confédération Paysanne.

Le Grand Manger, coopérative nourricière
28 rue du château, 56320 Le Faouët

Format auberge espagnole

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Étape à Moëlan sur mer  le 7 février

Passage des dérailleurs à Quimperlé vers 14 h 30 (nous vous tiendrons au courant du lieu exact où vous pourrez venir les encourager)
Arrivée à Moëlan sur mer à 16 h (nous vous tiendrons au courant du lieu exact)
Veillée à 20 h 30 à la MLC, salle mutlifonctions
Présentation et débat animés par la coalition « Secrets Toxiques »

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Arrivée à Lorient le 8 février 2025

Le 8 février, animations et arrivée à Lorient devant le Tribunal Judiciaire, 1 rue Maitre Esvelin, rdv d’approche à partir de 12h pour l’accueil du convoi à 13h

 

Le Point de RDV à LORIENT est donc double
: 🚲 À vélo 🚲 : Rejoignez la Zbeulinette et le convoi cycliste pour la dernière ligne droite à La Croix du Mourillon le 08/02/2025 à 12h00 (< 10km, principalement plat, environ une heure de vélo)

🚶‍♂️➡ À pied 🚶‍♀️➡ : RDV devant le tribunal Judiciaire à 13h00 pour accueillir triomphalement le convoi à son arrivée. 🥳 ✨ 🎉

Au programme :

    • Remise de la lettre de réclamation d’une date d’audience au tribunal.
    • Prises de paroles du collectif et d’organisations alliées dans cette lutte.
    • Stand paysan ! Boissons chaudes, en-cas, légumes de saison…
    • Jeu de piste géant : Chasse aux parties civiles en ville, aux environs de la manifestation : Qui sont ces 12 poids lourds aux agissements mafieux qui nous attaquent ? Quels intérêts protègent-ils ? Pourquoi devons-nous nous interposer ? Obtenez un livret d’indices et partez en quête de ces grands noms de l’agrobusiness.
    • Fresque de l’agro-industrie : Une manière ludique et interactive de décortiquer les tenants et aboutissants de la politique agricole productiviste.
    • Envoi de la mafia en prison, petite ambiance pour célébrer cela et clôture de la journée.
    • Partageons la soirée autour d’un repas à l’Embarcadère à partir de 19H.

 

Rejoignez-nous pour montrer notre rejet du complexe agro-industriel.

 

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/les-soirees-du-tour-des-derailleurs-le-5-6-7-et-8-fevrier/

Rejoignez les dérailleurs sur une ou plusieurs étapes : contact : avelopourlespaysans@proton.me

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En savoir plus : https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/a-velo-pour-condamner-lagro-industrie-de-st-brieuc-a-lorient/

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Retour sur l’histoire du Train de St Gérand

Soutien aux nouveaux mis en examens / Train de St Gérand : RV lundi 18 septembre devant le tribunal de Lorient

 

11 mai – Sarzeau : festival de Bretagne contre les Fermes Usines

11 mai 2024

SARZEAU

FESTIVAL DE BRETAGNE CONTRE LES FERMES USINES

11 MAI À SARZEAU : FESTIVAL DE BRETAGNE CONTRE LES FERMES USINESLe 11 mai de 15h à 3h du matin on va danser, écouter du très bon son, discuter des alternatives à l’agro-industrie, rencontrer les gens engagés, voir les animations et les tables rondes… Boire et manger local, bio et bon !

> PRENEZ VOS PLACES ! < : https://www.helloasso.com/…/festival-de-soutien…

Le PROGRAMME est INCROYABLE ! ↗ des concerts :

🎵TURFU (Techno Champetre) 🎉🎉🎉🎉🎉

🎵Irracible Mc (Rap)

🎵La Sauterelle (Bal Breton / Électro-folk)

🎵BARON S.C. (Surf Rock)

🎵@Maitre Mims / Matthieu Souchet (DJ set de l’espace)

🎵@Signature (Rap)

🎵Dark Swallows (Folk)

🎵Latwal (Punk – rock)

🎵@Virginia & Bouaissi (Reggae)

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Si toi aussi tu encourages une agriculture paysanne et territorialisée en Bretagne ? ^^

Alors soutiens Bretagne contre Les Fermes-Usines ! Rendez-vous le 11 mai pour le festival de soutien à notre collectif, à la ferme de Bellevue, Sarzeau, 56 🥕👩🏻‍🌾🎉.

Pour t’inscrire, rdv sur la billeterie Helloasso : https://www.helloasso.com/…/festival-de-soutien…🙂 Billets à un prix exclusif dispos uniquement en ligne !

En attendant de faire la fête avec nous, tu peux aussi nous montrer ton soutien en mettant un peu de sous dans notre cagnotte : https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/collecte-de…/

Pour t’inscrire, rdv sur la billeterie Helloasso : https://www.helloasso.com/…/festival-de-soutien…🙂 Billets à un prix exclusif dispos uniquement en ligne !

Lire cet article sur notre site :

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/11-mai-sarzeau-le-festival-de-bretagne-contre-les-fermes-usines/

à bientôt  !!!

RAFU : mobilisation nationale le 7 octobre

Le 7 octobre, date cruciale dans la période législative d’examen du projet de Loi d’Orientation de l’Avenir Agricole, nous appelons à l’organisation partout en France d’une myriade d’évènements pour se dresser face à ce système destructeur, faire du RAFFUT et exiger un moratoire !

 

 

Ajoutez votre évènement local à la carte !

 

Pour notre gouvernement, « les fermes usines n’existent pas », à nous donc de dévoiler leur atrocité et leurs conséquences:
Campagnes d’affichage et de sensibilisation, tractages, actions de désobéissance civile, partage de notre pétition, blocages, rassemblement devant les préfectures, les mairies, chambres d’agriculture, conseils régionaux, conférences et manifestations. Nous serons des centaines à nous mobiliser le 7 octobre et chacun.e peut contribuer selon ses possibilités et ses convictions.

RAFU aspire à un avenir où l’agriculture retrouve sa véritable vocation : nourrir les populations tout en respectant la nature et les équilibres écologiques. En nous rassemblant, en nous engageant et en agissant collectivement, nous pouvons forger un avenir meilleur pour notre alimentation, notre environnement et notre société.

Le 7 octobre, unissons nos voix et nos actions, faisons ensemble du raffut pour résister aux fermes-usines et pour défendre une agriculture respectueuse et durable. Ensemble, nous pouvons faire la différence et tracer un chemin vers une meilleure coexistence entre l’humanité et la nature.

Vous souhaitez rejoindre une mobilisation ? Vous désirez nous épauler ?

Contacter RAFU à ce mail infos@resistancesauxfermesusines.fr ou Contacter le Collectif Bretagne contre les fermes-usines à ce mail infos@bretagne-contre-les-fermes-usines.fr 


Appel national du 7 octobre

Télécharger ce flyer – PDF recto-verso

Lire cet article sur le site de BCLFU :

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/rafu-les-mobilisations-du-7-octobre-en-bretagne-journee-nationale-de-resistances-aux-fermes-usines/

Soutien aux nouveaux mis en examens / Train de St Gérand : RV lundi 18 septembre devant le tribunal de Lorient

Communiqué du collectif

« Dans le cadre de l’enquête en cours, le magistrat chargé de l’instruction a ordonné 4 nouvelles comparutions de militant.e.s dans l’optique d’une mise en examen.
Le nombre de militant.e.s appelé.e.s à comparaitre ou ayant déjà comparu.e.s s’élèvent désormais à 12.

Ensemble, nous, collectif et simples citoyen.ne.s sans ambition d’enrichissement personnel et sans haine envers quiconque, sommes pleinement légitimes à nous défendre contre les règles permettant à l’agro-industrie de perpétuer ses méfaits. Aujourd’hui, nous sommes résistant.e.s par nécessité, déterminé.e.s et légitimes.

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Rappel de l’action : Le 19 mars 2022, le Collectif Bretagne contre les fermes-usines a mené une action contre un des chaînons de l’agro-industrie : les usines d’alimentation animale. Cette action de désarmement a conduit à bloquer, sur la voie ferrée de Saint-Gérand, un train destiné à produire de quoi alimenter les élevages industriels.

Cet événement de désobéissance civile et de dénonciation du système agro-industriel a fait l’objet d’une large campagne de médiatisation et de criminalisation.

Le procès des personnes qui ont symbolisé une mise à terre du système agricole hors-sol sera celui de l’agro-industrie contre les citoyens et contre nos milieux de vie.

Un rassemblement de soutien est organisé aux abords du tribunal à partir de 13h le 18 septembre. Un temps fort se tiendra le midi avec des prises de paroles en présence de notre avocat, sous le signe de la convivialité.

 

Ensemble, contre l’agro-industrie, rassemblons nous devant le Tribunal judiciaire de Lorient le 18 septembre ! 

Tribunal Judiciaire de Lorient : 1 Rue Maître Pierre Esvelin, Lorient.

 

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Pour en savoir plus :

Lire cet article sur le site de BCLFU :

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/4-nouvelles-comparutions-et-mises-en-examen-dans-laffaire-du-blocage-du-train-de-st-gerand-le-18-septembre-a-13h/

à bientôt,

BCLFU : Comparutions – mises en examen après le blocage du train de St-Gérand : appel à soutien le 27 juin

Dans le cadre de l’enquête en cours, le magistrat chargé de l’instruction a ordonné la comparution de plusieurs militant.e.s dans l’optique d’une mise en examen.

Ensemble, nous, collectif et simples citoyen.ne.s sans ambition d’enrichissement personnel et sans haine envers quiconque, sommes pleinement légitimes à nous défendre contre les règles permettant à l’agro-industrie de perpétuer ses méfaits. Aujourd’hui, nous sommes résistant.e.s par nécessité, déterminé.e.s et légitimes.

Rappel de l’action : Le 19 mars 2022, le Collectif Bretagne contre les fermes-usines a mené une action contre un des chaînons de l’agro-industrie : les usines d’alimentation animale. Cette action de désarmement a conduit à bloquer, sur la voie ferrée de Saint-Gérand, un train destiné à produire de quoi alimenter les élevages industriels.
https://pig.log.bzh/2022/07/06/lagroindustrie-va-dans-le-mur-tribunes-sur-lattaque-du-train-de-st-gerand/

Cet événement de désobéissance civile et de dénonciation du système agro-industriel a fait l’objet d’une large campagne de médiatisation et de criminalisation.

Le procès des personnes qui ont symbolisé une mise à terre du système agricole hors-sol sera celui de l’agro-industrie contre les citoyens et contre nos milieux de vie.

Un rassemblement de soutien est organisé aux abords du tribunal toute la journée du 27 juin.

Un temps fort se tiendra le midi avec des prises de paroles en présence de notre avocat, sous le signe de la convivialité.

Une cantine paysanne nous régalera.

 

Poursuivre :

Pour en savoir plus :  Pourquoi cette action ? https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/action-de-blocage-de-lagro-industrie-le-train-de-st-gerand-stoppe-net-le-19-mars-2022/

Blocage du train de céréales : où sont les vrais coupables ? https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/blocage-du-train-de-cereales-ou-sont-les-coupables-de-degradation-les-contrevenants/

15 associations et syndicats manifestent leur solidarité avec les militant.e.s de Bretagne contre les fermes usines : https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/notre-solidarite-responsable-avec-les-militant-e-s-de-bretagne-contre-les-fermes-usines/

Du pain et des parpaings #2 pour écouter notre avocat ainsi que plusieurs personnes du collectif : http://www.pikez.space/du-pain-et-des-parpaings-2/

Ensemble, faisons le procès de l’agro-industrie ! (https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/collecte-de-fonds-pour-defendre-nos-activistes/)

https://www.politis.fr/articles/2023/06/fermes-usines-des-militant%C2%B7es-poursuivi%C2%B7es/

Lire cet article sur le site de BCLFU :

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/comparutions-mises-en-examen-apres-le-blocage-du-train-de-st-gerand-appel-a-soutien-le-27-juin/

Tribune collective : Agriculture bretonne : En finir avec l’omerta

Réponse collective à Daniel Cueff, vice-président de la région Bretagne

La publication du livre « Silence dans les champs » de Nicolas Legendre fait réagir des élus de la région Bretagne. La tribune du 25 avril de Monsieur Daniel Cueff, 13eme Vice-Président du Conseil Régional de Bretagne, montre, à elle seule l’importance de ce livre pour l’avenir de l’agriculture et de la ruralité bretonne.

Réduire, comme le fait Monsieur Cueff, la politique de la région à « contempler la réalité quand elle est belle », est en soi un aveu de soumission au régime d’omerta abordé dans ce livre. Qu’il y ait en Bretagne, dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation, des initiatives remarquables, c’est un fait, et une fierté . Encore faudrait-il que leurs promoteurs soient réellement soutenus, puissent se loger dans des conditions décentes, dégager un revenu décent de leur engagement pour l’intérêt général et n’en soient pas réduits à se précariser pour bien faire leur travail faute d’accès au capital. C’est un positionnement politique effectif que ces acteurs attendent, et pas seulement une reconnaissance médiatique.

Encore faudrait-il que les élus de la Région soient au côté de la filière bio, paysans maraîchers et éleveurs pour exiger du gouvernement des aides réellement significatives. Se contenter de « contempler la réalité quand elle est belle », c’est renoncer à l’engagement politique et fuir ses responsabilités d’élu, alors que dans le même temps la fuite en avant agro-industrielle est menée tambour battant par le Ministre de l’Agriculture. C’est comme disait un ancien président « regarder ailleurs, quand la maison brûle ».

Il doit y avoir un débat public sérieux sur l’agriculture en Bretagne. Ce débat est nécessaire étant donné les enjeux sanitaires, écologiques, sociaux, et ruraux : et il doit engager tous les habitants en Bretagne, et non uniquement les tenants d’une ligne corporatiste, qui servent la soupe aux intérêts financiers.

Mais le préalable au débat c’est avant tout de rétablir l’État de droit en Bretagne, pour que la parole se libère, pour qu’aucun agriculteur n’ait que le suicide pour exprimer sa détresse, pour qu’aucun journaliste ne se sente menacé dans son travail d’enquête, pour que les agents de l’État puissent exercer leurs missions de contrôle sans pression ni menaces, pour qu’aucun responsable associatif ne soit inquiété, pour que chacun puisse vivre dans un environnement équilibré et respectueux de sa santé, pour que les droits syndicaux soient respectés partout. Et pour que la cellule Cellule Déméter de la Gendarmerie soit dissoute et que chaque habitant de Bretagne puisse bénéficier de la même protection. Compte tenu de la gravité des enjeux, la restauration de l’État de droit est une priorité absolue. Il relève de la responsabilité du Conseil régional de se positionner en ce sens vis-à-vis du gouvernement. Nous attendons des actes engagés et déterminés.

Le 9 mai 2023

Minga, Bretagne Contre Les Fermes-Usines, Pisseurs.sseuses Involontaires de Glyphosate BZH, Les faucheuses et faucheurs Volontaires d’OGM de Bretagne, Solidaires Finistère – 29, l’Alliance des tables libres et vivantes, Fédération Syndicale Unitaire du Finistère (FSU 29)

https://blogs.mediapart.fr/minga-faire-ensemble/blog/120523/agriculture-bretonne-en-finir-avec-l-omerta

Blocage du train de St Gérand : une vingtaine de militant.e.s auditionné.e.s les 28 et 29 novembre à Pontivy

Communiqué du Collectif Bretagne Contre Les Fermes Usines

Le 3 août dernier, 20 personnes rassemblées devant le Tribunal Judiciaire de Lorient avaient déclarées publiquement leur participation au bon déroulement de l’action du 19 mars 2022.

Dans le cadre de l’enquête en cours, le magistrat chargé de l’instruction a ordonné la convocation de ces personnes qui seront interrogées une par une en audition libre à la gendarmerie de Pontivy.

Un point d’accueil solidaire est organisé aux abords de la gendarmerie. Il se tiendra le lundi et le mardi entre 9h et 18h. Nous échangerons autour d’un café sur la suite collective que nous donnerons à cette étape, sur la voie du procès de l’agro-industrie que nous préparons avec nos avocats et soutiens.

Votre visite nous fera grand plaisir !

Toutes les infos sur cette action et ses prochaines étapes sur : https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/

 

 

Et pour mémoire :

Une action d’intérêt général n’est pas un crime : tribune de soutien aux militant.e.s de BCLFU

Une action d’intérêt général n’est pas un crime : tribune de soutien aux militant.e.s de BCLFU

Aujourd’hui 15 organisations bretonnes affirment leur solidarité avec les militant.e.s incriminé.e.s

Et l’expliquent dans le dossier de presse de cette tribune qu’elles publient ce 3 octobre 2022 :
Dossier de presse : Une action d’intérêt général n’est pas un crime

Une action d’intérêt général n’est pas un crime !!!

La Charte de l’environnement de 20041, inscrite dans le préambule de la Constitution de la République, stipule que : «Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement» étant donné que «chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.»

Et pourtant, des militant.e.s ayant participé le 19 mars dernier au blocage d’un train de céréales destinées à des fermes usines sont aujourd’hui considérés comme des délinquants, quand ceux qui polluent, détruisent les paysanneries ici en Bretagne comme partout ailleurs dans le monde, malmènent les corps de celles et ceux qui travaillent dans l’agro-industrie, maltraitent les animaux, font de l’optimisation fiscale, spéculent sur les denrées alimentaires, nous empoisonnent massivement, à petit feu ou brutalement, et contribuent lourdement au dérèglement climatique, ne rendent jamais compte de leurs actes devant la justice.

Ces fermes usines ne sont que l’aboutissement d’un vaste mécanisme d’exploitation et d’accaparement colonial qui vaut à l’agriculture bretonne de disposer de 4 fois la surface agricole utile régionale dans le reste du monde en important soja OGM, huile de palme et céréales pour les réexporter transformés en poudre de lait MGV 20 (mélange de la poudre de lait écrémé avec 20% de matière grasse végétale) en Afrique, poulets export PAC au Moyen-Orient, viande de porc en Chine, sans parler du maïs incorporé dans les méthaniseurs des usines à lisier pour le gaz-énergie, ni du colza pour le diester.

C’est parce que les fermes usines détruisent nos vies, nos emplois, notre environnement et notre santé que les militant.e.s du collectif « Bretagne contre les fermes usines », prennent leurs responsabilités en conduisant des actions de désobéissance civile.

Leur action, non-violente, symbolique, et spectaculaire, reste guidée par le souci d’alerter l’ensemble des citoyennes et citoyens qui attendent des actes politiques forts pour bâtir des filières alimentaires qui créent des emplois de qualité et permettent à toutes et à tous d’avoir accès à une alimentation saine.

Une telle action d’intérêt général est un cri, et non un crime, qui concerne tout le monde. Il nous appelle à être toutes et tous solidaires et responsables à leurs côtés.

Le 3 octobre 2022

Organisations signataires de la tribune :

signataires de la tribune

Premières tribunes de soutien aux militant.e.s :

https://pig.log.bzh/2022/07/06/lagroindustrie-va-dans-le-mur-tribunes-sur-lattaque-du-train-de-st-gerand/

Pour mémoire, attaque du train de St Gérand : chronologie des faits

Suite à l’action de St Gérand du 19 mars,
https://pig.log.bzh/2022/03/20/19-mars-action-de-bretagne-contre-les-fermes-usines/

Des militants sont mis en examen : https://pig.log.bzh/2022/06/22/train-de-st-gerand-mise-en-examen-des-militants/

Le 3 août à Lorient : manifestation de soutien aux activistes
https://pig.log.bzh/2022/08/19/train-de-st-gerand-soutien-aux-activistes-au-tribunal-de-lorient-3-aout-2022/

Des organisations agricoles se portent partie civile dans le procès :
https://pig.log.bzh/2022/09/22/st-gerand-attaque-du-train-10-organisations-agricoles-se-portent-partie-civile/

Revue de presse

https://www.ouest-france.fr/bretagne/bretagne-les-fermes-usines-federent-les-opposants-7f251fe4-432f-11ed-beb6-555db4e87ef8

https://www.letelegramme.fr/bretagne/train-de-cereales-bloque-15-associations-denoncent-les-fermes-usines-et-un-cheptel-surdimensionne-03-10-2022-13192376.php

27 août : Marche citoyenne contre l’extension de la porcherie Avel Vor, à Landunvez

Post marche : dans la presse

Il semblerait que la Presse Quotidienne Régionale ait du mal à compter les manifestant.e.s ou ait du mal avec les chiffres, tout court.
Le lien sur l’article du Télégramme mentionne bien 700 personnes mais l’article et notamment son titre reprennent « plus de 400 », Ouest France compte 500, ou 350, complètement fantaisiste, c’est comme on veut  …

Bref, rectificatif, nous étions plus de 1000 et nous serons toujours de plus en plus nombreux

http://www.prendreparti.com/2022/09/02/450-manifestants-a-landunvez-pour-une-agriculture-a-taille-humaine/#more-16202

https://www.ouest-france.fr/environnement/colere-noire-des-ecolos-contre-la-mega-porcherie-9d734286-2620-11ed-9d6f-e4e04df431ef

https://www.ouest-france.fr/bretagne/landunvez-29840/mega-porcherie-dans-le-finistere-350-opposants-a-la-deuxieme-manifestation-341ea812-2606-11ed-9d6f-e4e04df431ef

https://www.letelegramme.fr/bretagne/a-landunvez-plus-de-700-personnes-mobilisees-contre-l-extension-d-un-elevage-porcin-photos-27-08-2022-13164008.php

https://www.leparisien.fr/environnement/finistere-des-manifestants-organisent-une-marche-funebre-contre-lextension-dune-megaporcherie-27-08-2022-A6IUZHEWH5CQRHMIVIL6KQOZLQ.php

 

Contexte

Suite à l’assemblée générale d’AEPI (Avenir et environnement en Pays d’Iroise) du mercredi 10 août 2022, où il avait été évoqué d’aller plus loin dans la mobilisation contre l’extension de l’élevage porcin Avel Vor, à Landunvez, un collectif d’opposants a décidé d’organiser une marche citoyenne.

« Stoppons l’extension de la porcherie Avel Vor »

Samedi 27 août 2022, à 14 h 30,

au départ du parking de la salle omnisports de Landunvez.

 

Habillé en noir et en bottes

« Le cortège prendra la forme d’un hommage funeste au territoire et effectuera une boucle de 1 km », annoncent les organisateurs, qui demandent au public de venir chaussé de bottes et habillé en noir. La manifestation se fera au rythme de la fanfare et des danses.

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Marche citoyenne à Landunvez samedi 27 août à 14h30 – cérémonie d’adieu et d’hommage au territoire

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Pour mémoire : https://pig.log.bzh/2022/07/30/vers-la-regularisation-douteuse-dune-porcherie-geante-nouvelle-enquete-de-splann/