« Valérie Murat lourdement condamnée pour « dénigrement » des Vins de Bordeaux
L’association Alerte aux Toxiques a été condamnée ce jeudi 25 février à verser 100 000 euros à l’interprofession, plus 25000 aux propriétaires et fédérations plaignantes, et à retirer tous ses articles. Sa porte-parole Valérie Murat va faire appel. »
119 députés européens, français et sénateurs français dénoncent les failles dans l’évaluation des pesticides et exigent que l’EFSA change ses pratiques toxiques.
Fin octobre 2020, une étude scientifique (1)démontre la présence de produits toxiques dans 14 pesticides, non déclarés sur les étiquettes. Dès le 1er décembre, 9 associations (2) portent plainte contre x et lancent une campagne citoyenne “ Secrets Toxiques ” qui mobilise plus de 14 000 signatures.
Leur combat ? Remettre en question le système d’évaluation actuel et exiger le retrait de ces pesticides du marché en France et en Europe.
Ce 25 février, la coalition d’associations envoie, avec le soutien de 119 députés européens, français et sénateurs, un premier courrier à l’EFSA, chargée de l’évaluation des risques dans le domaine des denrées alimentaires.
Des produits toxiques non déclarés sont retrouvés sur l’étiquette de 14 pesticides évalués par l’EFSA.
L’étude d’octobre 2020 du Pr Gilles-Eric Séralini et Gérald Jungers ouvre une nouvelle brèche concernant le système d’évaluation des pesticides au niveau européen et français. Elle démontre que plusieurs métaux lourds et autres formulants toxiques entrent dans la composition de pesticides, non déclarés sur l’étiquette.
Comment cela est-il possible ? L’étude démontre de nombreuses failles dans les systèmes d’évaluation des pesticides utilisés en Europe. L’effet cumulé des différents composants d’un produit est totalement ignoré par les pratiques d’évaluation des agences sanitaires.
L’EFSA (3 ) évalue uniquement la substance déclarée active par l’industriel et donc sans regarder son effet cumulé (4) , avec d’autres substances présentes dans le produit final, appelé « l’effet cocktail ». L’agence européenne affirme que ce sont les États membres qui évaluent ou réévaluent la sécurité de la formulation complète des pesticides vendus sur leur territoire. Ce n’est pas le cas aujourd’hui avec l’ANSES (5) qui ne vérifie pas les effets à long terme de toxicité ou cancérogénicité des produits commercialisés se contentant d’une analyse de toxicité aiguë. La double-évaluation de ces produits pratiquée par l’EFSA et l’ANSES ne répond pas à l’arrêt de la Cour de justice de l’union européenne (CJUE) du 1er octobre 2019 (6) .
119 députés européens, français et sénateurs français exigent que l’EFSA respecte le règlement européen.
Après les associations et les citoyens, 119 députés européens, français et sénateurs français de plusieurs couleurs politiques ont rejoint la mobilisation en co-signant une lettre exigeant que l’EFSA :
fasse application correcte du règlement européen tel qu’interprété par la Cour de justice de l’Union européenne dans son arrêt du 1er octobre 2019 et notamment de mettre en place une prise en compte des effets cumulés de la substance active telle que déclarée évaluée avec tous les autres composants de pesticides qui sont présents dans les formulations commerciales, et ce dès la procédure d’autorisation ou de renouvellement d’une substance active déclarée. C’est le premier et peut-être le plus important des « effets cocktails »
mette en place une procédure de prise en compte des effets entre différentes formulations de pesticides dits plus classiquement « effets cocktails » dès le stade de l’évaluation des substances actives déclarées
mette en place une procédure assurant, lors des évaluations de renouvellements d’approbations de substances actives déclarées, de la prise en compte de l’ensemble des publications scientifiques, notamment des avis du CIRC et les études de toxicité de formulations commerciales complètes, et de faire application du règlement européen et de l’arrêt du 1er octobre 2019 de la CJUE ;
assure la publication des données brutes, articles et références sur lesquels se base l’EFSA dans ses évaluations
5 L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a pour mission principale d’évaluer les risques sanitaires dans les domaines de l’alimentation, de l’environnement et du travail, en vue d’éclairer la décision publique.
Communiqué de presse – 25 février 2021 Les associations membres de la campagne Secrets Toxiques et les responsables politiques souhaitent également la remise en cause des systèmes d’évaluation des pesticides au niveau français.
Elles enverront prochainement une mise en demeure à l’ANSES pour exiger le retrait de ces pesticides toxiques et une meilleure évaluation systématique des pesticides avant la mise sur le marché. Pour rappel, en 2018 la Commission spéciale pesticides (PEST) du Parlement européen avait en ligne de mire la procédure d’autorisation des pesticides au sein de l’UE. Ses conclusions étaient très claires : cette procédure comporte de nombreuses failles. La Commission spéciale appelait à améliorer d’urgence les procédures d’approbation, notamment via plus de transparence, d’indépendance et de ressources. Cette situation dramatique, toujours d’actualité aujourd’hui, doit impérativement être changée pour la santé des écosystèmes et de toutes et tous.
CONTACTS PRESSE
Responsables politiques :
Pour contacter Manuel Bompard, Eric Andrieu, Michèle Rivasi, Claude Gruffat, Benoît Biteau, Loïc Prud’Homme , Joël Labbé, il faut joindre Manon Cretinon, attachée de presse : 06 32 81 44 52.
Pour le comité de pilotage de la campagne Secrets Toxiques :-
François Veillerette – Porte-parole Générations Futures 06 81 64 65 58
Dominique Masset – Co-Président Campagne Glyphosate France 06 10 94 66 82
Philippe Piard – Représentant Nature & Progrès – 06 74 15 76 25
Suite à la découverte de toxiques non déclarés dans 14 pesticides du commerce, une centaine de députés européens, français et sénateurs se mobilisent aux côtés de la coalition d’associations à l’origine de la campagne “Secrets Toxiques”. Ce jeudi 25 février, ils dénoncent les failles du système d’évaluation des pesticides actuel en initiant une action juridique historique contre l’EFSA, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, chargée de l’évaluation des risques dans le domaine des denrées alimentaires.
Au mépris de la situation dans laquelle tous nous nous trouvons, le profit individuel vient encore défier le bien commun au travers d’agrandissement d’élevages industriels toujours plus démentiels qui menacent notre santé et notre environnement.
Vous avez certainement eu vent de ce projet dont la consultation publique se termine le 15 février prochain :
La SCEA « les mille plumes », basée à Saint-Congard, a un élevage de 13000 canards et 8500 dindes. Elle prévoit une extension pour passer à 40000 canards.
Ceci impliquera donc des épandages supplémentaires.
Les parcelles concernées se situent sur les communes de Saint-Congard, Saint-Gravé, Peillac, Saint-Martin-sur-Oust. Plusieurs de ces parcelles sont en fond de vallée de l’Arz (dont une dans le périmètre Natura 2000) et d’autres sont dans la vallée de l’Oust.
A savoir : même si vous ne résidez pas sur une des communes concernées par ce type de projets, vous pouvez tout à fait répondre aux consultations et enquêtes publiques, le nombre de réponses de citoyens compte pour la décision finale !
Publié le 9 février 2021 par la Fondation Nicolas Hulot : « 1% des financements publics est réellement efficace…Dans un rapport inédit, le Think tank de la Fondation Nicolas Hulot met en évidence le déficit d’accompagnement des agriculteurs et agricultrices par les financements publics et privés. »
Le collectif Objectif Zéro OGM, qui réunit 25 organisations dont la Confédération paysanne, lance une pétition citoyennepour que l’État français respecte la loi.
Voila six mois que le gouvernement français est dans l’illégalité et aurait dû publier le décret qui doit répondre aux injonctions du Conseil d’État concernant les OGM issus de mutagenèse ainsi que les Variétés Rendues Tolérantes aux Herbicides.
La journaliste Inès Léraud a reçu samedi dernier à Paris, le prix
Ethique 2021 de l’association Anticor (Contre la corruption, pour l’éthique en politique). https://www.anticor.org/
Toutes nos félicitations à elle, pour ce nouveau prix largement mérité !
Lien web pour revoir la soirée de remise des prix :
La CNIL appelle le gouvernement à respecter l’anonymat des donateurs d’ANTICOR.
À l’occasion du renouvellement de son agrément, le ministère de la justice a demandé à l’association de lutte contre la corruption la liste de ses principaux donateurs. Saisie, la Cnil rappelle qu’il « s’agit d’informations revêtant un caractère hautement personnel, voire sensible, pour les personnes concernées ».
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