Publication : «  corrélation terrains de golf/ Parkinson (pesticides) dans 2 états américains »

Le Pr Gilles-Eric Séralini nous fait suivre cette publication récente dont il a traduit le résumé pour les récalcitrant.e.s à l’anglais.
Article complet dans le lien ci dessous
https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2833716

Résumé :
Au total, 419 cas incidents de MP (Maladie de Parkinson) ont été identifiés (âge médian [IQR] : 73 ans [65-80 ans] ; 257 hommes [61,3 %]) et 5 113 témoins appariés (âge médian [IQR] : 72 ans [65-79 ans] ; 3 043 hommes [59,5 %] ; 4 504 blancs [88,1 %]). Après ajustement pour les caractéristiques démographiques des patients et le quartier, le fait de vivre à moins d’un mile d’un terrain de golf était associé à une augmentation de 126 % du risque de développer une MP par rapport aux personnes vivant à plus de 9,6 km d’un terrain de golf (rapport de cotes ajusté [RCa] : 2,26 ; IC à 95 % : 1,09-4,70). Les personnes vivant dans des zones desservies par un service d’eau avec un terrain de golf présentaient un risque de MP presque deux fois plus élevé que celles vivant dans des zones desservies sans terrain de golf (ORa : 1,96 ; IC à 95 % : 1,20-3,23) et un risque 49 % plus élevé que les personnes disposant d’un puits privé (ORa : 1,49 ; IC à 95 % : 1,05-2,13). De plus, les personnes vivant dans des zones desservies par un service d’eau avec un terrain de golf situées dans des zones vulnérables aux eaux souterraines présentaient un risque 82 % plus élevé de développer une MP que celles vivant dans des zones non vulnérables aux eaux souterraines (OR a : 1,82 ; IC à 95 % : 1,09-3,03).

CONCLUSIONS ET PERTINENCE : Dans cette étude cas-témoins basée sur la population, le risque le plus élevé de MP a été observé dans un rayon de 1 à 3 miles d’un terrain de golf, et le risque diminuait généralement avec la distance. Les associations ayant eu les effets les plus importants se trouvaient dans les zones desservies par un terrain de golf et dans les régions vulnérables aux nappes phréatiques. »

JAMA Network Open. 2025;8(5):e259198. doi:10.1001/jamanetworkopen.2025.9198

Commentaire de Gilles-Eric Séralini : Ça se passe dans le Minnesota et le Wisconsin et « in the US, pesticide application to golf courses can be up to 15 times higher compared with countries in Europe. »

Pourrait-on expliquer aux êtres humains “normaux” : pourquoi ce qui est Interdit et punit de prison à vie avec l’usage d’une « kalashnicov » est parfaitement toléré par la diffusion de « substances létales » qui assassinent en silence des millions d’êtres vivants sur la planète ? ? ?

La marrante, elle résiste !

Festival DU RAFU DANS LA CAMPAGNE, les 9 et 10 mai à Melrand (56)

La 2e édition du festival DU RAFU DANS LA CAMPAGNE est lancée !

🚜🔥

💥 Bretagne Contre les Fermes Usines t’invite en Bretagne à un week-end de joie militante pour défendre une agriculture paysanne tout en faisant la fête !
🗓️ quand ? vendredi 9 et samedi 10 mai 2025
📍où : @kerochap56 – Melrand (56)
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🔥 Au programme la journée du samedi : conférences, ciné débat, ateliers, stands, expo, fanfare, chorale et deux soirées avec un programme de folie  Vendredi soirée Fest Noz et Samedi soirée concerts !

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🏕️ Camping sous les étoiles pour prolonger l’ambiance
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On a un énorme besoin de monde pour démonter les structures et surtout le lundi 12 mai car pleins de gentes travaillent !

Rostrenen 25 avril : réunion pour l’installation d’une jeune femme sur une ferme de bovins

La présentation dure environ 40 min

Dans une première partie nous allons reprendre les grandes lignes et les conclusions de cette compréhension scientifique du fonctionnement du vivant.

Nous présenterons ensuite l’expérience concrète de production agricole qui découle de ce modèle scientifique.

Et enfin nous extrapolerons le passage de cette production agricole à une production agricole et industrielle, industrielle au sens où on va produire aussi des matériaux et de l’énergie. Nous ferons le constat que les compétences nécessaires à cette production localement maitrisée sont principalement développées par la société civile, par des investissements citoyens directs.

Dans le temps d’échanges libre qui suivra nous pourrons aussi entamer une discussion autour de cette question :

Le potentiel productif de cette ferme polyvalente , le potentiel de qualité environnementale de cette façon de produire, les évolutions d’organisation sociétale qui en découlent ne mériteraient-ils pas d’être explorer collectivement? Comment? Avec quels moyens?

Collectif du Coup de pousse

Le collectif du Coup de pousse est née en centre Bretagne pour aider l’installation d’agricultrices et d’agriculteurs, de paysannes et de paysans avec pour objectif d’éviter de perte encore et toujours des fermes de taille humaine. Le premier coup de pouce peut être donné à une jeune femme de Glomel souhaitant élever 15 vaches en allaitante sur 40ha. La SAFER est OK, manque plus que vous pour l’achat de part à 100 € et ainsi voir un rêve devenir réalité. Le collectif « Coup de pouce » est attacher aux valeurs de protection des sols, de l’eau et de la biodiversité. Alors si le cœur vous en dit n’hésitez pas à abonder cette grande rivière…

A écouter pour en savoir plus : https://www.rkb.bzh/emissions/abadennou/le-collectif-du-coup-de-pousse-veut-aider-linstallation-dagriculteurs-et-dagricultrices-et-lutter-contre-lagrandissement-des-fermes/

Contact : collectifcoupdepousse@proton.me ou 06 69 94 29 86

Participer au financement

https://www.helloasso.com/associations/collectif-du-coup-de-pousse

Au revoir Christian

Christian JOUAULT nous a quittés ce jeudi 10 avril 2025

Christian avait rejoint le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, en 2016.
Pisseur Involontaire de la première heure, il était avec nous lors de la première « pisserie » de PIG BZH à Pontivy, en février 2019.
Pisserie test, organisée pour former les référents locaux, qui marqua le coup d’envoi d’une série d’analyses d’urine pour recherche de glyphosate et d’une série de plaintes  contre X pour empoisonnement / mise en danger de la vie d’autrui, (800 plaintes en Bretagne, 5400 en France) et conduisit, entre autres, à la création de la coalition Secrets Toxiques, pour demander le retrait du marché des pesticides de synthèse…

Depuis sa rencontre au Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, en mai 2016 alors qu’il souffrait d’un cancer de la prostate, jusqu’à ce jour, il n’a cessé de témoigner avec émotion, des conséquences dramatiques que les pesticides ont eu dans sa vie et celle de son épouse.

Il a rendu visite à beaucoup de malades, sillonné la Bretagne, voire la France, pour témoigner de multiples fois dans des cinés-débats, dans les journaux, les émissions télévisées…

Nous, PIG BZH, nous associons à la peine de ses proches, et de tous les membres du CSVPO.

Paix à ton âme, Christian !

 

La pétition européenne du Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest a été auditionnée au Parlement Européen et elle reste ouverte !

Le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest a soutenu une nouvelle fois,  ce lundi 7 avril 2025, sa pétition européenne devant la Commission PETI du Parlement Européen, par les voix de Serge Le Quéau et René Louail : cette pétition reste ouverte !

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les victimes des pesticides de la coopérative Triskalia
une nouvelle fois entendues par la Commission des Pétitions du Parlement
européen

Bruxelles, 7 avril 2025 – Une délégation composée d’ex-salariés victimes
des pesticides de la coopérative bretonne Triskalia/Eureden, de
représentants de l’Union syndicale Solidaires Bretagne et du Collectif
de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest a été auditionnée
aujourd’hui par la Commission des Pétitions du Parlement européen. Cette
démarche s’inscrit dans une lutte qui dure depuis plusieurs années pour
dénoncer les abus liés à l’utilisation des pesticides et les manquements
des autorités françaises.

Deux constats alarmants à l’origine de leur mobilisation
1. L’utilisation irresponsable des pesticides continue à faire de
nombreuses victimes parmi les salariés, les agriculteurs et les
riverains.
2. Sous l’influence des lobbys agro-industriels, l’État français manque
à son devoir de protéger ses citoyens contre ces dangers.

Des précédents révélateurs
Cette troisième rencontre avec la Commission fait suite à deux audits
précédents qui avaient déjà mis en lumière des défaillances graves dans
l’application des normes européennes sur les pesticides. Ces enquêtes
avaient notamment révélé :
• Des contrôles inefficaces en raison de préavis systématiques.
• L’utilisation massive et préventive de pesticides dans les silos
céréaliers, augmentant les risques pour la santé humaine et
l’environnement.
En 2024, de nouvelles révélations ont amplifié l’urgence d’agir. Parmi
elles, l’usage excessif de produits comme le K-OBIOL ULV6d et le formol
dans les centres de stockage a causé des catastrophes sanitaires et
environnementales : contamination alimentaire, destruction massive de
maïs contaminé, et épidémies telles que la salmonelle dans les élevages
avicoles.

Un appel à la transparence et au renforcement des contrôles
La délégation a insisté sur la nécessité d’intensifier les inspections
auprès des responsables de ces pratiques destructrices. Elle dénonce
également le manque de transparence et le rôle défaillant des organes de
contrôle, qui permettent à ces abus de perdurer.

Une réponse forte du Parlement européen
Les membres de la Commission des Pétitions ont exprimé leur
préoccupation face aux manquements persistants de la France dans le
respect des réglementations européennes sur l’usage des pesticides. À
une large majorité, ils ont décidé :
• De maintenir une surveillance stricte sur l’application par la France
des normes européennes.
• De réaffirmer que les citoyens ne doivent pas payer le prix du laxisme
institutionnel.
Ce nouvel appel marque une étape importante dans la lutte pour une
agriculture plus responsable et respectueuse de la santé publique et de
l’environnement. Les victimes espèrent que cette mobilisation européenne
permettra enfin d’obtenir justice et d’éviter que d’autres vies soient
mises en danger.

Contacts :
Claude Le Guyader représentant des ex-salariés de Triskalia : 06 81 69
75
Serge Le Quéau – Union régionale Solidaires de Bretagne : 06 80 95 85 17
René Louail – Comité de soutien des victimes des pesticides de Triskalia
: 06 72 84 87 92
Henri Busnel – Collectif de soutien aux victimes des pesticides de
l’ouest : 06 71 11 06 90 24

La pétition soutenue

Ouverte au soutien

Les pétitionnaires, employés, anciens employés ou proches d’employés, malades ou disparus, d’une entreprise de production de biens agricoles transformés, ont été durablement exposés à des produits chimiques dangereux sans en avoir été dûment informés par l’employeur et sans protection adéquate. Ils souhaitent voir reconnu les problèmes de santé qui en ont découlé (entraînant une incapacité totale ou partielle de travail voire le décès) et contestent le refus d’indemnisation qui leur a été opposé par leur organisme de mutuelle santé. Ils demandent que soit examiné le respect par la France de : la Directive 2009/128/CE sur l’utilisation des pesticides, le Règlement (CE) 882/2004 sur les aliments pour animaux, les Directives 98/24/CE et 2004/37/CE sur la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs.

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La pétition reste ouverte

C’est à dire que les problèmes dénoncés par cette pétition ne sont toujours pas résolus : elle est toujours d’actualité, vous pouvez encore la soutenir !

ET soutenir, ou adhérer au CSVPO : https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

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Retrouvez l’audition sur le site multimédia de l’Union Européenne

Minute 15:38, par ici : https://multimedia.europarl.europa.eu/fr/webstreaming/committee-on-petitions-ordinary-meeting_20250407-1500-COMMITTEE-PETI

Toxiques en vente libre : nouvelle action des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM sur les herbicides

    Communiqué de presse

Ce matin 5 avril 2025, des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM, des membres des Soulèvements de la Terre du groupe local de Lorient ainsi que des membres de XR Rébellion vont dans des jardineries locales ; ils se rendent dans les rayons de désherbants chimiques (pesticides de synthèse), s’emparent des bidons, les déposent sur une bâche et les recouvrent de peinture pour les rendre impropres à la vente. Simultanément, ils distribuent des tracts et expliquent leurs gestes aux clients et aux salariés du magasin.

Par cette action, ils veulent dénoncer :

La commercialisation de ces produits hautement dangereux pour la santé humaine, la biodiversité.

La non évaluation de la toxicité du produit tel qu’il est vendu et employé ; en effet, ne sont évaluées que les molécules déclarées actives par les fabricants. Or à ces molécules de nombreux adjuvants issus principalement de pétrochimie y sont ajoutés sans aucune évaluation de dangerosité de ceux-ci. Pour les désherbants utilisés en agriculture, c’est la même chose.

Il existe des alternatives plutôt efficaces pour les jardiniers ( voir tract ci-joint) et l’agriculture avec par exemple l’agroécologie.

Nous, Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM sommes déterminé.e.s à dénoncer la commercialisation de ces produits hautement dangereux, à demander leur retrait des rayons, et à poursuivre nos actions de désobéissance civile non violente.

Les Faucheurs Volontaires d’OGM

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Printemps radieux

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Breafing matinal
Marketing vert sur un produit herbicide toxique
Début de l’action, filmée par la presse
En pleine action … peinture verte pour un produit pas vert 😉
En pleine action … peinture verte sur un produit pas vert 🙂

Les peinturlureurs et peinturlureuses sont appliqué.e.s et méticuleux.euses : la bâche est soigneusement étalée sur le sol et pas un trait de peinture n’en dépasse

En pleine action : peinture verte pour des produits pas verts 🙂
Médiation : les Faucheurs Volontaires d’OGM expliquent leur geste aux responsables du magasin
Médiation : les Faucheurs Volontaires d’OGM expliquent leur geste aux responsables du magasin. Sous l’œil et les micros de la presse
Médiation : les Faucheurs Volontaires d’OGM expliquent leur geste aux salariés du magasin
Médiation : les Faucheurs Volontaires d’OGM expliquent leur geste aux salariés du magasin
La police est là … Papiers silvoplé ! Direction le commissariat central de Lorient – Fin de la récré 🙂

Sur le parking de Jardiland, la police intervient, contrôle, retient toutes les identités et embarque 4  des courageux activistes…
Avec la sirène et le girofard, direction  le commissariat central de police de Lorient pour une audition.
Où les rejoignent l’ensemble des acteurs de l’opération. Ils et elles seront relâché.e.s après 1 h environ de silence non partagé 😉

Comme d’habitude, l’action des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM s’est déroulée dans la non violence et à visage découvert, et tout le monde a bien donné son identité.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/lorient/nouvelle-action-des-faucheurs-volontaires-dans-des-grandes-surfaces-et-jardineries-pour-denoncer-la-vente-d-herbicides-hautement-toxiques-3134047.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/programmes/france-3_bretagne_ici-19-20-bretagne
Emission du 5 avril 2025
Minute 8:37

https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient-56100/la-toxicite-de-ces-produits-mis-en-vente-est-largement-sous-evaluee-a-lanester-des-militants-ecolos-alertent-sur-les-pesticides-vendus-au-grand-public-video-6792555.php

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanester-56600/a-lanester-des-militants-sattaquent-a-des-produits-de-jardinage-contenant-des-pesticides-33190702-12e2-11f0-95b6-d24ce11800f7
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Mais où vont donc les molécules toxiques dénoncées ci-dessus ???

Soulignons que les molécules toxiques dénoncées par les Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM bretons finissent dans les cours d’eau, dans notre eau, dans notre nourriture et in fine dans nos corps, nous affaiblissent et finissent par rendre malade une part croissante de la population, dont de plus en plus d’enfants. (explosion du nombre de cancers dont les cancers pédiatriques, des maladies neurodégénératives, …)

https://pig.log.bzh/2022/03/21/nouvelles-decouvertes-et-publication-polluants-dans-les-produits-bio-ou-non/

Télécharger la publication :
PR FOOD POLLUTION PAH 032022

 

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Les Faucheurs et Faucheuses d’OGM breton.ne.s avaient déjà dénoncé ce problème en juin 2023 !

Depuis, rien n’a changé …

la population et les acheteurs de ces produits s’empoisonnent lentement mais sûrement …
https://pig.log.bzh/2023/06/05/sous-evaluation-de-la-toxicite-des-pesticides-les-faucheurs-et-faucheuses-volontaires-passent-a-laction/

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Pour mémoire, en 2020, des ONG dénonçaient déjà la présence de toxiques dans les pesticides de synthèse, notamment dans les herbicides dont dans un de ceux retrouvés dans les rayons lors de cette action des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM

Cf  communiqué de presse de Francois Veillerette (Directeur Générations Futures), Dominique Masset (Co-Président Campagne Glyphosate France), Philippe Piard (représentant Nature & Progrès) et du Dr Pierre Michel Perinaud (président de l’AMLP – Alerte Médecins Pesticides)
https://pig.log.bzh/2020/11/11/1528/

Cf aussi l’étude citée dans ce communiqué de presse : « Toxic compounds in herbicides without glyphosate » des auteurs Gilles-Eric Séralini et Gérald Jungers
lien vers la publication de Gilles-Eric Séralini et Gérald Jungers

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Printemps bruyant – Paris – 5 avril 2025

Simultanément à notre action, à l’occasion de la journée mondiale de la Santé du 7 avril, un collectif d’organisations marchera dans Paris, le 5 avril, pour dénoncer les impacts catastrophiques et généralisés des pesticides de synthèse.

« Marche vivante pour un printemps bruyant » organisée par Scientifiques en Rébellion, Alerte Médecins contre les Pesticides, Médecins du Monde, COAADEP (Collectif des Ouvrier Agricoles et de leurs Ayants Droits Empoisonnés par les Pesticides), Confédération Paysanne, Extinction Rébellion, Secrets Toxiques, et de nombreuses autres organisations…

Nous, Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM, soutenons leurs revendications et exigeons avec eux :

– l’arrêt de l’usage des pesticides en France et dans le Monde

– un accompagnement des agriculteurs-trices vers des pratiques agro-écologiques

– une politique agricole qui concilie santé, environnement et santé alimentaire.

https://alerte-medecins-pesticides.fr/wp-content/uploads/2025/02/Appel-Marche-5-avril-2025-Printemps-Bruyant.pdf

M’enfin, puisqu’on vous redit que c’est naturel !!!

Puisqu’on vous dit que c’est naturel !!!  ET pour tant ça contient de l’Arsenic
no comment …

 

 

 

Nouvelles Techniques Génomiques (NTG) : conférence de Hélène Tordjman – 3 avril – St Nicolas de Redon

«Ni dans les Champs, Ni dans les assiettes,
les OGMs on n’en veut (toujours) pas !!!»

Jeudi 03 Avril 2025-19h30
Bibliothèque la Terre aux pavés – Saint Nicolas de Redon

Soirée Débat : Conférence de Hélène Tordjman
Le projet de dérégulation des OGM
de la Commission Européenne.

Le 5 juillet 2023, la Commission européenne a rendu public un texte proposant de déréguler quasiment tous les « nouveaux » OGM, c’est à dire ceux issus des Nouvelles Techniques Génomiques (NGT).
Si ce projet passe, ces NGT ne seront plus testées pour leurs risques sanitaires et écologiques ; ils ne seront plus tracés ; et enfin ils ne seront même plus étiquetés.
Autrement dit, les consommateurs-citoyen-nes ne sauront plus ce qu’il y a dans leurs assiettes. D’autres effets majeurs s’ensuivront, comme la mise en danger de la possibilité de l’agriculture biologique et de la biodiversité dans son ensemble, et le danger d’une appropriation par les grandes firmes de l’agrochimie de la base de la chaîne alimentaire mondiale.

Hélène Tordjman, Autrice de « La croissance verte contre la Nature »
aux Éditions La Découverte , 2021.
Maîtresse de conférence à l’Université Paris Sorbonne Nord.
Membre du Conseil  d’Administration du média indépendant de veille citoyenne sur les OGM, Inf’OGM.

PERMANENCES de la BIBLIOTHEQUE
À Connexion Paysanne
Le jeudi de 18h à 21h et Le vendredi de 14h à 21h
les Rendez-Vous de la Bibliothèque de la Terre aux Pavés
(au moins) les 1ER JEUDI DE CHAQUE MOIS à partir de 19h30 !!!
la Bibliothèque vous invite à ces occasions à des présentations de
livres, des projections, des débats autour de luttes liées à l’agriculture.
Contacts :
48ter Avenue Jean Burel – 44460 – Saint Nicolas de Redon
bibliothequedelaterreauxpaves@connexionpaysanne.fr
07 85 75 73 77 – FB Connexion paysanne

Algues vertes. La Bretagne est « saturée » par les élevages d’animaux, dénonce un syndicaliste

Ouest-France

Algues vertes. La Bretagne est « saturée » par les élevages d’animaux, dénonce un syndicaliste

Jérôme MORINIÈRE.

Modifié le 13/03/2025 à 19h20 Publié le 13/03/2025 à 19h03

Serge Le Quéau est militant au sein de l’union syndicale Solidaires.Il est aussi co-rapporteur de l’avis sur l’eau d’avril 2023, du Conseil économique social et environnemental (CESE). Alors que deux jugements en faveur de la lutte contre les algues vertes viennent d’être rendus, il dénonce, chiffres à l’appui, la saturation dont souffrent la Bretagne et particulièrement les Côtes-d’Armor en termes d’élevage d’animaux. Une surabondance qui explique notamment la prolifération des algues vertes.

 

En moyenne, les Côtes-d’Armor comptent 1,1 bovin, 22 porcs et 248 volailles par hectare, selon un rapport de la Cour des comptes sur les algues vertes en 2021. | ARCHIVES

La Bretagne abrite actuellement des élevages comportant au total 120 millions d’animaux. Dans les Côtes-d’Armor, cela représente 1,1 bovin, 22 porcs et 248 volailles par hectare, selon un rapport sur les algues vertes produit par la Cour des comptes en 2021. Serge Le Quéau, militant au sein de l’union syndicale Solidaires, rappelle ces données pour expliquer que la région bretonne fait toujours la part belle à l’agriculture productiviste.

Un rapport passé « inaperçu »

Ce spécialiste est aussi co-rapporteur de l’avis sur l’eau d’avril 2023, du Conseil économique social et environnemental (Cese). « À l’époque, notre rapport était passé un peu inaperçu, se remémore-t-il. Mais aujourd’hui, avec les différentes pollutions liées à l’eau portées à la connaissance du grand public, nos conclusions suscitent un nouvel intérêt. »

Lire aussi : Les marées vertes reflètent « l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole »

Des dizaines d’experts ont planché pendant près de dix-huit mois pour rendre cet avis au sein du Cese. Dans ce document, l’une des préconisations, en réponse à la prolifération des algues vertes, demande au gouvernement de

« renforcer dans les zones vulnérables en termes de qualité de l’eau, les obligations concernant les apports d’azote, les déclarations des plans d’épandages et le contrôle des ouvrages de stockage ».

L’avis enjoint aussi l’État à « mettre en œuvre une politique incitative de diminution des cheptels dans les zones les plus saturées en azote et les plus génératrices de marées vertes, au profit d’un modèle de polyculture élevage dans une optique de rééquilibrage dans les zones non saturées ». Cet avis rencontre la forte opposition de la FNSEA, le syndical agricole majoritaire et qui le reste aussi dans les instances de la Chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor.

« Comment ferons-nous si toute notre eau est polluée ? »

« La terre en Bretagne ne peut pas absorber tout cet élevage », alerte le syndicaliste. « Il faut aider les agriculteurs à changer de modèle de production. Ce sont eux les premières victimes », insiste-t-il. Il bat en brèche aussi les arguments des tenants d’un certain statu quo en matière de production agricole. Au nom de la souveraineté alimentaire en France et en Europe, il serait difficile de sortir de l’agriculture dite conventionnelle. « Il faut donner du temps au temps, c’est le même argument depuis quarante ans. Comment ferons-nous si toute notre eau est polluée ? », s’indigne Serge Le Quéau. Une étude menée au niveau européen, coordonnée par l’Inrae (1) et publiée en mars 2023, « prouve au contraire qu’il est possible de nourrir l’Europe grâce à l’agriculture biologique ».

Lire aussi : ENTRETIEN. Crise agricole : « Une colère plus sociologique qu’économique » selon ce spécialiste

Mais pour ce faire, Serge Le Quéau insiste sur la nécessaire émergence d’une volonté politique forte. Selon ce spécialiste, changer de modèle agricole « n’est pas un problème d’argent ». Les quelque 416 000 agriculteurs français touchent 15 milliards d’aides publiques et européennes. « Mais l’exploitant qui produit du maïs se voit octroyer plus de subventions que celui qui s’occupe d’élevage herbagé », déplore-t-il.

Un système qui profite aux acteurs économiques

Il faudrait donc réorienter les aides de la Politique agricole commune (Pac) vers des pratiques agricoles plus vertueuses. Mais si le système met autant de temps à évoluer, c’est qu’il « profite » toujours à un grand nombre d’acteurs économiques : « Ceux dans l’industrie phytosanitaire et le machinisme agricole notamment », pointe le syndicaliste.

« Il y a des engagements politiques, certes, mais pas ou peu de contrôles. Les lobbies économiques sont plus puissants », constate-t-il, amer.

Lire aussi : Pollution aux algues vertes en Bretagne : la justice laisse 10 mois à l’État pour agir

Dans ce contexte et « malgré les pressions », la justice reste un « rempart » contre les atteintes à l’environnement. Deux jugements le confirment. Ce jeudi 13 mars 2025, le tribunal administratif de Rennes a condamné l’État à prendre, dans un délai de dix mois, « toutes les mesures nécessaires pour réduire significativement la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole ». Ce même jour, cette même juridiction annule l’arrêté préfectoral permettant l’extension d’un poulailler géant à Plestin-les-Grèves, dont la baie est particulièrement touchée par les marées vertes.

(1) Institut national de recherche sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-la-bretagne-est-saturee-par-les-elevages- danimaux-denonce-un-syndicaliste-552b0e8c-000c-11f0-9b78-58334960577c

Projet d’extension de porcherie à GOULET RIEC : communiqué d’opposition au projet

RIEC s/ COCHONS

Une telle concentration d’élevages en Bretagne
est-elle
responsable, soutenable, acceptable ???

Une consultation du public est en cours jusqu’au 19 mars sur le projet d’extension d’un élevage porcin à Riec-sur-Belon, située entre Aven et Belon.
Alors que ce secteur fait l’objet d’une ZAES (Zone A Enjeu Sanitaire) depuis 2023, que les algues vertes se développent sur nos rives et que nos rivières sont souvent touchées par des pollutions, peut-on encore y produire plus ?
A Riec-sur-Belon, nous dénombrons déjà 4 cochons par habitant-e. 
Si l’intérêt économique est avancé par les élus, c’est oublier que d’autres activités économiques ont besoin d’un environnement préservé et non pollué : le tourisme, la pêche, la conchyliculture ne sont pas des moindres.
La Bretagne concentre 60 % de la production porcine  française et le Finistère 25%.
Depuis des années, la Bretagne est victime du choix très politique d’une agriculture exportatrice. Subventions, spécialisations des cultures, remembrements, inondations, eau potable polluée par les nitrates et les pesticides, marées vertes, interdictions de pêche et pollution de l’air à l’ammoniac en sont les conséquences directes.
Quel est le coût réel du système agro industriel qui s’enrichit sur le dos des agriculteurs et agricultrices ? Quel est le coût réel de l’alimentation ?
La population ne peut admettre indéfiniment la double peine de vivre  dans un environnement pollué qui porte atteinte au vivant et de devoir payer pour les dépollutions.
Les banques, les assurances, les industriels, les supermarchés et certains dirigeants agricoles poussent « leurs » agriculteurs et agricultrices dans cette fuite en avant. C’est le cercle vicieux des marges faibles, de l’augmentation des surfaces pour maintenir le revenu, de l’endettement qui met les plus faibles à la merci de la prochaine baisse des cours pendant que les plus gros s’enrichissent.
Cette ferme à Riec est représentative de la moyenne des élevages bretons contraints par le système agro-industriel de s’agrandir alors que de nombreuses fermes disparaissent chaque jour. Cette politique mène peu à peu à l’effondrement de l’agriculture voire à une agriculture sans paysan.
L’intérêt général devrait être à la nécessaire autonomie alimentaire de nos territoires  par une polyculture de proximité, déconcentrée et relocalisée, en circuit court, moins gourmande en énergie fossile. L’intérêt général devrait être à l’installation des jeunes paysan-nes sur des fermes à taille humaine, capables de nourrir leur communauté et d’en vivre dignement, tout en respectant leur terroir.

Nous, organisations locales, partageons la mobilisation de ces dernières semaines de l’association RBBBM pour informer la population. Nous souhaitons dénoncer avec elle tous les projets d’extensions d’élevages sur notre territoire. S’il faut aider le monde paysan à vivre dignement, faisons le autrement qu’en autorisant toujours plus de pollution pour une production vouée à l’export vers toute la France ou l’étranger.

Nous invitons les citoyen-nes à s’exprimer dans le registre en ligne de consultation avant le 19 mars : https://www.registre-numerique.fr/sceadegoulet-riecsurbelon/deposer-son-observation 
Lien disponible sur le site RBBBM.bzh

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Le comité local des soulèvements de la Terre Quimperlé
Les soulèvements du Mervent
Eaux et rivières de Bretagne
Bretagne vivante
PIG BZH (Pisseurs et Pisseuses Involontaires de Glyphosate)
Paresse
XR Lorient
Solidaires 29
LDH Quimperlé-Concarneau
Pacte pour la Transition Quimperlé
RAFU Bretagne
OzACTES
Bassines non merci 29
Comité local des soulèvements de la Terre Quimper
RIEC s/ COCHONS

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Communiqué de RBBM :
« Rivières et Bocage Bélon-Brigneau-Merrien qui lutte depuis 20 ans pour la protection de l’eau, du bocage et des paysages, s’alarme des autorisations
successives d’extension d’élevages intensifs comme à Mellac, Baye, et aujourd’hui Riec, avec 30 % d’augmentation du cheptel porcin.
L’association dénonce ce système d’élevage et non des personnes en particulier.
RBBBM déplore la multiplication des algues vertes sur le Bélon et sur l’Aven, zones à enjeu sanitaire (ZAES) ainsi que les interdictions de pêche à pied (durant 6 mois sur le Bélon, en 2024) et les traitements de plus en plus coûteux de l’eau du robinet. Ce sont hélas les consommateurs, et non les pollueurs., qui payent…
À l’heure où la justice a condamné l’inaction de l’Etat par rapport aux nitrates, est-il raisonnable que nos élus soutiennent une telle extension et concentration ?
A quand la protection de la santé des populations ?
A quand un soutien à un autre modèle agricole respectueux du vivant ? »
C’est le sens du rassemblement que nous organisons le mercredi 19 mars à 19 heures devant la mairie de Riec et du film « Sur la paille » au Kerfany le mardi 25 mars à 20h30.
Plus d’informations sur le site : rbbbm.bzh
Contacts :
Annie Le Grevellec 06 79 94 41 66 / Antoine Champlon 06 76 52 47 11
Les slogans retenus :
1- STOP aux ALGUES VERTES
2- STOP aux DEROGATIONS
3- Préservons nos RIAS et nos Rivages
4- HALTE à la concentration des élevages
5- STOP aux dérogations d’épandage

Marées vertes – Ou l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole productiviste

Communiqué de presse du 8 mars 2025

Marées vertes
Ou l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole productiviste

Après la découverte une nouvelle fois d’un sanglier mort intoxiqué à l’hydrogène sulfuré, sur la plage de Morieux début septembre, il est une question que l’on est en droit de se poser : Combien faudra-t-il de morts humaines ou animales supplémentaires sur nos plages pour que les pouvoir publics prennent les décisions qui s’imposent pour lutter efficacement contre ce fléau aux graves conséquences sanitaires, environnementales et économiques ?

Si les causes de ces marées vertes sont parfaitement connues depuis plus de cinquante ans après la publication en 1972 de l’étude scientifique de l’ingénieur agronome de l’INRA à Quimper Marcel Coppenet qui démontrait clairement le lien entre les épandages massifs d’efluents d’élevage et l’apparition des marées vertes, ce qui est le plus désolant aujourd’hui, c’est de constater le manque de volonté politique de s’attaquer réellement au problème.

Alors même que La France se trouve toujours dans l’incapacité de tenir ses engagements et de respecter la directive européenne 91/676/CEE sur les nitrates, risquant à tous moments de se faire lourdement sanctionner, il faut bien constater que jusqu’à présent, aucun Gouvernement n’a le courage de faire entendre raison au lobby agricole industriel et productiviste qui impose sa loi sur nos territoires.

Déjà en 2021, la Cour des comptes constatait dans un rapport, l’échec des plans d’actions de lutte contre les marées vertes et dressait un constat accablant, pointant « une politique de lutte aux objectifs mal définis et aux effets incertains sur la qualité des eaux, une mobilisation des territoires sans soutien suffisant et un manque de cohérence avec certains volets fondamentaux des politiques agricole, agroalimentaire et environnementale. »

Plus récemment, en avril 2023 le Conseil Économique, Social et Environnemental, troisième assemblée de la République publiait également un avis remarqué sur l’eau » Quelle gestion durable de l’eau (quantité, qualité, partage) face aux changements climatique » Ce rapport voté par une large majorité des membres du Cese (77%) mais pas par les représentants de la Fnsea, faisait des préconisations très précises au Gouvernement pour lutter contre les marées vertes. « Lui demandant de renforcer dans les zones vulnérables en termes de qualité des eaux, les obligations concernant les apports d’azote, les déclarations des plans d’épandages et le contrôle des ouvrages de stockage. De mettre en œuvre une politique incitative de diminution des cheptels, dans les zones les plus saturées en azote et les plus génératrices de marées vertes, au profit d’un modèle de polyculture élevage dans une optique de rééquilibrage dans les zones non saturées. D’accompagner les exploitants avec des aides conditionnées aux changements de pratiques et aux résultats atteints y compris pour ceux étant déjà respectueux de l’environnement »

La logique institutionnelle aurait voulu que Marc Fesnaux le Ministre de l’agriculture, et Christophe Béchu le Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires prennent au sérieux ces préconisations du Cese pour lutter contre les marées vertes, mais il n’en a rien été. Pour eux l’essentiel n’était pas de répondre aux préconisations de la société civile organisée mais d’éviter de se fâcher avec l’organisation, qui dans le domaine de la politique agricole détient le pouvoir réel, c’est-à-dire la Fnsea.

Plaintel le 8 mars 2025

Serge Le Quéau

Corapporteur de l’avis sur l’eau d’avril 2023

du Conseil Économique Social et Environnemental