Ce jour, les Faucheuses et Faucheurs volontaires d’OGM réalisent une inspection citoyenne sur le site chimique de BASF à Genay pour s’assurer de l’absence, au sein de cette usine, de pesticides interdits en France.
Une première visite des FV en mars 2022 avait révélé la présence de certains de ces produits et notamment du Régent TS, insecticide tueur d’abeilles interdit d’utilisation en agriculture depuis plus de 20 ans.
Depuis le1er janvier 2022, la loi Egalim interditen France « la production, le stockage et la circulation de produits phytopharmaceutiques contenant des substances actives non approuvées pour des raisons liées à la protection de la santé humaine ou animale ou de l’environnement ».
Cependant, des milliers de tonnes de pesticides interdits (dont 60 % sous forme de substances actives) continuent à être exportés vers des pays d’autres continents, notamment au Brésil, de loin le principal importateur de ces produits, ce qui risque de s’amplifier en cas de signature des accords sur le Mercosur.
Ainsi, depuis trois ans, les autorités françaises bafouent la loi, et les géants de l’agrochimie, dont BASF, continuent de s’enrichir en exportant leurs substances interdites
« made in France » avec tous leurs dommages humains et environnementaux.
Sur son site officiel, BASF précise que son usine de Saint Aubin-les-Elbeuf en Seine Maritime réalise la synthèse de substances actives et cite le Fipronil, matière active du Régent TS pourtant interdite en France. BASF ajoute que « Les substances actives sont ensuite formulées dans d’autres usines du groupe en France ou dans d’autres pays.»
Dimeurzh 21 a viz Mae, warc’hoazh vintin eta, ez eo galvet 7 falc’her-ez OGK Bzh e Komiserdi Kreiz An Oriant (3, Kae Rohan) o vezañ ma vije rebechet outo bezañ bet DISTRUJET MADOU A YOUL VAT HAG A- STROLL.
Ouzhpenn ar fazioù war o anv, o chomlec’h hag ar fed ma vijent pe paotr pe blac’h🙃🙃🙃🙃, al lizhiri-galv resevet ganto a ra anv eus fedoù a vje bet sevenet ganto d’an 3 a viz Even 2024, da lavared eo en un amzer da zont tremenet, ha ne vije ket c’hoarvezet c’hoazh eta en Oriant hag e Lann Ar Ster. Aes da gompren eta perak e rankint lakaat da dalvezout o wir da chom peoc’h etregalaktik ha n’o devo netra na seurt ebet da ziskleriañ, nag e galleg nag e brezhoneg.
Un Emvod Kelaouiñ a vezo gant ar 7 falc’her-ez OGK Bzh warc ‘hoazh vintin da 8e 30 dirak Komiserdi Kreiz An Oriant ha pediñ a reont kement hini, kamared pe vignoned da zont d’o sikour.
Falc’herien-ezed OGK Breizh
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Communiqué des Faucheurs-euses d’OGM Bzh
« Demain matin, Mardi 21 mai 2024 ,7 faucheurs-euses d’OGM Bzh sont convoquées à 9h au Commissariat Central de Lorient ( 3 quai de Rohan) étant soupçonnées de DEGRADATIONS VOLONTAIRES DE BIENS EN REUNION.
Outre les erreurs de patronymes, d’adresses, de genre🙃🙃🙃🙃, toutes ces convocations stipulent que les faits reprochés auraient été commis le 3 juin 2024, c’est à dire dans un futur antérieur..non encore advenu! à Lorient et à Lanester. Ce sur quoi, chacun comprendra bien qu’ils et elles se doivent, dès lors, d’exercer leur droit à un silence sidéral et qu’ils et elles n’aient rien à déclarer, ni en breton ni en français…
Les 7 faucheurs-euses d’OGM Bzh convoquées tiendront donc une conférence de presse demain mardi 21 mai dès 8h 30 devant le Commissariat Hotel de Police 3 quai de Rohan à Lorient et invitent leurs camarades et ami-es à venir également les soutenir.
de métaux lourds dont l’Arsenic …Le glyphosate, seul, n’est pas herbicide, et n’est jamais employé seul dans les champs, il a besoin de ces co-formulants toxiques, cancérigènes pour entrer dans les plantes et c’est cette soupe toxique, véritable bombe à retardement, qui est épandue dans les champs.
C’est ce qu’à établi la coalition d’associations Secrets Toxiques, qui revendique au niveau européen une réelle évaluation à long terme des formulations complètes de ces produits pesticides. (avec le glyphosate comme substance active ou bien d’autres) https://secretstoxiques.fr
Et la ré-autorisation du glyphosate au niveau européen perpétue notre empoisonnement !
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Mise à jour du 9 novembre 18h30
L’empoisonnement continue et les militants sont en garde à vue au commissariat de Carcassonne. Demandez de leurs nouvelles au 04 34 05 28 00
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Mise à jour du 10 novembre 15h30
Après 24 h de GAV les militant.e.s sont enfin relâché.e.s !!!
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Communiqué et revendication sur le site des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM
13 faucheurs et faucheuses volontaires d’OGM ont rendu impropres à la vente des bidons d’herbicides à base de glyphosate dans des jardineries des alentours de Guingamp.
À la suite de cette action, elles et ils ont été condamné.e.s, de manière symbolique, à des amendes avec sursis, lors de leur procès le 29 Janvier 2021.
Mais ils et elles sont dorénavant poursuivi.e.s pour avoir refusé de donner leur ADN, dans le but d’être fiché.e.s au FNAEG, Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques.
A l’origine, ce fichier était destiné à l’identification des auteur-es de crimes et délits sexuels commis sur des mineurs de moins de 15 ans. Prévu en 1999, la constitution du FNAEG est finalement votée le 15 novembre 2001 : c’est la LSQ, Loi sur la Sécurité Quotidienne du gouvernement JOSPIN.
Ce fichage devenu systématique constitue une atteinte grave à l’intimité de la vie privée. Il est dorénavant mis en pratique de manière régulière avant la moindre condamnation.
Nous vous invitons donc à venir soutenir ces personnes et refuser ensemble le fichage ADN.
Le procès de 6 d’entre elles se déroulera Jeudi 30 Mars au tribunal judiciaire de Saint Brieuc, parc des promenades,rassemblement à partir de 13h.
Le 7 novembre, la CNDASPE a rendu son avis.
Après avoir examiné plusieurs rapport d’évaluation réalisé dans le cadre d’autorisation de mise sur le marché de pesticides, la commission confirme le bien-fondé de l’alerte portée par Secrets Toxiques, et invite l’ANSES et le gouvernement à clarifier la demande de données de toxicité à long termeréclamées aux fabricants souhaitant commercialiser un pesticide.
Elle appelle également l’EFSA à plus de transparence sur l’évaluation de la toxicité à long terme des formulations représentatives qu’elle étudie. Elle appelle enfin le gouvernement à travailler au niveau européen pour que le niveau d’exigence du règlement européen soit respecté sur tout le continent.
Suite à notre demande préalable envoyée le 5 octobre dernier, la balle est maintenant dans le camp du gouvernement, qui doit agir rapidement pour garantir le respect de la réglementation et la protection de la population, en rendant plus explicite la demande de production de données de toxicité à long terme portant sur l’ensemble du produit, et en s’assurant que les pesticides actuellement autorisés répondent aux exigences de la loi.
Communiqué de presse des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM suite au verdict de la cour d’appel de Rennes du 28 février 2023.
La cour d’appel de Rennes, le 28 / 02 a maintenu les condamnations prononcées lors du premier procès des Faucheurs au tribunal de Lorient en décembre 2017.
Soit 200 € d’amendes ferme pour deux d’entre eux pour récidivisme et 200 € avec sursis pour deux autres. Les Faucheurs étaient poursuivis pour avoir rendu impropres à la vente des bidons de pesticides contenant du glyphosate dans 7 jardineries sur le secteur Lorient-Quimperlé.
Deux enseignes seulement avaient porté plainte. Les Faucheurs s’étonnent qu’un tel jugement puisse être rendu en ce moment vu la dangerosité prouvée des pesticides.
De plus, les composants de ces produits sont volontairement masqués et non évalués quant à leur dangerosité. Contrairement aux discours, il existe des alternatives naturelles et respectueuses de la santé des agriculteurs, de la population et de la biodiversité.
Cela suppose aussi un changement progressif et néanmoins rapide de notre modèle agricole. Les Faucheurs Volontaires continueront à dénoncer la toxicité de ces pesticides ainsi que leur commercialisation et utilisation. www.faucheurs-volontaires.fr
Le 13 juin 2022, nous étions toustes prêt.e.s, mais, dès leur entrée en salle d’audience, l’avocat des FV, les FV et leurs témoins ont été informé.e.s du report du procès au 17 janvier 2023.
Selon la déclaration d’un des prévenu.e.s : « La juge unique a considéré que notre dossier était conséquent, une affaire plutôt facile à traiter mais qui relevait plutôt d’un problème sociétal qu’un problème juridique…
Elle préfère aussi qu’une collégiale de 3 juges juge notre dossier.. »
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3 juges sont donc prévu.e.s pour l’audience du 17 janvier prochain devant la Cour d’Appel de Rennes, dès 14 hpour une séance qui pourrait durer tout l’après midi.
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Entre temps
La députée européenne Michèle Rivasi coince le directeur de l’EFSA sur l’évaluation des pesticides
Novembre 2022 :
Michèle Rivasi, eurodéputée, interpelle l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur sa responsabilité dans l’évaluation des pesticides :
–> Michèle Rivasi rappelle que la CJUE rappelle dans son arrêté de 2019, que l’évaluation d’un produit pesticide doit se faire en tenant compte de l’ensemble du produit.
–> Michèle Rivasi pose ensuite la question au directeur de l’EFSA : « avez vous eu les données sur l’ensemble du produit à long terme sur la cancérogénécité du produit ? »
« D’après les informations que l’on a, il n’y a pas ces données à long terme, est ce que vous êtes prêt , Mr URL, à dire à la Commission « il ne faut pas donner l’autorisation à ce produit Mr URL » ?
–> réponse de Mr URL, directeur exécutif de l’EFSA :
« Merci Mme Rivasi, ce que l’on fait au niveau de l’UE, c’est l’approbation de la substance active. Essentiellement. Mais il y a une clause qui dit l’EFSA doit aussi regarder une formulation représentative. Dans cette formulation représentative, on doit regarder les co-formulants.
Vous pourriez dire oui … est ce que vous regardez aussi tous les possibles effets … euh synergiques que la substance active et les co-formulants peuvent avoir l’un sur l’autre ?
Pourrait il y avoir une toxicité plus grande car ils agiraient ensembles sur un même organe ? Oui, nous développons cette méthode. MAIS nous n’y sommes pas encore. Nous n’avons encore pas tout résolu. C’est un effort qui nous prendra plusieurs années.
Donc …. »
Donc :
Conclusion Secrets Toxiques :
Donc, tant que l’EFSA n’aura pas mis au point sa méthode, elle continuera à autoriser des molécules sans savoir comment elles se comportent dans les produits vendus …
Conclusion citoyenne :
Donc : il semblerait bien qu’en 2016 il y avait déjà urgence à agir et bel et bien « état de nécessité »
l’avocat des Faucheurs aussi, les 3 faucheurs et la faucheuse aussi,
les copines et les copains Faucheurs Volontaires, Pisseurs Involontaires, membres du Collectif de Soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest aussi, et bien d’autres ….
La place était décorée
Mais dès leur entrée en salle d’audience, l’avocat des FV, les FV et leurs témoins ont été informés du report du procès au 17 janvier 2023.
Selon la déclaration d’un des prévenu.e.s : « La juge unique a considéré que notre dossier était conséquent, une affaire plutôt facile à traiter mais qui relevait plutôt d’un problème sociétal qu’un problème juridique…
Elle préfère aussi qu’une collégiale de 3 juges juge notre dossier…«
3 juges seront donc prévus pour l’audience du 17 janvier prochain devant la Cour d’Appel de Rennes, dès 14 h pour une séance qui pourrait durer tout l’après midi.
Nous appelons dès aujourd’hui tous les sympathisant.e.s à réserver cette date pour une nouvelle manifestation de soutien aux Faucheurs Volontaires
Rendez vous
le 17 janvier 2023 – 14 h
Cour d’Appel de Rennes
PROCES DES FAUCHEURS VOLONTAIRES D’OGM DIJON le 14 décembre 2022
COMMUNIQUE DE PRESSE
Six Faucheurs Volontaires d’OGM habitant la Côte-d’Or ont comparu ce mercredi 14 décembre au tribunal de Dijon, suite au fauchage le 15 avril 2017 d’une plate-forme de colza mise en place par la firme semencière KWS.
Cette action avait été revendiquée par une centaine de Faucheuses et Faucheurs Volontaires d’OGM venus de la France entière.
Dès le début de l’audience, le tribunal a refusé d’entendre les 32 d’entre eux qui s’étaient portés comparants volontaires pour être jugés solidairement avec les 6 prévenus.
Lors de ce procès, les Faucheurs Volontaires ont pu exprimer ce qui avait motivé leur action, appuyés par des témoignages de grande qualité, et par les plaidoiries de leurs avocats.
Il a été démontré que la firme KWS produisait bien des OGM réglementés, alors qu’elle affirmait le contraire, et qu’elle détenait bien des brevets faisant référence à des techniques produisant des OGM. D’autre part, ce fauchage ne lui avait nullement empêché d’inscrire de nouvelles variétés de
colza Clearfield, contrairement à ce qu’elle prétendait.
D’autres arguments ont été développés, notamment au sujet des variétés rendues tolérantes aux herbicides (VrTH), qui amenaient les agriculteurs à des impasses agronomiques, tout en ayant de gros impacts sur la qualité de l’air et de l’eau, et bien sûr sur notre santé à tous.
Le contexte politique et réglementaire fut aussi précisé : sous la pression des firmes comme KWS et des lobbies de la filière, le gouvernement poursuit un seul objectif, pousser à la modification de la loi sur les OGM (directive 2001-18) pour sortir de l’illégalité.
Depuis bientôt 3 ans le gouvernement français refuse toujours d’appliquer les injonctions du Conseil d’État faisant suite à l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne de juillet 2018.
Le gouvernement actuel ne respecte pas les principes démocratiques…
Les firmes agro-industrielles telles que KWS veulent faire déréglementer les VrTH issues de mutagénèse appliquées in vitro sur cellules isolées (colza Clearfield par ex) et dans la foulée une grande partie des plantes obtenues par des nouvelles technologies OGM.
Arguant protéger l’innovation, ces lobbies n’ont pas attendu pour asséner leurs nouvelles fausses promesses à la planète entière : l’éradication de la faim et la lutte contre le réchauffement climatique grâce à des variétés tolérantes à la sécheresse.
Tout en reconnaissant la complexité du dossier, le procureur eut des mots très durs vis-à-vis des prévenus, présentant les Faucheurs comme «… un groupe qui dicte où est le bien et le mal… », « …l’embryon d’une forme de totalitarisme… », « … qui ne respecte pas les principes démocratiques… ».
Il requiert pour chacun l’obligation d’un stage de citoyenneté à réaliser dans les 6 mois, et de 1500 euros en cas de non-exécution.
Les parties civiles quant à elles, n’ont apporté aucune réponse aux arguments développés, et ont eu beaucoup de mal à justifier leurs prétentions financières exorbitantes en millions d’euros, qu’elles
ont finalement ramenées dans leurs conclusions à 40000 euros, s’agissant de préjudices « éventuels ».
La relaxe a bien évidemment été demandée lors des 2 brillantes plaidoiries des avocats des Faucheurs
La décision du tribunal est mise en délibéré, et le verdict sera rendu le 6 mars 2023 à 13h30
Le collectif des Faucheurs Volontaires
Contact : 06 26 60 13 28 ou 06 41 41 51 54
Le tribunal de Dijon a prononcé une peine de 800 euros d’amendes avec sursis et plus de 10.000 euros de préjudiceà l’encontre de six des faucheurs et faucheuses volontaires anti-OGM qui ont détruit une parcelle de colza OGM en avril 2017 à Villy-le-Moutier (Côte-d’Or).
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