Rostrenen 25 avril : réunion pour l’installation d’une jeune femme sur une ferme de bovins

La présentation dure environ 40 min

Dans une première partie nous allons reprendre les grandes lignes et les conclusions de cette compréhension scientifique du fonctionnement du vivant.

Nous présenterons ensuite l’expérience concrète de production agricole qui découle de ce modèle scientifique.

Et enfin nous extrapolerons le passage de cette production agricole à une production agricole et industrielle, industrielle au sens où on va produire aussi des matériaux et de l’énergie. Nous ferons le constat que les compétences nécessaires à cette production localement maitrisée sont principalement développées par la société civile, par des investissements citoyens directs.

Dans le temps d’échanges libre qui suivra nous pourrons aussi entamer une discussion autour de cette question :

Le potentiel productif de cette ferme polyvalente , le potentiel de qualité environnementale de cette façon de produire, les évolutions d’organisation sociétale qui en découlent ne mériteraient-ils pas d’être explorer collectivement? Comment? Avec quels moyens?

Au revoir Christian

Christian JOUAULT nous a quittés ce jeudi 10 avril 2025

Christian avait rejoint le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, en 2016.
Pisseur Involontaire de la première heure, il était avec nous lors de la première « pisserie » de PIG BZH à Pontivy, en février 2019.
Pisserie test, organisée pour former les référents locaux, qui marqua le coup d’envoi d’une série d’analyses d’urine pour recherche de glyphosate et d’une série de plaintes  contre X pour empoisonnement / mise en danger de la vie d’autrui, (800 plaintes en Bretagne, 5400 en France) et conduisit, entre autres, à la création de la coalition Secrets Toxiques, pour demander le retrait du marché des pesticides de synthèse…

Depuis sa rencontre au Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, en mai 2016 alors qu’il souffrait d’un cancer de la prostate, jusqu’à ce jour, il n’a cessé de témoigner avec émotion, des conséquences dramatiques que les pesticides ont eu dans sa vie et celle de son épouse.

Il a rendu visite à beaucoup de malades, sillonné la Bretagne, voire la France, pour témoigner de multiples fois dans des cinés-débats, dans les journaux, les émissions télévisées…

Nous, PIG BZH, nous associons à la peine de ses proches, et de tous les membres du CSVPO.

Paix à ton âme, Christian !

 

La pétition européenne du Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest a été auditionnée au Parlement Européen et elle reste ouverte !

Le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest a soutenu une nouvelle fois,  ce lundi 7 avril 2025, sa pétition européenne devant la Commission PETI du Parlement Européen, par les voix de Serge Le Quéau et René Louail : cette pétition reste ouverte !

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les victimes des pesticides de la coopérative Triskalia
une nouvelle fois entendues par la Commission des Pétitions du Parlement
européen

Bruxelles, 7 avril 2025 – Une délégation composée d’ex-salariés victimes
des pesticides de la coopérative bretonne Triskalia/Eureden, de
représentants de l’Union syndicale Solidaires Bretagne et du Collectif
de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest a été auditionnée
aujourd’hui par la Commission des Pétitions du Parlement européen. Cette
démarche s’inscrit dans une lutte qui dure depuis plusieurs années pour
dénoncer les abus liés à l’utilisation des pesticides et les manquements
des autorités françaises.

Deux constats alarmants à l’origine de leur mobilisation
1. L’utilisation irresponsable des pesticides continue à faire de
nombreuses victimes parmi les salariés, les agriculteurs et les
riverains.
2. Sous l’influence des lobbys agro-industriels, l’État français manque
à son devoir de protéger ses citoyens contre ces dangers.

Des précédents révélateurs
Cette troisième rencontre avec la Commission fait suite à deux audits
précédents qui avaient déjà mis en lumière des défaillances graves dans
l’application des normes européennes sur les pesticides. Ces enquêtes
avaient notamment révélé :
• Des contrôles inefficaces en raison de préavis systématiques.
• L’utilisation massive et préventive de pesticides dans les silos
céréaliers, augmentant les risques pour la santé humaine et
l’environnement.
En 2024, de nouvelles révélations ont amplifié l’urgence d’agir. Parmi
elles, l’usage excessif de produits comme le K-OBIOL ULV6d et le formol
dans les centres de stockage a causé des catastrophes sanitaires et
environnementales : contamination alimentaire, destruction massive de
maïs contaminé, et épidémies telles que la salmonelle dans les élevages
avicoles.

Un appel à la transparence et au renforcement des contrôles
La délégation a insisté sur la nécessité d’intensifier les inspections
auprès des responsables de ces pratiques destructrices. Elle dénonce
également le manque de transparence et le rôle défaillant des organes de
contrôle, qui permettent à ces abus de perdurer.

Une réponse forte du Parlement européen
Les membres de la Commission des Pétitions ont exprimé leur
préoccupation face aux manquements persistants de la France dans le
respect des réglementations européennes sur l’usage des pesticides. À
une large majorité, ils ont décidé :
• De maintenir une surveillance stricte sur l’application par la France
des normes européennes.
• De réaffirmer que les citoyens ne doivent pas payer le prix du laxisme
institutionnel.
Ce nouvel appel marque une étape importante dans la lutte pour une
agriculture plus responsable et respectueuse de la santé publique et de
l’environnement. Les victimes espèrent que cette mobilisation européenne
permettra enfin d’obtenir justice et d’éviter que d’autres vies soient
mises en danger.

Contacts :
Claude Le Guyader représentant des ex-salariés de Triskalia : 06 81 69
75
Serge Le Quéau – Union régionale Solidaires de Bretagne : 06 80 95 85 17
René Louail – Comité de soutien des victimes des pesticides de Triskalia
: 06 72 84 87 92
Henri Busnel – Collectif de soutien aux victimes des pesticides de
l’ouest : 06 71 11 06 90 24

La pétition soutenue

Ouverte au soutien

Les pétitionnaires, employés, anciens employés ou proches d’employés, malades ou disparus, d’une entreprise de production de biens agricoles transformés, ont été durablement exposés à des produits chimiques dangereux sans en avoir été dûment informés par l’employeur et sans protection adéquate. Ils souhaitent voir reconnu les problèmes de santé qui en ont découlé (entraînant une incapacité totale ou partielle de travail voire le décès) et contestent le refus d’indemnisation qui leur a été opposé par leur organisme de mutuelle santé. Ils demandent que soit examiné le respect par la France de : la Directive 2009/128/CE sur l’utilisation des pesticides, le Règlement (CE) 882/2004 sur les aliments pour animaux, les Directives 98/24/CE et 2004/37/CE sur la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs.

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La pétition reste ouverte

C’est à dire que les problèmes dénoncés par cette pétition ne sont toujours pas résolus : elle est toujours d’actualité, vous pouvez encore la soutenir !

ET soutenir, ou adhérer au CSVPO : https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

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Retrouvez l’audition sur le site multimédia de l’Union Européenne

Minute 15:38, par ici : https://multimedia.europarl.europa.eu/fr/webstreaming/committee-on-petitions-ordinary-meeting_20250407-1500-COMMITTEE-PETI

Toxiques en vente libre : nouvelle action des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM sur les herbicides

    Communiqué de presse

Ce matin 5 avril 2025, des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM, des membres des Soulèvements de la Terre du groupe local de Lorient ainsi que des membres de XR Rébellion vont dans des jardineries locales ; ils se rendent dans les rayons de désherbants chimiques (pesticides de synthèse), s’emparent des bidons, les déposent sur une bâche et les recouvrent de peinture pour les rendre impropres à la vente. Simultanément, ils distribuent des tracts et expliquent leurs gestes aux clients et aux salariés du magasin.

Par cette action, ils veulent dénoncer :

La commercialisation de ces produits hautement dangereux pour la santé humaine, la biodiversité.

La non évaluation de la toxicité du produit tel qu’il est vendu et employé ; en effet, ne sont évaluées que les molécules déclarées actives par les fabricants. Or à ces molécules de nombreux adjuvants issus principalement de pétrochimie y sont ajoutés sans aucune évaluation de dangerosité de ceux-ci. Pour les désherbants utilisés en agriculture, c’est la même chose.

Il existe des alternatives plutôt efficaces pour les jardiniers ( voir tract ci-joint) et l’agriculture avec par exemple l’agroécologie.

Nous, Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM sommes déterminé.e.s à dénoncer la commercialisation de ces produits hautement dangereux, à demander leur retrait des rayons, et à poursuivre nos actions de désobéissance civile non violente.

Les Faucheurs Volontaires d’OGM

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Printemps radieux

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Breafing matinal
Marketing vert sur un produit herbicide toxique
Début de l’action, filmée par la presse
En pleine action … peinture verte pour un produit pas vert 😉
En pleine action … peinture verte sur un produit pas vert 🙂

Les peinturlureurs et peinturlureuses sont appliqué.e.s et méticuleux.euses : la bâche est soigneusement étalée sur le sol et pas un trait de peinture n’en dépasse

En pleine action : peinture verte pour des produits pas verts 🙂
Médiation : les Faucheurs Volontaires d’OGM expliquent leur geste aux responsables du magasin
Médiation : les Faucheurs Volontaires d’OGM expliquent leur geste aux responsables du magasin. Sous l’œil et les micros de la presse
Médiation : les Faucheurs Volontaires d’OGM expliquent leur geste aux salariés du magasin
Médiation : les Faucheurs Volontaires d’OGM expliquent leur geste aux salariés du magasin
La police est là … Papiers silvoplé ! Direction le commissariat central de Lorient – Fin de la récré 🙂

Sur le parking de Jardiland, la police intervient, contrôle, retient toutes les identités et embarque 4  des courageux activistes…
Avec la sirène et le girofard, direction  le commissariat central de police de Lorient pour une audition.
Où les rejoignent l’ensemble des acteurs de l’opération. Ils et elles seront relâché.e.s après 1 h environ de silence non partagé 😉

Comme d’habitude, l’action des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM s’est déroulée dans la non violence et à visage découvert, et tout le monde a bien donné son identité.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/lorient/nouvelle-action-des-faucheurs-volontaires-dans-des-grandes-surfaces-et-jardineries-pour-denoncer-la-vente-d-herbicides-hautement-toxiques-3134047.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/programmes/france-3_bretagne_ici-19-20-bretagne
Emission du 5 avril 2025
Minute 8:37

https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient-56100/la-toxicite-de-ces-produits-mis-en-vente-est-largement-sous-evaluee-a-lanester-des-militants-ecolos-alertent-sur-les-pesticides-vendus-au-grand-public-video-6792555.php

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanester-56600/a-lanester-des-militants-sattaquent-a-des-produits-de-jardinage-contenant-des-pesticides-33190702-12e2-11f0-95b6-d24ce11800f7
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Mais où vont donc les molécules toxiques dénoncées ci-dessus ???

Soulignons que les molécules toxiques dénoncées par les Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM bretons finissent dans les cours d’eau, dans notre eau, dans notre nourriture et in fine dans nos corps, nous affaiblissent et finissent par rendre malade une part croissante de la population, dont de plus en plus d’enfants. (explosion du nombre de cancers dont les cancers pédiatriques, des maladies neurodégénératives, …)

https://pig.log.bzh/2022/03/21/nouvelles-decouvertes-et-publication-polluants-dans-les-produits-bio-ou-non/

Télécharger la publication :
PR FOOD POLLUTION PAH 032022

 

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Les Faucheurs et Faucheuses d’OGM breton.ne.s avaient déjà dénoncé ce problème en juin 2023 !

Depuis, rien n’a changé …

la population et les acheteurs de ces produits s’empoisonnent lentement mais sûrement …
https://pig.log.bzh/2023/06/05/sous-evaluation-de-la-toxicite-des-pesticides-les-faucheurs-et-faucheuses-volontaires-passent-a-laction/

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Pour mémoire, en 2020, des ONG dénonçaient déjà la présence de toxiques dans les pesticides de synthèse, notamment dans les herbicides dont dans un de ceux retrouvés dans les rayons lors de cette action des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM

Cf  communiqué de presse de Francois Veillerette (Directeur Générations Futures), Dominique Masset (Co-Président Campagne Glyphosate France), Philippe Piard (représentant Nature & Progrès) et du Dr Pierre Michel Perinaud (président de l’AMLP – Alerte Médecins Pesticides)
https://pig.log.bzh/2020/11/11/1528/

Cf aussi l’étude citée dans ce communiqué de presse : « Toxic compounds in herbicides without glyphosate » des auteurs Gilles-Eric Séralini et Gérald Jungers
lien vers la publication de Gilles-Eric Séralini et Gérald Jungers

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Printemps bruyant – Paris – 5 avril 2025

Simultanément à notre action, à l’occasion de la journée mondiale de la Santé du 7 avril, un collectif d’organisations marchera dans Paris, le 5 avril, pour dénoncer les impacts catastrophiques et généralisés des pesticides de synthèse.

« Marche vivante pour un printemps bruyant » organisée par Scientifiques en Rébellion, Alerte Médecins contre les Pesticides, Médecins du Monde, COAADEP (Collectif des Ouvrier Agricoles et de leurs Ayants Droits Empoisonnés par les Pesticides), Confédération Paysanne, Extinction Rébellion, Secrets Toxiques, et de nombreuses autres organisations…

Nous, Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM, soutenons leurs revendications et exigeons avec eux :

– l’arrêt de l’usage des pesticides en France et dans le Monde

– un accompagnement des agriculteurs-trices vers des pratiques agro-écologiques

– une politique agricole qui concilie santé, environnement et santé alimentaire.

https://alerte-medecins-pesticides.fr/wp-content/uploads/2025/02/Appel-Marche-5-avril-2025-Printemps-Bruyant.pdf

M’enfin, puisqu’on vous redit que c’est naturel !!!

Puisqu’on vous dit que c’est naturel !!!  ET pour tant ça contient de l’Arsenic
no comment …

 

 

 

Nouvelles Techniques Génomiques (NTG) : conférence de Hélène Tordjman – 3 avril – St Nicolas de Redon

«Ni dans les Champs, Ni dans les assiettes,
les OGMs on n’en veut (toujours) pas !!!»

Jeudi 03 Avril 2025-19h30
Bibliothèque la Terre aux pavés – Saint Nicolas de Redon

Soirée Débat : Conférence de Hélène Tordjman
Le projet de dérégulation des OGM
de la Commission Européenne.

Le 5 juillet 2023, la Commission européenne a rendu public un texte proposant de déréguler quasiment tous les « nouveaux » OGM, c’est à dire ceux issus des Nouvelles Techniques Génomiques (NGT).
Si ce projet passe, ces NGT ne seront plus testées pour leurs risques sanitaires et écologiques ; ils ne seront plus tracés ; et enfin ils ne seront même plus étiquetés.
Autrement dit, les consommateurs-citoyen-nes ne sauront plus ce qu’il y a dans leurs assiettes. D’autres effets majeurs s’ensuivront, comme la mise en danger de la possibilité de l’agriculture biologique et de la biodiversité dans son ensemble, et le danger d’une appropriation par les grandes firmes de l’agrochimie de la base de la chaîne alimentaire mondiale.

Hélène Tordjman, Autrice de « La croissance verte contre la Nature »
aux Éditions La Découverte , 2021.
Maîtresse de conférence à l’Université Paris Sorbonne Nord.
Membre du Conseil  d’Administration du média indépendant de veille citoyenne sur les OGM, Inf’OGM.

PERMANENCES de la BIBLIOTHEQUE
À Connexion Paysanne
Le jeudi de 18h à 21h et Le vendredi de 14h à 21h
les Rendez-Vous de la Bibliothèque de la Terre aux Pavés
(au moins) les 1ER JEUDI DE CHAQUE MOIS à partir de 19h30 !!!
la Bibliothèque vous invite à ces occasions à des présentations de
livres, des projections, des débats autour de luttes liées à l’agriculture.
Contacts :
48ter Avenue Jean Burel – 44460 – Saint Nicolas de Redon
bibliothequedelaterreauxpaves@connexionpaysanne.fr
07 85 75 73 77 – FB Connexion paysanne

Algues vertes. La Bretagne est « saturée » par les élevages d’animaux, dénonce un syndicaliste

Ouest-France

Algues vertes. La Bretagne est « saturée » par les élevages d’animaux, dénonce un syndicaliste

Jérôme MORINIÈRE.

Modifié le 13/03/2025 à 19h20 Publié le 13/03/2025 à 19h03

Serge Le Quéau est militant au sein de l’union syndicale Solidaires.Il est aussi co-rapporteur de l’avis sur l’eau d’avril 2023, du Conseil économique social et environnemental (CESE). Alors que deux jugements en faveur de la lutte contre les algues vertes viennent d’être rendus, il dénonce, chiffres à l’appui, la saturation dont souffrent la Bretagne et particulièrement les Côtes-d’Armor en termes d’élevage d’animaux. Une surabondance qui explique notamment la prolifération des algues vertes.

 

En moyenne, les Côtes-d’Armor comptent 1,1 bovin, 22 porcs et 248 volailles par hectare, selon un rapport de la Cour des comptes sur les algues vertes en 2021. | ARCHIVES

La Bretagne abrite actuellement des élevages comportant au total 120 millions d’animaux. Dans les Côtes-d’Armor, cela représente 1,1 bovin, 22 porcs et 248 volailles par hectare, selon un rapport sur les algues vertes produit par la Cour des comptes en 2021. Serge Le Quéau, militant au sein de l’union syndicale Solidaires, rappelle ces données pour expliquer que la région bretonne fait toujours la part belle à l’agriculture productiviste.

Un rapport passé « inaperçu »

Ce spécialiste est aussi co-rapporteur de l’avis sur l’eau d’avril 2023, du Conseil économique social et environnemental (Cese). « À l’époque, notre rapport était passé un peu inaperçu, se remémore-t-il. Mais aujourd’hui, avec les différentes pollutions liées à l’eau portées à la connaissance du grand public, nos conclusions suscitent un nouvel intérêt. »

Lire aussi : Les marées vertes reflètent « l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole »

Des dizaines d’experts ont planché pendant près de dix-huit mois pour rendre cet avis au sein du Cese. Dans ce document, l’une des préconisations, en réponse à la prolifération des algues vertes, demande au gouvernement de

« renforcer dans les zones vulnérables en termes de qualité de l’eau, les obligations concernant les apports d’azote, les déclarations des plans d’épandages et le contrôle des ouvrages de stockage ».

L’avis enjoint aussi l’État à « mettre en œuvre une politique incitative de diminution des cheptels dans les zones les plus saturées en azote et les plus génératrices de marées vertes, au profit d’un modèle de polyculture élevage dans une optique de rééquilibrage dans les zones non saturées ». Cet avis rencontre la forte opposition de la FNSEA, le syndical agricole majoritaire et qui le reste aussi dans les instances de la Chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor.

« Comment ferons-nous si toute notre eau est polluée ? »

« La terre en Bretagne ne peut pas absorber tout cet élevage », alerte le syndicaliste. « Il faut aider les agriculteurs à changer de modèle de production. Ce sont eux les premières victimes », insiste-t-il. Il bat en brèche aussi les arguments des tenants d’un certain statu quo en matière de production agricole. Au nom de la souveraineté alimentaire en France et en Europe, il serait difficile de sortir de l’agriculture dite conventionnelle. « Il faut donner du temps au temps, c’est le même argument depuis quarante ans. Comment ferons-nous si toute notre eau est polluée ? », s’indigne Serge Le Quéau. Une étude menée au niveau européen, coordonnée par l’Inrae (1) et publiée en mars 2023, « prouve au contraire qu’il est possible de nourrir l’Europe grâce à l’agriculture biologique ».

Lire aussi : ENTRETIEN. Crise agricole : « Une colère plus sociologique qu’économique » selon ce spécialiste

Mais pour ce faire, Serge Le Quéau insiste sur la nécessaire émergence d’une volonté politique forte. Selon ce spécialiste, changer de modèle agricole « n’est pas un problème d’argent ». Les quelque 416 000 agriculteurs français touchent 15 milliards d’aides publiques et européennes. « Mais l’exploitant qui produit du maïs se voit octroyer plus de subventions que celui qui s’occupe d’élevage herbagé », déplore-t-il.

Un système qui profite aux acteurs économiques

Il faudrait donc réorienter les aides de la Politique agricole commune (Pac) vers des pratiques agricoles plus vertueuses. Mais si le système met autant de temps à évoluer, c’est qu’il « profite » toujours à un grand nombre d’acteurs économiques : « Ceux dans l’industrie phytosanitaire et le machinisme agricole notamment », pointe le syndicaliste.

« Il y a des engagements politiques, certes, mais pas ou peu de contrôles. Les lobbies économiques sont plus puissants », constate-t-il, amer.

Lire aussi : Pollution aux algues vertes en Bretagne : la justice laisse 10 mois à l’État pour agir

Dans ce contexte et « malgré les pressions », la justice reste un « rempart » contre les atteintes à l’environnement. Deux jugements le confirment. Ce jeudi 13 mars 2025, le tribunal administratif de Rennes a condamné l’État à prendre, dans un délai de dix mois, « toutes les mesures nécessaires pour réduire significativement la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole ». Ce même jour, cette même juridiction annule l’arrêté préfectoral permettant l’extension d’un poulailler géant à Plestin-les-Grèves, dont la baie est particulièrement touchée par les marées vertes.

(1) Institut national de recherche sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-la-bretagne-est-saturee-par-les-elevages- danimaux-denonce-un-syndicaliste-552b0e8c-000c-11f0-9b78-58334960577c

Projet d’extension de porcherie à GOULET RIEC : communiqué d’opposition au projet

RIEC s/ COCHONS

Une telle concentration d’élevages en Bretagne
est-elle
responsable, soutenable, acceptable ???

Une consultation du public est en cours jusqu’au 19 mars sur le projet d’extension d’un élevage porcin à Riec-sur-Belon, située entre Aven et Belon.
Alors que ce secteur fait l’objet d’une ZAES (Zone A Enjeu Sanitaire) depuis 2023, que les algues vertes se développent sur nos rives et que nos rivières sont souvent touchées par des pollutions, peut-on encore y produire plus ?
A Riec-sur-Belon, nous dénombrons déjà 4 cochons par habitant-e. 
Si l’intérêt économique est avancé par les élus, c’est oublier que d’autres activités économiques ont besoin d’un environnement préservé et non pollué : le tourisme, la pêche, la conchyliculture ne sont pas des moindres.
La Bretagne concentre 60 % de la production porcine  française et le Finistère 25%.
Depuis des années, la Bretagne est victime du choix très politique d’une agriculture exportatrice. Subventions, spécialisations des cultures, remembrements, inondations, eau potable polluée par les nitrates et les pesticides, marées vertes, interdictions de pêche et pollution de l’air à l’ammoniac en sont les conséquences directes.
Quel est le coût réel du système agro industriel qui s’enrichit sur le dos des agriculteurs et agricultrices ? Quel est le coût réel de l’alimentation ?
La population ne peut admettre indéfiniment la double peine de vivre  dans un environnement pollué qui porte atteinte au vivant et de devoir payer pour les dépollutions.
Les banques, les assurances, les industriels, les supermarchés et certains dirigeants agricoles poussent « leurs » agriculteurs et agricultrices dans cette fuite en avant. C’est le cercle vicieux des marges faibles, de l’augmentation des surfaces pour maintenir le revenu, de l’endettement qui met les plus faibles à la merci de la prochaine baisse des cours pendant que les plus gros s’enrichissent.
Cette ferme à Riec est représentative de la moyenne des élevages bretons contraints par le système agro-industriel de s’agrandir alors que de nombreuses fermes disparaissent chaque jour. Cette politique mène peu à peu à l’effondrement de l’agriculture voire à une agriculture sans paysan.
L’intérêt général devrait être à la nécessaire autonomie alimentaire de nos territoires  par une polyculture de proximité, déconcentrée et relocalisée, en circuit court, moins gourmande en énergie fossile. L’intérêt général devrait être à l’installation des jeunes paysan-nes sur des fermes à taille humaine, capables de nourrir leur communauté et d’en vivre dignement, tout en respectant leur terroir.

Nous, organisations locales, partageons la mobilisation de ces dernières semaines de l’association RBBBM pour informer la population. Nous souhaitons dénoncer avec elle tous les projets d’extensions d’élevages sur notre territoire. S’il faut aider le monde paysan à vivre dignement, faisons le autrement qu’en autorisant toujours plus de pollution pour une production vouée à l’export vers toute la France ou l’étranger.

Nous invitons les citoyen-nes à s’exprimer dans le registre en ligne de consultation avant le 19 mars : https://www.registre-numerique.fr/sceadegoulet-riecsurbelon/deposer-son-observation 
Lien disponible sur le site RBBBM.bzh

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Le comité local des soulèvements de la Terre Quimperlé
Les soulèvements du Mervent
Eaux et rivières de Bretagne
Bretagne vivante
PIG BZH (Pisseurs et Pisseuses Involontaires de Glyphosate)
Paresse
XR Lorient
Solidaires 29
LDH Quimperlé-Concarneau
Pacte pour la Transition Quimperlé
RAFU Bretagne
OzACTES
Bassines non merci 29
Comité local des soulèvements de la Terre Quimper
RIEC s/ COCHONS

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Communiqué de RBBM :
« Rivières et Bocage Bélon-Brigneau-Merrien qui lutte depuis 20 ans pour la protection de l’eau, du bocage et des paysages, s’alarme des autorisations
successives d’extension d’élevages intensifs comme à Mellac, Baye, et aujourd’hui Riec, avec 30 % d’augmentation du cheptel porcin.
L’association dénonce ce système d’élevage et non des personnes en particulier.
RBBBM déplore la multiplication des algues vertes sur le Bélon et sur l’Aven, zones à enjeu sanitaire (ZAES) ainsi que les interdictions de pêche à pied (durant 6 mois sur le Bélon, en 2024) et les traitements de plus en plus coûteux de l’eau du robinet. Ce sont hélas les consommateurs, et non les pollueurs., qui payent…
À l’heure où la justice a condamné l’inaction de l’Etat par rapport aux nitrates, est-il raisonnable que nos élus soutiennent une telle extension et concentration ?
A quand la protection de la santé des populations ?
A quand un soutien à un autre modèle agricole respectueux du vivant ? »
C’est le sens du rassemblement que nous organisons le mercredi 19 mars à 19 heures devant la mairie de Riec et du film « Sur la paille » au Kerfany le mardi 25 mars à 20h30.
Plus d’informations sur le site : rbbbm.bzh
Contacts :
Annie Le Grevellec 06 79 94 41 66 / Antoine Champlon 06 76 52 47 11
Les slogans retenus :
1- STOP aux ALGUES VERTES
2- STOP aux DEROGATIONS
3- Préservons nos RIAS et nos Rivages
4- HALTE à la concentration des élevages
5- STOP aux dérogations d’épandage

Marées vertes – Ou l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole productiviste

Communiqué de presse du 8 mars 2025

Marées vertes
Ou l’impuissance des pouvoirs publics face au lobby agricole productiviste

Après la découverte une nouvelle fois d’un sanglier mort intoxiqué à l’hydrogène sulfuré, sur la plage de Morieux début septembre, il est une question que l’on est en droit de se poser : Combien faudra-t-il de morts humaines ou animales supplémentaires sur nos plages pour que les pouvoir publics prennent les décisions qui s’imposent pour lutter efficacement contre ce fléau aux graves conséquences sanitaires, environnementales et économiques ?

Si les causes de ces marées vertes sont parfaitement connues depuis plus de cinquante ans après la publication en 1972 de l’étude scientifique de l’ingénieur agronome de l’INRA à Quimper Marcel Coppenet qui démontrait clairement le lien entre les épandages massifs d’efluents d’élevage et l’apparition des marées vertes, ce qui est le plus désolant aujourd’hui, c’est de constater le manque de volonté politique de s’attaquer réellement au problème.

Alors même que La France se trouve toujours dans l’incapacité de tenir ses engagements et de respecter la directive européenne 91/676/CEE sur les nitrates, risquant à tous moments de se faire lourdement sanctionner, il faut bien constater que jusqu’à présent, aucun Gouvernement n’a le courage de faire entendre raison au lobby agricole industriel et productiviste qui impose sa loi sur nos territoires.

Déjà en 2021, la Cour des comptes constatait dans un rapport, l’échec des plans d’actions de lutte contre les marées vertes et dressait un constat accablant, pointant « une politique de lutte aux objectifs mal définis et aux effets incertains sur la qualité des eaux, une mobilisation des territoires sans soutien suffisant et un manque de cohérence avec certains volets fondamentaux des politiques agricole, agroalimentaire et environnementale. »

Plus récemment, en avril 2023 le Conseil Économique, Social et Environnemental, troisième assemblée de la République publiait également un avis remarqué sur l’eau » Quelle gestion durable de l’eau (quantité, qualité, partage) face aux changements climatique » Ce rapport voté par une large majorité des membres du Cese (77%) mais pas par les représentants de la Fnsea, faisait des préconisations très précises au Gouvernement pour lutter contre les marées vertes. « Lui demandant de renforcer dans les zones vulnérables en termes de qualité des eaux, les obligations concernant les apports d’azote, les déclarations des plans d’épandages et le contrôle des ouvrages de stockage. De mettre en œuvre une politique incitative de diminution des cheptels, dans les zones les plus saturées en azote et les plus génératrices de marées vertes, au profit d’un modèle de polyculture élevage dans une optique de rééquilibrage dans les zones non saturées. D’accompagner les exploitants avec des aides conditionnées aux changements de pratiques et aux résultats atteints y compris pour ceux étant déjà respectueux de l’environnement »

La logique institutionnelle aurait voulu que Marc Fesnaux le Ministre de l’agriculture, et Christophe Béchu le Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires prennent au sérieux ces préconisations du Cese pour lutter contre les marées vertes, mais il n’en a rien été. Pour eux l’essentiel n’était pas de répondre aux préconisations de la société civile organisée mais d’éviter de se fâcher avec l’organisation, qui dans le domaine de la politique agricole détient le pouvoir réel, c’est-à-dire la Fnsea.

Plaintel le 8 mars 2025

Serge Le Quéau

Corapporteur de l’avis sur l’eau d’avril 2023

du Conseil Économique Social et Environnemental

Nouvelle publication du Pr Gilles-Eric Séralini : « Le vin naturel, une des plus vieilles boissons de l’Humanité, aux levures détoxifiantes et anti-cancer

Le Pr Gilles-Eric Séralini nous fait part de la publication de sa dernière étude, en date du 10 février 2025 :

English follows – NOUVELLE DECOUVERTE

LE VIN NATUREL, UNE DES PLUS VIEILLES BOISSONS DE L’HUMANITE, AUX LEVURES DETOXIFIANTES ET ANTICANCER

Tout en décortiquant les mécanismes d’intoxication, le groupe du Pr. Seralini veut comprendre les mécanismes de détoxification. Dans ce cadre, la revue Scientific Reports du Groupe Nature publie une recherche importante sur le vin nature, biologique, français, sans pesticides ni intrants. Le vin naturel peut en effet être fermenté grâce à des levures exceptionnelles qui ne sont pas dans les vins de même cépage, même année, voisins, mais qui sont traités. On sait pourtant que les vins peuvent être le principal apport de pesticides à table, et donc qu’il vaut mieux qu’ils soient naturels. Ces levures peuvent alors apporter des propriétés uniques pour la santé, détoxifiantes et anticancer. Certaines avaient même été caracterisées dans la médecine traditionnelle chinoise pour leur usage, d’autres sont plus connues pour leurs propriétés aromatiques et gustatives uniques. Le vin industriel qui rajoute fongicides puis levures modifiées a donc moins de chances de favoriser la santé.

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NATURAL WINE, ONE OF THE OLDEST DRINKS IN HUMANITY, CHARACTERIZED WITH DETOXIFYING AND ANTICANCER YEASTS

While dissecting the mechanisms of intoxication, Prof. Seralini’s group wants to understand the mechanisms of detoxification. In this context, the journal Scientific Reports of the Nature Group publishes an important research on natural, organic, French wines, without pesticides or chemical inputs. Natural wine can in fact be fermented thanks to exceptional yeasts that are not in wines of the same grape variety, same year, neighbors, but that are chemically treated. However, we know that wines can be the main source of pesticides on the table, and therefore it is better when they are natural. These yeasts can then provide unique properties for health, detoxifying and anticancer. Some had even been characterized in traditional Chinese medicine for their use, others are better known for their unique aromatic and taste properties. Industrial wines that add fungicides and then modified yeasts, is therefore less likely to promote health.

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Publication de Gilles-Eric Séralini, Jérôme Douzelet, Robin Mesnage :

Fermentation produces diverse consumables like bread, wine, beer, and cheese, with fungi playing a key role. This study sequenced fungal and bacteria DNA from 46 commercial wines, paired by vineyard proximity, harvest time, and grape variety. One in each pair was natural, while the other had pesticide treatments and microbial adjunctions. Bacteria profiles were studied using targeted sequencing of the V3-V4 region of the 16 S rRNA gene while fungal profiles were studied with ITS gene targeted sequencing. Significant variability was observed in the microbial content of these wines.

We identified 19 unique fungal species in natural wines, absent in pesticide-treated ones. Some have known health roles. The most abundant was Penicillium jiangxiense in Lot-et-Garonne, known for its antitumor properties. Hyphopichia pseudoburtonii, with notable aromatic properties, was also detected, commonly found in insect and fish microbiota. Antrodia favescens, related to the medicinal Antrodia cinnamomea, was identified in another location, known for its role in Chinese herbal medicine against cancer and metabolic diseases. Ochrocladosporium elatum, recognized for its antioxidant and antibacterial activities, was found elsewhere. Additionally, natural wines exhibited greater bacterial biodiversity, contributing to unique tastes and potential health benefits.

Microbial communities, particularly fungi, play a crucial role in the fermentation-digestion processes of various foods and beverages. These communities initiate the transformation of plant-based substrates into natural products, generating a wide array of consumables such as bread, wine, beer, cheese, coffee, vanilla, and kefir. Beyond kickstarting fermentation, fungi significantly enhance the sensory qualities and shelf life of these products. Small quantities of alcohol produced during fermentation can inhibit the growth of certain pathogens, while fermentation within the gut microbiota contributes to digestion and the production of essential micronutrients. Current research underscores the vital symbiotic relationship between the gut microbiota and its host, impacting neurological functions, immunity, vitamin synthesis, and detoxification processes1.

The microbial communities associated with grapes and wine have been extensively studied, given their indispensable role in fermentation, a practice dating back at least 7,000 years2. Recent technological advancements have improved the selection and modification of microorganisms for commercial use, including CRISPR gene editing techniques3. In contrast, natural fermentations increasingly utilize atypical grape varieties worldwide, including regions like Chile4, India5, and Europe (Italy, Greece, Austria, France).

Natural fermentations, characterized by the absence of commercial fungi, bacteria, artificial compounds, or pesticides, promote a unique microbial biodiversity. This practice not only defines natural wines but also supports sustainable viticulture by enhancing ecological services and reducing dependence on external inputs6.

Despite the recognized properties of these microbial communities, many potential benefits, including their roles against pathogenic agents, remain largely unexplored7.

Wine bottles harbor a complex array of microorganisms originating from fermentation and winemaking practices. During fermentation, indigenous yeasts, predominantly Saccharomyces cerevisiae and non-Saccharomyces species such as Hanseniaspora and Candida, drive the conversion of sugars into ethanol, alongside bacteria like Oenococcus oeni8. Emerging evidence suggests natural fermentation supports a richer microbial ecosystem, including Enterobacteriaceae, Pseudomonas, Sphingomonas, and Methylobacterium which could contribute to wine characteristics directly or indirectly9. In contrast, conventional winemaking often relies on inoculated commercial starters that either include Saccharomyces or lactic acid bacteria (e.g. Oenococcus oeni) and controlled microbial activity to standardize fermentation and ensure consistency10. Despite these differences, no comprehensive study has compared the microbial composition of naturally fermented wines to conventional wines derived from pesticide-treated grapes.

In this novel investigation, we performed a comparative analysis of the microbiota composition in natural wines and for the first time those neighbouring derived from grapes treated with pesticides. Uniquely, each sample pair originated from the same grape variety, same harvest year, and vineyard geolocation (acting as very close plots within a similar ecosystem). This approach is distinct from previous studies which focused solely on pesticide residues in the final product11 and their taste. This approach allows a more controlled exploration of how pesticides influence the raisin and wine microbiota. In other previous comparable studies, we have already studied the pesticide content in the bottles of closely neighbouring wineyards treated or not, and also characterized the presence, taste and effects not only of many pesticides, but also of sulfur residues and copper12,13. 

In light of the growing interest in the influence of agricultural practices, taking into account not only climate change, but also gut microbiota, this research presents a unique opportunity to investigate the intrinsic microbial communities of naturally all grown fruits and vegetables, compared to commercially available pesticide-treated products.

Results

The study analyzed a diverse range of grape varieties across wine-producing regions, focusing on regional preferences and vintages from 2016 to 2019, with Gamay and Sauvignon prominently featured. Each untreated natural wine was paired with a neighboring vineyard’s chemically (e.g.g pesticides) and microbiologically treated counterpart, enabling comparisons of fermentation processes and aromatic profiles.

Bacterial and fungal DNA

Our genetic analysis successfully identified DNA from both fungi and bacteria in naturally produced and pesticide-treated wine bottles (Fig. 1). Interestingly, the absolute abundance quantification revealed a significantly higher bacterial presence (2.38 ± 8.5 ng DNA / μL) compared to fungi (0.08 ± 0.5 ng DNA/μL), this difference being statistically significant (p < 0.05), with bacteria being 30 times more abundant on average (Supplementary Tables 1 and 2). There was no difference in bacteria or fungi absolute relative abundance between the natural and pesticide-treated wines, evidencing the non-sterile biotopes. Some dead microbes may not have participated in the oenological processes, especially for small percentages of presences, and fungicide-treated wines.

Due to significant variability in vintages, locations, and grape varieties, these factors were not included as covariates in the analysis.

Fungi composition was dominated by Basidiomycota and Ascomycota, while mostly Proteobacteria and Firmicutes were identified for bacteria. This was the case in both group of wines. Taxonomic composition at the species level was much more variable and depended on the bottles (Fig. 2). In total, 280 genera and 745 species of bacteria, while 43 genera and 67 species of fungi were identified.

The fungi most frequently identified in the study were Aspergillus conicus (11.6% versus 21.7% of total fungi composition in natural and pesticide-treated wines, respectively), Aspergillus gracilis (14.5 versus 15.9%), Aspergillus penicillioides (16.5 versus 12.2%), Brettanomyces bruxellensis (21.1 versus 4.2%), and Wallemia muriae (5.8 versus 11.4%). We were initially surprised by the low abundance of Saccharomyces cerevisiae detected in our analysis. To address this, we conducted an additional investigation on three bottles known to be fermented using S. cerevisiae starter cultures, as well as on the starter culture itself. The results confirm the presence of S. cerevisiae under these conditions (Supplementary Table 3) .

Concerning bacteria, Oenococcus oeni (51.6 on average versus 7.7%) was found over 80% abundance in 12 samples of natural wines but only in 2 samples of pesticide-treated wines. Acetobacter ghanensis-pasteurianus-pomorum (7.4 versus 10.5%), Burkholderia-Paraburkholderia insulsa (3.0 versus 8.6%), Pseudomonas azotoformans-fluorescens-synxantha (2.3% versus 6.9%), and Sphingomonadales sp48028 (1.8% versus 4.2%), were the most frequently found across the samples analyzed. 

Comparison of alpha diversity between natural and pesticide-treated wines (Fig. 3A) showed that pesticide-treated wines contained a higher bacterial diversity compared to natural wines (p = 0.0005). In total there was 37.0 ± 28.7 and 43.1 ± 15.3 bacteria species detected in the bottles of natural or pesticide-treated wines, respectively.

By contrast, there was no significant differences for yeast diversity variability in a primary similar approach. In total there was 7.7 ± 3.4 and 8.3 ± 3.6 fungi species detected in the bottles of natural or pesticide-treated wines, respectively. Comparison of bray-Curtis distances between natural and pesticide-treated wines showed that the bacteria profiles wines discriminate the wines from natural ones, while they cannot be distinguished at this level based on their fungal microbiota profiles. However, the genetic distance between fungi appear greater in natural than in treated wines, because of a wider visible dispersion (Fig. 3B).

However, there were species of fungi and bacteria similar found in both groups, but some were specific to one or the other. Their proportions in different wines is indicated as well as the wine sample in which there were found (letters).

The number of specifically-found natural fungi that were unique was quite limited, to 19 species. They were found different in different samples.

In the analyzed wine samples, the fungal species demonstrated varied abundances, with Penicillium jiangxiense showing a notably high prevalence of 14.42% in wine 16, which was the greatest recorded in thisstudy. By contrast, Hyphopichia pseudoburtonii also from wine 16, showed significant abundance at 8.72%. Other noteworthy species included Antrodia favescens with 3.28% in wine 8, and Aspergillus conicus-gracilis at 4.32% in wine 2. The remaining species presented lower abundances, indicating a diverse but predominantly low-density fungal presence across the wine samples.

Discussion

Fungi play a key role in producing fermented foods; in this study, we sequenced bacterial and fungal DNA from 46 paired commercial wines (natural vs. pesticide-treated), revealing significant microbial variability including 19 unique fungal species exclusive to natural wines which may contribute to distinctive flavor profiles and potential health benefits. While these observations do not confirm the viability of probiotic cells or direct health implications, existing studies show that microorganisms from fermented foods, including wine, can indeed be found in the human gut microbiota14,15.

Although the fungi appear to be around 1000 times less abundant than bacteria in the human microbiota16, our results suggest that bacteria are 28 times more abundant than fungi in the wine bottles. It is likely to be different on grapes before fermentation since it is known that populations of microorganisms change during the fermentation process when grapes turn to wine17. There are nonetheless intriguing parallels between the microbial communities present in wine which belongs to the most ancients fermented drinks, and those in the human gut microbiota, revealing a shared narrative of coevolution with microorganisms that are finely adapted to their respective nutrient-rich environments. Both environments—whether the complex biochemical landscape of wine or the dynamic ecosystem of the human gut—have been shaped by longstanding relationships with their microbial inhabitants.

The close proximity and exchange between gut microbiota and food microorganisms not only raise the intriguing possibility of horizontal gene transfer (HGT)—the transfer of genetic material between unrelated organisms—but also the potential for the integration and adaptation of living cells from food or drinks into the microbiota. This integration could resemble pathogenic infestations, yet in some cases, it may remain symbiotic.

Such co-evolution could occur across generations as well as increase genetic variability. This phenomenon, documented among bacteria, could have played a significant role in shaping human evolution18,19. Food-derived microbes might possess genes that encode enzymes for nutrient breakdown such as documented for porphyranase genes, acquired from marine bacteria like Zobellia galactanivorans via dietary consumption of seaweed18, metal resistance in the arsenic-exposed microbiome20, or even transfer of antibiotic resistance genes from soil microbes exposed to agricultural antibiotics into gut bacteria of humans19. If these genes were occasionally incorporated into the genomes of resident gut bacteria through HGT, or even if whole cells, either bacteria or fungi, established symbiotic relationships, it could have equipped our ancestors with enhanced digestive capabilities, broader dietary tolerance, or even improved gut defense or new nervous mechanisms. Over vast stretches of time, these beneficial gene acquisitions, if heritable, could have been gradually selected for, influencing the trajectory of human evolution.

Fungi unique to natural wine

The visible difference in repartition for fungi for some couples of wines (Fig. 2B; Table 1), as well as between natural wines, seem to underline the terroir effect difference linked to different or the proximity for similar regions (O-I, Anjou-Hérault, remoteness and genetic distance, Q-S, Rhone, G-J, Indre-et-Loire). The genetic distance of fungi developed between similar geographically closest couples (G, in Indre-et-Loire, O in Maine-et-Loire, Q in Rhône) may by contrast underline differences due to oenological fermentation practices.

In our analysis focusing initially on fungi found exclusively in natural wines, we concentrated on species constituting 1% or more of the total, which amounted to six of the 19 species identified. Notably, Penicillium jiangxiense was the most prevalent, comprising 14.42% in wine sample 16 (Table 2), suggesting possibly a significant role in natural fermentation processes. This fungus was identified in the Lot-et-Garonne region of France, thriving in an environment free from fungicide treatments. Interestingly, P. jiangxiense is also recognized globally, initially characterized by Zunyi Medical College in China. Xiao et al. (2008) explored its antitumor properties, attributing them to a polysaccharide component of this medicinally relevant fungus21. Historically, fungi have symbiotically interacted with plants and agriculture, with early evidence emerging from China among other regions22. The presence of P. jiangxiense in diverse, preserved ecosystems underscores its adaptability and global distribution.

The second most abundant yeast in the same natural wine sample was Hyphopichia pseudoburtonii23. This non-Saccharomyces yeast, already found in non-conventional winemaking due to its aromatic capabilities, thrives in nitrogen-rich environments. It has been associated with various fermentation processes, including those involving potatoes and alcohol24. Its presence in the microbiota of insects, rainbow trout, and beetles, where it plays a potential detoxification role, highlights its broad ecological niche25–27.

Other fungi found exclusively in natural wine include Aspergillus conicus-gracilis, detected in wine sample 2 at 4.32%; it is a lesser-known species commonly found in environments with low water activity, such as those with high salt or sugar content28,29. Antrodia favescens, found at 3.28% in sample 8, is related to Antrodia cinnamomea, also known as camphorata. These species are noted in traditional Chinese medicine for their potential anti-cancer and metabolic disease benefits30,31. Surprisingly, this species also appears in natural wines, enhancing flavor and aroma, and is marketed for its anti-inflammatory properties in aromatherapy32. Talaromyces rugulosus, present at 2.24% in sample 8, is known for its potential to produce ochratoxin A in grapes, a concern primarily post-harvest33. Finally, Ochrocladosporium elatum was observed at 1% in sample 8. Known for its antioxidant and antibacterial activities, extracts from this fungus have demonstrated significant efficacy against pathogenic strains such as Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae, and Salmonella enteritidis34. Previously identified in the medicinal plant Schinus terebinthifolius Raddi, its detection in wine is novel and suggests abroader ecological and therapeutic application.

Among the specialized yeasts, some are shared between both groups of wines, but are however very differently spread. The case of Brettanomyces bruxellensis is quite unique. They are present in 8 natural wines, among are 5 over 90%, and only in one treated wine, where they are there generally technically avoided by chemical treatment. In fact, some could create the so-called mousiness or horse sweat flavor35. However, they are known to have different effects depending on their low or high concentrations35. Some subspecies among 35 are even selected for beers, and may also bring different characteristics, and are less known36, or other even searched as positive for nice aromas. Natural subspecies often present spontaneously in wines may thus explain their reputation. Further research is necessary to identify them, as well as their physiology, dynamics, and ecosystem with terroir.

Bacteria unique to natural wine

The biodiversity observed in bacterial species within our wine samples is notably broader compared to fungi (Table 3). Among the 752 bacterial species identified, 4 were particularly prominent, suggesting a significant role in the wine-making process and likely influencing the final flavor profile. This is particularly visible for sample F (Figs. 1 and 2B) in Dordogne, or G in Indre-et-Loire, or also C in Bas-Rhin.

Pediococcus damnosus, detected at 98% in sample 3, is typically regarded as a spoilage organism in industrial wine production due to its association with increased viscosity37. However, its prevalence in one of the most renowned and best-selling natural wines, which has not undergone chemical treatment, suggests that under certain conditions, and at high concentration, it may contribute positively to wine quality. It participates, according to lactic fermentation in beer38. This characteristic in wine may be interesting at very high spontaneous development, while some chemical winemakers avoid it with the help of other microbes, such as Oenococcus oeni. It highlights the potential for diverse subspecies and their unique gene expressions to adapt differently within varied microbial ecosystems.

Lactobacillus diolivorans hilgardii, comprising 82% of the microbiota in sample 19, is known in both wine and cider contexts where it is also generally considered a spoilage organism39. Despite this, the favorable taste and reputation of the sampled wine indicate that the microbial influence, including that of bacteria and fungi, can significantly alter beverage characteristics beyond traditional oenological understanding. This strain has also been noted in kefir for its contribution to the beverage’s aroma and potential health benefits40. Nakamurella sp. 6102, found at 47% in sample 10, was previously reported are reported in natural coffeeprocessed fermentations41.

Lastly, Paracoccus carotinifaciens marcussii, present at almost 16% in sample 12, is also not well-known42. This bacterium can metabolize a diverse array of carbon sources and is of interest for its astaxanthin-rich carotenoid extracts, which are being developed for nutritional use. Preliminary animal and clinical studies suggest potential health benefits, such as anxiety and ulcer prevention, retinal protection, and cognitive function enhancement43.

It is obvious that there are major differences for bacteria common to both groups. Oenococcus oeni is in this case, the vast majority of natural wines. It is classically known important for malolactic fermentation in cider44 where it is known as important for health and the taste of final product. Natural wines appear to start and perform their malolactic fermentation more than treated ones, which could be considered better for organoleptic qualities. There are also more bacteria in pesticide-treated wines than in natural (Fig. 2), that could reflect environmental contaminations due to different practices.

Our study has several limitations. Although we aimed to compare differences primarily due to agricultural practices, the initial winemaking processes—such as pasteurization, filtration, or specific aging methods—could also have contributed to the observed microbial variability45. We also acknowledge that microbial DNA degrade over time in wine46, and future studies should incorporate methods to distinguish live from dead microorganisms to more accurately characterize the active microbiome. Additionally, the microbial diversity in natural wines could be postulated to contribute to unique tastes and health benefits, this manuscript does not explore or provide evidence to support these potential implications but opens avenues for future studies to investigate the relationship between microbial diversity, sensory properties, and health-related outcomes in wines. In addition, which pesticides were used in counterparts is not determined but some of us have conducted another study analyzing pesticides in treated and non-treated wines which can be used for comparison. They were mostly fungicides and glyphosate-based herbicides 11.

In conclusion, our analysis revealed a diverse array of fungi and bacteria, some enhancing wine quality while others offer potential health benefits. This research underscores the importance of preserving microbial diversity in wine production, which mirrors the complex ecosystem of the human gut. Moving forward, understanding these microbial interactions will be crucial for advancing science and could lead to innovative practices that embrace the natural biodiversity of vineyards.

Methods

Samples

DNA analyzes for fungal and bacterial DNA were carefully performed out of 46 well identified bottles of wines.
The couples of bottles were all chosen by specialists appreciations, and were well commercialized. They were paired by couples of vineyards spread out all over France and one from Northern Italy. The study encompassed a diverse range of grape varieties across different wine-producing departments, highlighting regional varietal preferences and vintages spanning from 2016 to 2019. Key varieties such as Gamay and Sauvignon were predominantly identified from multiple locations. Three other bottles were sourced later only to validate the detectability of Sacharomyces spp. (Ribaute les Tavernes, Gard, France). The specificity lies in the fact that all the couples were chosen from close neighbouring or touching locations at the same time of harvest and production; this was to avoid climatic and ecosystemic differences. They were also similar sizes of wineries and methodologies, and also each couple was made out of the same variety of raisins. The major difference lies then in the fact that in each couple there is a natural wine, i.e. fermented without any microbial artificial or chemical adjunction, and thus overall without chemical pesticides that can change the natural microbial diversity and their action, like fungicides. The other member (counterpart) of the couple was chemically treated with pesticides and with microbial adjunctions, yeasts added to start fermentation, since raisins were treated by fungicides, and with bacterial or chemical or aromatic treatment, in particular to standardize the taste for usual commercialization. There are natural microbes on raisins linked to natural varieties, because they can be different in maturation, compositions, or sugars, and of course associated with climate. With these choices, we were in the closest possible situation to isolate differences of microbes coming from an ecosystem linked to natural fermentation. It also resembles models for any vegetable fermentation.

DNA extraction

The samples were processed from bottles labeled for commercialization, closed by the wine maker, and analyzed with the ZymoBIOMICS® Targeted Sequencing Service (Zymo Research, Irvine, CA). The ZymoBIOMICS® DNA Microprep Kit (Zymo Research, Irvine, CA) was used as it permits to use a lower elution volume, resulting in more concentrated DNA samples. To enrich biomass for subsequent DNA extraction, 200 ml of wine were filtered using a sterile bottle-top filter with 0.1 μm pore size. After filtering, the filter membrane was cut into pieces using a sterile scalpel. The filter pieces were transferred to a sterile 15 ml conical tube containing 2 ml DNA/RNA Shield; transfer was performed using sterile tweezers. Conical tubes were thoroughly vortexed twice for 1 min. 1000 μl suspension were used as input for DNA extraction using the ZymoBIOMICS-96 MagBead DNA Kit (D4308).

Targeted library preparation and sequencing

Bacterial 16 S ribosomal RNA gene targeted sequencing was performed using the Quick-16 S™ NGS Library Prep Kit (Zymo Research, Irvine, CA). The bacterial 16 S primers amplified the V3-V4 region of the 16 S rRNA gene. Fungal ITS gene targeted sequencing was performed using the Quick-16 S™ NGS Library Prep Kit with custom ITS2 primers substituted for 16 S primers. The sequencing library was prepared using an innovative library preparation process in which PCR reactions were performed in real-time PCR machines to control cycles and therefore limit PCR chimera formation. The final PCR products were quantified with qPCR fluorescence readings and pooled together based on equal molarity. The final pooled library was cleaned with the Select-a-Size DNA Clean & Concentrator™ (Zymo Research, Irvine, CA), then quantified with TapeStation® (Agilent Technologies, Santa Clara, CA) and Qubit® (Thermo Fisher Scientific, Waltham, WA). The final library was sequenced on Illumina® MiSeq™ with a v3 reagent kit (600 cycles). The sequencing was performed with 10% PhiX spike-in.

Absolute abundance quantification

A quantitative real-time PCR was set up with a standard curve. The standard curve was made with plasmid DNA containing one copy of the 16 S gene and one copy of the fungal ITS2 region prepared in 10-fold serial dilutions.

The primers used were the same as those used in Targeted Library Preparation. The equation generated by the plasmid DNA standard curve was used to calculate the number of gene copies in the reaction for each sample.

The PCR input volume was used to calculate the number of gene copies per microliter in each DNA sample. The resulting values are shown in the gene copies column of the absolute abundance results table (Supplementary Tables 1 and 2).

The number of genome copies per microliter DNA sample (genome copies) was calculated by dividing the gene copy number by an assumed number of gene copies per genome. The value used for 16 S copies per genome is 4. The value used for ITS copies per genome is 200. The amount of DNA per microliter DNA sample (DNA ng) was calculated using an assumed genome size of 4.64 × 106 bp, the genome size of Escherichia coli, for 16 S samples, or an assumed genome size of 1.20 × 107 bp, the genome size of Saccharomyces cerevisiae, for ITS samples (Supplementary Tables 1 and 2).

This calculation is as follows: Calculated Total DNA = Calculated Total Genome Copies × Assumed Genome Size (4.64 × 106bp) × Average Molecular Weight of a DNA bp (660 g/mole/bp) ÷ Avogadros Number (6.022 × 1023/mole).

Bioinformatics analysis

Unique amplicon sequences variants were inferred from raw reads using the DADA2 pipeline47. Potential sequencing errors and chimeric sequences were also removed with the DADA2 pipeline. Taxonomy assignment was performed using Uclust from Qiime v.1.9.148, with the Zymo Research Database, a 16 S database that is internally designed and curated, as reference. All details of the data processing are available (Supplementary Tables 4 and 5).

Statistical analysis

Data were analysed using R version 4.0.0. Cleaned read counts, taxonomic assignments, and the metadata were then combined for an analysis with the phyloseq package16. The Shannon index was used to measure the alpha diversity of the total number of species. Statistical significance was measured by pair-wise comparisons of the different groups using t-tests in R. The beta diversity was estimated from Bray-Curtis dissimilarity distances which were analysed with a PERMANOVA test.

Data availability

Raw data from targeted sequencing is available at the NCBI public repository PRJNA1210991. 

Received: 25 July 2024; Accepted: 29 January 2025

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Acknowledgements

The Foundation Alpes Contrôles was important in the financial support of this work, as well as Spark-Vie for

its initiation. The reputed wine retailer (Les Mets Chai, Caen, F) helped this research, and its CEO Jean-Charles

“The Legend” Halley, is gratefully acknowledged for his collaboration to find efficiently the winemakers, and

to attest with them the quality of the natural wines. We also want to thank them for their participation in this

study. In particular, Guillaume Pire from Château de Fosse-Sèche participated by his advices in oenological and

viticultural practices.

Author contributions

RM, JD and GES conceived the study with GES coordinating the investigation. R.M. and GES led the drafting of

the manuscript with contributions from JD. RM performed the bioinformatics and statistical analyses.

Declarations

Competing interests

JD is a member of Spark-Vie which initiated the project. JD did not receive financial compensation for this

role. The other authors declare no conflicts of interest.

Additional information

Supplementary Information The online version contains supplementary material available at http s : / / d oi.org / 1

0 . 1 0 38 / s 4 1 5 9 8 02 5 8 8 6 5 5 4.

Correspondence and requests for materials should be addressed to G.-E.S.

Reprints and permissions information is available at www.nature.com/reprints.

Publisher’s note Springer Nature remains neutral with regard to jurisdictional claims in published maps and

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© The Author(s) 2025

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La fermentation produit divers produits de consommation tels que le pain, le vin, la bière et le fromage, les champignons jouant un rôle clé. Cette étude a séquencé l’ADN de champignons et de bactéries de 46 vins commerciaux, appariés en fonction de la proximité du vignoble, du moment de la récolte et de la variété de raisin. L’un des vignobles de chaque paire était naturel, tandis que l’autre avait été traité avec des pesticides et des adjonctions microbiennes. Les profils bactériens ont été étudiés par séquençage ciblé de la région V3-V4 du gène de l’ARNr 16 S, tandis que les profils fongiques ont été étudiés par séquençage ciblé du gène ITS. Une variabilité significative a été observée dans le contenu microbien de ces vins.

A vélo pour condamner l’agro-industrie (St Brieux –> Lorient)

A velo contre l'agro-industrie

A velo contre l'agro-industrieInfos à venir sur les soirées organisées lors des étapes.

Départ de St Brieuc le 5 février

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Étape à Tremargat le 5 février

Débat sur “l’ammoniac et notre santé environnementale”

Au programme de la soirée au Tremargad Kafe :

  • Vers 19 h : accueil des cyclistes du Tour des dérailleurs
  • Présentation et débat “Ammoniac : le nuage invisible, notre santé environnementale”,
  • grignotades de saison.

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Étape à Langonnet le 6 février

Veillée au « Grand manger » au Faouët : « Quel modèle agricole voulons-nous ? »

A 20 h
Soirée – débat, discussion sur les modèles agricoles et les ravages de l’agro-industrie, avec Julien Hamon, paysan à Sarzeau et membre de la Confédération Paysanne.

Le Grand Manger, coopérative nourricière
28 rue du château, 56320 Le Faouët

Format auberge espagnole

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Étape à Moëlan sur mer  le 7 février

Passage des dérailleurs à Quimperlé vers 14 h 30 (nous vous tiendrons au courant du lieu exact où vous pourrez venir les encourager)
Arrivée à Moëlan sur mer à 16 h (nous vous tiendrons au courant du lieu exact)
Veillée à 20 h 30 à la MLC, salle mutlifonctions
Présentation et débat animés par la coalition « Secrets Toxiques »

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Arrivée à Lorient le 8 février 2025

Le 8 février, animations et arrivée à Lorient devant le Tribunal Judiciaire, 1 rue Maitre Esvelin, rdv d’approche à partir de 12h pour l’accueil du convoi à 13h

 

Le Point de RDV à LORIENT est donc double
: 🚲 À vélo 🚲 : Rejoignez la Zbeulinette et le convoi cycliste pour la dernière ligne droite à La Croix du Mourillon le 08/02/2025 à 12h00 (< 10km, principalement plat, environ une heure de vélo)

🚶‍♂️➡ À pied 🚶‍♀️➡ : RDV devant le tribunal Judiciaire à 13h00 pour accueillir triomphalement le convoi à son arrivée. 🥳 ✨ 🎉

Au programme :

    • Remise de la lettre de réclamation d’une date d’audience au tribunal.
    • Prises de paroles du collectif et d’organisations alliées dans cette lutte.
    • Stand paysan ! Boissons chaudes, en-cas, légumes de saison…
    • Jeu de piste géant : Chasse aux parties civiles en ville, aux environs de la manifestation : Qui sont ces 12 poids lourds aux agissements mafieux qui nous attaquent ? Quels intérêts protègent-ils ? Pourquoi devons-nous nous interposer ? Obtenez un livret d’indices et partez en quête de ces grands noms de l’agrobusiness.
    • Fresque de l’agro-industrie : Une manière ludique et interactive de décortiquer les tenants et aboutissants de la politique agricole productiviste.
    • Envoi de la mafia en prison, petite ambiance pour célébrer cela et clôture de la journée.
    • Partageons la soirée autour d’un repas à l’Embarcadère à partir de 19H.

 

Rejoignez-nous pour montrer notre rejet du complexe agro-industriel.

 

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/les-soirees-du-tour-des-derailleurs-le-5-6-7-et-8-fevrier/

Rejoignez les dérailleurs sur une ou plusieurs étapes : contact : avelopourlespaysans@proton.me

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En savoir plus : https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/a-velo-pour-condamner-lagro-industrie-de-st-brieuc-a-lorient/

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Retour sur l’histoire du Train de St Gérand

Soutien aux nouveaux mis en examens / Train de St Gérand : RV lundi 18 septembre devant le tribunal de Lorient