Projet d’extension de porcherie à GOULET RIEC : communiqué d’opposition au projet

RIEC s/ COCHONS

Une telle concentration d’élevages en Bretagne
est-elle
responsable, soutenable, acceptable ???

Une consultation du public est en cours jusqu’au 19 mars sur le projet d’extension d’un élevage porcin à Riec-sur-Belon, située entre Aven et Belon.
Alors que ce secteur fait l’objet d’une ZAES (Zone A Enjeu Sanitaire) depuis 2023, que les algues vertes se développent sur nos rives et que nos rivières sont souvent touchées par des pollutions, peut-on encore y produire plus ?
A Riec-sur-Belon, nous dénombrons déjà 4 cochons par habitant-e. 
Si l’intérêt économique est avancé par les élus, c’est oublier que d’autres activités économiques ont besoin d’un environnement préservé et non pollué : le tourisme, la pêche, la conchyliculture ne sont pas des moindres.
La Bretagne concentre 60 % de la production porcine  française et le Finistère 25%.
Depuis des années, la Bretagne est victime du choix très politique d’une agriculture exportatrice. Subventions, spécialisations des cultures, remembrements, inondations, eau potable polluée par les nitrates et les pesticides, marées vertes, interdictions de pêche et pollution de l’air à l’ammoniac en sont les conséquences directes.
Quel est le coût réel du système agro industriel qui s’enrichit sur le dos des agriculteurs et agricultrices ? Quel est le coût réel de l’alimentation ?
La population ne peut admettre indéfiniment la double peine de vivre  dans un environnement pollué qui porte atteinte au vivant et de devoir payer pour les dépollutions.
Les banques, les assurances, les industriels, les supermarchés et certains dirigeants agricoles poussent « leurs » agriculteurs et agricultrices dans cette fuite en avant. C’est le cercle vicieux des marges faibles, de l’augmentation des surfaces pour maintenir le revenu, de l’endettement qui met les plus faibles à la merci de la prochaine baisse des cours pendant que les plus gros s’enrichissent.
Cette ferme à Riec est représentative de la moyenne des élevages bretons contraints par le système agro-industriel de s’agrandir alors que de nombreuses fermes disparaissent chaque jour. Cette politique mène peu à peu à l’effondrement de l’agriculture voire à une agriculture sans paysan.
L’intérêt général devrait être à la nécessaire autonomie alimentaire de nos territoires  par une polyculture de proximité, déconcentrée et relocalisée, en circuit court, moins gourmande en énergie fossile. L’intérêt général devrait être à l’installation des jeunes paysan-nes sur des fermes à taille humaine, capables de nourrir leur communauté et d’en vivre dignement, tout en respectant leur terroir.

Nous, organisations locales, partageons la mobilisation de ces dernières semaines de l’association RBBBM pour informer la population. Nous souhaitons dénoncer avec elle tous les projets d’extensions d’élevages sur notre territoire. S’il faut aider le monde paysan à vivre dignement, faisons le autrement qu’en autorisant toujours plus de pollution pour une production vouée à l’export vers toute la France ou l’étranger.

Nous invitons les citoyen-nes à s’exprimer dans le registre en ligne de consultation avant le 19 mars : https://www.registre-numerique.fr/sceadegoulet-riecsurbelon/deposer-son-observation 
Lien disponible sur le site RBBBM.bzh

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Le comité local des soulèvements de la Terre Quimperlé
Les soulèvements du Mervent
Eaux et rivières de Bretagne
Bretagne vivante
PIG BZH (Pisseurs et Pisseuses Involontaires de Glyphosate)
Paresse
XR Lorient
Solidaires 29
LDH Quimperlé-Concarneau
Pacte pour la Transition Quimperlé
RAFU Bretagne
OzACTES
Bassines non merci 29
Comité local des soulèvements de la Terre Quimper
RIEC s/ COCHONS

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11 mai – Sarzeau : festival de Bretagne contre les Fermes Usines

11 mai 2024

SARZEAU

FESTIVAL DE BRETAGNE CONTRE LES FERMES USINES

11 MAI À SARZEAU : FESTIVAL DE BRETAGNE CONTRE LES FERMES USINESLe 11 mai de 15h à 3h du matin on va danser, écouter du très bon son, discuter des alternatives à l’agro-industrie, rencontrer les gens engagés, voir les animations et les tables rondes… Boire et manger local, bio et bon !

> PRENEZ VOS PLACES ! < : https://www.helloasso.com/…/festival-de-soutien…

Le PROGRAMME est INCROYABLE ! ↗ des concerts :

🎵TURFU (Techno Champetre) 🎉🎉🎉🎉🎉

🎵Irracible Mc (Rap)

🎵La Sauterelle (Bal Breton / Électro-folk)

🎵BARON S.C. (Surf Rock)

🎵@Maitre Mims / Matthieu Souchet (DJ set de l’espace)

🎵@Signature (Rap)

🎵Dark Swallows (Folk)

🎵Latwal (Punk – rock)

🎵@Virginia & Bouaissi (Reggae)

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Si toi aussi tu encourages une agriculture paysanne et territorialisée en Bretagne ? ^^

Alors soutiens Bretagne contre Les Fermes-Usines ! Rendez-vous le 11 mai pour le festival de soutien à notre collectif, à la ferme de Bellevue, Sarzeau, 56 🥕👩🏻‍🌾🎉.

Pour t’inscrire, rdv sur la billeterie Helloasso : https://www.helloasso.com/…/festival-de-soutien…🙂 Billets à un prix exclusif dispos uniquement en ligne !

En attendant de faire la fête avec nous, tu peux aussi nous montrer ton soutien en mettant un peu de sous dans notre cagnotte : https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/collecte-de…/

Pour t’inscrire, rdv sur la billeterie Helloasso : https://www.helloasso.com/…/festival-de-soutien…🙂 Billets à un prix exclusif dispos uniquement en ligne !

Lire cet article sur notre site :

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/11-mai-sarzeau-le-festival-de-bretagne-contre-les-fermes-usines/

à bientôt  !!!

LOA (Loi d’Orientation Agricole) : mobilisation de RAFU (Résistance Aux Fermes Usines) et d’autres Organisations

Projet de Loi d’orientation agricole de l’agrobusiness

La LOA pose les conditions du mal être paysan et d’une agriculture toujours plus industrielle, en favorisant notamment l’implantation des méga bassines et des fermes usines !

👉 Dès ce mercredi 3 avril, nous nous sommes mobilisé.e.s lors de la présentation du projet de loi en conseil des ministres, mais nous devons ensemble préparer l’acte 2 de cette mobilisation, enjoindre les députées à refuser en bloc le projet, faire connaître le danger de se texte et porter haut nos revendications pour l’agriculture de demain.

Tribune à signer :

Mobilisons nous contre le projet de Loi d’Orientation Agricole

Paysan-ne-s et Ecologistes : mobilisons nous contre la Loi d’Orientation Agricole conçue par et pour l’agro-business et exigeons des mesures qui répondent à la détresse des paysan-ne-s et du Vivant

La loi d’Orientation Agricole, avec près de 6 mois de retard et des annonces multiples a été présentée ce mercredi 3 avril en conseil des ministres. Elle sera débattue à l’Assemblée nationale à partir du 13 mai.

Au lendemain des manifestations agricoles, le gouvernement avait promis cette loi d’orientation agricole, qui devait être le tournant agroécologique tant attendu, une loi pour les générations à venir, sociale et écologique. Mais ce qui est présenté aujourd’hui ne reprend qu’une seule partie des revendications, et vise à « libérer et simplifier l’exercice des activités agricoles » bien plus que de planifier l’agriculture de demain.

Mais simplifier pour qui ? Dans le corps du projet de loi, on ne retrouve aucun revenu paysan fixe, aucune mesure de transition agro-écologique concrète, aucune assurance d’un renouvellement des générations d’agriculteurs et d’agricultrices, aucune mesure de régulation du foncier. Bien au contraire il s’agit d’accélérer le train de l’agriculture industrielle, qui comme nous le savons va droit dans le mur.

Ici, la simplification n’est pas synonyme de raisonner la taille des parcelles, de revenir à des outils à échelle humaine, de cultiver selon nos besoins, de limiter l’exportation qui se fait à des milliers de kilomètres. La simplification, se fait ici, à l’instar des récentes évolutions du droit de l’urbanisme, au détriment de l’environnement et du droit de recours.

Ainsi dans l’article 1er du projet de loi, on peut lire « l’agriculture, la pêche, l’aquaculture et l’alimentation sont d’intérêt général majeur ». Mais, entre les lignes, il faut comprendre que cela permet de faire passer le droit à produire devant le droit à un environnement sain, le droit au partage de l’eau, le droit à la qualité de l’air et de l’eau, en permettant ainsi de déroger aux obligations dans ces domaines.

De la même manière, l’article 15 du projet de loi suggère de ne pas annuler les projets illégaux dès lors qu’il s’agirait « d’ouvrages hydrauliques » – entendre méga-bassines – ou d’élevages – entendre fermes-usines. Il permet à ces projets d’être régularisés mais aussi d’accélérer les jugements dès lors que des refus d’autorisations administratives permettant à ces projets de s’implanter ou de s’étendre, seraient contestés. Dès lors c’est en rognant sur le droit de l’environnement que se construit cette soi-disant simplification, qui une fois encore précarise davantage la grande majorité des producteurs agricoles et n’avantage que ceux qui ont les moyens, l’exploitation de taille suffisante, ou le désir d’industrialiser toujours plus l’agriculture.

Dans la même veine et afin que cela soit toujours plus simple et toujours moins débattu, le gouvernement s’ouvre par l’article 17 la possibilité de prendre seul des mesures permettant de légiférer autour de l’élevage aquacole. Enfin le projet de loi ouvrirait aussi la possibilité de faire passer par voie  de décret un certain nombre de mesures comme la réduction des délais de recours ou relever les seuils des bâtiments d’élevage soumis à autorisation environnementale. Il s’agirait bien ici de doubler ces seuils d’ores et déjà alarmants, faisant par exemple passer un élevage soumis à autorisation de 40 000 à 85 000 volailles.

L’accès de la population à l’information environnementale ainsi que sa capacité à participer au devenir de son lieu de vie sont confisqués. C’est encore ici une facilité, adressée non pas aux agriculteur.rices, mais bel et bien aux plus gros agro-industriels et à leurs filières qui sont les vraies commanditaires d’élevages toujours plus gigantesques.

C’est pourquoi nous invitons les députés à refuser en bloc le projet de loi mortifère que propose le gouvernement allié à l’agro-business.

 Car nous voulons et exigeons une loi d’orientation agricole pour l’avenir,  qui prenne en compte la réalité des exploitations, la réalité de l’environnement et la réalité sociale de la situation des paysan.nes. 

Une LOA qui permettra la transmission et la reprise de fermes à taille humaine, évitant l’engrenage des dettes et la dépendance aux subventions. 
Une loi qui favorise avant tout l’installation des projets agroécologiques en lien avec les territoires, qui fixe un revenu paysan et qui soit profondément sociale pour que celles et ceux qui nous nourrissent ne soient pas esclaves de l’exportation et de l’agro-business.
Une loi qui respecte les ressources et le vivant et donc qui impose un moratoire tant sur les projets de fermes usines que sur les mégabassines. 
Une loi qui prend réellement parti vers l’instauration d’une sécurité sociale alimentaire à l’échelle nationale. 
Enfin une LOA démocratique, dont les mesures sont l’écho des revendications populaires et paysannes et qui soit à l’avantage de toutes les fermes. 
Un tel projet pour qu’il ait du sens ne pourra pas opposer notre environnement et les communs à une agriculture pérenne.

Nous donnons rendez vous, le jour de l’entrée du projet de loi au sein de l’hémicycle, à toutes les forces qui refusent un modèle agricole qui nous broie. Nous serons devant l’Assemblée Nationale et devant les permanences des députés partout sur le territoire pour défendre l’agriculture de demain  !

Nous serons également mobilisés dans les prochains mois, pour contester ce projet sur le terrain, en demandant l’abandon des projets de méga-bassines et de fermes-usines qui on le sait passent en force au mépris du droit et des populations impactées !

Premiers signataires :

Bassines Non Merci
Résistances Aux Fermes Usines
Terres de luttes
Greenpeace
Riposte Alimentaire
Changement de régime
ANV COP 21

ATTAC
Alternatiba

L’Atelier Paysan

COMBAT MONSANTO
Notre Affaire A Tous
PIG BZH

Avec d’ores et déjà Résistances Aux Fermes Usines, Bassines Non Merci, Terres de luttes, Greenpeace, Riposte Alimentaire, Changement de régime etc. nous vous proposons cet appel à mobilisation pour signature avant jeudi 4 avril
https://framaforms.org/mobilisons-nous-contre-le-projet-de-loi-dorientation-agricole-1712045553

La marrante, elle résiste !


	

CONDAMNATION remarquable de deux des plus gros élevages de porcs bretons (pays de Landerneau) par le tribunal de Brest

8 934 infractions avaient été constatées au lendemain de la plainte de L214

Ce vendredi 1er mars, le tribunal judiciaire de Brest a rendu sa décision concernant deux élevages XXL de cochons du Finistère, exploités par le même gérant, dont L214 avait diffusé des images en novembre 2019.

Mauvais traitements sur les animaux

Le premier élevage est condamné pour le délit de mauvais traitements commis sur les animaux ainsi que pour d’autres infractions, à 64 500 € d’amende (dont 20 000 € avec sursis).
Le second est condamné dans des proportions similaires (60 000 € d’amende dont 20 000 € avec sursis) pour les mêmes infractions.

Interdiction de détenir des animaux pendant 1 an

Le tribunal a également, fait rare, prononcé la peine complémentaire d’interdiction de détenir des animaux pendant le délai d’un an, soulignant ainsi l’importance des manquements et des graves non conformités au préjudice des animaux.
Les deux exploitations devront en outre verser 6 000 € d’indemnités à l’association L214.

4 ans de procédure

Les deux sites, affiliés au groupe Eureden (ex-Triskalia) sont situés au sud de Brest. Ils peuvent abriter plus de 18.000 animaux simultanément et emploient une vingtaine de salariés.

Brigitte Gothière, cofondatrice et directrice de L214 a tout de suite réagit : « Nous nous réjouissons de voir que le nombre des infractions commises, près de 9 000, leur gravité et surtout leur persistance, ont été prises au sérieux par le tribunal correctionnel de Brest. Nous constatons d’ailleurs que nos plaintes, qui ont aujourd’hui la réputation dans le monde judiciaire d’être le fruit d’enquêtes rigoureuses et bien documentées, aboutissent de plus en plus à faire condamner ceux qui ne respectent pas la réglementation applicable aux animaux ».

‘Plus de 4 ans se sont passés entre le dépôt de la plainte et la décision du tribunal. Pendant ce temps, la DDPP a effectué pas moins de 4 inspections sans que cela permette de régulariser la situation.
Pourquoi ? Les deux élevages concernés détiennent 18.000 animaux élevés selon un modèle d’agriculture intensive qui ne respecte déjà pas leurs besoins éthologiques et leur provoque ainsi de grandes souffrances. Imaginez l’enfer qu’ils ont dû vivre ! Cette situation est inacceptable et pourtant, c’est un schéma qui se répète encore et encore. »

L’une des deux sociétés (SARL Kerdoncuff) est également condamnée à 4.500 euros d’amende pour des contraventions liées à l’inexécution de mises en demeure.

Source : L214

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CONSULTATION PUBLIQUE

en cours jusqu’au 17 mars

Agrandissement des élevages industriels :
refusons un décret rétrograde !

Profitant du malaise paysan pour donner des gages aux acteurs de l’agro-industrie, le gouvernement a préparé un décret destiné à faciliter l’agrandissement des élevages industriels (porcs, volailles) en relevant les seuils d’évaluation environnementale préalable. Vous avez jusqu’au 17 mars pour faire connaitre votre opposition à ce texte.

Les élevages hors-sol de grande taille sont soumis à la règlementation sur les projets industriels, qui articule plusieurs niveaux d’évaluation environnementale préalable. Pour les plus grands élevages, ayant le plus d’impacts écologiques et sanitaires, cette évaluation préalable est systématique. Pour les autres, elle se réalise au cas par cas (article R122-2 du code de l’environnement). Le gouvernement prévoit de faire basculer une partie des plus gros élevages de la première vers la deuxième catégorie, c’est-à-dire de les exonérer d’évaluation systématique. Une évaluation ponctuelle pourra être exigée par l’Autorité environnementale, mais cette procédure deviendra d’autant plus aléatoire que cette institution manque de moyens pour assurer un suivi suffisant.

 Si le décret est validé en l’état, les seuils d’évaluation systématique passeront : 

  • de 40.000 à 85.000 volailles (plus du double !),
  • de 2.000 à 3.000 porcs en engraissement,
  • de 750 à 900 truies.

Sous prétexte de « simplification », ce décret vise en réalité à faciliter la fuite en avant vers le gigantisme, au détriment à la fois de l’environnement et de la sécurité des éleveurs. Faute d’une évaluation solide au préalable, des éleveurs dont les exploitations provoqueront une pollution industrielle pourront toujours être poursuivis et sanctionnés, mais ce sera trop tard pour les écosystèmes. Il est préférable aussi bien pour les éleveurs que pour les écosystèmes que les risques soient sérieusement évalués en amont, plutôt que niés dans une perspective électoraliste ou économique à courte vue. 

Vous pouvez contester ce décret

en participant à la consultation publique qui est ouverte jusqu’au 17 mars 2024.

 

RAFU : mobilisation nationale le 7 octobre

Le 7 octobre, date cruciale dans la période législative d’examen du projet de Loi d’Orientation de l’Avenir Agricole, nous appelons à l’organisation partout en France d’une myriade d’évènements pour se dresser face à ce système destructeur, faire du RAFFUT et exiger un moratoire !

 

 

Ajoutez votre évènement local à la carte !

 

Pour notre gouvernement, « les fermes usines n’existent pas », à nous donc de dévoiler leur atrocité et leurs conséquences:
Campagnes d’affichage et de sensibilisation, tractages, actions de désobéissance civile, partage de notre pétition, blocages, rassemblement devant les préfectures, les mairies, chambres d’agriculture, conseils régionaux, conférences et manifestations. Nous serons des centaines à nous mobiliser le 7 octobre et chacun.e peut contribuer selon ses possibilités et ses convictions.

RAFU aspire à un avenir où l’agriculture retrouve sa véritable vocation : nourrir les populations tout en respectant la nature et les équilibres écologiques. En nous rassemblant, en nous engageant et en agissant collectivement, nous pouvons forger un avenir meilleur pour notre alimentation, notre environnement et notre société.

Le 7 octobre, unissons nos voix et nos actions, faisons ensemble du raffut pour résister aux fermes-usines et pour défendre une agriculture respectueuse et durable. Ensemble, nous pouvons faire la différence et tracer un chemin vers une meilleure coexistence entre l’humanité et la nature.

Vous souhaitez rejoindre une mobilisation ? Vous désirez nous épauler ?

Contacter RAFU à ce mail infos@resistancesauxfermesusines.fr ou Contacter le Collectif Bretagne contre les fermes-usines à ce mail infos@bretagne-contre-les-fermes-usines.fr 


Appel national du 7 octobre

Télécharger ce flyer – PDF recto-verso

Lire cet article sur le site de BCLFU :

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/rafu-les-mobilisations-du-7-octobre-en-bretagne-journee-nationale-de-resistances-aux-fermes-usines/

Soutien aux nouveaux mis en examens / Train de St Gérand : RV lundi 18 septembre devant le tribunal de Lorient

Communiqué du collectif

« Dans le cadre de l’enquête en cours, le magistrat chargé de l’instruction a ordonné 4 nouvelles comparutions de militant.e.s dans l’optique d’une mise en examen.
Le nombre de militant.e.s appelé.e.s à comparaitre ou ayant déjà comparu.e.s s’élèvent désormais à 12.

Ensemble, nous, collectif et simples citoyen.ne.s sans ambition d’enrichissement personnel et sans haine envers quiconque, sommes pleinement légitimes à nous défendre contre les règles permettant à l’agro-industrie de perpétuer ses méfaits. Aujourd’hui, nous sommes résistant.e.s par nécessité, déterminé.e.s et légitimes.

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Rappel de l’action : Le 19 mars 2022, le Collectif Bretagne contre les fermes-usines a mené une action contre un des chaînons de l’agro-industrie : les usines d’alimentation animale. Cette action de désarmement a conduit à bloquer, sur la voie ferrée de Saint-Gérand, un train destiné à produire de quoi alimenter les élevages industriels.

Cet événement de désobéissance civile et de dénonciation du système agro-industriel a fait l’objet d’une large campagne de médiatisation et de criminalisation.

Le procès des personnes qui ont symbolisé une mise à terre du système agricole hors-sol sera celui de l’agro-industrie contre les citoyens et contre nos milieux de vie.

Un rassemblement de soutien est organisé aux abords du tribunal à partir de 13h le 18 septembre. Un temps fort se tiendra le midi avec des prises de paroles en présence de notre avocat, sous le signe de la convivialité.

 

Ensemble, contre l’agro-industrie, rassemblons nous devant le Tribunal judiciaire de Lorient le 18 septembre ! 

Tribunal Judiciaire de Lorient : 1 Rue Maître Pierre Esvelin, Lorient.

 

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Pour en savoir plus :

Lire cet article sur le site de BCLFU :

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/4-nouvelles-comparutions-et-mises-en-examen-dans-laffaire-du-blocage-du-train-de-st-gerand-le-18-septembre-a-13h/

à bientôt,

11 juin – Landunvez : carnaval des animaux : « nous voulons des fermes, pas des usines ! »

Landunvez manif du 11 juin 2023

Dimanche 11 juin – 14 h

Landunvez

«Nous voulons des fermes, pas des usines»

Mobilisation festive et populaire » pour « la libération des animaux d’élevage, avec défilé, table ronde, stands

 

RDV près de la salle omnisport. 
 
 
C’est une mobilisation festive pour une agriculture sans fermes-usines. Il s’agit de symboliser la libération des animaux d’élevage pour défendre une agriculture sans agro-industrie. Une agriculture paysanne, nourricière à taille humaine.
 
Vous êtes invités à venir déguisés, ou avec un petit morceau de rose,  pour participer à cet événement.
Capture d’écran 2023-06-03 à 19.23.28.png
Au programme : des stands, un défilé, de la musique, des danses, des prises de parole et une table ronde. 
Vous pouvez participer à la création d’une chorégraphie collective  (pas besoin de savoir danser) si vous venez dès 11h, sur place, avec votre pique-nique.
Pour rappel, en  Pays d’Iroise, nous avons 500 000 animaux d’élevage pour 50 000 habitants. 
 
Cette forte densité d’animaux d’élevage a un impact sur :
– la qualité de l’eau potable et de baignade : plusieurs plages sont fermées à l’année,
– une difficulté à s’approvisionner en eau potable,
– une pollution de l’air à l’ammoniac,
– une forte érosion du sol,
– la généralisation de la culture du maïs qui a transformé et transforme notre pays.
 
Pour plus de renseignements, vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : stoppons.extension@gmail.com.
 
N’hésitez pas à faire circuler ce mail. 
 
A bientôt, 

A.J.

Collectif « stoppons l’extension d’Avel Vor » – Landunvez : informations, actualités

Historique : le préfet signe pour 26000 porcs …

Landunvez : le préfet a signé pour 26 600 porcs …

Réunion publique du 11 février 2023 :

http://www.appcl.infini.fr/7829/

Diaporama présenté à la réunion du 11 février 2023

Diaporama

Cagnotte en ligne

Pour financer l’action juridique contre la méga-porcherie de Landunvez   Infos sur les besoins de financement
cagnotte en ligne

Blocage du train de St Gérand : une vingtaine de militant.e.s auditionné.e.s les 28 et 29 novembre à Pontivy

Communiqué du Collectif Bretagne Contre Les Fermes Usines

Le 3 août dernier, 20 personnes rassemblées devant le Tribunal Judiciaire de Lorient avaient déclarées publiquement leur participation au bon déroulement de l’action du 19 mars 2022.

Dans le cadre de l’enquête en cours, le magistrat chargé de l’instruction a ordonné la convocation de ces personnes qui seront interrogées une par une en audition libre à la gendarmerie de Pontivy.

Un point d’accueil solidaire est organisé aux abords de la gendarmerie. Il se tiendra le lundi et le mardi entre 9h et 18h. Nous échangerons autour d’un café sur la suite collective que nous donnerons à cette étape, sur la voie du procès de l’agro-industrie que nous préparons avec nos avocats et soutiens.

Votre visite nous fera grand plaisir !

Toutes les infos sur cette action et ses prochaines étapes sur : https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/

 

 

Et pour mémoire :

Une action d’intérêt général n’est pas un crime : tribune de soutien aux militant.e.s de BCLFU

Landunvez : le préfet a signé pour 26 600 porcs …

Par arrêté signé le mardi 8 novembre 2022, le préfet du Finistère régularise l’extension de la SARL Avel Vor, à Landunvez.
Elle pourra engraisser jusqu’à 26 600 porcs par an.

Source : https://www.letelegramme.fr/finistere/landunvez/porcherie-de-landunvez-le-prefet-valide-l-extension-09-11-2022-13217263.php

Après les avis positifs du commissaire enquêteur puis du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst), la décision du préfet du Finistère ne laissait guère planer de doute. De fait, Philippe Mahé a signé, ce mardi 8 novembre 2022, un arrêté autorisant la porcherie Avel Vor, à Landunvez, à engraisser jusqu’à 26 600 porcs charcutiers (8 500 emplacements dédiés) par an sur ses trois sites (Kervizinic, Kerincuff et Kervéléoc). Son installation est également autorisée à exploiter 850 emplacements pour des truies reproductrices.

Instance locale de suivi

« Compte tenu des enjeux » pour l’environnement (traitement des effluents, épandage…), le préfet assortit son feu vert de la mise en place d’une instance locale de suivi de l’activité. Sous son autorité, elle réunirait, entre autres, le maire de Landunvez (Christophe Colin), le président de Pays d’Iroise communauté (André Talarmin), les syndicats agricoles, la chambre d’agriculture et des associations environnementales. L’exploitant s’engage à présenter, régulièrement, à cette instance les rapports d’analyse d’eau, le suivi des émissions d’ammoniac de son activité et celui du taux de phosphore dans le captage d’eau potable d’alimentation de son élevage.

Il n’est pas du tout certain que les associations de défense de l’environnement unies au sein du collectif « Stoppons l’extension d’Avel Vor » acceptent de rejoindre ce comité. Elles devraient, en revanche, contester très prochainement l’arrêté de régularisation préfectoral auprès du tribunal administratif et déposer une plainte contre X, au pénal, pour « mise en danger de la vie d’autrui ».

AFFAIRE A SUIVRE …

Pour mémoire sur ce dossier :
https://pig.log.bzh/2022/11/07/landunvez-le-prefet-regulariserait-lextension-de-la-porcherie-en-depit-de-2-decisions-de-justice-defavorables/