Bonjour,
Sur la proposition de Béatrice Roberolle de l’association Terre d’Abeilles nous adressons un courrier au président de la Ligue contre le Cancer ainsi qu’au président de l’ARC.
Notre objectif est de les sensibiliser afin qu’ils se positionnent sur les pesticides de synthèse comme causes de cancers.
Nous vous proposons, à vous, associations, de cosigner ces courriers en remplissant le formulaire ci-joint.
Loi Duplomb : Le silence de nos élus face à la « requalification des zones humides »
Rennes, le 29 mai 2025
L’adoption de la loi Duplomb, en cours à l’Assemblée Nationale, aura des répercussions graves sur notre santé et notre environnement : outre la suppression des contraintes concernant l’augmentation des tailles d’élevage et la possibilité d’accès à l’eau par la facilitation de bassines petites et grandes, cette loi permet la réutilisation de néonicotinoïdes interdits en France et met l’ANSES sous le contrôle du ministère de l’agriculture.
L’adoption de cette loi, sans une minute de débat à l’Assemblée Nationale, constitue aussi un grave recul démocratique : les centristes, la droite et l’extrême droite ont voté d’une seule voix pour répondre aux exigences du lobby agricole et agroalimentaire. L’extrême droite est déjà au pouvoir !
Un nouveau statut de zones humides « fortement modifiées »
Nous voulons attirer l’attention sur l’article 5 de cette proposition de loi qui veut modifier la définition des zones humides pour un retour à la définition d’avant 2019.Elle vise à alléger la réglementation sur les zones humides par la création d’un nouveau statut de zones humides « fortement modifiées » sur lesquelles les règles d’extension de bâtiments agricoles par exemple seront simplifiées.
Une zone humide sera considérée comme « fortement modifiée » « dès lors que l’usage qui en est régulièrement fait, ne lui permet plus d’assurer l’essentiel des fonctions écosystémiques spécifiques caractérisant les zones humides ». Cette remise en cause aboutira à la déqualification de nombre d’entre elles. « Les critères cumulatifs empêcheront le classement en zone humide de parcelles cultivées, notamment en maïs. Cela aura de lourdes conséquences sur le partage de l’eau », a déclaré la sénatrice socialiste de Charente Nicole Bonnefoy.
Les porteurs de projets d’installations, ouvrages, travaux ou activités (IOTA) dans ces zones humides, seront dispensés des études de caractérisation de la zone humide et de l’application de la séquence « éviter – réduire – compenser ».
Une loi structurante qui va agir dans le long terme
En modifiant le statut des zones humides, il sera demain possible de créer des bassines, grandes ou petites avec obtention dans un second temps de la possibilité de ne plus bâcher les réserves d’eau, pour faire des économies importantes. Avec le même budget, il sera ainsi possible augmenter de 30 à 40% le stockage d’eau global dans des bassines, ce qui à terme les mets en situation de pouvoir accélérer le processus sans faire appel aux subventions des agences de l’eau (qui risquent d’être supprimées).
En même temps, cette loi vise à réduire la représentation des associations de protection de la nature, de défense des consommateurs et des pêcheurs dans les Comités de bassin, au profit des organisations professionnelles agricoles.
Les élus en charge de l’eau, doivent réagir
Le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest dénonce ces orientations mortifères et considère que la suppression des zones humides, véritables filtres pour divers substances nuisibles pour la santé et la biodiversité, que sont les pesticides, les nitrates…, va considérablement aggraver la situation des victimes des pesticides (majoritairement paysans) et donc augmenter son nombre.
Face à cette situation, nous ne comprenons pas ce silence assourdissant des élu-es en charge de la défense de la qualité de l’eau. Notre Collectif s’interroge : les présidents de SAGE1, de SDAGE2, des agences et comité de bassin seraient-ils menacés ou sous contrainte de la FNSEA et du lobby agricole et agroalimentaire ?
Nous lançons une cagnotte spéciale. Notre média d’enquête breton à but non lucratif et ses journalistes Inès Léraud et Kristen Falc’hon sommes poursuivis par Philippe Bizien – une figure de l’industrie porcine – pour diffamation. En cause, l’article « Copains comme cochons », publié sur notre site, en mai 2024. 🤐
Dirigeant de l’un des plus gros élevages porcins de France, situé à Landunvez, dans le Finistère, Philippe Bizien est aujourd’hui président de l’interprofession Inaporc et de la coopérative Evel’Up, après avoir été président du Comité régional porcin de Bretagne.
Nous contestons toute diffamation et sommes prêts à apporter la preuve du sérieux de notre enquête.
Nous avons saisi la chambre de l’instruction de Rennes pour mettre un terme à cette procédure que nous considérons irrégulière. Notamment parce que le droit au silence n’a pas été mentionné à nos journalistes lors de leur mise en examen.
Le délibéré sera rendu le vendredi 6 juin.
En réalité, nous faisons face à une procédure bâillon qui n’a d’autre objectif que nous dissuader d’enquêter sur l’agroindustrie et nous faire dépenser des milliers d’euros en frais d’avocats.
Notre cofondatrice, Inès Léraud, est attaquée pour la troisième fois pour ses travaux sur ce secteur. Les deux premières plaintes pour diffamation ont été retirées quelques jours avant l’audience.
Cagnotte spéciale de soutien
Hors de question de réduire ou de suspendre nos enquêtes. Nous lançons donc une cagnotte spéciale de soutien :
Samedi 24 mai, plus de 150 bateaux prendront la mer en direction de l’île privatisée par Vincent Bolloré dans l’archipel des Glénan. Rendez-vous aussi à terre à partir du vendredi soir pour un village riche en rencontres, concerts et table-ronde. Le samedi, nous vous invitons à un rituel féministe pour allier l’eau, la terre et la diversité colorée du vivant contre l’obscurantisme fasciste.
Et le dimanche midi, soyez nombreuses et nombreux pour le grand pique-nique festif et déterminé (les modalités de ce « pique-nique » seront discutées en AG le samedi après-midi sur le village).
PIG BZH sera de la partie en naviguant vers les Glénan sur Haizea
Soutenez votre santé et celle du vivant avec un don !
Il y a quelques mois, la coalition Secrets Toxiques a demandé à la Commission européenne de revoir sa copie concernant le dossier de réapprobation du glyphosate, Bayer, l’ECHA et l’EFSA ont rejoint la bataille pour maintenir la mise sur le marché de ce produit toxique… Une alliance qui fait prendre à ce dossier une autre dimension.
La bataille David contre Goliath est lancée, aidez-nous à la remporter !
Loin d’être surpris que Bayer se mêle au dossier pour soutenir la Commission européenne, il est par contre plus surprenant que des institutions sensées protéger notre santé et protéger l’environnement aient rejoint l’affaire.
Une belle preuve que Goliath a peur face à nos arguments et preuves que la décision de la Commission européenne est illégale.
Cependant, dans ce combat, chaque contribution compte. Nous avons besoin de vous pour que nous puissions continuer à défendre l’intérêt public et protéger la santé des agriculteurs, citoyens et de l’ensemble du vivant.
Soutenez nos actions !
Soutenez Secrets Toxiques en faisant un don pour nous permettre de continuer nos actions et d’aller encore plus loin dans la démonstration des failles sur l’homologation des pesticides comme celle du glyphosate !
Chaque euro compte, donnez ce que vous pouvez, les petits ruisseaux font les grandes rivières. Un don mensuel, même modeste nous permet de nous projeter dans nos actions juridiques, et vous pouvez déduire 66% de la somme de vos impôts. 😉
Suite à leur action du 5 avril 2025 , lors de laquelle ils ont peinturluré quelques bidons de pesticides dont la toxicité était largement sous-évaluée, les FV d’OGM sont convoqué.e.s au commissariat de Police de Lorient pour une audience libre.
Marketing vert sur un produit herbicide toxique
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Leur communiqué, pour rappel :
Les faucheuses et faucheurs d’OGM du sud Bretagne sont convoqué.e.s au commissariat de police de Lorient le 20 mai à 14h30 en audience libre.
Leur crime ?
Iels ont peinturluré des bidons de pesticides le 5 avril dernier dans des jardineries et ont été une dizaine à décliner leur identité le jour même.
Mais pouruqoi donc peinturlurer des produits présentés à tous comme inoffensifs et respectueux de l’environnement ???
Oyez oyez cher.es citoyen.nes :
Vous mangez et buvez des résidus d’hydrocarbures !!
… pas très top pour votre santé …
Ha , on ne vous l’a pas dit ! Il se trouve qu’il y en a plein dans les pesticides utilisés tout autour de vous, dans l’agriculture «chimique» et dans vos jardins si vous les y mettez, et donc dans les aliments que vous mangez et l’eau que vous buvez !
Et ils ont paradoxalement passé toutes les «barrières» de l’évaluation pour obtenir des Autorisations de Mise sur le Marché et arriver dans les champs des agriculteurs.trices, chez les paysagistes, les jardiniers amateurs, … et finalement dans nos corps !!!
La société se mobilise pour réclamer la sortie des pesticides de synthèse :
Simultanément ou presque à l’action des FV BZH :
A l’occasion de la journée mondiale de la Santé du 7 avril, un collectif d’organisations a marché dans Paris, le 5 avril, pour dénoncer les impacts catastrophiques et généralisés des pesticides de synthèse. « Marche vivante pour un printemps bruyant » organisée par Scientifiques en Rébellion, Alerte Médecins contre les Pesticides, Médecins du Monde, COAADEP (Collectif des Ouvrier Agricoles et de leurs Ayants Droits Empoisonnés par les Pesticides), Confédération Paysanne, Extinction Rébellion, Secrets Toxiques, et de nombreuses autres organisations… Nous, Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM, soutenons leurs revendications et exigeons avec eux : – l’arrêt de l’usage des pesticides en France et dans le Monde – un accompagnement des agriculteurs-trices vers des pratiques agro-écologiques – une politique agricole qui concilie santé, environnement et santé alimentaire. https://alerte-medecins-pesticides.fr/wp-content/uploads/2025/02/Appel-Marche-5-avril-2025-Printemps-Bruyant.pdf
Dans une lettre ouverte rendue publique lundi 5 mai, plus de 1 200 médecins et scientifiques alertent les ministres de l’agriculture, de la santé et de l’environnement sur les failles du système d’homologation de ces produits, qui font de la population des « cobayes », écrivent les signataires.
Les signataires rappellent que l’évaluation des risques de ces substances demeure « dépendante des données fournies par les industriels » ; que les tests réglementaires « n’explorent pas tous les risques potentiels » comme, par exemple, les propriétés de perturbation endocrinienne ; que la littérature scientifique « est trop souvent marginalisée » dans les procédures d’homologation.
Enfin, ils soulignent que les risques liés à l’exposition chronique des produits réellement utilisés sur les parcelles et les effets potentiels des mélanges (« effet cocktail ») ne sont pas évalués avant autorisation de mise sur le marché.« Agriculteurs, riverains, citoyens ne veulent plus servir de cobayes à l’évaluation de “l’effet cocktail” de toutes ces substances disséminées dans l’environnement, et que l’on retrouve dans l’eau du robinet, les eaux minérales, et nos aliments », plaident-ils.
les Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM retirent symboliquement ces produits toxiques et non évalués des rayons où ils sont mis en vente et posent légitimement la question de la responsabilité de cet empoisonnement généralisé :
Qui sont donc les responsables de cet empoisonnement généralisé ?
Les fabricants ? Les distributeurs ? Les agences d’évaluation distribuant les Autorisations de Mise sur le Marché ? les responsables politiques qui ferment les yeux, voire favorisent leur emploi (cf loi Duplomb) ? Le «système» qui désinforme et fourgue contre leur volonté, aux citoyen.ne.s, des produits toxiques, dangereux pour leur santé ???
Nous, FV d’OGM BZH, réclamons l’abandon des pesticides de synthèse et l’accompagnement de celles et ceux qui en font un usage professionnel vers des pratiques de l’agro-écologie, respectueuse de notre santé, de nos corps et de tout le vivant
Vous pouvez venir les soutenir le 20 mai prochain devant le comissariat de police de Lorient, à partir de 14h30
Résumé :
Au total, 419 cas incidents de MP (Maladie de Parkinson) ont été identifiés (âge médian [IQR] : 73 ans [65-80 ans] ; 257 hommes [61,3 %]) et 5 113 témoins appariés (âge médian [IQR] : 72 ans [65-79 ans] ; 3 043 hommes [59,5 %] ; 4 504 blancs [88,1 %]). Après ajustement pour les caractéristiques démographiques des patients et le quartier, le fait de vivre à moins d’un mile d’un terrain de golf était associé à une augmentation de 126 % du risque de développer une MP par rapport aux personnes vivant à plus de 9,6 km d’un terrain de golf (rapport de cotes ajusté [RCa] : 2,26 ; IC à 95 % : 1,09-4,70). Les personnes vivant dans des zones desservies par un service d’eau avec un terrain de golf présentaient un risque de MP presque deux fois plus élevé que celles vivant dans des zones desservies sans terrain de golf (ORa : 1,96 ; IC à 95 % : 1,20-3,23) et un risque 49 % plus élevé que les personnes disposant d’un puits privé (ORa : 1,49 ; IC à 95 % : 1,05-2,13). De plus, les personnes vivant dans des zones desservies par un service d’eau avec un terrain de golf situées dans des zones vulnérables aux eaux souterraines présentaient un risque 82 % plus élevé de développer une MP que celles vivant dans des zones non vulnérables aux eaux souterraines (OR a : 1,82 ; IC à 95 % : 1,09-3,03).
CONCLUSIONS ET PERTINENCE : Dans cette étude cas-témoins basée sur la population, le risque le plus élevé de MP a été observé dans un rayon de 1 à 3 miles d’un terrain de golf, et le risque diminuait généralement avec la distance. Les associations ayant eu les effets les plus importants se trouvaient dans les zones desservies par un terrain de golf et dans les régions vulnérables aux nappes phréatiques. »
Commentaire de Gilles-Eric Séralini : Ça se passe dans le Minnesota et le Wisconsin et « in the US, pesticide application to golf courses can be up to 15 times higher compared with countries inEurope. »
Pourrait-on expliquer aux êtres humains “normaux” : pourquoi ce qui est Interdit et punit de prison à vie avec l’usage d’une « kalashnicov » est parfaitement toléré par la diffusion de « substances létales » qui assassinent en silence des millions d’êtres vivants sur la planète ? ? ?
La 2e édition du festival DU RAFU DANS LA CAMPAGNE est lancée !
🚜🔥
💥 Bretagne Contre les Fermes Usines t’invite en Bretagne à un week-end de joie militante pour défendre une agriculture paysanne tout en faisant la fête !
🔥 Au programme la journée du samedi : conférences, ciné débat, ateliers, stands, expo, fanfare, chorale et deux soirées avec un programme de folie Vendredi soirée Fest Noz et Samedi soirée concerts !
Dans une première partie nous allons reprendre les grandes lignes et les conclusions de cette compréhension scientifique du fonctionnement du vivant.
Nous présenterons ensuite l’expérience concrète deproduction agricole qui découle de ce modèle scientifique.
Et enfin nous extrapolerons le passage de cette production agricole à une production agricole et industrielle, industrielle au sens où on va produire aussi des matériaux et de l’énergie. Nous ferons le constat que les compétences nécessaires à cette production localement maitrisée sont principalement développées par la société civile, par des investissements citoyens directs.
Dansletempsd’échanges librequisuivra nouspourrons aussientamer une discussion autour de cette question :
Le potentiel productif de cette ferme polyvalente , le potentiel de qualité environnementale de cette façon de produire, les évolutions d’organisation sociétale qui en découlent ne mériteraient-ilspas d’être explorer collectivement? Comment? Avec quels moyens?
Collectif du Coup de pousse
Le collectif du Coup de pousse est née en centre Bretagne pour aider l’installation d’agricultrices et d’agriculteurs, de paysannes et de paysans avec pour objectif d’éviter de perte encore et toujours des fermes de taille humaine. Le premier coup de pouce peut être donné à une jeune femme de Glomel souhaitant élever 15 vaches en allaitante sur 40ha. La SAFER est OK, manque plus que vous pour l’achat de part à 100 € et ainsi voir un rêve devenir réalité. Le collectif « Coup de pouce » est attacher aux valeurs de protection des sols, de l’eau et de la biodiversité. Alors si le cœur vous en dit n’hésitez pas à abonder cette grande rivière…
Christian JOUAULT nous a quittés ce jeudi 10 avril 2025
Christian avait rejoint le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, en 2016. Pisseur Involontaire de la première heure, il était avec nous lors de la première « pisserie » de PIG BZH à Pontivy, en février 2019.
Pisserie test, organisée pour former les référents locaux, qui marqua le coup d’envoi d’une série d’analyses d’urine pour recherche de glyphosate et d’une série de plaintes contre X pour empoisonnement / mise en danger de la vie d’autrui, (800 plaintes en Bretagne, 5400 en France) et conduisit, entre autres, à la création de la coalition Secrets Toxiques, pour demander le retrait du marché des pesticides de synthèse…
Depuis sa rencontre au Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, en mai 2016 alors qu’il souffrait d’un cancer de la prostate, jusqu’à ce jour, il n’a cessé de témoigner avec émotion, des conséquences dramatiques que les pesticides ont eu dans sa vie et celle de son épouse.
Il a rendu visite à beaucoup de malades, sillonné la Bretagne, voire la France, pour témoigner de multiples fois dans des cinés-débats, dans les journaux, les émissions télévisées…
Nous, PIG BZH, nous associons à la peine de ses proches, et de tous les membres du CSVPO.
Paix à ton âme, Christian !
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