Mégabassines – Non aux prisonniers politiques : #LibérezLoïc !

pétition lancée le 19 juillet 2023

Pourquoi cette pétition est importante

 

Lancée par Manon AUBRY (compagne de Loïc)

Un régime qui bascule : voilà le sentiment qui se dessine à l’approche du procès qui se tiendra le 27 juillet 2023, au Tribunal de Grande Instance de Niort. Quatre personnes y comparaîtront. Quatre personnes dont aucune des accusations ne recèle un acte de violence. Pourtant, des moyens d’une envergure sans précédent ont été déployés afin de judiciairement, les réprimer. 

Alors, quel est leur tort ? 

Avoir, tous, participé à la manifestation de Sainte-Soline, le 25 mars 2023.
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Le 20 juin, à la veille de la dissolution des Soulèvements de la Terre, une vague d’arrestations et de perquisitions sans précédent, notamment menée par la sous-direction antiterroriste (Sdat), s’abat sur le mouvement écologiste, simultanément, partout en France. Parmi les personnes ciblées : Loïc Schneider, Maraîcher près de Bure (Meuse) et Agent de Service Hospitalier à Nancy (Meurthe-et-Moselle), dont le parcours témoigne d’un acharnement répressif et d’une brutalité judiciaire aujourd’hui portés à leur paroxysme.

Ce matin-là, Loïc est logé dans la cabane sobrement aménagée où il réside, à Montiers-sur-Saulx (Meuse). Dormant à ses côtés, me voilà soudain réveillée par un bruit inhabituel ; quelques craquements dans le jardin tout proche, puis ces mots chuchotés : « Imagine, s’il nous entend. » 

En un claquement de doigts, 22 gendarmes du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) et du Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie de Cattenom (PSPG) – une unité de contre-terrorisme – surgissent, hurlant, dans la cabane. Loïc et moi sommes alors attrapés, projetés au sol, quasiment nus, puis chacun maintenus par plusieurs militaires. Une lumière blanche l’aveuglant, une arme de guerre sur sa tempe pointée, Loïc est immédiatement menotté. 

En sortant de la cabane après une perquisition rapidement exécutée, Loïc assiste à un ballet spectaculaire : des militaires lourdement armés, portant cagoules, casques, gilets pare-balles, et parfois boucliers, déambulent là, entre fraisiers et chênes que le jeune homme ne cesse, partout, de planter. 

La maison de son colocataire, de l’autre côté du jardin, est à son tour superficiellement perquisitionnée. Les moyens sont immenses ; les voisins, les amis qui ont dans la hâte rejoint les lieux, tous sont éberlués par ce déferlement policier : mais que peuvent-ils bien chercher ?

C’est finalement de la bouche d’un enquêteur que les êtres venus soutenir Loïc l’apprendront. Il lâchera, dans un marmonnement embarrassé : « Une robe de moine et un déguisement de lapin rose. »

La maison des parents de Loïc, à Laxou (Meurthe-et-moselle), est elle aussi, dans la foulée perquisitionnée, sans qu’aucun des vêtements ne soit retrouvé.

Loïc sera alors placé en garde à vue, en un lieu isolé, avant d’être transféré à 550 kilomètres de là, à la maison d’arrêt de Vivonne (Vienne), où il demeure en détention provisoire : la procureure de la République et le Juge Igor Souchu, après avoir dressé un portrait aussi fantasmé qu’effrayant de l’être qui se tenait là, ayant décidé de le priver, arbitrairement et jusqu’au procès, de liberté.

Alors, que reproche-t-on à Loïc, qui appellerait un tel déploiement de moyens d’enquête, une arrestation extraordinaire, une détention provisoire ; et à l’horizon, la possibilité de voir durant plusieurs années sa liberté entravée ? 

Voici ce dont il est accusé : d’avoir, vêtu d’un costume de moine, participé à la manifestation de Sainte-Soline, le 25 mars dernier ; d’y avoir, sur un véhicule de gendarmerie détérioré, apposé un tag, avant de saisir, durant un instant, un gilet de gendarmerie trouvé au sol.

Pour cela, Loïc, dans les geôles opaques de l’État déjà enfermé, risque 7 ans de prison.
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De la même manière que le rapport de la Ligue des Droits de l’Homme conclut à la responsabilité de l’État sur l’usage disproportionné des armes à Sainte-Soline – et son président de déclarer que « Sainte-Soline est très emblématique de la période que nous vivons en matière d’atteinte aux libertés et de répression des mobilisations sociales » – nous pouvons ici légitimement nous questionner sur l’usage qui est fait des dispositifs et moyens antiterroristesdans ce pays ; ainsi que leur dessein. 

Une chose est sûre : rien ne justifie une telle opération. 

Sauf à dévoyer les moyens de l’État à des fins politiques. Sauf à imaginer que ce pouvoir – conscient des grandes bascules planétaires à l’œuvre, du tarissement des ressources qui se profile, de l’effondrement énergétique qui vient, de l’inconnu climatique déjà engagé, du pourrissement généralisé des sols, de l’eau, de l’air et des liens humains ; et de la soif de Justice qui en miroir partout essaime – procède à une opération de communication à grande échelle. Sauf à imaginer que ce pouvoir, pour cela, érige un nouvel épouvantail en tous points fantasmé : celui de l’«écoterrorisme» justifiant surveillance généralisée, dissolutions, emprisonnements arbitraires et ainsi, de dissuader qui sentirait croitre en son cœur les germes de la Justice, de la solidarité et de la Liberté, de se lever.  

Le 27 juillet, c’est donc l’indépendance de la Justice, aussi, qui sera questionnée ; ainsi que l’état de vitalité – ou d’anémie – de l’exigence démocratique en ce pays. Car comme nous venons de le voir, par-delà les cas singuliers des quatre personnes ici inculpées, le juge Igor Souchu, à travers son verdict ce jour-là répondra à cette impérieuse interrogation : est-il encore permis, en ce pays, de manifester ? Est-il encore permis, en ce pays, d’exercer ses droits politiques les plus fondamentaux, sans risquer de se voir, un matin, par une brigade antiterroriste brutalement réveillé, à l’autre bout du pays déporté, à ses proches arraché, et à des fins politiques emprisonné ?

Réponse le 27 juillet, à Niort.
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« Je ne suis d’aucun parti si ce n’est celui de la vie. Je suis partisan de ce souffle qui anime chaque être vivant, ce chant de la liberté. »
Loïc Schneider. 

Pour Loïc, pour les inculpés de Sainte-Soline : votre soutien est précieux. Signez et relayez cette pétition, afin, le jour du procès, de demeurer symboliquement à leurs côtés.

Merci. 

Manon Aubry, compagne de Loïc. 

lien pétition : https://chng.it/XbW2LGgNHs

« Un printemps maraîchin contre les méga-bassines » : mobilisation du 25 au 27 mars à Mauzé sur le Mignon

Alors que le gouvernement semble vouloir pousser à fond tous les projets de méga-stockage d’eau en France et suite au Varenne de l’eau, co-piloté par la FNSEA et les agro-industriels,
Alors que la société anonyme des Deux-Sèvres se targue du remplissage d’une première bassine à Mauzé-sur-le-Mignon, dans un contexte de grave déficit hydrique des nappes phréatiques et des rivières ;
Alors que la même société anonyme annonce pouvoir démarrer trois nouvelles méga-bassines (Priaires, Epannes et Sainte Soline) ;
Alors qu’en réponse, des débâchages de bassines se multiplient en Poitou-Charentes ;

La mobilisation des militant.e.s se renforce :

« L’Etat reste sourd à nos appels

Puisqu’ils continuent à détruire

On continue de résister

Stop aux méga-bassines

Stop au pillage de l’eau

Stop à l’agro-industrie écocidaire

Stop à la destruction du vivant

Stop à la destruction des paysan.ne.s

Soulevons nous autant que nécessaire ! »

Surveillance militaire des militants

Et alors que ce 18 mars, des militants de Bassines Non Merci ont découvert du matériel de surveillance militaire en face de la maison du père du porte-parole de Bassines Non Merci, un des lieux de réunion du collectif...

Domiciles sous surveillance et sans doute sur écoute !!!

https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/magne-79460/espionnage-des-anti-bassines-a-sevreau-l-etat-ne-fait-que-souffler-sur-les-braises-a76cac64-a6b9-11ec-a080-31bcc9ed3b92

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/deux-sevres-des-cameras-de-surveillance-retrouvees-pres-du-domicile-d-un-militant-anti-bassine-1647684352

« Comme ça, la préfète est branchée sur télé loutres ! »
Julien Le Guet, collectif Bassines Non Merci

Ouverture d’une enquête :
https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/niort-79000/surveillance-de-militants-ecologistes-l-ouverture-immediate-d-une-enquete-demandee-3976ea4a-a875-11ec-8600-a16fb2899d5d

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/niort/julien-le-guet-leader-du-mouvement-bassines-non-merci-espionne-par-une-camera-de-surveillance-2503959.html

Soyons en nombre le week-end prochain pour marquer notre unité face à ces projets.

No bassaran, et à très vite dans le Marais Poitevin !

Toutes les infos sur le site des Soulèvements de la Terre

Retrouvez toutes les infos, programme détaillé du week end et la liste des bus organisés pour la manif sur le site des Soulèvements de la Terre : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/un-printemps-maraichin-contre-les-megabassines

 

Bus au départ de Bretagne :

Bus de Nantes

Départ de Nantes (Pl. Pirmil, 44200 Nantes et Decathlon Nantes Vertou – Rue des Grands Châtaigniers, 44120 Vertou, lieux à confirmer) samedi 26 mars à 9h. Retour de la Rochénard samedi 26 mars à 21h

Bus de Rennes

Départ de Rennes samedi 26 mars à 8h (Parc-Relais Villejean Université 2 Rue d’Alsace, lieu à confirmer), 35000 Rennes. Retour de la Rochénard samedi 26 mars à 23h

Billetterie Grand Ouest aux départs de Rouen, Nantes et Rennes : https://www.helloasso.com/associations/confederation-paysanne-nationale/evenements/printemps-maraichin-contre-les-mega-bassines-grand-ouest-pays-de-loire-normandie-bretagne

Bus de Vannes

Départ samedi 26 mars 7h place de la libération à Vannes, 7h15 arrêt parking du magasin Leroy Merlin de Séné, 7h30 arrêt au parking de covoiturage de Muzillac. Retour prévu vers 22h

Contact pour s’inscrire : Catherine 06 63 33 06 22

 

Mégabassines : mobilisation réussie le 6 novembre à Mauzé sur le Mignon !

Mobilisation réussie !!!

Contre les bassines de la honte !
NO BASSARAN !!!

La prise de la bassine
La prise de la bassine

Communiqué

La prise de la bassine

3000 anti-bassines se retrouvent à Mauzé-sur-le-Mignon et démontent une « bassine de la honte » et sa pompe

Ce samedi 6 novembre, plus de 3000 personnes et 20 tracteurs se sont retrouvés à Mauzé-sur-le-Mignon pour donner un coup d’arrêt immédiat aux chantiers de méga-bassines dans le Marais Poitevin.

 

Le rassemblement avait lieu à l’appel de Bassines Non Merci, de la LPO, de la Confédération Paysanne et des Soulèvements de la Terre, et a réussi son pari malgré les intimidations de la préfecture qui a voulu interdire l’événement et de la FNSEA qui organisait une contre-manifestation pour nous empêcher d’agir.

Paysan.nes protecteurs de leurs terres, amoureux de la faune et de la flore, habitant.es de territoires qui s’assèchent ont ainsi investi la place de la mairie puis ont marché ensemble dans les rues de Mauzé à plus de 3000. Les manifestant.e.s et organisations de protection de l’environnement ont pu constater sur leur passage l’assèchement de la rivière du Mignon, une situation qui deviendrait permanente si les projets de bassines voient le jour.

Les manifestant.e.s ont ensuite collectivement investi le site d’une méga-bassine illégale de 5 hectares (180 000 m3), et ce malgré un fort dispositif policier. Les anti-bassines ont dû couper à travers champs, échapper aux gazs lacrymogènes et aux coups de matraque, traverser à pied un cours d’eau et passer plusieurs barrages de police mais ont finalement pu entrer sur le site de la « bassine de la honte », une bassine qui avait déjà fait l’objet de 5 condamnations par la justice.

La pompe qui alimente la bassine et puise directement dans la nappe phréatique a été démontée par des paysan.ne.s et emmenée. Une fois la foule montée sur le talus de la bassine, un débâchage a été effectué pour la mettre hors d’état de nuire. La bassine a ainsi été vidée et l’eau rendue à la nappe !

De leur côté, quelques centaines de personnes uniquement se sont retrouvées à l’appel de la FNSEA, des JA et de la Coordination rurale pour… protéger une bassine vide ailleurs, sèche et morte comme leur vision de l’agriculture qui détruit les territoires et nos paysan.ne.s.

Pour Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne, c’est « une pleine et éclatante victoire, une démonstration de force que nous sommes un mouvement populaire, nombreux à nous battre pour un territoire dynamique et un projet de société juste socialement et écologiquement »

Nous prévenons les porteurs de ces projets de bassines : notre détermination à nous battre pour un partage juste de la ressource en eau reste sans faille et il est temps pour vous d’abandonner vos projets, sans quoi nous reviendrons ! A Mauzé comme ailleurs, nous continuerons à faire valoir que l’eau est un commun et que les sols ne doivent plus être empoisonnés.

NO BASSARAN ! 

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021
Mauzé sur le Mignon – 6 novembre 2021

https://reporterre.net/Contre-l-agro-industrie-ecolos-et-paysans-endommagent-une-megabassine

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/manifestations-a-mauze-sur-le-mignon-un-bassin-de-retention-d-eau-detruit-et-trois-gendarmes-blesses-2324587.html

Guerre de l’eau : des citoyens ont vidé une méga-bassine pour rendre l’eau à la nappe phréatique

https://www.sudouest.fr/economie/agriculture/manifestation-a-mauze-sur-le-mignon-la-prise-de-la-bassine-de-la-honte-6848132.php

https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/niort-79000/pres-de-niort-un-rassemblement-des-anti-bassines-tres-encadre-et-sous-haute-tension-393d31fc-3ef2-11ec-8e27-93fd6fdc67e6

https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=11938

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/07/dans-les-deux-sevres-confrontation-entre-les-opposants-et-les-defenseurs-des-megabassines-d-irrigation_6101242_3244.html

No bassaran !!!
No bassaran !!!

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021
Lutte contre les mégabassines

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Actualités

Mobilisation réussie malgré les interdictions préfectorales et le déploiement des forces de l’ordre

Hélicos présents en continu au dessus des têtes des manifestants …

Des heures d’hélico aux frais des contribuables …

Et maintenant le dispositif de surveillance … des bassines !!!

https://www.ouest-france.fr/environnement/pres-de-niort-bassines-le-chantier-de-mauze-reste-ce-dimanche-sous-surveillance-b3e0ee18-3fb9-11ec-890b-3a6444415a90

https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/mauze-sur-le-mignon-79210/pres-de-niort-manifestation-interdite-devant-la-bassine-de-mauze-78f23de8-3e1a-11ec-b567-f76c2a8a24ee

https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/commune/mauze-sur-le-mignon/anti-bassines-le-tribunal-confirme-l-illegalite-des-manifestations-de-niort-et-mauze

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021
Mauzé sur le Mignon – 6 novembre 2021

Et malgré la contre manif …

https://www.agri79.fr/sauvons-lagriculture-de-notre-departement

https://www.agri79.fr/manifestation-mauze-sur-le-mignon-opposants-et-defenseurs-se-preparent

Militants anti-bassines arrêtés : solidarité et maintien de l’appel à manifestation du 6 novembre

Communiqué de presse de La Confédération paysanne, De Bassines Non Merci et des Soulèvements de la Terre
 
Le 27 octobre 2021
Militants anti-bassines arrêtés : solidarité et maintien de l’appel à manifestation du 6 novembre
Ce mercredi 27 octobre à 8h, Julien Le Guet et Thomas X, militants du collectif Bassines Non Merci ont été arrêtés chez eux puis mis en garde-à-vue. Selon la presse « cette interpellation serait en lien avec la manifestation du 22 septembre qui avait vu 700 opposant-e-s investir le chantier en cours de la première retenue à Mauzé-sur-le-Mignon et mettre les machines à l’arrêt ».
La police a également perquisitionné les appartements de 2 personnes dont un membre de la Confédération paysanne des Deux-Sèvres pour une prétendue implication dans ces actions.
Les Soulèvements de la Terre, la Confédération paysanne et Bassines Non Merci expriment leur solidarité sans faille et renouvellent leur appel à mobilisation nationale contre les méga-bassines le 6 novembre prochain à Mauzé-sur-le-Mignon en pleine COP 26.
Cette arrestation de militants, menottés et à l’aube est une véritable mise en scène visant à intimider à nouveau l’ensemble du mouvement anti-bassines.
Une convocation aurait en effet suffi, le collectif Bassines Non Merci ayant désormais l’habitude de répondre aux convocations de la gendarmerie.
Cette mise en scène indigne ne fait que confirmer le soutien du gouvernement à ces projets d’accaparement de l’eau par l’agro-industrie, qu’il appuie déjà financièrement.
Ces méga-bassines privatisent la ressource en eau, au profit de quelques uns et d’un modèle agricole simplifié, industriel et destructeur.
Nous ne nous laisserons pas intimider.
Ce coup de pression ne fait que renforcer notre détermination à stopper ces projets absurdes et mortifères et à nous battre pour une préservation et un partage de la ressource en eau.
Nous serons encore plus nombreux.ses le 6 novembre prochain pour répondre à cette attaque et marquer notre solidarité.
No bassaran !
A l’heure de ce communiqué, Julien Le guet vient de sortir de Garde à Vue.

Mobilisation nationale contre les « méga bassines » – 6 novembre – Mauzé le Mignon (79)

Appel à mobilisation nationale le 6 novembre 2021 à Mauzé-sur-le-Mignon (79) 

STOP aux mégabassines !

RDV devant la mairie de Mauzé-sur-le-Mignon à midi

Après une première mobilisation le 22 septembre 2021 où nous avons réussi à pénétrer sur le chantier, bloquant les travaux quelques heures, nous allons repartir à l’’assaut des méga-bassines, ces projets gigantesques et dévastateurs ! Nous allons exiger l’arrêt immédiat des travaux !

Oui l’’eau est nécessaire à l’’agriculture, oui l’’irrigation peut être une réponse et un moyen pour produire mieux et employer plus.

A condition d’être dans une logique de préservation et de répartition de la ressource.

Bien au contraire, ces bassines démesurées sont un accélérateur pour un modèle simplifié et spécialisé qui conduit les paysans dans le mur et met notre environnement en danger. Tout comme les OGM ou la 3ème révolution agricole que Macron nous promet (numérique, robotique et génétique), elles mettent directement en danger notre existence.

Ce modèle cherche à s’accaparer toujours plus les communs et à s’’imposer comme hégémonique. Comme pour les 1 000 vaches, il est prédateur d’’une agriculture paysanne qui est empêchée de se développer partout et de répondre aux différents défis écologiques, alimentaires et sociaux. Et surtout, comme pour la lutte contre les fermes usines, le combat qui se mène en Poitou-Charentes sera déterminant pour la suite :

Si les méga-bassines avancent sur ce territoire, elles avanceront demain partout !

Si les accapareurs gagnent sur l’’eau, alors la brèche sera ouverte en grand pour faire de même sur le foncier, les semences, sur tous nos communs et toutes nos valeurs !

La lutte qui s’’engage là-bas est une lutte pour notre survie : survie d’’un modèle agricole qui emploie, produit et préserve, une lutte pour notre survie tout court pour éviter d’’accélérer la fuite en avant climaticide d’’une agriculture déraisonnable !

Le Comité national de la Confédération paysanne a décidé de faire de cette bataille de l’’eau le fer de lance de notre bataille pour la préservation des communs.

Cette journée fait également partie d’’un appel plus vaste : c’’est en effet le jour choisi par les organisations de lutte pour le climat comme journée internationale d’’action en marge de la COP 26 qui se tiendra à Glasgow. Ce sera donc notre mobilisation climat : plutôt que de battre le pavé à Paris ou en province, nous vous proposons cette journée de mobilisation et d’’action !

Cette action sera plus concrète, plus festive (concerts prévus le soir) et surtout plus percutante qu’’une simple marche, méthode qui semble montrer ses limites…

Le travail de formation, de réflexions et de partage d’expériences continue en interne, l’urgence de la situation ne fait que croître : ministre et FNSEA étant unis pour siphonner l’’eau au profit de quelques-uns.

Alors, les citoyennes, citoyens, paysannes et paysans de toute la France doivent converger en Deux-Sèvres le 6 novembre sur le site de la bassine en construction que nous avons occupé symboliquement le 22 septembre dernier. La seule issue envisageable est d’’empêcher cette construction pour marquer les esprits afin de stopper la multiplication de ces projets.

Nous devons être très nombreuses et nombreux et nous devrons par nos actes de résistance et de désobéissance imposer la nécessité de revoir l’’orientation prise localement et nationalement sur la gestion de l’eau.

Tous unis pour défendre l’agriculture paysanne et nos communs !

A nous de faire flotter des drapeaux jaunes partout autour de ce projet mortifère et climaticide pour continuer à porter haut et fort qu’’un autre monde est possible, qu’’une autre agriculture est possible et qu’’il est plus qu’’urgent de dénoncer ces fausses solutions qui finiront par nous perdre.

Alors surtout on ne lâche rien, on remplit les voitures, on prépare les drapeaux, et on vient toutes et tous avec détermination et conviction scander ensemble : NO BASSARAN et empêcher la construction !

    Informations:

– 4 pages sur le sujet des méga-bassines à consulter ICI pour mieux connaître les enjeux

 – Appel à mobilisation commun avec Soulèvements de la Terre, LPO et Bassines Non Merci !

https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/6-nov-manifestation-nationale-contre-les-mega-bassines

Consignes sur l’action :

Vous êtes invité.e.s à venir vêtu.e.s de votre plus beau bleu de travail, coiffé.e.s de votre plus beau casque ou chapeau bleu, et muni.e.s de votre plus beau parapluie !