Surveillance : les drones reviennent !!!

Par La Quadrature du net

Les députés examinent aujourd’hui la 4ème loi sécuritaire de 2021, qui autoriserait notamment les drones policiers. Ces drones que nous avions victorieusement repoussés 4 fois en 2020-2021, avec vous.

Le 20 juillet 2021, le gouvernement a déposé une nouvelle loi sécuritaire qui, entre autres choses, autorisera les drones policiers. Ces mêmes drones qui, par la force de nos efforts collectifs, avaient été rejetés à quatre reprises l’an dernier. Le gouvernement s’empresse de saper nos si précieuses victoires obtenues contre sa surveillance policière.

Première victoire : mai 2020

En juillet 2019, la police nationale comptait 30 drones et 23 pilotes. Un an plus tard, ces chiffres ont été multipliés par 7 : 235 drones et 146 pilotes. En avril 2020, un appel d’offre prévoyait l’acquisition de 650 drones de plus.

Au même moment, nous publiions un tour d’horizon des drones déployés en France par la police au prétexte de la crise sanitaire. En mai 2020, nous attaquions ces usages puis obtenions une première victoire décisive devant le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française : à défaut de texte spécifique pour les autoriser, ces usages sont illégaux.

Deuxième victoire, décembre 2020

Hélas, la police a laissé traîner les choses en continuant d’utiliser illégalement ses drones. Elle a attendu deux mois pour commencer à réfléchir à une manière de contourner l’interdiction posée par le Conseil d’État, prétendant développer un soi-disant système de floutage des images captées. En octobre 2020, nous attaquions de nouveau la police en visant la surveillance des manifestations parisiennes par drones, telle que nous l’avions finement documentée avec votre aide.

En décembre 2020, le Conseil d’État confirmait notre seconde victoire décisive : injonction était faite à la police parisienne d’immobiliser ses machines au sol. Au-delà du rappel qu’aucun texte n’autorisait l’usage de drone, le Conseil d’État pointait un problème juridique encore plus fondamental de cette affaire : « le ministre n’apporte pas d’élément de nature à établir que l’objectif de garantie de la sécurité publique lors de rassemblements de personnes sur la voie publique ne pourrait être atteint pleinement, dans les circonstances actuelles, en l’absence de recours à des drones ».

Troisième victoire, janvier 2021

En janvier 2021, évènement aussi rare que bienvenu, la CNIL venait en renfort pour offrir une troisième victoire contre les drones : elle sanctionnait le ministère de l’intérieur et l’obligeait à cesser tout vol de drone sur l’ensemble du territoire. Ce faisant, la CNIL confirmait aussi l’extension de nos précédentes victoires contre la police parisienne à l’ensemble du territoire français.

Ces trois premiers succès sont intervenus face à un gouvernement bien peu préparé à nos initiatives. Mais à partir d’octobre 2020, il a ouvert une stratégie bien mieux organisée et mûrie et ouvert le véritable débat avec la loi sécurité globale.

Quatrième victoire, mai 2021

Heureusement, grâce à la mobilisation impressionnante et continue d’une large partie de la population contre la loi sécurité globale, des mois durant, le discours du gouvernement sur les drones a pu être méthodiquement déconstruit. En mai 2021, actant la défaite idéologique du gouvernement, le Conseil constitutionnel a censuré les dispositions qui allaient autoriser les drones policiers. C’est la quatrième et plus importante victoire.

La plus importante car elle est idéologique. Elle s’est principalement jouée dans la rue et dans le débat public, plutôt que devant les tribunaux. Elle a permis de s’attaquer au cœur du modèle de société proposé par le gouvernement, de construire un discours populaire contre l’État policier et son monde de distanciation, où la population serait régulée de loin, comme des objets, par des caméras et des robots militarisés, sans contact ni échange humain possible (voir notre manifeste initial dénonçant une loi de surveillance de masse déshumanisée).

Cinquième bataille, maintenant

En juillet 2021, le gouvernement a lancé sa cinquième bataille en déposant un projet de loi fourre-tout qui acte notamment le retour des drones pour la police. Refusant toute remise en question, le gouvernement s’obstine à imposer son monde par la force. Il ne cherche même plus à ouvrir un débat public ni à gagner l’opinion – on le comprend, il a déjà perdu ce débat plusieurs fois. À la place, il a réintroduit ses drones au milieu d’une nouvelle loi sécuritaire, la quatrième de l’année de 2021 (après la loi sécurité globale, la loi séparatisme et la loi renseignement).

Le député rapporteur de la loi sur la partie surveillance est Jean-Michel Mis, qui a prouvé être l’un des plus fiers et fidèles défenseurs de la surveillance de masse (voir notre portait). La loi est en lecture accélérée alors qu’elle contient une large série de dispositions qui n’ont rien à voir les unes avec les autres – une sorte de loi voiture balai sécuritaire pour finir le mandat Macron – bien que particulièrement complexes (amendes forfaitaires pour vol à l’étalage, fichage des mineurs étrangers, caméras en garde à vue, évolution de la CNIL) ou polémiques (en lien avec l’affaire Halimi).

Nous retrouvons le même contexte qui avait empêché le Parlement de débattre des drones dans la loi sécurité globale : une disposition noyée au cœur d’un texte fourre-tout, une procédure accélérée, un débordement législatif sécuritaire, un rapporteur aux ordres de la Technopolice…

Comment s’organiser ?

L’an dernier, l’article 24 de la loi sécurité globale (concernant la diffusion d’images de policiers) avait mis le feu aux poudres et permis d’ouvrir en dehors du Parlement un débat qui y était impossible. Pouvons-nous répéter cet exploit dans un contexte radicalement différent ?

Comme nous avons essayé de le démontrer cet été, le passe sanitaire et les drones sont les outils du même projet technopolicier. L’opposition massive au passe sanitaire pourrait-elle, à son tour, attiser l’opposition aux drones ? Et pour quels objectifs ? En cas de mobilisation populaire massive, doit-on espérer que le Conseil constitutionnel censure une nouvelle fois cette tentative d’autorisation des drones ?

L’hypothèse n’est pas absurde tant le gouvernement échoue à corriger dans son nouveau projet de loi les failles juridiques considérables de sa précédente loi (nécessité des drones non-démontrée au cas par cas, public non-informé, surveillance des lieux privés…). Toutefois, même si le Conseil constitutionnel pourrait une fois de plus se dresser en rempart de circonstance contre les drones, il nous semble imprudent de ne pas aller chercher des protections plus certaines et pérennes ailleurs.

On l’a vu, nos victoires sont encore plus puissantes quand elles se réalisent à la fois devant les tribunaux et dans la rue. Sur le long terme, pour remporter au-delà de quelques batailles, il nous faudra encore multiplier nos voies d’actions – ne pas nous arrêter aux stratégies juridiques, mais gagner aussi le monde des idées et de l’imaginaire. D’abord, il nous faudra regarder comme formant un tout nos diverses luttes contre la dystopie technologique annoncée par nos gouvernants : reconnaissance faciale, drones, passe sanitaire, safe city, analyse comportementale, automatisation et déshumanisation des rapports sociaux…

Une fois bien cerné, nous pourrons prendre ce cauchemar à deux mains, puis le jeter loin de nous, loin de nos esprits qu’il a déjà tant pollués. C’est ainsi libérées que nous pourrons renouveler notre imaginaire collectif pour y fonder un futur enviable, enfin. Un futur qui nous donnera la force de multiplier les façon de nous penser et d’agir. Il y a tant de choses à défaire, puis tant d’autres à construire, saisissons l’opportunité de cette cinquième lutte contre les drones pour bâtir bien au-delà du débat stérile imposé par nos adversaires.

 

Le Vivant se rebelle contre les marées vertes près de St-Brieuc !

N’hésitez pas à diffuser,
Vous avez des convictions ? Vous souhaitez que ça change ?
Notre avenir, celui de nos enfants s’écrit aujourd’hui ?
Dépend-t-il de toi ?
Entrez dans l’action, inscrivez vous ! =>> ici – suivez le lien 
Le lieu (proche Saint-Brieuc) et la cible vont rester secrets jusqu’à la fin.
Venez en tant que simple public,
Pour protéger ceux qui prennent des risques pour défendre nos droits (Voir =>>  Charte de l’environnement de 2004 à valeur constitutionnelle),
Pour soutenir ceux qui prennent des risques pour défendre nos communs,
Chaque action, chaque soutien compte, vous avez tous un rôle important.
Nos enfants, tout comme nous, ont le droit à un avenir heureux qui dépend d’un environnement sain.
Venez lutter contre la ré-intoxication du monde !
A vendredi,
Appel à mobilisation générale contre la réintoxication du monde*
Contre le scandale des marées vertes en terre Breizh !
Rendez-vous vendredi 17 septembre 2021 à partir de 13 heures
Près de Saint Brieuc
Pour une action citoyenne afin de lever l’omerta sur un scandale qui nous empoisonne tous et toutes !
Malgré 11 ans de Plans Algues Vertes, cet été, c’est du jamais vu à plage de la Granville à Hillion (mais pas que !) où s’étend désormais une marée verte de pourriture toxique…
La baie de Saint-Brieuc concentre 48,5 % de la surface d’échouage bretonne !!!
Selon le rapport de la Cour des Comptes, sur le bassin versant de la baie de Saint-Brieuc, chaque hectare de SAU (Surface Agricole Utile) supporte en moyenne 37,5 porcs + 253 volailles + 1 bovin, soit 3 750 porcs + 25 300 volailles + 100 bovins au km2 dans un département qui compte en moyenne 92 habitants au km2.

Or, le lien entre le développement de l’agriculture industrielle et les algues vertes n’est plus à démontrer puisque 94 % des nitrates (responsables de la prolifération des algues vertes) proviennent de l’agriculture industrielle !
De plus, nous savons aussi que le réchauffement climatique ne fera qu’accentuer ce phénomène.

Il est donc temps d’agir !

Une telle densité d’élevages intensifs sur notre territoire est totalement scandaleuse et proprement insupportable pour l’environnement !
Et que dire des émanations toxiques, dangereuses pour notre santé, voire mortelles ?Pourtant, des autorisations d’extension d’élevages continuent à être accordées en Bretagne !Combien de temps encore allons accepter que l’on joue avec notre santé et celle de notre littoral ?
Entrons en RESISTANCE !
Rassemblons-nous le 17 septembre et dessinons ensemble une voie vers un monde s’émancipant des logiques marchandes et industrielles mortifères.
A celles et ceux qui croyaient encore qu’une Loi climat pouvait améliorer la situation, les débats parlementaires du printemps ont répondu par une gifle !
Il est donc urgent d’accentuer localement la pression sur les secteurs qui nous semblent le plus évidemment empoisonnant!
Pour y participer, prendre part à l’organisation, être tenu au courant des différents lieux de rendez-vous,  il vous suffit de vous inscrire, en suivant ce lien: ce lien
Info/contact : Extinction Rebellion – xr22@protonmail.com
 Facebook lien vers l’évènement: lien facebook vers l’événement
Amour et Rage
XR St-Brieuc
Olivier Garnier – Le Jardin du Clos – Plédéliac
http://kaolkozh.bzh/ Préservons nos semences !
Luttons localement contre le réchauffement climatique, pour nous et nos enfants : https://www.facebook.com/urgenceclimatiquearmor

6 Faucheuses et Faucheurs d’OGM entendus par la gendarmerie de Moëlan sur mer

Publié le 10 septembre 2021 à 16h30 sur https://www.letelegramme.fr/bretagne/incident-a-rennes-des-militants-anti-ogm-s-introduisent-au-conseil-regional-10-07-2020-12580476.php

Six faucheurs volontaires ont été convoqués à la gendarmerie de Moëlan-sur-Mer

 

Lecture : 2 minutes.

Six faucheurs volontaires anti-OGM ont été convoqués, ce vendredi 10 septembre, à la gendarmerie de Moëlan-sur-Mer. Une quarantaine de militants étaient venus les soutenir.

Yves et Claude, parmi les premiers convoqués depuis le passage non annoncé des faucheurs au conseil régional, il y a bientôt un an.
Yves et Claude, parmi les premiers convoqués depuis le passage non annoncé des faucheurs au conseil régional, il y a bientôt un an. (Le Télégramme/Gwen Rastoll)

« Un passage en force » selon les uns, « une entrée inattendue, sans violence », selon les autres : il y a un an, le 10 juillet, l’irruption dans l’hémicycle d’une vingtaine de faucheurs volontaires anti-OGM avait mis en émoi les élus du conseil régional. Deux plaintes avaient été déposées, l’une par Fanny Chappé, maire de Paimpol, l’autre par Olivier Allain, maire de Corlay. La procédure suit depuis son cours et, ce vendredi, six faucheurs qui demeurent dans le pays de Quimperlé étaient convoqués à la gendarmerie de Moëlan-sur-Mer. « Même si cette entrée était de fait inattendue, chez les faucheurs, nous sommes non-violents. Nous souhaitions seulement atteindre l’hémicycle pour rencontrer les responsables de la politique agricole bretonne et engager un dialogue qu’on nous refuse encore à ce jour, malgré les demandes de rendez-vous », assurent les militants venus accompagner les six « convoqués ».

Une trentaine de personnes, Faucheurs volontaires d'OGM pour la plupart, sont venus soutenir les 6 Faucheurs convoqués à la gendarmerie.
Une trentaine de personnes, Faucheurs volontaires d’OGM pour la plupart, sont venues soutenir les six Faucheurs convoqués à la gendarmerie. (Le Télégramme/Gwen Rastoll)

Une quarantaine de militants bretons

« Nous sommes venus les soutenir. On est là aussi parce qu’on est partie prenante de cette action en 2020 », explique-t-on, dans les rangs serrés de la quarantaine de militants installés devant la gendarmerie.

« On voulait alors parler de la politique agricole bretonne. Prenons le soja importé : il est OGM, transgénique et cultivé au Brésil sur des parcelles gigantesques. Comme il en faut toujours plus, on brûle l’Amazonie et les populations sont déplacées. Le problème de fond est que la région Bretagne est complice de l’agro-industrie et vit sur l’importation de ce soja, parce qu’il fait partie de la ration alimentaire des animaux qu’on élève dans des élevages agro-industriels. Les élus ont une vision parcellaire du monde », lance Patrick, de Lorient.

Un petit chant d'accompagnement devant la gendarmerie.
Un petit chant d’accompagnement devant la gendarmerie. (Le Télégramme)

Délit d’entrave au déroulement des débats

« La région Bretagne favorise nettement l’agro-industrie par rapport à l’agriculture biologique ou durable. On souhaite qu’enfin s’ouvre le débat nécessaire sur le modèle industriel et agricole breton et français actuel ». Les premiers convoqués sortent rapidement. Yves, de Moëlan, dévoile l’objet de la convocation : « Entrave au déroulement des débats d’un organe délibérant d’une collectivité territoriale ». Un délit qui peut être puni d’un an emprisonnement et de 15 000 euros d’amende, selon le Code pénal. Pour l’heure, pas de convocation devant la justice. « Mais on ne demande qu’à en débattre en public, au contraire », lance dans un grand sourire Najet, du Cap-Sizun.

 

 

Et sur Ouest France : https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/moelan-sur-mer-intrusion-au-conseil-regional-six-faucheurs-ont-ete-convoques-a-la-gendarmerie-e8b9f348-121c-11ec-84d3-417c4bbbaa2c

Moëlan-sur-Mer. Intrusion au Conseil régional : six faucheurs ont été convoqués à la gendarmerie

​Convoqués à la gendarmerie de Moëlan-sur-Mer (Finistère), ce vendredi 10 septembre 2021, gendarmerie pour répondre de leur intrusion, le 10 juillet 2020, au Conseil régional, six faucheurs volontaires d’OGM ont reçu le soutien d’une cinquantaine de personnes.

Les soutiens sont arrivés petit à petit pour finir à une cinquantaine de personnes devant la gendarmerie de Moëlan-sur-Mer, où étaient convoqués six faucheurs d’OGM.

Ce vendredi 10 septembre, six faucheurs volontaires d’OGM étaient convoqués en gendarmerie, à Moëlan-sur-Mer, soit plus d’un an après les faits qui leur sont reprochés : leur intrusion au Conseil régional, à Rennes, le 10 juillet 2020, lors de la séance où les élus échangeaient sur le thème de la biodiversité en Bretagne.

Cette entrée inattendue, s’est déroulée sans violence comme s’y sont engagés les faucheurs en signant la Charte du collectif. Nous sommes des lanceurs d’alertes. N’ayant…

Communiqué de presse du Collectif Morbihan contre les fermes usines

Communiqué de presse du collectif Morbihan contre les fermes usines

Mme Nicole Le Peih députée du Morbihan, organise ce jeudi une réunion publique intitulée
« DEMAIN, ON MANGE QUOI ? »

https://www.facebook.com/events/1033674234132394

Très concernés par ce sujet de l’alimentation de nos enfants, nous aurions aimé que cette reunion puisse provoquer un débat sur les choix de production de cette alimentation , mais notre collectif ne peut que constater l’uniformité des intervenants .

Il manque parmi les invités à s’exprimer des représentants de la demande sociétale pour des pratiques de l’agriculture respectueuse de la terre et du contenu de nos assiettes.

La loi EGALIM que Mme Le Peih a voté devrait conduire à inviter d’autres representants du monde agricole et des associations portant les sujets d’une alimentation saine dans le respect de l’environnement.

Parler d’alimentation de demain nous amène à considérer les modes de production que notre société et nos gouvernants veulent favoriser .
Nous savons la différence de qualité nutritive entre un poulet « plein air » et un poulet qui grandit sans voir la lumière du jour !

Nous savons la différence de qualité nutritive entre une tomate « chauffée » et celle qui a mûri au soleil .

Nous savons le gâchis qu’engendre la monoculture intensive et les élevages hors sol .

Nous savons que les terres prises pour fournir les méthaniseurs ne nourriront personne !!

Nous savons que les taux de pesticides dans les aliments nuisent à notre santé, et que leur utilisation était encore en augmentation en 2020 !

Le premier aliment c’est l’eau, or il n’y a plus une eau de qualité en bretagne à cause de l’agriculture intensive (pesticides et nitrates) .

Pour espérer un véritable changement, il est nécessaire d’organiser une réelle rupture des modes de production .

La relocalisation et la diversification des systèmes alimentaires doivent se faire en lien avec les besoins locaux.
Cela passe par des soutiens publics bien plus importants au développement de circuits courts et de filières longues relocalisées : abattoirs et commerces de proximité, approvisionnement local et bio de la restauration collective. Les soutiens à la transition doivent permettre aux paysan·nes de développer les protéines végétales et les prairies, lier l’élevage au sol, gérer durablement l’eau, lutter contre la déforestation importée, s’affranchir des pesticides et engrais de synthèse et des multinationales qui les fabriquent par un renforcement de la fiscalité, réduire au maximum la dépendance aux énergies fossiles et aux antibiotiques en développant les alternatives de soins par les plantes.

Les OGM anciens ou nouveaux doivent être interdits conformément à la directive européenne.
Les paysans doivent pouvoir utiliser leur propre semence.
Les politiques publiques et les plans d’investissement doivent soutenir l’emploi et permettre d’améliorer les conditions de travail de toutes et tous les salarié·es du secteur de la production et de l’alimentation en limitant
immédiatement le recours aux CDD et aux contrats précaires, l’accès à une alimentation de qualité pour tou·tes et le respect de l’environnement plutôt qu’une agriculture 4.0.qui favorise la mécanisation à outrance au détriment de l’emploi .
Favoriser une alimentation suffisante et de qualité , c’est réorienter les finances publiques vers des systèmes moins concentrés et plus durables .

6 nouvelles convocations en gendarmerie pour les faucheuses/faucheurs d’OGM

Communiqué de presse des Faucheuses et Faucheurs d’OGM BZH

6 nouvelles convocations en gendarmerie pour les faucheuses/faucheurs d’OGM

  VENDREDI 10 Septembre 10H gendarmerie de Moëlan sur mer(29)

Il nous est reproché notre intrusion au Conseil Régional à Rennes, le 10 juillet 2020, lors de la séance où  les Elu.e.s échangeaient sur le thème de la BIODIVERSITE en Bretagne.

Cette entrée inattendue, s’est déroulée sans violence comme s’y sont engagé-es les faucheur-euses en signant la Charte du Collectif. ( voir vidéos sur https://www.faucheurs-volontaires.fr/)

Nous, lanceur-euses d’alerte, n’ayant pas pu atteindre l’hémicycle, voulions une nouvelle fois dénoncer  la politique agricole bretonne mortifère et les discours mensongers largement assénés et diffusés.

Après avoir mené de nombreuses actions, tant au niveau national que régional, depuis 2003 :

1 – Destruction de soja OGM, provenant principalement d’Amérique du Sud, et destinées, en grande partie aux élevages bretons et français, dans les ports de Lorient, Brest, Montoir de Bretagne(44)

2 – Interventions dans de nombreux magasins ou coopératives, vendant ou distribuant des aliments (pour humains ou animaux) contenant des OGM ainsi que des pesticides (Triskalia, Limagrain)

3 – Fauchages en plein champ de cultures considérées comme OGM par la Cour Européenne de Justice.

4– Blocages de multinationales de production ou de transformation d’aliments «poison» ou de produits toxiques.(Bunge, Monsanto,…)

Depuis 2003, nous, faucheur-euses, avons tenté d’alerter, sans succès, ni aucune écoute, les autorités et les Elu.e.s, sur l’agriculture business que le Conseil Régional encourage et subventionne avec nos impôts : subventions que le Conseil Régional accorde à l’agriculture industrielle et qui dépassent de très loin les aides à l’agriculture durable et biologique.

Une demande de RDV avec Mr O.Allain a eu lieu au port de Brest le 6 décembre  2019, lorsque nous avons mis a l’arrêt l’outil de déchargement de l’entreprise BUNGE. Sans aucune réponse  nous avons donc décidé de nous inviter à cette session du Conseil régional du 10 juillet 2020.

Nous voulons toujours montrer l’urgence : l’Amazonie brûle, les déforestations s’amplifient, leurs habitants sont chassés, spoliés, leurs enfants malades ou anormaux ….Leurs défenseurs militants s’y font assassiner.( lien vers IUCN). mais les Elu.e.s breton-nes continuent à fermer les yeux sur les importations de soja/colza OGM à Brest, Lorient et Montoir.

Nous voulons toujours mettre en lumière les doubles discours et particulièrement, celui de Mr Olivier Allain, alors Vice-Président chargé de l’agriculture, sur l’agroécologie, qui ne sont que des vœux pieux alors que la Bretagne et en particulier le Morbihan, se distinguent par l’utilisation massive des pesticides et  dans la pollution de l’environnement.

Nous voulons toujours les interroger sur les subventions que la Région Bretagne alloue aux méthaniseurs, ( aujourd’hui « shadoks » d’O. Allain-France3) aux poulaillers, porcheries-usines qui ne font qu’accélérer la ruine de l’agriculture paysanne, l’endettement des agriculteurs au profit des banques et grandes entreprises de l’agro-alimentaire, la diminution drastique de l’emploi agricole et l’atteinte à la santé des travailleurs et consommateurs.

Nous voulons aujourd’hui encore qu’ils se sentent bousculés dans leurs habitudes d’Elu-es intouchables dont les jérémiades patrimoniales ne sont que le reflet de leur incurie.

Nous ne nous excusons nullement d’avoir fait une entorse à la bienséance en voulant ouvrir ces portes qu’ils veulent laisser fermées à toute discussion .Nous, Faucheuses et Faucheurs Volontaires affirmons et assumerons notre désobéissance civique.

 Faudra -t-il «  couler » une cargaison OGM dans ces ports pour que cela s’arrête? …et qu’enfin s’ouvre devant les tribunaux ou dans les instances politiques habilitées le débat nécessaire sur le modèle industriel et agricole breton et français actuel.

N’oublions pas que les juges du tribunal de Perpignan, ont conclu que les Faucheur-euses Volontaires agissaient en état de nécessité.( lien vers jugement)

Notre présence ce vendredi matin 10 juillet 2020 était un nouveau cri d’alerte et une mise en demeure, à nos Elu.e.s du Conseil Régional, pour la responsabilité des Conseils Régionaux en Bretagne et ailleurs, de nous écouter et de nous rendre des comptes.Nous ne laisserons plus l’omerta perdurer sur le sujet de l’Agro-Business Breton.

VENDREDI 10 Septembre 10H gendarmerie de Moëlan sur mer(29)

vous êtes les bienvenu.e.s avec votre bonne humeur, vos chants, pour un rassemblement de soutien.

Contacts : 06 87 16 06 06 et 06 72 50 89 14

 

Aval de Bruxelles au Crédit d’impôt pour sortir du Glyphosate en France

Ça nous avais échappé en mai …. mais voici :

Crédit d’impôt pour sortir du glyphosate : Bruxelles donne son aval à la France

Le président français Emmanuel Macron s’était engagé en novembre 2017 pour une interdiction du glyphosate « au plus tard dans trois ans ». Il avait reconnu en décembre 2020 ne pas avoir réussi à tenir sa promesse, plaidant un échec « collectif ». [EPA-EFE/CHRISTOPHE PETIT TESSON]

La Commission européenne a donné son feu vert à la France pour un crédit d’impôt à destination des agriculteurs qui décident de renoncer à l’usage d’herbicides à base de glyphosate, a annoncé mercredi (19 mai) le ministère de l’Agriculture.

« La Commission européenne vient d’accepter la proposition du gouvernement de mettre en place un crédit d’impôt “sortie du glyphosate” dès 2021 pour les agriculteurs français », a annoncé le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.

Présentée fin 2020, cette mesure octroie un crédit d’impôt d’un montant forfaitaire de 2 500 euros pour les exploitations agricoles qui renoncent à utiliser du glyphosate en 2021.

Elle s’applique non seulement au secteur des grandes cultures, mais également à l’arboriculture et la viticulture, ainsi qu’aux exploitations d’élevage présentes de manière significative dans au moins une de ces productions végétales, a précisé le ministère.

Ce régime d’aide « est donc déjà pleinement opérationnel et permettra d’accompagner durablement les exploitations qui renoncent volontairement au glyphosate », a indiqué le ministère.

« Avec cette dernière approbation par la Commission européenne, le crédit d’impôt sortie du glyphosate est définitivement acté et opérationnel », a indiqué dans ce communiqué le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, qui « invite donc tous les agriculteurs qui le peuvent à s’en saisir ».

Le président français Emmanuel Macron s’était engagé en novembre 2017 pour une interdiction du glyphosate « au plus tard dans trois ans ». Il avait reconnu en décembre 2020 ne pas avoir réussi à tenir sa promesse, plaidant un échec « collectif ».

Manche : 80 000 € d’amende pour un trafic de dichloropropène

Pesticide interdit dans la Manche : jusqu’à 80 000 euros d’amende pour un trafic de dichloropropène

Huit exploitations maraîchères et leurs trois intermédiaires ont été condamnés mercredi à Coutances (Manche) à des amendes de 10 000 à 80 000 euros pour un trafic de 132 tonnes de ce pesticide interdit en France depuis 2018 et importé d’Espagne.

Epandage de pesticides à Bailleul, en juin 2015. Le dichloropropène, un produit classé cancérogène probable, a été utilisé pendant des décennies par les producteurs de carottes de Créances (Manche) et des environs. Epandage de pesticides à Bailleul, en juin 2015. Le dichloropropène, un produit classé cancérogène probable, a été utilisé pendant des décennies par les producteurs de carottes de Créances (Manche) et des environs. « C’est un révélateur de la place de la chimie dans la société et de la difficulté de s’en passer quand on est accro », avait estimé Cyril Lacombe, le procureur de la République de Coutances, dans la Manche, lors de l’audience le 21 mai. Huit exploitations maraîchères et leurs trois intermédiaires ont été condamnés, mercredi 1er septembre en correctionnelle, à des amendes de 10 000 à 80 000 euros pour un trafic de 132 tonnes d’un pesticide interdit importé d’Espagne.

Le magistrat avait demandé des peines allant de 8 000 à 100 000 euros contre les maraîchers accusés de détention ou d’utilisation de dichloropropène, un produit classé cancérogène probable et utilisé pendant des décennies par les producteurs de carottes de Créances (Manche) et des environs, avant qu’il ne soit interdit en France en 2018. Près de 100 tonnes y ont été épandues entre février 2018 et novembre 2020.

Lire aussi Pesticides et santé : les conclusions inquiétantes de l’expertise collective de l’InsermL’intermédiaire qui commandait les produits en Espagne est lui condamné à 80 000 euros d’amendes dont 30 000 avec sursis. L’homme qui regroupait les commandes s’est vu infliger 60 000 euros d’amende dont 30 000 avec sursis. Et l’entreprise de travaux agricoles qui épandait le produit la nuit et faisait de fausses factures d’élagage est condamnée à 20 000 euros d’amende dont 10 000 avec sursis.

« Une décision importante »

« C’est une décision importante qui pourrait faire jurisprudence », a commenté Annick Briand, qui représentait la Confédération paysanne, partie civile, interrogée mercredi par une correspondante de l’Agence France-Presse. Ce pesticide était utilisé contre un ver parasite qui se développe sur les terres sableuses comme celles qui ont fait la réputation des carottes de Créances. « La filière savait que les dérogations ne dureraient pas », avait témoigné durant l’audience le député de La République en marche (LRM) de la Manche Stéphane Travert, ancien ministre de l’agriculture (2017-2018).

Lire aussi Une vaste étude confirme les risques de cancer encourus par les agriculteurs françaisLes prévenus « auraient dû commencer à anticiper en 2009 », lorsque l’usage de ce produit n’est devenu possible dans l’Union européenne que sur dérogation, avait estimé Mme Briand durant le procès. « Quand je me suis installée à Lingreville [commune proche de Créances], il y avait beaucoup de veuves. Les hommes étaient morts de ce produit », avait ajouté la maraîchère bio. Elle avait alors accusé la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles de « faire pression au niveau européen » pour que ce produit puisse encore être utilisé.

Dans un communiqué diffusé en marge du procès, la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de la Manche avait critiqué la « suppression arbitraire, depuis trois ans, d’un traitement adéquat ». Des dérogations à l’utilisation du dichloropropène continuent à être accordées à l’Espagne, l’Italie, le Portugal et Chypre, avait rapporté la Confédération paysanne.

Le Monde avec AFP

Bayer perd en appel sur les cancers liés à son Roundup

Bayer perd en appel

Devant la Cour d’Appel de San Francisco des États Unis, contre une décision statuant que le Roundup provoquait des cancers, un nouveau revers alors qu’il fait face à des milliers de poursuites judiciaires dans ce pays. .

La Cour d’Appel a confirmé un jugement de 2019 en faveur d’Alva et Alberta Piliod, un couple affirmant être tombé malade après avoir utilisé le désherbant Roundup pendant des années.
La Cour a cependant validé la décision de réduire très fortement le montant de la compensation accordée par le jury au couple, à 86,7 millions de dollars au lieu de 2 milliards.

Bayer refuse d’informer

Dans son arrêt, le juge a déclaré que Monsanto avait fait preuve d’un « refus intransigeant d’informer le public » sur les dangers d’un produit que la firme a rendu largement disponible dans les quincailleries américaines.
« Monsanto savait que les études soutenant l’innocuité du Roundup n’étaient pas valides lorsque les Piliod ont commencé à pulvériser du Roundup dans leur jardin sans gants ni équipement de protection, incités par les publicités télévisées »

Bayer persiste dans le déni

Bayer se dit « respectueusement en désaccord avec la décision de la Cour de San Fransisco, qui ne s’appuie, selon lui, sur « aucune preuve tangible »…
« Nous continuons à défendre fermement l’innocuité du Roundup, une position soutenue par quatre décennies de données scientifiques approfondies  et les évaluations dans des principaux organismes de réglementation sanitaire du monde entier qui soutiennent son utilisation sûre » a déclaré un porte parole du groupe.

Rappelons que le Glyphosate a été classé comme « cancérogène probable » par le Centre International de Recherche sur le Cancer de l’OMS… (le CIRC)

Rappelons aussi que les preuves s’accumulent sur la toxicité du glyphosate, avec notamment la méta-analyse du Dr Stéphanie Séneff : https://pig.log.bzh/2021/07/20/glyphosate-sortie-de-toxic-legacy-du-dr-stephanie-seneff/

Mais Bayer provisionne …

« C’est pour ce cas de figure que la somme de 4,5 milliards a été provisionnée. Une décision finale est attendue en 2022. « Dans le cas d’une décision négative de la Cour suprême, Bayer mettra en place un programme d’administration des réclamations géré par des professionnels, qui sera assorti de valeurs d’indemnisation prédéterminées » pour indemniser les plaignants s’estimant victimes du Round’Up, précise le communiqué. »

Retrouvez les infos sur

https://www.rtbf.be/info/monde/detail_dans-l-affaire-des-cancers-lies-au-roundup-le-geant-allemand-bayer-perd-de-nouveau-en-appel?id=10821556

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/cancers-lies-au-roundup-bayer-perd-de-nouveau-en-appel-6237b1f9e51b6bf8d1cfeb3726b169c6

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/glyphosate/cancers-lies-au-roundup-le-groupe-bayer-perd-de-nouveau-en-appel-aux-etats-unis_4733361.html

https://www.capital.fr/entreprises-marches/glyphosate-roundup-bayer-monsanto-passe-une-lourde-provision-face-au-risque-judiciaire-1410843

Glyphosate. Bayer, nouveau propriétaire du Roundup, perd de nouveau en appel aux États-Unis

 

Roundup : Initiative Citoyenne Européenne

15 ans supplémentaires d’épandage de Roundup dans l’UE ?

 

Newsletter de Monsanto International Tribunal

« Dans cette newsletter: la saga du glyphosate dans l’Union Européene et aux États-Unis, et l’initiative Citoyenne Européenne Sauvons les abeilles et les agriculteurs.

Nous avons besoin de votre aide pour empêcher Bayer Monsanto & co de nous empoisonner, ainsi que notre environnement. L’autorisation du glyphosate dans l’UE expire en 2022. Le Glyphosate Renewal Group — une coalition d’industriels menée par Bayer Monsanto — a demandé un renouvellement pour 15 ans. En juin, une commission de 4pays de l’UE a envoyé son rapport pour l’évaluation. Conclusion : feu vert ! Elle ne voit ni problème ni signe montrant que le glyphosate peut causer le cancer. Ce système de (non) contrôle de pesticides est très problématique. Il donne un faux sentiment de sécurité, comme l’expose très clairement l’article détaillé dans cette newsletter. »

https://fr.monsantotribunal.org/main.php?obj_id=806790043

ACTION : Initiative Citoyenne Européenne

A signer si vous ne l’avez pas encore déjà fait …
http://www.savebeesandfarmers.eu/

Puis demandez à vos proches et à vos connaissances de faire de même. Parlez à vos contacts, envoyez-leur un email, partagez la pétition sur les réseaux sociaux. Demandez aux organisations de contacter leurs soutiens. Ensemble seulement, nous pouvons renverser la balance contre les pesticides. De nombreuses signatures supplémentaires doivent être collectées avant fin septembre. Nous devons gagner cette bataille, car il s’agit de la première étape pour mettre fin au glyphosate et aux autres pesticides.

Défendez cette cause et ne craignez pas de donner vos coordonnées : elles ne sont pas demandées par l’organisation, mais par les autorités pour vérifier la validité des votes à l’aide d’un échantillon. Ces informations personnelles ne sont pas destinées à être conservées.

 

 

Glyphosate : sortie de « Toxic Legacy » du Dr Stéphanie Seneff

Annoncé depuis quelques mois déjà, le livre « Toxic Legacy » du Dr Stéphanie Seneff vient de sortir début juillet.

Une avalanche de preuves sur la toxicité du glyphosate !!!

Toxic Legacy - Dr Stephanie Seneff

How the Weedkiller Glyphosate is Destroying Our Health

Une scientifique du MIT présente des preuves de plus en plus nombreuses que l’ingrédient actif du désherbant le plus utilisé au monde contribue à la montée en flèche des maladies chroniques.

Le glyphosate est l’ingrédient actif du Roundup, le désherbant le plus utilisé dans le monde. Près de 300 millions de livres d’herbicide à base de glyphosate sont pulvérisées sur les fermes – et les aliments – chaque année.

Les entreprises agrochimiques affirment que le glyphosate est sans danger pour les humains, les animaux et l’environnement.
Mais les recherches scientifiques émergentes sur la perturbation mortelle du microbiome intestinal par le glyphosate, son effet paralysant sur la synthèse des protéines et son impact sur la capacité de l’organisme à utiliser et transporter le soufre – sans parler de plusieurs affaires judiciaires marquantes – racontent une histoire très différente.

Les preuves irréfutables de la toxicité du Glyphosate

Dans Toxic Legacy, la chercheuse Stephanie Seneff, PhD, présente des preuves irréfutables fondées sur d’innombrables études publiées et évaluées par des pairs, le tout dans un langage franc, éclairant et toujours accessible.

Tout au long de Toxic Legacy, les lecteurs découvriront :

  • La nature toxique unique du glyphosate
  • Comment le glyphosate perturbe le microbiome, entraînant une dysbiose intestinale, l’auto-immunité, la neurodégénérescence, etc.
  • Pourquoi nous assistons à une augmentation de la stéatose hépatique non alcoolique, de l’infertilité, de la dépression et de l’anxiété ?
  • Le rôle du glyphosate dans la dégradation des sols, la contamination de l’eau et les menaces qui pèsent sur la faune et la biodiversité.
  • Des conseils nutritionnels importants pour les consommateurs consciencieux qui veulent éviter les aliments contaminés par le glyphosate et améliorer leur santé.

Comme Rachel Carson l’a fait avec le DDT dans les années 1960, Stephanie Seneff tire la sonnette d’alarme sur le glyphosate, en vous donnant des conseils sur des changements simples et puissants que vous pouvez faire dès maintenant et des informations essentielles dont vous avez besoin pour protéger votre santé, celle de votre famille et la planète dont nous dépendons tous.

Critiques et éloges

« Toxic Legacy est un ouvrage audacieux et héroïque qui révèle comment la science la plus respectée aujourd’hui confirme la menace existentielle que représente l’herbicide glyphosate.
Le Dr Seneff défend courageusement sa position face à l’opposition apparemment insurmontable de l’industrie à chaque tournant.
Et pour cela, nous lui devons une gratitude incalculable.
Toxic Legacy sera au même niveau que Silent Spring de Rachel Carson, non seulement en définissant la menace omniprésente qui pèse sur nous et les générations futures, mais aussi et surtout en expliquant ce que nous pouvons faire dès maintenant pour changer notre destin.
Sans aucun doute, l’un des livres les plus importants de notre époque » – David Perlmutter, MD, auteur du best-seller n°1 du New York Times, Grain Brain et Brain Wash.

« Urgent et révélateur, ce livre est un cri d’alarme clair et net » – The Boston Globe

« Un livre qui change la donne et que nous serions fous d’ignorer » –Kirkus Reviews (étoilé)

À propos de Stéphanie Seneff

Stephanie Seneff est chercheuse scientifique senior au laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle du MIT.
Elle est titulaire d’une licence en biologie avec une mineure en alimentation et nutrition, d’une maîtrise, d’un diplôme d’ingénieur et d’un doctorat en génie électrique et informatique, tous obtenus au MIT.
Pendant la majeure partie de sa carrière au MIT, elle a été impliquée dans le développement de technologies permettant la communication naturelle entre l’homme et l’ordinateur par le biais du langage parlé.
Depuis 2010, le Dr Seneff a orienté ses recherches vers les effets des médicaments, des produits chimiques toxiques et de l’alimentation sur la santé et les maladies humaines.
Elle a écrit et donné de nombreuses conférences pour exposer son point de vue sur ces sujets.
Elle est l’auteur de plus de trois douzaines d’articles de journaux évalués par des pairs sur des sujets liant les maladies humaines aux carences nutritionnelles et aux expositions toxiques.
Elle s’est particulièrement intéressée à l’herbicide glyphosate et au soufre minéral. Le Dr Seneff partage son temps entre Hawaii et le Massachusetts.

Témoignage de Dr Stephanie Seneff dans le film-documentaire « Gluten, l’ennemi public? » de Patrizia Marani


https://pig.log.bzh/2021/04/12/a-voir-absolument-film-documentaire-gluten-lennemi-public-arte-mardi-13-avril-20h50/

https://www.filmsdocumentaires.com/films/7704-gluten-l-ennemi-public

Extrait du film: à la minute 46’20’’ le film cite

« Par le biais d’un mécanisme subtil, le Glyphosate peut conduire à un sabotage complet de notre organisme »

« C’est la bouleversante découverte de Stéphanie SENEFF biologiste au MIT (Boston Massachusetts)et experte en IA « qui a réalisé une méta-analyse de toute la littérature scientifique concernant l’herbicide et a découvert par quels mécanismes il s’insinue littéralement dans toutes les cellules de notre corps – une découverte importante sur laquelle elle vient d’écrire un livre-
«il y a environ 12 ou 13 ans je me suis inquiétée des taux d’autisme aux USA, je pensais qu’il devait y avoir un facteur environnemental qui causait l’autisme et je voulais comprendre cela.
Je crois que j’ai trouvé ce mécanisme, je pense que le glyphosate agit comme un analogue à l’Acide Aminé qui code la Glycine et qu’il entre par erreur dans les protéines à la place de la glycine.»

Explications suivantes par Thierry Vrain – Biologiste et Ingénieur génétique – ancien chef des biotechnologies à Agriculture Canada – (organisme responsable des politiques agricoles du pays)
« le glyphosate est un analogue à l’Acide Aminé , c’est de la glycine avec une petite queue N-phosphonométhylglycine, et la machinerie biochimique de la cellule, où les protéines sont fabriquées ne semble pas faire la différence entre un acide aminé et l’analogue d’Acide Aminé de sorte que l’analogue d’Acide Aminé est incorporé dans les protéines, au moment de leur fabrication, dans les cellules. »

Stéphanie «Il s’agit d’un mécanisme de toxicité vraiment insidieux et dangereux : le glyphosate s’accumule dans vos protéines, dans tout votre corps, causant des perturbations. De nombreux problèmes surviennent dans ces protéines lorsque vous remplacez la Glycine par du Glyphosate.»

«En remplaçant la Glycine dans les protéines, le glyphosate peut mener à l’empoisonnement de l’organisme entier, cela a forcément des conséquences néfastes.

Le professeur Seneff a retrouvé une correspondance presque parfaite entre l’usage du glyphosate et l’augmentation de la maladie coeliaque mais les conséquences pour notre santé ne se limitent pas à cela.
«une collègue, Nancy Swenson a examiné les statistiques de la hausse de certaines maladies et les a comparées à l’utilisation du glyphosate sur certaines cultures aux USA.
Elle a trouvé des corrélations remarquables, avec une énorme liste de maladies.
Corrélation n’est pas causalité, mais si ce n’est pas le glyphosate, alors qu’est ce ?
Il est choquant de voir une si parfaite correspondance entre la fréquence de ces maladies chroniques et l’augmentation des quantités de Glyphosate utilisées.
 »

Et « en même temps », la FNSEA demande la prolongation du glyphosate …

Et l’ANSES

ne paraît toujours pas disposer d’études indépendantes prouvant la toxicité du glyphosate ….
https://pig.log.bzh/2021/07/05/autorisation-glyphosate-mise-en-cause-de-la-fiabilite-des-etudes/