Nouvelles Techniques Génomiques (NTG) : conférence de Hélène Tordjman – 3 avril – St Nicolas de Redon

«Ni dans les Champs, Ni dans les assiettes,
les OGMs on n’en veut (toujours) pas !!!»

Jeudi 03 Avril 2025-19h30
Bibliothèque la Terre aux pavés – Saint Nicolas de Redon

Soirée Débat : Conférence de Hélène Tordjman
Le projet de dérégulation des OGM
de la Commission Européenne.

Le 5 juillet 2023, la Commission européenne a rendu public un texte proposant de déréguler quasiment tous les « nouveaux » OGM, c’est à dire ceux issus des Nouvelles Techniques Génomiques (NGT).
Si ce projet passe, ces NGT ne seront plus testées pour leurs risques sanitaires et écologiques ; ils ne seront plus tracés ; et enfin ils ne seront même plus étiquetés.
Autrement dit, les consommateurs-citoyen-nes ne sauront plus ce qu’il y a dans leurs assiettes. D’autres effets majeurs s’ensuivront, comme la mise en danger de la possibilité de l’agriculture biologique et de la biodiversité dans son ensemble, et le danger d’une appropriation par les grandes firmes de l’agrochimie de la base de la chaîne alimentaire mondiale.

Hélène Tordjman, Autrice de « La croissance verte contre la Nature »
aux Éditions La Découverte , 2021.
Maîtresse de conférence à l’Université Paris Sorbonne Nord.
Membre du Conseil  d’Administration du média indépendant de veille citoyenne sur les OGM, Inf’OGM.

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Algues vertes. La Bretagne est « saturée » par les élevages d’animaux, dénonce un syndicaliste

Ouest-France

Algues vertes. La Bretagne est « saturée » par les élevages d’animaux, dénonce un syndicaliste

Jérôme MORINIÈRE.

Modifié le 13/03/2025 à 19h20 Publié le 13/03/2025 à 19h03

Serge Le Quéau est militant au sein de l’union syndicale Solidaires.Il est aussi co-rapporteur de l’avis sur l’eau d’avril 2023, du Conseil économique social et environnemental (CESE). Alors que deux jugements en faveur de la lutte contre les algues vertes viennent d’être rendus, il dénonce, chiffres à l’appui, la saturation dont souffrent la Bretagne et particulièrement les Côtes-d’Armor en termes d’élevage d’animaux. Une surabondance qui explique notamment la prolifération des algues vertes.

 

En moyenne, les Côtes-d’Armor comptent 1,1 bovin, 22 porcs et 248 volailles par hectare, selon un rapport de la Cour des comptes sur les algues vertes en 2021. | ARCHIVES

La Bretagne abrite actuellement des élevages comportant au total 120 millions d’animaux. Dans les Côtes-d’Armor, cela représente 1,1 bovin, 22 porcs et 248 volailles par hectare, selon un rapport sur les algues vertes produit par la Cour des comptes en 2021. Serge Le Quéau, militant au sein de l’union syndicale Solidaires, rappelle ces données pour expliquer que la région bretonne fait toujours la part belle à l’agriculture productiviste.

Un rapport passé « inaperçu »

Ce spécialiste est aussi co-rapporteur de l’avis sur l’eau d’avril 2023, du Conseil économique social et environnemental (Cese). « À l’époque, notre rapport était passé un peu inaperçu, se remémore-t-il. Mais aujourd’hui, avec les différentes pollutions liées à l’eau portées à la connaissance du grand public, nos conclusions suscitent un nouvel intérêt. »

Lire aussi : Les marées vertes reflètent « l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole »

Des dizaines d’experts ont planché pendant près de dix-huit mois pour rendre cet avis au sein du Cese. Dans ce document, l’une des préconisations, en réponse à la prolifération des algues vertes, demande au gouvernement de

« renforcer dans les zones vulnérables en termes de qualité de l’eau, les obligations concernant les apports d’azote, les déclarations des plans d’épandages et le contrôle des ouvrages de stockage ».

L’avis enjoint aussi l’État à « mettre en œuvre une politique incitative de diminution des cheptels dans les zones les plus saturées en azote et les plus génératrices de marées vertes, au profit d’un modèle de polyculture élevage dans une optique de rééquilibrage dans les zones non saturées ». Cet avis rencontre la forte opposition de la FNSEA, le syndical agricole majoritaire et qui le reste aussi dans les instances de la Chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor.

« Comment ferons-nous si toute notre eau est polluée ? »

« La terre en Bretagne ne peut pas absorber tout cet élevage », alerte le syndicaliste. « Il faut aider les agriculteurs à changer de modèle de production. Ce sont eux les premières victimes », insiste-t-il. Il bat en brèche aussi les arguments des tenants d’un certain statu quo en matière de production agricole. Au nom de la souveraineté alimentaire en France et en Europe, il serait difficile de sortir de l’agriculture dite conventionnelle. « Il faut donner du temps au temps, c’est le

même argument depuis quarante ans. Comment ferons-nous si toute notre eau est polluée ? », s’indigne Serge Le Quéau. Une étude menée au niveau européen, coordonnée par l’Inrae (1) et publiée en mars 2023, « prouve au contraire qu’il est possible de nourrir l’Europe grâce à l’agriculture biologique ».

Lire aussi : ENTRETIEN. Crise agricole : « Une colère plus sociologique qu’économique » selon ce spécialiste

Mais pour ce faire, Serge Le Quéau insiste sur la nécessaire émergence d’une volonté politique forte. Selon ce spécialiste, changer de modèle agricole « n’est pas un problème d’argent ». Les quelque 416 000 agriculteurs français touchent 15 milliards d’aides publiques et européennes. « Mais l’exploitant qui produit du maïs se voit octroyer plus de subventions que celui qui s’occupe d’élevage herbagé », déplore-t-il.

Un système qui profite aux acteurs économiques

Il faudrait donc réorienter les aides de la Politique agricole commune (Pac) vers des pratiques agricoles plus vertueuses. Mais si le système met autant de temps à évoluer, c’est qu’il « profite » toujours à un grand nombre d’acteurs économiques : « Ceux dans l’industrie phytosanitaire et le machinisme agricole notamment », pointe le syndicaliste.

« Il y a des engagements politiques, certes, mais pas ou peu de contrôles. Les lobbies économiques sont plus puissants », constate-t-il, amer.

Lire aussi : Pollution aux algues vertes en Bretagne : la justice laisse 10 mois à l’État pour agir

Dans ce contexte et « malgré les pressions », la justice reste un « rempart » contre les atteintes à l’environnement. Deux jugements le confirment. Ce jeudi 13 mars 2025, le tribunal administratif de Rennes a condamné l’État à prendre, dans un délai de dix mois, « toutes les mesures nécessaires pour réduire significativement la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole ». Ce même jour, cette même juridiction annule l’arrêté préfectoral permettant l’extension d’un poulailler géant à Plestin-les-Grèves, dont la baie est particulièrement touchée par les marées vertes.

(1) Institut national de recherche sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-la-bretagne-est-saturee-par-les-elevages- danimaux-denonce-un-syndicaliste-552b0e8c-000c-11f0-9b78-58334960577c

Projet d’extension de porcherie à GOULET RIEC : communiqué d’opposition au projet

RIEC s/ COCHONS

Une telle concentration d’élevages en Bretagne
est-elle
responsable, soutenable, acceptable ???

Une consultation du public est en cours jusqu’au 19 mars sur le projet d’extension d’un élevage porcin à Riec-sur-Belon, située entre Aven et Belon.
Alors que ce secteur fait l’objet d’une ZAES (Zone A Enjeu Sanitaire) depuis 2023, que les algues vertes se développent sur nos rives et que nos rivières sont souvent touchées par des pollutions, peut-on encore y produire plus ?
A Riec-sur-Belon, nous dénombrons déjà 4 cochons par habitant-e. 
Si l’intérêt économique est avancé par les élus, c’est oublier que d’autres activités économiques ont besoin d’un environnement préservé et non pollué : le tourisme, la pêche, la conchyliculture ne sont pas des moindres.
La Bretagne concentre 60 % de la production porcine  française et le Finistère 25%.
Depuis des années, la Bretagne est victime du choix très politique d’une agriculture exportatrice. Subventions, spécialisations des cultures, remembrements, inondations, eau potable polluée par les nitrates et les pesticides, marées vertes, interdictions de pêche et pollution de l’air à l’ammoniac en sont les conséquences directes.
Quel est le coût réel du système agro industriel qui s’enrichit sur le dos des agriculteurs et agricultrices ? Quel est le coût réel de l’alimentation ?
La population ne peut admettre indéfiniment la double peine de vivre  dans un environnement pollué qui porte atteinte au vivant et de devoir payer pour les dépollutions.
Les banques, les assurances, les industriels, les supermarchés et certains dirigeants agricoles poussent « leurs » agriculteurs et agricultrices dans cette fuite en avant. C’est le cercle vicieux des marges faibles, de l’augmentation des surfaces pour maintenir le revenu, de l’endettement qui met les plus faibles à la merci de la prochaine baisse des cours pendant que les plus gros s’enrichissent.
Cette ferme à Riec est représentative de la moyenne des élevages bretons contraints par le système agro-industriel de s’agrandir alors que de nombreuses fermes disparaissent chaque jour. Cette politique mène peu à peu à l’effondrement de l’agriculture voire à une agriculture sans paysan.
L’intérêt général devrait être à la nécessaire autonomie alimentaire de nos territoires  par une polyculture de proximité, déconcentrée et relocalisée, en circuit court, moins gourmande en énergie fossile. L’intérêt général devrait être à l’installation des jeunes paysan-nes sur des fermes à taille humaine, capables de nourrir leur communauté et d’en vivre dignement, tout en respectant leur terroir.

Nous, organisations locales, partageons la mobilisation de ces dernières semaines de l’association RBBBM pour informer la population. Nous souhaitons dénoncer avec elle tous les projets d’extensions d’élevages sur notre territoire. S’il faut aider le monde paysan à vivre dignement, faisons le autrement qu’en autorisant toujours plus de pollution pour une production vouée à l’export vers toute la France ou l’étranger.

Nous invitons les citoyen-nes à s’exprimer dans le registre en ligne de consultation avant le 19 mars : https://www.registre-numerique.fr/sceadegoulet-riecsurbelon/deposer-son-observation 
Lien disponible sur le site RBBBM.bzh

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Le comité local des soulèvements de la Terre Quimperlé
Les soulèvements du Mervent
Eaux et rivières de Bretagne
Bretagne vivante
PIG BZH (Pisseurs et Pisseuses Involontaires de Glyphosate)
Paresse
XR Lorient
Solidaires 29
LDH Quimperlé-Concarneau
Pacte pour la Transition Quimperlé
RAFU Bretagne
OzACTES
Bassines non merci 29
Comité local des soulèvements de la Terre Quimper
RIEC s/ COCHONS

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Communiqué de RBBM :
« Rivières et Bocage Bélon-Brigneau-Merrien qui lutte depuis 20 ans pour la protection de l’eau, du bocage et des paysages, s’alarme des autorisations
successives d’extension d’élevages intensifs comme à Mellac, Baye, et aujourd’hui Riec, avec 30 % d’augmentation du cheptel porcin.
L’association dénonce ce système d’élevage et non des personnes en particulier.
RBBBM déplore la multiplication des algues vertes sur le Bélon et sur l’Aven, zones à enjeu sanitaire (ZAES) ainsi que les interdictions de pêche à pied (durant 6 mois sur le Bélon, en 2024) et les traitements de plus en plus coûteux de l’eau du robinet. Ce sont hélas les consommateurs, et non les pollueurs., qui payent…
À l’heure où la justice a condamné l’inaction de l’Etat par rapport aux nitrates, est-il raisonnable que nos élus soutiennent une telle extension et concentration ?
A quand la protection de la santé des populations ?
A quand un soutien à un autre modèle agricole respectueux du vivant ? »
C’est le sens du rassemblement que nous organisons le mercredi 19 mars à 19 heures devant la mairie de Riec et du film « Sur la paille » au Kerfany le mardi 25 mars à 20h30.
Plus d’informations sur le site : rbbbm.bzh
Contacts :
Annie Le Grevellec 06 79 94 41 66 / Antoine Champlon 06 76 52 47 11
Les slogans retenus :
1- STOP aux ALGUES VERTES
2- STOP aux DEROGATIONS
3- Préservons nos RIAS et nos Rivages
4- HALTE à la concentration des élevages
5- STOP aux dérogations d’épandage

Marées vertes – Ou l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole productiviste

Communiqué de presse du 8 mars 2025

Marées vertes
Ou l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole productiviste

Après la découverte une nouvelle fois d’un sanglier mort intoxiqué à l’hydrogène sulfuré, sur la plage de Morieux début septembre, il est une question que l’on est en droit de se poser : Combien faudra-t-il de morts humaines ou animales supplémentaires sur nos plages pour que les pouvoir publics prennent les décisions qui s’imposent pour lutter efficacement contre ce fléau aux graves conséquences sanitaires, environnementales et économiques ?

Si les causes de ces marées vertes sont parfaitement connues depuis plus de cinquante ans après la publication en 1972 de l’étude scientifique de l’ingénieur agronome de l’INRA à Quimper Marcel Coppenet qui démontrait clairement le lien entre les épandages massifs d’efluents d’élevage et l’apparition des marées vertes, ce qui est le plus désolant aujourd’hui, c’est de constater le manque de volonté politique de s’attaquer réellement au problème.

Alors même que La France se trouve toujours dans l’incapacité de tenir ses engagements et de respecter la directive européenne 91/676/CEE sur les nitrates, risquant à tous moments de se faire lourdement sanctionner, il faut bien constater que jusqu’à présent, aucun Gouvernement n’a le courage de faire entendre raison au lobby agricole industriel et productiviste qui impose sa loi sur nos territoires.

Déjà en 2021, la Cour des comptes constatait dans un rapport, l’échec des plans d’actions de lutte contre les marées vertes et dressait un constat accablant, pointant « une politique de lutte aux objectifs mal définis et aux effets incertains sur la qualité des eaux, une mobilisation des territoires sans soutien suffisant et un manque de cohérence avec certains volets fondamentaux des politiques agricole, agroalimentaire et environnementale. »

Plus récemment, en avril 2023 le Conseil Économique, Social et Environnemental, troisième assemblée de la République publiait également un avis remarqué sur l’eau » Quelle gestion durable de l’eau (quantité, qualité, partage) face aux changements climatique » Ce rapport voté par une large majorité des membres du Cese (77%) mais pas par les représentants de la Fnsea, faisait des préconisations très précises au Gouvernement pour lutter contre les marées vertes. « Lui demandant de renforcer dans les zones vulnérables en termes de qualité des eaux, les obligations concernant les apports d’azote, les déclarations des plans d’épandages et le contrôle des ouvrages de stockage. De mettre en œuvre une politique incitative de diminution des cheptels, dans les zones les plus saturées en azote et les plus génératrices de marées vertes, au profit d’un modèle de polyculture élevage dans une optique de rééquilibrage dans les zones non saturées. D’accompagner les exploitants avec des aides conditionnées aux changements de pratiques et aux résultats atteints y compris pour ceux étant déjà respectueux de l’environnement »

La logique institutionnelle aurait voulu que Marc Fesnaux le Ministre de l’agriculture, et Christophe Béchu le Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires prennent au sérieux ces préconisations du Cese pour lutter contre les marées vertes, mais il n’en a rien été. Pour eux l’essentiel n’était pas de répondre aux préconisations de la société civile organisée mais d’éviter de se fâcher avec l’organisation, qui dans le domaine de la politique agricole détient le pouvoir réel, c’est-à-dire la Fnsea.

Plaintel le 8 mars 2025

Serge Le Quéau

Corapporteur de l’avis sur l’eau d’avril 2023

du Conseil Économique Social et Environnemental

Nouvelle publication du Pr Gilles-Eric Séralini : « Le vin naturel, une des plus vieilles boissons de l’Humanité, aux levures détoxifiantes et anti-cancer

Le Pr Gilles-Eric Séralini nous fait part de la publication de sa dernière étude, en date du 10 février 2025 :

English follows – NOUVELLE DECOUVERTE

LE VIN NATUREL, UNE DES PLUS VIEILLES BOISSONS DE L’HUMANITE, AUX LEVURES DETOXIFIANTES ET ANTICANCER

Tout en décortiquant les mécanismes d’intoxication, le groupe du Pr. Seralini veut comprendre les mécanismes de détoxification. Dans ce cadre, la revue Scientific Reports du Groupe Nature publie une recherche importante sur le vin nature, biologique, français, sans pesticides ni intrants. Le vin naturel peut en effet être fermenté grâce à des levures exceptionnelles qui ne sont pas dans les vins de même cépage, même année, voisins, mais qui sont traités. On sait pourtant que les vins peuvent être le principal apport de pesticides à table, et donc qu’il vaut mieux qu’ils soient naturels. Ces levures peuvent alors apporter des propriétés uniques pour la santé, détoxifiantes et anticancer. Certaines avaient même été caracterisées dans la médecine traditionnelle chinoise pour leur usage, d’autres sont plus connues pour leurs propriétés aromatiques et gustatives uniques. Le vin industriel qui rajoute fongicides puis levures modifiées a donc moins de chances de favoriser la santé.

Télécharger l’article https://rdcu.be/d9g89

NATURAL WINE, ONE OF THE OLDEST DRINKS IN HUMANITY, CHARACTERIZED WITH DETOXIFYING AND ANTICANCER YEASTS

While dissecting the mechanisms of intoxication, Prof. Seralini’s group wants to understand the mechanisms of detoxification. In this context, the journal Scientific Reports of the Nature Group publishes an important research on natural, organic, French wines, without pesticides or chemical inputs. Natural wine can in fact be fermented thanks to exceptional yeasts that are not in wines of the same grape variety, same year, neighbors, but that are chemically treated. However, we know that wines can be the main source of pesticides on the table, and therefore it is better when they are natural. These yeasts can then provide unique properties for health, detoxifying and anticancer. Some had even been characterized in traditional Chinese medicine for their use, others are better known for their unique aromatic and taste properties. Industrial wines that add fungicides and then modified yeasts, is therefore less likely to promote health.

Upload pdf: https://rdcu.be/d9g89

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Publication de Gilles-Eric Séralini, Jérôme Douzelet, Robin Mesnage :

Fermentation produces diverse consumables like bread, wine, beer, and cheese, with fungi playing a key role. This study sequenced fungal and bacteria DNA from 46 commercial wines, paired by vineyard proximity, harvest time, and grape variety. One in each pair was natural, while the other had pesticide treatments and microbial adjunctions. Bacteria profiles were studied using targeted sequencing of the V3-V4 region of the 16 S rRNA gene while fungal profiles were studied with ITS gene targeted sequencing. Significant variability was observed in the microbial content of these wines.

We identified 19 unique fungal species in natural wines, absent in pesticide-treated ones. Some have known health roles. The most abundant was Penicillium jiangxiense in Lot-et-Garonne, known for its antitumor properties. Hyphopichia pseudoburtonii, with notable aromatic properties, was also detected, commonly found in insect and fish microbiota. Antrodia favescens, related to the medicinal Antrodia cinnamomea, was identified in another location, known for its role in Chinese herbal medicine against cancer and metabolic diseases. Ochrocladosporium elatum, recognized for its antioxidant and antibacterial activities, was found elsewhere. Additionally, natural wines exhibited greater bacterial biodiversity, contributing to unique tastes and potential health benefits.

Microbial communities, particularly fungi, play a crucial role in the fermentation-digestion processes of various foods and beverages. These communities initiate the transformation of plant-based substrates into natural products, generating a wide array of consumables such as bread, wine, beer, cheese, coffee, vanilla, and kefir. Beyond kickstarting fermentation, fungi significantly enhance the sensory qualities and shelf life of these products. Small quantities of alcohol produced during fermentation can inhibit the growth of certain pathogens, while fermentation within the gut microbiota contributes to digestion and the production of essential micronutrients. Current research underscores the vital symbiotic relationship between the gut microbiota and its host, impacting neurological functions, immunity, vitamin synthesis, and detoxification processes1.

The microbial communities associated with grapes and wine have been extensively studied, given their indispensable role in fermentation, a practice dating back at least 7,000 years2. Recent technological advancements have improved the selection and modification of microorganisms for commercial use, including CRISPR gene editing techniques3. In contrast, natural fermentations increasingly utilize atypical grape varieties worldwide, including regions like Chile4, India5, and Europe (Italy, Greece, Austria, France).

Natural fermentations, characterized by the absence of commercial fungi, bacteria, artificial compounds, or pesticides, promote a unique microbial biodiversity. This practice not only defines natural wines but also supports sustainable viticulture by enhancing ecological services and reducing dependence on external inputs6.

Despite the recognized properties of these microbial communities, many potential benefits, including their roles against pathogenic agents, remain largely unexplored7.

Wine bottles harbor a complex array of microorganisms originating from fermentation and winemaking practices. During fermentation, indigenous yeasts, predominantly Saccharomyces cerevisiae and non-Saccharomyces species such as Hanseniaspora and Candida, drive the conversion of sugars into ethanol, alongside bacteria like Oenococcus oeni8. Emerging evidence suggests natural fermentation supports a richer microbial ecosystem, including Enterobacteriaceae, Pseudomonas, Sphingomonas, and Methylobacterium which could contribute to wine characteristics directly or indirectly9. In contrast, conventional winemaking often relies on inoculated commercial starters that either include Saccharomyces or lactic acid bacteria (e.g. Oenococcus oeni) and controlled microbial activity to standardize fermentation and ensure consistency10. Despite these differences, no comprehensive study has compared the microbial composition of naturally fermented wines to conventional wines derived from pesticide-treated grapes.

In this novel investigation, we performed a comparative analysis of the microbiota composition in natural wines and for the first time those neighbouring derived from grapes treated with pesticides. Uniquely, each sample pair originated from the same grape variety, same harvest year, and vineyard geolocation (acting as very close plots within a similar ecosystem). This approach is distinct from previous studies which focused solely on pesticide residues in the final product11 and their taste. This approach allows a more controlled exploration of how pesticides influence the raisin and wine microbiota. In other previous comparable studies, we have already studied the pesticide content in the bottles of closely neighbouring wineyards treated or not, and also characterized the presence, taste and effects not only of many pesticides, but also of sulfur residues and copper12,13. 

In light of the growing interest in the influence of agricultural practices, taking into account not only climate change, but also gut microbiota, this research presents a unique opportunity to investigate the intrinsic microbial communities of naturally all grown fruits and vegetables, compared to commercially available pesticide-treated products.

Results

The study analyzed a diverse range of grape varieties across wine-producing regions, focusing on regional preferences and vintages from 2016 to 2019, with Gamay and Sauvignon prominently featured. Each untreated natural wine was paired with a neighboring vineyard’s chemically (e.g.g pesticides) and microbiologically treated counterpart, enabling comparisons of fermentation processes and aromatic profiles.

Bacterial and fungal DNA

Our genetic analysis successfully identified DNA from both fungi and bacteria in naturally produced and pesticide-treated wine bottles (Fig. 1). Interestingly, the absolute abundance quantification revealed a significantly higher bacterial presence (2.38 ± 8.5 ng DNA / μL) compared to fungi (0.08 ± 0.5 ng DNA/μL), this difference being statistically significant (p < 0.05), with bacteria being 30 times more abundant on average (Supplementary Tables 1 and 2). There was no difference in bacteria or fungi absolute relative abundance between the natural and pesticide-treated wines, evidencing the non-sterile biotopes. Some dead microbes may not have participated in the oenological processes, especially for small percentages of presences, and fungicide-treated wines.

Due to significant variability in vintages, locations, and grape varieties, these factors were not included as covariates in the analysis.

Fungi composition was dominated by Basidiomycota and Ascomycota, while mostly Proteobacteria and Firmicutes were identified for bacteria. This was the case in both group of wines. Taxonomic composition at the species level was much more variable and depended on the bottles (Fig. 2). In total, 280 genera and 745 species of bacteria, while 43 genera and 67 species of fungi were identified.

The fungi most frequently identified in the study were Aspergillus conicus (11.6% versus 21.7% of total fungi composition in natural and pesticide-treated wines, respectively), Aspergillus gracilis (14.5 versus 15.9%), Aspergillus penicillioides (16.5 versus 12.2%), Brettanomyces bruxellensis (21.1 versus 4.2%), and Wallemia muriae (5.8 versus 11.4%). We were initially surprised by the low abundance of Saccharomyces cerevisiae detected in our analysis. To address this, we conducted an additional investigation on three bottles known to be fermented using S. cerevisiae starter cultures, as well as on the starter culture itself. The results confirm the presence of S. cerevisiae under these conditions (Supplementary Table 3) .

Concerning bacteria, Oenococcus oeni (51.6 on average versus 7.7%) was found over 80% abundance in 12 samples of natural wines but only in 2 samples of pesticide-treated wines. Acetobacter ghanensis-pasteurianus-pomorum (7.4 versus 10.5%), Burkholderia-Paraburkholderia insulsa (3.0 versus 8.6%), Pseudomonas azotoformans-fluorescens-synxantha (2.3% versus 6.9%), and Sphingomonadales sp48028 (1.8% versus 4.2%), were the most frequently found across the samples analyzed. 

Comparison of alpha diversity between natural and pesticide-treated wines (Fig. 3A) showed that pesticide-treated wines contained a higher bacterial diversity compared to natural wines (p = 0.0005). In total there was 37.0 ± 28.7 and 43.1 ± 15.3 bacteria species detected in the bottles of natural or pesticide-treated wines, respectively.

By contrast, there was no significant differences for yeast diversity variability in a primary similar approach. In total there was 7.7 ± 3.4 and 8.3 ± 3.6 fungi species detected in the bottles of natural or pesticide-treated wines, respectively. Comparison of bray-Curtis distances between natural and pesticide-treated wines showed that the bacteria profiles wines discriminate the wines from natural ones, while they cannot be distinguished at this level based on their fungal microbiota profiles. However, the genetic distance between fungi appear greater in natural than in treated wines, because of a wider visible dispersion (Fig. 3B).

However, there were species of fungi and bacteria similar found in both groups, but some were specific to one or the other. Their proportions in different wines is indicated as well as the wine sample in which there were found (letters).

The number of specifically-found natural fungi that were unique was quite limited, to 19 species. They were found different in different samples.

In the analyzed wine samples, the fungal species demonstrated varied abundances, with Penicillium jiangxiense showing a notably high prevalence of 14.42% in wine 16, which was the greatest recorded in thisstudy. By contrast, Hyphopichia pseudoburtonii also from wine 16, showed significant abundance at 8.72%. Other noteworthy species included Antrodia favescens with 3.28% in wine 8, and Aspergillus conicus-gracilis at 4.32% in wine 2. The remaining species presented lower abundances, indicating a diverse but predominantly low-density fungal presence across the wine samples.

Discussion

Fungi play a key role in producing fermented foods; in this study, we sequenced bacterial and fungal DNA from 46 paired commercial wines (natural vs. pesticide-treated), revealing significant microbial variability including 19 unique fungal species exclusive to natural wines which may contribute to distinctive flavor profiles and potential health benefits. While these observations do not confirm the viability of probiotic cells or direct health implications, existing studies show that microorganisms from fermented foods, including wine, can indeed be found in the human gut microbiota14,15.

Although the fungi appear to be around 1000 times less abundant than bacteria in the human microbiota16, our results suggest that bacteria are 28 times more abundant than fungi in the wine bottles. It is likely to be different on grapes before fermentation since it is known that populations of microorganisms change during the fermentation process when grapes turn to wine17. There are nonetheless intriguing parallels between the microbial communities present in wine which belongs to the most ancients fermented drinks, and those in the human gut microbiota, revealing a shared narrative of coevolution with microorganisms that are finely adapted to their respective nutrient-rich environments. Both environments—whether the complex biochemical landscape of wine or the dynamic ecosystem of the human gut—have been shaped by longstanding relationships with their microbial inhabitants.

The close proximity and exchange between gut microbiota and food microorganisms not only raise the intriguing possibility of horizontal gene transfer (HGT)—the transfer of genetic material between unrelated organisms—but also the potential for the integration and adaptation of living cells from food or drinks into the microbiota. This integration could resemble pathogenic infestations, yet in some cases, it may remain symbiotic.

Such co-evolution could occur across generations as well as increase genetic variability. This phenomenon, documented among bacteria, could have played a significant role in shaping human evolution18,19. Food-derived microbes might possess genes that encode enzymes for nutrient breakdown such as documented for porphyranase genes, acquired from marine bacteria like Zobellia galactanivorans via dietary consumption of seaweed18, metal resistance in the arsenic-exposed microbiome20, or even transfer of antibiotic resistance genes from soil microbes exposed to agricultural antibiotics into gut bacteria of humans19. If these genes were occasionally incorporated into the genomes of resident gut bacteria through HGT, or even if whole cells, either bacteria or fungi, established symbiotic relationships, it could have equipped our ancestors with enhanced digestive capabilities, broader dietary tolerance, or even improved gut defense or new nervous mechanisms. Over vast stretches of time, these beneficial gene acquisitions, if heritable, could have been gradually selected for, influencing the trajectory of human evolution.

Fungi unique to natural wine

The visible difference in repartition for fungi for some couples of wines (Fig. 2B; Table 1), as well as between natural wines, seem to underline the terroir effect difference linked to different or the proximity for similar regions (O-I, Anjou-Hérault, remoteness and genetic distance, Q-S, Rhone, G-J, Indre-et-Loire). The genetic distance of fungi developed between similar geographically closest couples (G, in Indre-et-Loire, O in Maine-et-Loire, Q in Rhône) may by contrast underline differences due to oenological fermentation practices.

In our analysis focusing initially on fungi found exclusively in natural wines, we concentrated on species constituting 1% or more of the total, which amounted to six of the 19 species identified. Notably, Penicillium jiangxiense was the most prevalent, comprising 14.42% in wine sample 16 (Table 2), suggesting possibly a significant role in natural fermentation processes. This fungus was identified in the Lot-et-Garonne region of France, thriving in an environment free from fungicide treatments. Interestingly, P. jiangxiense is also recognized globally, initially characterized by Zunyi Medical College in China. Xiao et al. (2008) explored its antitumor properties, attributing them to a polysaccharide component of this medicinally relevant fungus21. Historically, fungi have symbiotically interacted with plants and agriculture, with early evidence emerging from China among other regions22. The presence of P. jiangxiense in diverse, preserved ecosystems underscores its adaptability and global distribution.

The second most abundant yeast in the same natural wine sample was Hyphopichia pseudoburtonii23. This non-Saccharomyces yeast, already found in non-conventional winemaking due to its aromatic capabilities, thrives in nitrogen-rich environments. It has been associated with various fermentation processes, including those involving potatoes and alcohol24. Its presence in the microbiota of insects, rainbow trout, and beetles, where it plays a potential detoxification role, highlights its broad ecological niche25–27.

Other fungi found exclusively in natural wine include Aspergillus conicus-gracilis, detected in wine sample 2 at 4.32%; it is a lesser-known species commonly found in environments with low water activity, such as those with high salt or sugar content28,29. Antrodia favescens, found at 3.28% in sample 8, is related to Antrodia cinnamomea, also known as camphorata. These species are noted in traditional Chinese medicine for their potential anti-cancer and metabolic disease benefits30,31. Surprisingly, this species also appears in natural wines, enhancing flavor and aroma, and is marketed for its anti-inflammatory properties in aromatherapy32. Talaromyces rugulosus, present at 2.24% in sample 8, is known for its potential to produce ochratoxin A in grapes, a concern primarily post-harvest33. Finally, Ochrocladosporium elatum was observed at 1% in sample 8. Known for its antioxidant and antibacterial activities, extracts from this fungus have demonstrated significant efficacy against pathogenic strains such as Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae, and Salmonella enteritidis34. Previously identified in the medicinal plant Schinus terebinthifolius Raddi, its detection in wine is novel and suggests abroader ecological and therapeutic application.

Among the specialized yeasts, some are shared between both groups of wines, but are however very differently spread. The case of Brettanomyces bruxellensis is quite unique. They are present in 8 natural wines, among are 5 over 90%, and only in one treated wine, where they are there generally technically avoided by chemical treatment. In fact, some could create the so-called mousiness or horse sweat flavor35. However, they are known to have different effects depending on their low or high concentrations35. Some subspecies among 35 are even selected for beers, and may also bring different characteristics, and are less known36, or other even searched as positive for nice aromas. Natural subspecies often present spontaneously in wines may thus explain their reputation. Further research is necessary to identify them, as well as their physiology, dynamics, and ecosystem with terroir.

Bacteria unique to natural wine

The biodiversity observed in bacterial species within our wine samples is notably broader compared to fungi (Table 3). Among the 752 bacterial species identified, 4 were particularly prominent, suggesting a significant role in the wine-making process and likely influencing the final flavor profile. This is particularly visible for sample F (Figs. 1 and 2B) in Dordogne, or G in Indre-et-Loire, or also C in Bas-Rhin.

Pediococcus damnosus, detected at 98% in sample 3, is typically regarded as a spoilage organism in industrial wine production due to its association with increased viscosity37. However, its prevalence in one of the most renowned and best-selling natural wines, which has not undergone chemical treatment, suggests that under certain conditions, and at high concentration, it may contribute positively to wine quality. It participates, according to lactic fermentation in beer38. This characteristic in wine may be interesting at very high spontaneous development, while some chemical winemakers avoid it with the help of other microbes, such as Oenococcus oeni. It highlights the potential for diverse subspecies and their unique gene expressions to adapt differently within varied microbial ecosystems.

Lactobacillus diolivorans hilgardii, comprising 82% of the microbiota in sample 19, is known in both wine and cider contexts where it is also generally considered a spoilage organism39. Despite this, the favorable taste and reputation of the sampled wine indicate that the microbial influence, including that of bacteria and fungi, can significantly alter beverage characteristics beyond traditional oenological understanding. This strain has also been noted in kefir for its contribution to the beverage’s aroma and potential health benefits40. Nakamurella sp. 6102, found at 47% in sample 10, was previously reported are reported in natural coffeeprocessed fermentations41.

Lastly, Paracoccus carotinifaciens marcussii, present at almost 16% in sample 12, is also not well-known42. This bacterium can metabolize a diverse array of carbon sources and is of interest for its astaxanthin-rich carotenoid extracts, which are being developed for nutritional use. Preliminary animal and clinical studies suggest potential health benefits, such as anxiety and ulcer prevention, retinal protection, and cognitive function enhancement43.

It is obvious that there are major differences for bacteria common to both groups. Oenococcus oeni is in this case, the vast majority of natural wines. It is classically known important for malolactic fermentation in cider44 where it is known as important for health and the taste of final product. Natural wines appear to start and perform their malolactic fermentation more than treated ones, which could be considered better for organoleptic qualities. There are also more bacteria in pesticide-treated wines than in natural (Fig. 2), that could reflect environmental contaminations due to different practices.

Our study has several limitations. Although we aimed to compare differences primarily due to agricultural practices, the initial winemaking processes—such as pasteurization, filtration, or specific aging methods—could also have contributed to the observed microbial variability45. We also acknowledge that microbial DNA degrade over time in wine46, and future studies should incorporate methods to distinguish live from dead microorganisms to more accurately characterize the active microbiome. Additionally, the microbial diversity in natural wines could be postulated to contribute to unique tastes and health benefits, this manuscript does not explore or provide evidence to support these potential implications but opens avenues for future studies to investigate the relationship between microbial diversity, sensory properties, and health-related outcomes in wines. In addition, which pesticides were used in counterparts is not determined but some of us have conducted another study analyzing pesticides in treated and non-treated wines which can be used for comparison. They were mostly fungicides and glyphosate-based herbicides 11.

In conclusion, our analysis revealed a diverse array of fungi and bacteria, some enhancing wine quality while others offer potential health benefits. This research underscores the importance of preserving microbial diversity in wine production, which mirrors the complex ecosystem of the human gut. Moving forward, understanding these microbial interactions will be crucial for advancing science and could lead to innovative practices that embrace the natural biodiversity of vineyards.

Methods

Samples

DNA analyzes for fungal and bacterial DNA were carefully performed out of 46 well identified bottles of wines.
The couples of bottles were all chosen by specialists appreciations, and were well commercialized. They were paired by couples of vineyards spread out all over France and one from Northern Italy. The study encompassed a diverse range of grape varieties across different wine-producing departments, highlighting regional varietal preferences and vintages spanning from 2016 to 2019. Key varieties such as Gamay and Sauvignon were predominantly identified from multiple locations. Three other bottles were sourced later only to validate the detectability of Sacharomyces spp. (Ribaute les Tavernes, Gard, France). The specificity lies in the fact that all the couples were chosen from close neighbouring or touching locations at the same time of harvest and production; this was to avoid climatic and ecosystemic differences. They were also similar sizes of wineries and methodologies, and also each couple was made out of the same variety of raisins. The major difference lies then in the fact that in each couple there is a natural wine, i.e. fermented without any microbial artificial or chemical adjunction, and thus overall without chemical pesticides that can change the natural microbial diversity and their action, like fungicides. The other member (counterpart) of the couple was chemically treated with pesticides and with microbial adjunctions, yeasts added to start fermentation, since raisins were treated by fungicides, and with bacterial or chemical or aromatic treatment, in particular to standardize the taste for usual commercialization. There are natural microbes on raisins linked to natural varieties, because they can be different in maturation, compositions, or sugars, and of course associated with climate. With these choices, we were in the closest possible situation to isolate differences of microbes coming from an ecosystem linked to natural fermentation. It also resembles models for any vegetable fermentation.

DNA extraction

The samples were processed from bottles labeled for commercialization, closed by the wine maker, and analyzed with the ZymoBIOMICS® Targeted Sequencing Service (Zymo Research, Irvine, CA). The ZymoBIOMICS® DNA Microprep Kit (Zymo Research, Irvine, CA) was used as it permits to use a lower elution volume, resulting in more concentrated DNA samples. To enrich biomass for subsequent DNA extraction, 200 ml of wine were filtered using a sterile bottle-top filter with 0.1 μm pore size. After filtering, the filter membrane was cut into pieces using a sterile scalpel. The filter pieces were transferred to a sterile 15 ml conical tube containing 2 ml DNA/RNA Shield; transfer was performed using sterile tweezers. Conical tubes were thoroughly vortexed twice for 1 min. 1000 μl suspension were used as input for DNA extraction using the ZymoBIOMICS-96 MagBead DNA Kit (D4308).

Targeted library preparation and sequencing

Bacterial 16 S ribosomal RNA gene targeted sequencing was performed using the Quick-16 S™ NGS Library Prep Kit (Zymo Research, Irvine, CA). The bacterial 16 S primers amplified the V3-V4 region of the 16 S rRNA gene. Fungal ITS gene targeted sequencing was performed using the Quick-16 S™ NGS Library Prep Kit with custom ITS2 primers substituted for 16 S primers. The sequencing library was prepared using an innovative library preparation process in which PCR reactions were performed in real-time PCR machines to control cycles and therefore limit PCR chimera formation. The final PCR products were quantified with qPCR fluorescence readings and pooled together based on equal molarity. The final pooled library was cleaned with the Select-a-Size DNA Clean & Concentrator™ (Zymo Research, Irvine, CA), then quantified with TapeStation® (Agilent Technologies, Santa Clara, CA) and Qubit® (Thermo Fisher Scientific, Waltham, WA). The final library was sequenced on Illumina® MiSeq™ with a v3 reagent kit (600 cycles). The sequencing was performed with 10% PhiX spike-in.

Absolute abundance quantification

A quantitative real-time PCR was set up with a standard curve. The standard curve was made with plasmid DNA containing one copy of the 16 S gene and one copy of the fungal ITS2 region prepared in 10-fold serial dilutions.

The primers used were the same as those used in Targeted Library Preparation. The equation generated by the plasmid DNA standard curve was used to calculate the number of gene copies in the reaction for each sample.

The PCR input volume was used to calculate the number of gene copies per microliter in each DNA sample. The resulting values are shown in the gene copies column of the absolute abundance results table (Supplementary Tables 1 and 2).

The number of genome copies per microliter DNA sample (genome copies) was calculated by dividing the gene copy number by an assumed number of gene copies per genome. The value used for 16 S copies per genome is 4. The value used for ITS copies per genome is 200. The amount of DNA per microliter DNA sample (DNA ng) was calculated using an assumed genome size of 4.64 × 106 bp, the genome size of Escherichia coli, for 16 S samples, or an assumed genome size of 1.20 × 107 bp, the genome size of Saccharomyces cerevisiae, for ITS samples (Supplementary Tables 1 and 2).

This calculation is as follows: Calculated Total DNA = Calculated Total Genome Copies × Assumed Genome Size (4.64 × 106bp) × Average Molecular Weight of a DNA bp (660 g/mole/bp) ÷ Avogadros Number (6.022 × 1023/mole).

Bioinformatics analysis

Unique amplicon sequences variants were inferred from raw reads using the DADA2 pipeline47. Potential sequencing errors and chimeric sequences were also removed with the DADA2 pipeline. Taxonomy assignment was performed using Uclust from Qiime v.1.9.148, with the Zymo Research Database, a 16 S database that is internally designed and curated, as reference. All details of the data processing are available (Supplementary Tables 4 and 5).

Statistical analysis

Data were analysed using R version 4.0.0. Cleaned read counts, taxonomic assignments, and the metadata were then combined for an analysis with the phyloseq package16. The Shannon index was used to measure the alpha diversity of the total number of species. Statistical significance was measured by pair-wise comparisons of the different groups using t-tests in R. The beta diversity was estimated from Bray-Curtis dissimilarity distances which were analysed with a PERMANOVA test.

Data availability

Raw data from targeted sequencing is available at the NCBI public repository PRJNA1210991. 

Received: 25 July 2024; Accepted: 29 January 2025

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Acknowledgements

The Foundation Alpes Contrôles was important in the financial support of this work, as well as Spark-Vie for

its initiation. The reputed wine retailer (Les Mets Chai, Caen, F) helped this research, and its CEO Jean-Charles

“The Legend” Halley, is gratefully acknowledged for his collaboration to find efficiently the winemakers, and

to attest with them the quality of the natural wines. We also want to thank them for their participation in this

study. In particular, Guillaume Pire from Château de Fosse-Sèche participated by his advices in oenological and

viticultural practices.

Author contributions

RM, JD and GES conceived the study with GES coordinating the investigation. R.M. and GES led the drafting of

the manuscript with contributions from JD. RM performed the bioinformatics and statistical analyses.

Declarations

Competing interests

JD is a member of Spark-Vie which initiated the project. JD did not receive financial compensation for this

role. The other authors declare no conflicts of interest.

Additional information

Supplementary Information The online version contains supplementary material available at http s : / / d oi.org / 1

0 . 1 0 38 / s 4 1 5 9 8 02 5 8 8 6 5 5 4.

Correspondence and requests for materials should be addressed to G.-E.S.

Reprints and permissions information is available at www.nature.com/reprints.

Publisher’s note Springer Nature remains neutral with regard to jurisdictional claims in published maps and

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La fermentation produit divers produits de consommation tels que le pain, le vin, la bière et le fromage, les champignons jouant un rôle clé. Cette étude a séquencé l’ADN de champignons et de bactéries de 46 vins commerciaux, appariés en fonction de la proximité du vignoble, du moment de la récolte et de la variété de raisin. L’un des vignobles de chaque paire était naturel, tandis que l’autre avait été traité avec des pesticides et des adjonctions microbiennes. Les profils bactériens ont été étudiés par séquençage ciblé de la région V3-V4 du gène de l’ARNr 16 S, tandis que les profils fongiques ont été étudiés par séquençage ciblé du gène ITS. Une variabilité significative a été observée dans le contenu microbien de ces vins.

A vélo pour condamner l’agro-industrie (St Brieux –> Lorient)

A velo contre l'agro-industrie

A velo contre l'agro-industrieInfos à venir sur les soirées organisées lors des étapes.

Départ de St Brieuc le 5 février

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Étape à Tremargat le 5 février

Débat sur “l’ammoniac et notre santé environnementale”

Au programme de la soirée au Tremargad Kafe :

  • Vers 19 h : accueil des cyclistes du Tour des dérailleurs
  • Présentation et débat “Ammoniac : le nuage invisible, notre santé environnementale”,
  • grignotades de saison.

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Étape à Langonnet le 6 février

Veillée au « Grand manger » au Faouët : « Quel modèle agricole voulons-nous ? »

A 20 h
Soirée – débat, discussion sur les modèles agricoles et les ravages de l’agro-industrie, avec Julien Hamon, paysan à Sarzeau et membre de la Confédération Paysanne.

Le Grand Manger, coopérative nourricière
28 rue du château, 56320 Le Faouët

Format auberge espagnole

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Étape à Moëlan sur mer  le 7 février

Passage des dérailleurs à Quimperlé vers 14 h 30 (nous vous tiendrons au courant du lieu exact où vous pourrez venir les encourager)
Arrivée à Moëlan sur mer à 16 h (nous vous tiendrons au courant du lieu exact)
Veillée à 20 h 30 à la MLC, salle mutlifonctions
Présentation et débat animés par la coalition « Secrets Toxiques »

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Arrivée à Lorient le 8 février 2025

Le 8 février, animations et arrivée à Lorient devant le Tribunal Judiciaire, 1 rue Maitre Esvelin, rdv d’approche à partir de 12h pour l’accueil du convoi à 13h

 

Le Point de RDV à LORIENT est donc double
: 🚲 À vélo 🚲 : Rejoignez la Zbeulinette et le convoi cycliste pour la dernière ligne droite à La Croix du Mourillon le 08/02/2025 à 12h00 (< 10km, principalement plat, environ une heure de vélo)

🚶‍♂️➡ À pied 🚶‍♀️➡ : RDV devant le tribunal Judiciaire à 13h00 pour accueillir triomphalement le convoi à son arrivée. 🥳 ✨ 🎉

Au programme :

    • Remise de la lettre de réclamation d’une date d’audience au tribunal.
    • Prises de paroles du collectif et d’organisations alliées dans cette lutte.
    • Stand paysan ! Boissons chaudes, en-cas, légumes de saison…
    • Jeu de piste géant : Chasse aux parties civiles en ville, aux environs de la manifestation : Qui sont ces 12 poids lourds aux agissements mafieux qui nous attaquent ? Quels intérêts protègent-ils ? Pourquoi devons-nous nous interposer ? Obtenez un livret d’indices et partez en quête de ces grands noms de l’agrobusiness.
    • Fresque de l’agro-industrie : Une manière ludique et interactive de décortiquer les tenants et aboutissants de la politique agricole productiviste.
    • Envoi de la mafia en prison, petite ambiance pour célébrer cela et clôture de la journée.
    • Partageons la soirée autour d’un repas à l’Embarcadère à partir de 19H.

 

Rejoignez-nous pour montrer notre rejet du complexe agro-industriel.

 

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/les-soirees-du-tour-des-derailleurs-le-5-6-7-et-8-fevrier/

Rejoignez les dérailleurs sur une ou plusieurs étapes : contact : avelopourlespaysans@proton.me

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En savoir plus : https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/a-velo-pour-condamner-lagro-industrie-de-st-brieuc-a-lorient/

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Retour sur l’histoire du Train de St Gérand

Soutien aux nouveaux mis en examens / Train de St Gérand : RV lundi 18 septembre devant le tribunal de Lorient

 

VRTH : l’Etat condamné à indemniser 50 000 € d’astreinte à des ONG

L’Etat condamné à verser 50 000 euros d’astreinte pour n’avoir adopté aucune mesure en vue d’améliorer la traçabilité des semences VRTH
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Qu’est-ce que les VRTH ?
Les VRTH sont des variétés végétales modifiées génétiquement pour être rendues tolérantes à des herbicides. Ces plantes soulèvent les mêmes préoccupations que les plantes OGM transgéniques.
Dès 2009, les organisations environnementales et paysannes ont alerté les autorités.
Une expertise collective INRAE-CNRS initiée à la demande des ministères de l’agriculture et de l’écologie a, en 2011, confirmé les risques de la culture de ces variétés.
Malgré cette expertise collective, les VRTH ont été mises sur le marché comme des variétés standards et les herbicides associés ont obtenus leurs autorisations de mise sur le marché permettant le développement de ces nouvelles cultures pour atteindre des surfaces conséquentes notamment en tournesol.La procédure juridique
Depuis 2014, plusieurs ONG ont lancé une procédure judiciaire pour démasquer ces OGM cachés obtenus par les techniques de mutagenèse et dénoncer les risques environnementaux que leur culture présente (La Confédération paysanne, le Réseau semences paysannes, les amis de la terre, Vigilance OGM et pesticides 16, vigilance OG2M, CSFV49, OGM Dangers, Vigilance OGM 33, la fédération nature et progrès).

Cette condamnation intervient au terme d’une procédure d’exécution que les organisations requérantes ont été contraintes d’engager contre l’Etat pour faire exécuter l’arrêt du 7 février 2020.
Le Conseil d’Etat condamne l’Etat à verser 50 000 euros : 5000 € aux requérants et, sur proposition des requérants, affecte 22 500 € à l’Office Français de la Biodiversité et 22 500 € à l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
Cette condamnation est prononcée en liquidation de l’astreinte fixée par l’article1er de l’arrêt du 8 novembre 2021 qui prévoit que l’Etat justifie avoir adopté un plan d’action définissant les mesures retenues en vue d’évaluer les risques liés aux variétés de plantes rendues tolérantes aux herbicides pour la santé humaine et le milieu aquatique en exécution de l’injonction mentionnée à l’article 4 de la décision du 7 février 2020.

Le plan d’action pour la suite
Un plan d’action a bien été établi par le ministère mais ce plan peine toujours à être mis en œuvre plus de 4 ans après la décision intervenue !
L’arrêt rendu le 23 octobre 2024 par le Conseil d’Etat considère, sur ce point, que la décision du 7 février 2020 est exécutée à l’exception de l’injonction d’adopter des mesures permettant d’assurer la traçabilité de l’usage des semences de variétés rendues tolérantes aux herbicides (VRTH) jusqu’à l’utilisation finale des cultures.
Nous ne manquerons pas de suivre attentivement la manière dont l’Etat va assurer cette traçabilité demandée à la fois par les paysans, les distributeurs et les consommateurs. Elle est effectivement indispensable pour pouvoir exercer sa liberté de choix mais également pour pouvoir suivre les effets des cultures sur l’environnement et la santé.Aude DESAINT, Expert environnement pour le Cabinet TUMERELLE
Avocats à Montélimar et à Saint-Raphaël
Pour en savoir plus sur le sujet : 
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Pour mémoire :

C’est exactement ce que les Faucheuses et Faucheurs volontaires d’OGM breton.ne.s ont dénoncé lors de leur action en novembre 2021 :

La marrante, elle résiste !

AG Eureden : manifestation à Lorient le 13 décembre 2024


Vendredi 13 au matin devant le palais des congrès de Lorient : AG d’EUREDEN

https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/a-lorient-des-anti-ogm-manifestent-avant-l-assemblee-generale-d-eureden-CNT000002gGiF0.html

https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient-56100/on-va-droit-dans-le-mur-a-lorient-des-manifestants-anti-pesticide-interpellent-les-adherents-deureden-en-images-6723496.php

https://www.jaimeradio.fr/2024/12/13/lorient-manifestation-contre-limportation-dogm/

https://www.ouest-france.fr/environnement/glyphosate/assemblee-generale-deureden-a-lorient-des-militants-denoncent-les-ravages-de-lagro-industrie-66b2f30c-b941-11ef-953b-0627f277a2ee

ICI 19/20 – Bretagne Émission du vendredi 13 décembre 2024    vers la 8ème minute

 

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Rassemblement à Lorient en présence des associations PIG BZH, Collectif de Soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest (CSVPO), RAFU (Bretagne contre les Fermes Usines), le collectif des Faucheuses et Faucheurs Volontaires d’OGM, XR (Extinction Rébellion), ….

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Rendez vous pris avec le Président d’EUREDEN en janvier / février 2025 : affaire à suivre !
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Pour rappel, le bilan 2023 d’Eureden : « La descente en gamme de la consommation, dans le contexte de l’inflation, n’a pas épargné Eureden. Le groupe agroalimentaire breton -18 500 agriculteurs et 8 500 salariés – termine pourtant son dernier exercice en témoignant d’une belle performance avec un EBITDA passé de 95,5 M€ à près de 108 M€ en un an. »
Source https://www.letelegramme.fr/economie/agri-agro/eureden-poursuit-sa-croissance-6485077.php

ALERTE DÉCHETS : de grandes manoeuvres sont en cours !!!

ALERTE DÉCHETS : DE GRANDES MANŒUVRES SONT EN COURS

Alerte transmise par des militant.e.s de  Glaz Natur et ERB …

Nouveaux INCINÉRATEURS AGRANDIS, nouvelles usines de Combustibles  Solides de Récupération + « chaudières », nouvelles usines de désemballage.

Les usines à déchets se multiplient, qui confortent la gabegie et font barrage pour des dizaines d’années à la réduction des déchets.

De puissants lobbys industriels sont en train de verrouiller l’avenir, avec la complicité des élus.

Ce qui se joue en ce moment nous engage pour les 30 à 40 prochaines années, avec des investissements aux coûts colossaux, dans des usines très polluantes et particulièrement climaticides (émissions de GES et autres gaz, gaspillage monstrueux de ressources).

Pourtant, en matière de déchets, ménagers et autres, la toute première priorité affichée à tous les niveaux, européen, national, régional, local, par les institutions et même par les entreprises, dans les textes et dans la communication, c’est la réduction des déchets, par la prévention ou le réemploi et secondairement le recyclage. Derrière cette incantation, que se passe-t-il en réalité ?

En quelques mots. La Bretagne compte 11 incinérateurs de déchets ménagers et assimilés qui ont tous démarré avant l’an 2000 (de 1971 à 1998). En parallèle, datant de la même époque (à une exception près), la Bretagne compte 8 centres d’enfouissement. 

Actuellement, sous la poussée des industriels du déchet (Suez, Veolia, Guyot Environnement et leurs filiales) qui ont su faire évoluer en leur faveur le cadre réglementaire, on assiste :

  • à l’éclosion de multiples projets de renouvellement de ces incinérateurs, avec agrandissement de leur capacité (travaux en cours à Rennes, enquête publique achevée à Taden, enquête à venir à Vitré, à Gueltas, à Ploufragan-Planguenoual…),
  • au développement d’une nouvelle forme d’incinération au travers d’usines qui broient des déchets pour produire des CSR (Combustibles Solides de Récupération), lesquels sont ensuite brûlés dans des «chaudières » (Après Ploufragan, Guipavas et Morlaix, projets à Brest, Morlaix, Créhen, Retiers…)
  • à l’apparition des dernières nées du système : des usines de déconditionnement / hygiénisation qui désemballent les déchets organiques en les séparant de leur emballage de plastique (emballages individuels ou sacs poubelle) pour envoyer ces déchets organiques en méthanisation (4 en fonctionnement, 6 en projets…).

Quand on sait que le plus souvent ces usines doivent fonctionner à hauteur de leur capacité nominale, faute de quoi la collectivité paye à l’industriel délégataire des pénalités financières, comment peut-on encore oser prétendre qu’on va, ou même qu’on peut aller, vers une réduction des déchets ? !

Les collectivités locales, Conseil Régional en tête, accompagne activement ce mouvement tant il est vrai qu’elles se laissent dicter leur politique déchets par des lobbys industriels attachés à développer un business juteux.

En agitant le leurre de la « valorisation énergétique », c’est la surconsommation d’emballages, plastiques et autres, et d’objets divers et variés (vêtements, meubles, jouets, etc…) qui est favorisée.  « Consommez, surconsommez braves gens, nous va-lo-ri-sons vos déchets ! ».

Industrie du pétrole et industrie du déchet, mêmes intérêts. Total et Suez ou Veolia, main dans la main.

 Vous trouverez ci-joint 3 documents :

  • une fiche intitulée « Les dix péchés capitaux de l’incinération » (rédigée sur un idée de JPLL, pilote comité déchets ERB)
  • La déposition de Glaz Natur à l’enquête publique sur le projet d’incinérateur de Taden (passant de 86 000 t à 150 000 t/an de déchets brulés) qui s’est achevée le 15 novembre.
  • L’article à ce sujet paru dans Ouest-France le 28 novembre (point presse Glaz Natur et Eua et Rivières de Bretagne).

Tous les équipements industriels coûteux/sophistiqués de traitement des déchets sont en train de se mettre en place pour conforter/sanctuariser la gabegie de la surproduction et surconsommation de ressources et d’énergie. L’enjeu est colossal et tout à fait central : si nous n ‘enfonçons pas un coin dans ce système, nous allons en être prisonniers pour très longtemps.

Contribution _Glaz-Natur_Enquete-publique_Incinerateur_Taden_15nov2024

Les dix péchés capitaux des projets d’incinérateurs

Les 10 péchés capitaux des projets d’incinérateurs

Les constructions ou agrandissements en cours ou en projet en 2024

  1. – font obstacle à la réduction des déchets pour des dizaines d’années, car rentabilité industrielle oblige, il faut contractuellement les alimenter à la hauteur prévue ;

  2. – sont dimensionnés sans tenir compte ni de l’obligation de trier et d’éviter les biodéchets (matières organiques) dans les OMR (Ordures Ménagères Résiduelles), ni de l’extension des tarifications incitatives qui poussent les usagers à diminuer la poubelle des OMR ;

  3. – d’un coût gigantesque pour la collectivité, ils ne peuvent se développer que grâce au lobbying puissant des industriels, Suez et Veolia notamment, qui ont obtenu une taxation dissuasive sur l’enfouissement des déchets (TGAP : Taxe Générale sur les activités polluantes), taxation différenciée contraire à l’esprit des directives européennes ;

  4. – sont favorisés, en Bretagne notamment, par une interprétation erronée des textes

réglementaires sur l’enfouissement ;

  1. – sont un pari sur un avenir incertain du point de vue des financements et taxes (ex : taxe carbone ignorée), en particulier au niveau européen ;

  2. – génèrent des pollutions de l’air, de l’eau et des sols qui sont gravement minimisées, voire pas évaluées du tout (des milliers de molécules, PFAS par ex., non prises en compte en sortie de cheminée, des tonnages considérables de mâchefers très toxiques disséminés dans la nature sans contrôle…) ;

  3. – sous couvert du leurre de la « valorisation énergétique » ne produisent que très peu d’énergie, dont une partie non négligeable est d’ailleurs auto-consommée ;

  4. – ce bilan est même négatif si l’on compare une énergie produite qui est infime par rapport à toute l’énergie grise qu’il a fallu pour produire les objets brulés ;

  5. – ont un bilan carbone catastrophique, du même ordre de grandeur que celui d’une centrale électrique à gaz fossile ;

  6. – Les incinérateurs sont un puissant soutien à l’industrie des plastiques dont la surproduction à base d’énergies fossiles continue de croître de façon exponentielle :

« Consommez, surconsommez, nous va-lo-ri-sons vos déchets », au nom du mensonge du recyclage et de l’économie circulaire. Ces « aspirateurs à déchets » entretiennent le pillage-gaspillage de ressources planétaires limitées.

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Compléments :

  • A noter que la démocratie régresse ! ! !
    Désormais, dès que l’enquête publique est terminée, l’accès au dossier du projet et aux dépositions est coupé !
    Le lien qui figure dans la déposition est donc inutile.
  • Mercredi 4 décembre à 18h15 à la salle Horizon à PLEDRAN, Saint-Brieuc Agglo organise une REUNION PUBLIQUE D’INFO sur la mise en place sur son territoire de la TEOMI (Taxe d’enlèvement d’ordure Ménagères Incitative). SBAA a fait ce choix alors que la redevance incitative est beaucoup plus efficace que la taxe incitative pour améliorer le tri (- 41 % d’ordures résiduelles avec la redevance, – 8 % en moyenne avec la taxe, selon l’ADEME).
  • Ceci étant dit, sur ce que deviennent les déchets triés, mis dans la poubelle jaune, ne pas manquer l’émission sur « l’enfumage du recyclage », France Inter « La terre au carré » du 7 novembre 2024, intitulée : « Recyclage : le grand mensonge de la filière plastique »

Recyclage : le grand mensonge de la filière plastique | France Inter

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La marrante, elle résiste !