AG Eureden : manifestation à Lorient le 13 décembre 2024


Vendredi 13 au matin devant le palais des congrès de Lorient : AG d’EUREDEN

https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/a-lorient-des-anti-ogm-manifestent-avant-l-assemblee-generale-d-eureden-CNT000002gGiF0.html

https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient-56100/on-va-droit-dans-le-mur-a-lorient-des-manifestants-anti-pesticide-interpellent-les-adherents-deureden-en-images-6723496.php

https://www.jaimeradio.fr/2024/12/13/lorient-manifestation-contre-limportation-dogm/

https://www.ouest-france.fr/environnement/glyphosate/assemblee-generale-deureden-a-lorient-des-militants-denoncent-les-ravages-de-lagro-industrie-66b2f30c-b941-11ef-953b-0627f277a2ee

ICI 19/20 – Bretagne Émission du vendredi 13 décembre 2024    vers la 8ème minute

 

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Rassemblement à Lorient en présence des associations PIG BZH, Collectif de Soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest (CSVPO), RAFU (Bretagne contre les Fermes Usines), le collectif des Faucheuses et Faucheurs Volontaires d’OGM, XR (Extinction Rébellion), ….

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Rendez vous pris avec le Président d’EUREDEN en janvier / février 2025 : affaire à suivre !
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Pour rappel, le bilan 2023 d’Eureden : « La descente en gamme de la consommation, dans le contexte de l’inflation, n’a pas épargné Eureden. Le groupe agroalimentaire breton -18 500 agriculteurs et 8 500 salariés – termine pourtant son dernier exercice en témoignant d’une belle performance avec un EBITDA passé de 95,5 M€ à près de 108 M€ en un an. »
Source https://www.letelegramme.fr/economie/agri-agro/eureden-poursuit-sa-croissance-6485077.php

ALERTE DÉCHETS : de grandes manoeuvres sont en cours !!!

ALERTE DÉCHETS : DE GRANDES MANŒUVRES SONT EN COURS

Alerte transmise par des militant.e.s de  Glaz Natur et ERB …

Nouveaux INCINÉRATEURS AGRANDIS, nouvelles usines de Combustibles  Solides de Récupération + « chaudières », nouvelles usines de désemballage.

Les usines à déchets se multiplient, qui confortent la gabegie et font barrage pour des dizaines d’années à la réduction des déchets.

De puissants lobbys industriels sont en train de verrouiller l’avenir, avec la complicité des élus.

Ce qui se joue en ce moment nous engage pour les 30 à 40 prochaines années, avec des investissements aux coûts colossaux, dans des usines très polluantes et particulièrement climaticides (émissions de GES et autres gaz, gaspillage monstrueux de ressources).

Pourtant, en matière de déchets, ménagers et autres, la toute première priorité affichée à tous les niveaux, européen, national, régional, local, par les institutions et même par les entreprises, dans les textes et dans la communication, c’est la réduction des déchets, par la prévention ou le réemploi et secondairement le recyclage. Derrière cette incantation, que se passe-t-il en réalité ?

En quelques mots. La Bretagne compte 11 incinérateurs de déchets ménagers et assimilés qui ont tous démarré avant l’an 2000 (de 1971 à 1998). En parallèle, datant de la même époque (à une exception près), la Bretagne compte 8 centres d’enfouissement. 

Actuellement, sous la poussée des industriels du déchet (Suez, Veolia, Guyot Environnement et leurs filiales) qui ont su faire évoluer en leur faveur le cadre réglementaire, on assiste :

  • à l’éclosion de multiples projets de renouvellement de ces incinérateurs, avec agrandissement de leur capacité (travaux en cours à Rennes, enquête publique achevée à Taden, enquête à venir à Vitré, à Gueltas, à Ploufragan-Planguenoual…),
  • au développement d’une nouvelle forme d’incinération au travers d’usines qui broient des déchets pour produire des CSR (Combustibles Solides de Récupération), lesquels sont ensuite brûlés dans des «chaudières » (Après Ploufragan, Guipavas et Morlaix, projets à Brest, Morlaix, Créhen, Retiers…)
  • à l’apparition des dernières nées du système : des usines de déconditionnement / hygiénisation qui désemballent les déchets organiques en les séparant de leur emballage de plastique (emballages individuels ou sacs poubelle) pour envoyer ces déchets organiques en méthanisation (4 en fonctionnement, 6 en projets…).

Quand on sait que le plus souvent ces usines doivent fonctionner à hauteur de leur capacité nominale, faute de quoi la collectivité paye à l’industriel délégataire des pénalités financières, comment peut-on encore oser prétendre qu’on va, ou même qu’on peut aller, vers une réduction des déchets ? !

Les collectivités locales, Conseil Régional en tête, accompagne activement ce mouvement tant il est vrai qu’elles se laissent dicter leur politique déchets par des lobbys industriels attachés à développer un business juteux.

En agitant le leurre de la « valorisation énergétique », c’est la surconsommation d’emballages, plastiques et autres, et d’objets divers et variés (vêtements, meubles, jouets, etc…) qui est favorisée.  « Consommez, surconsommez braves gens, nous va-lo-ri-sons vos déchets ! ».

Industrie du pétrole et industrie du déchet, mêmes intérêts. Total et Suez ou Veolia, main dans la main.

 Vous trouverez ci-joint 3 documents :

  • une fiche intitulée « Les dix péchés capitaux de l’incinération » (rédigée sur un idée de JPLL, pilote comité déchets ERB)
  • La déposition de Glaz Natur à l’enquête publique sur le projet d’incinérateur de Taden (passant de 86 000 t à 150 000 t/an de déchets brulés) qui s’est achevée le 15 novembre.
  • L’article à ce sujet paru dans Ouest-France le 28 novembre (point presse Glaz Natur et Eua et Rivières de Bretagne).

Tous les équipements industriels coûteux/sophistiqués de traitement des déchets sont en train de se mettre en place pour conforter/sanctuariser la gabegie de la surproduction et surconsommation de ressources et d’énergie. L’enjeu est colossal et tout à fait central : si nous n ‘enfonçons pas un coin dans ce système, nous allons en être prisonniers pour très longtemps.

Contribution _Glaz-Natur_Enquete-publique_Incinerateur_Taden_15nov2024

Les dix péchés capitaux des projets d’incinérateurs

Les 10 péchés capitaux des projets d’incinérateurs

Les constructions ou agrandissements en cours ou en projet en 2024

  1. – font obstacle à la réduction des déchets pour des dizaines d’années, car rentabilité industrielle oblige, il faut contractuellement les alimenter à la hauteur prévue ;

  2. – sont dimensionnés sans tenir compte ni de l’obligation de trier et d’éviter les biodéchets (matières organiques) dans les OMR (Ordures Ménagères Résiduelles), ni de l’extension des tarifications incitatives qui poussent les usagers à diminuer la poubelle des OMR ;

  3. – d’un coût gigantesque pour la collectivité, ils ne peuvent se développer que grâce au lobbying puissant des industriels, Suez et Veolia notamment, qui ont obtenu une taxation dissuasive sur l’enfouissement des déchets (TGAP : Taxe Générale sur les activités polluantes), taxation différenciée contraire à l’esprit des directives européennes ;

  4. – sont favorisés, en Bretagne notamment, par une interprétation erronée des textes

réglementaires sur l’enfouissement ;

  1. – sont un pari sur un avenir incertain du point de vue des financements et taxes (ex : taxe carbone ignorée), en particulier au niveau européen ;

  2. – génèrent des pollutions de l’air, de l’eau et des sols qui sont gravement minimisées, voire pas évaluées du tout (des milliers de molécules, PFAS par ex., non prises en compte en sortie de cheminée, des tonnages considérables de mâchefers très toxiques disséminés dans la nature sans contrôle…) ;

  3. – sous couvert du leurre de la « valorisation énergétique » ne produisent que très peu d’énergie, dont une partie non négligeable est d’ailleurs auto-consommée ;

  4. – ce bilan est même négatif si l’on compare une énergie produite qui est infime par rapport à toute l’énergie grise qu’il a fallu pour produire les objets brulés ;

  5. – ont un bilan carbone catastrophique, du même ordre de grandeur que celui d’une centrale électrique à gaz fossile ;

  6. – Les incinérateurs sont un puissant soutien à l’industrie des plastiques dont la surproduction à base d’énergies fossiles continue de croître de façon exponentielle :

« Consommez, surconsommez, nous va-lo-ri-sons vos déchets », au nom du mensonge du recyclage et de l’économie circulaire. Ces « aspirateurs à déchets » entretiennent le pillage-gaspillage de ressources planétaires limitées.

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Compléments :

  • A noter que la démocratie régresse ! ! !
    Désormais, dès que l’enquête publique est terminée, l’accès au dossier du projet et aux dépositions est coupé !
    Le lien qui figure dans la déposition est donc inutile.
  • Mercredi 4 décembre à 18h15 à la salle Horizon à PLEDRAN, Saint-Brieuc Agglo organise une REUNION PUBLIQUE D’INFO sur la mise en place sur son territoire de la TEOMI (Taxe d’enlèvement d’ordure Ménagères Incitative). SBAA a fait ce choix alors que la redevance incitative est beaucoup plus efficace que la taxe incitative pour améliorer le tri (- 41 % d’ordures résiduelles avec la redevance, – 8 % en moyenne avec la taxe, selon l’ADEME).
  • Ceci étant dit, sur ce que deviennent les déchets triés, mis dans la poubelle jaune, ne pas manquer l’émission sur « l’enfumage du recyclage », France Inter « La terre au carré » du 7 novembre 2024, intitulée : « Recyclage : le grand mensonge de la filière plastique »

Recyclage : le grand mensonge de la filière plastique | France Inter

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La marrante, elle résiste !

Pesticides : la « justice » déboute de sa demande d’indemnisation la famille d’Emmy, décédée des suites de son exposition prénatale aux pesticides

Décision de la cour d’Appel de Rennes

La Cour d’Appel de Rennes vient de rendre sa décision :

« La cour ne peut que constater qu’aucune indemnisation n’est prévue pour la personne décédée, l’indemnisation ne visant qu’à compenser l’incidence des dommages corporels de l’enfant sur sa vie future »

L’avocat de la famille d’Emmy Marivain, Me François Lafforgue, l’avocat de la famille Marivain, dénonce « une situation absurde et scandaleuse » : « On indemnise les enfants victimes de l’exposition professionnelle de leurs parents lorsqu’ils sont vivants, mais pas lorsqu’ils sont morts. »

Rappel de la mobilisation du 9 octobre dernier :
https://pig.log.bzh/2024/09/29/mobilisation-de-soutien-victime-des-pesticides-tribunal-de-rennes-9-octobre/

Dans la presse :

https://www.humanite.fr/societe/cancer/pesticides-la-fleuriste-dont-la-fille-est-decedee-dun-cancer-lie-a-son-exposition-aux-pesticides-pendant-sa-grossesse-deboute-par-la-justice

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/12/04/pesticides-la-justice-deboute-la-demande-d-indemnisation-de-la-famille-d-emmy-fille-de-fleuriste-decedee-d-un-cancer_6430034_3244.html

Mais aucun doute sur le lien entre l’exposition prénatale aux pesticides et le décès d’Emmy

En 2023, un fait est pourtant établi, reconnu, par le Fond d’Indemnisation des Victimes des Pesticides (FIVP), c’est bien le fait qu’Emmy soit décédée de son exposition prénatale aux pesticides « lien de causalité entre la pathologie et son exposition aux pesticides durant la période prénatale »

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Rappelons que c’est l’État lui même qui reconnait ce lien de cause à effet et fixe le prix de nos vies

Pesticides : le prix d’une vie ???

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Pour la famille, et pour toutes celles et ceux qui luttent contre l’exposition des populations aux pesticides de synthèse, le combat continue !

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Problèmes de santé chez les fleuristes exposés aux pesticides

La profession des fleuristes prend conscience des dangers des pesticides auxquels elle est exposée

https://reporterre.net/Pesticides-des-fleuristes-temoignent-de-problemes-de-sante?utm_source=firefox-newtab-fr-fr

https://reporterre.net/Les-fleuristes-exposes-aux-pesticides-le-grand-deni-de-la-profession

 

Le Parlement européen dit NON à la mise sur le marché de 8 nouvelles variétés OGM

Communiqué de Christophe Clergeau – député européen

Bonne nouvelle : le Parlement européen dit non à la mise sur le marché de 8 nouvelles variétés OGM !

Ce vote est une victoire pour la protection de notre santé, de la biodiversité et des écosystèmes. Cela montre aussi que les préoccupations exprimées par de nombreux citoyens à travers l’Europe ont été entendues” déclare Christophe Clergeau.

Les parlementaires européens viennent de rejeter la mise sur le marché de huit variétés d’OGM de maïs et de coton, modifiées pour résister aux herbicides et produire des toxines insecticides Bt. Ce vote reflète les préoccupations liées au manque d’études suffisantes sur la sécurité de ces plantes pour l’environnement et la santé humaine, ainsi que les risques élevés qu’elles pourraient engendrer :

  • Pour la santé humaine : avec des inquiétudes concernant leur potentiel allergène et leurs effets sur le système immunitaire.
  • Pour la biodiversité des sols et des écosystèmes : les transferts de toxines et de matériel génétique peuvent déséquilibrer les chaînes alimentaires.
  • Pour l’environnement global : en raison des propriétés insecticides affectant des espèces non ciblées et fragilisant la biodiversité.

Nous venons d’envoyer un signal clair en faveur de l’agriculture durable et des engagements internationaux, notamment ceux liés aux Accords de Paris. Renforcer la sécurité alimentaire tout en protégeant les écosystèmes doit rester une priorité pour l’Europe et le monde” conclut l’eurodéputé.

Note aux rédactions:

Contact presse : Cécilia Gondard 0032 494 64 80 54

 

Compte rendu des votes (le vote final est sur les deux dernières pages de chaque document): LIEN

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Good news: the European Parliament says no to the placing on the market of 8 new GMO varieties!

“This vote is a victory for the protection of our health, biodiversity and ecosystems. It also shows that the concerns expressed by many citizens across Europe have been heard », said Christophe Clergeau.

MEPs have just rejected the placing on the market of eight varieties of GMO maizes and cottons, modified to resist herbicides and produce Bt insecticidal toxins. This vote reflects concerns about the lack of sufficient studies on the safety of these plants for the environment and human health, as well as the high risks they could pose:

  • For human health, with concerns about their allergenic potential and their effects on the immune system.
  • For soil and ecosystem biodiversity, transfers of toxins and genetic material can destabilize food chains.
  • For the overall environment, due to insecticide properties affecting non-target species and undermining biodiversity.

“We have just sent a clear signal in favour of sustainable agriculture and four international commitments, including those related to the Paris Agreement. Enhancing food security while protecting ecosystems must remain a priority for Europe and the world », concluded the MEP.

Note to editors:

Record of votes (the final vote is on the two last pages of each document): LINK

Agriculture française privée de pesticides ? Générations Futures rétablit la vérité …

Agriculture française, pesticides :

l’association Générations Futures rétablit la vérité

Générations Futures rétablit la vérité

https://www.generations-futures.fr/actualites/loi-duplomb/fact-checking-pesticides-autorises-en-france/

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Une autre vérité sur les pesticides et l’exposition des agriculteurs, avec le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest qui accompagne les victimes de leur exposition professionnelle aux pesticides …
https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr

 

 

Quelle eau voulons nous boire ? Pétition en ligne

Pétition : Protégeons durablement la qualité de l’eau potable !

Lancée par Jean-Claude RAUX
Député de la 6e circonscription de Loire-Atlantique

L’eau en France est dans un état alarmant !

En avril 2023, un scandale d’ampleur est porté à la connaissance de la population. Un tiers de l’eau potable distribuée en France est contaminée par les résidus d’un pesticide interdit dans l’Union européenne depuis 2019 : le chlorothalonil. En novembre 2024, c’est au tour de l’acide trifluoroacétique (TFA), un polluant éternel issu d’herbicide, d’être mis sous la lumière par sa présence au-delà des limites dans l’eau de plus de la moitié des Françaises et Français. Ces scandales nous montrent les contaminations aux pesticides et aux engrais azotés minéraux de notre eau, qui persistent des années, voire des dizaines d’années. Sans que nous en mesurions l’ampleur.

La situation est alarmante pour l’environnement, pour la santé et pour le pouvoir d’achat.

L’environnement est directement impacté par les pollutions aux pesticides, dans l’eau, l’air ou les sols. Les études s’empilent sur la responsabilité des pesticides dans l’effondrement des espèces, notamment des insectes et des oiseaux. Toute la chaîne alimentaire se retrouve contaminée et mise en danger par ces pollutions, y compris les animaux d’élevage. Dans le même temps, le dérèglement climatique aggrave la tension sur la ressource en eau : plus que jamais, il faut veiller à préserver sa quantité et sa qualité.

La santé humaine est menacée par la qualité de notre eau potable. Par exemple, en 2021, 12 millions de Françaises et Français ont consommé une eau contaminée aux pesticides. En octobre 2024, une étude du collectif citoyen Avenir santé environnement démontre que des pesticides, dont certains interdits, sont présents dans l’organisme d’enfants de la plaine d’Aunis, près de La Rochelle, où se multiplient les cancers pédiatriques (15 cas depuis 2008). Les mêmes interrogations ont lieu à Sainte‑Pazanne (Loire‑Atlantique) et dans 6 communes alentour, où 19 cas de cancers pédiatriques se sont déclarés entre 2015 et 2022. L’inquiétude porte également sur les risques avérés de maladie de Parkinson, sur les effets des perturbateurs endocriniens (en particulier pour les enfants entre 0 et 3 ans) mais également sur les « effets cocktails », c’est‑à‑dire les effets conjugués de ces substances chimiques qui sont peu ou pas connus.

Nous sommes loin de connaître l’ampleur de la contamination de l’eau que nous buvons. Selon un rapport de Générations futures, 71 % des métabolites de pesticides à risque de contaminer les eaux souterraines ne font l’objet d’aucune surveillance. On ne peut pas trouver ce qu’on ne cherche pas. Les normes de potabilité sont parfois anachroniques ou dépassées et elles ne permettent pas de prendre en compte les potentiels effets cocktails. Les recherches de pesticides ou de métabolites sont limitées, par les délais de transmission des informations détenues par l’ANSES, qui autorise les mises sur le marché des produits, aux agences régionales de santé (ARS), chargées du contrôle de la qualité de l’eau.

Les pollutions de l’eau potable coûtent un pognon de dingue. La dépollution de l’eau potable aux pesticides et aux engrais azotés minéraux coûte au minimum 750 millions € par an. Si rien n’est fait, le prix de notre eau au robinet pourrait doubler dans les prochaines années. Autant d’argent gaspillé pour traiter alors qu’il pourrait servir à prévenir. Les fabricants de produits phytosanitaires engrangent des profits énormes. C’est à eux de payer la facture, pas au consommateurs. Taxer l’industrie des pesticides, c’est aussi pouvoir accompagner les agricultrices et les agriculteurs dépendants des produits chimiques vers la transition agro-écologique.

La loi ne protège pas assez notre eau potable. Les pollutions peuvent être de différentes origines : activités industrielles, origines domestiques… Mais la première d’entre elles est la pollution aux pesticides. Lois sur l’eau de 1964, 1992, 2004, directive-cadre européenne sur l’eau, Grenelle de l’environnement, plans d’actions pour les captages prioritaires, plans Ecophyto… : les divers dispositifs échouent à garantir une eau potable de qualité, en raison de la faiblesse des contraintes et des trop nombreuses dérogations.

Il y a urgence ! Des solutions existent.

Je soutiens la proposition de loi n° 502 de Jean-Claude Raux, du groupe Écologiste et Social, et de 73 député·es pour :

  • Interdire les pesticides de synthèse à l’horizon 2030 et les pollutions industrielles dans toutes les zones de captages d’eau potable
  • Interdire les recherches et l’exploitation minière de pétrole et d’hydrocarbures dans les zones de captage d’eau potable
  • Renforcer la surveillance et les contrôles de l’eau par les agences sanitaires
  • Accompagner financièrement les exploitations agricoles dans la transition agro-écologique

Si l’eau est notre « bien commun », ce combat nous pouvons le gagner. Collectivement.

#EauRisqueZéro

Regarder la question au Gouvernement de Jean-Claude Raux sur la qualité de notre eau potable.

RoundUp pro 360 : interdiction confirmée par le Conseil d’État

Décision du 23 octobre 2024, le Conseil d’État a confirmé l’annulation de mise sur le marché du Roundup Pro 360, prononcée par le tribunal administratif de Lyon le 15 janvier 2019.
Le Conseil d’État a rejeté un pourvoi en cassation de Bayer.

Le tribunal administratif de Lyon avait annulé l’autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360 en 2019, dans un dossier porté par le Criigen.

https://www.conseil-etat.fr/fr/arianeweb/CE/decision/2024-10-23/456108

Mobilisation de soutien – victime des pesticides – Tribunal de Rennes – 9 octobre

A l’appel du CSVPO et de Phyto victimes :

Le 9 octobre, venez soutenir la famille d’une enfant victime des pesticides à la Cour d’Appel de Rennes

Rendez-vous

MERCREDI 9 OCTOBRE 2024 à 13H


devant La Cour d’Appel de Rennes

6 Place du Parlement de Bretagne
35000 RENNES

 

 Communiqué du Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest
Depuis 2020, plusieurs pathologies pédiatriques sont officiellement reconnues en lien avec l’exposition professionnelle des parents aux pesticides.

Des demandes d’indemnisation auprès du Fonds d’Indemnisation des Victimes de Pesticides (FIVP) sont possibles.

Phyto-Victimes se bat aux côtés des familles pour faciliter leurs démarches et faire valoir leurs droits.

Depuis 2022, une famille de Loire-Atlantique se bat pour que la maladie et les souffrances de leur fille soit reconnues. 

Ces parents ont obtenu la reconnaissance du lien entre l’exposition prénatale aux pesticides et la pathologie ayant causé le décès de leur fille.

Aujourd’hui, ils se battent pour obtenir une indemnisation juste prenant réellement en compte les souffrances et les préjudices de tous les membres de leur famille.

Pourquoi participer à une mobilisation
et assister à l’audience ?
 

–>  pour soutenir la famille dans son combat
– -> pour sortir les enfants malades de l’invisibilité
–>  pour améliorer la loi pour tous les enfants concernés
–>  pour informer les autres familles concernées de ce droit à la réparation

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Dans la presse :

https://www.francebleu.fr/infos/environnement/exposee-aux-pesticides-pendant-sa-grossesse-une-fleuriste-se-bat-pour-la-memoire-de-sa-fille-decedee-5621347

https://www.francetvinfo.fr/enquetes-franceinfo/temoignage-maman-tu-dois-te-battre-parce-qu-on-n-a-pas-le-droit-d-empoisonner-des-enfants-exposee-aux-pesticides-pendant-sa-grossesse-une-fleuriste-se-bat-pour-la-memoire-de-sa-fille-morte_6825929.html?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

https://www.breizh-info.com/2024/10/08/238633/les-enfants-exposes-in-utero-des-victimes-silencieuses-des-pesticides-en-quete-de-justice/?unapproved=168808&moderation-hash=d40101214b5a92d2422dd8abb91e8de9#comment-168808

Présence de PIG BZH et Secrets Toxiques le 28 septembre aux journées des écologistes de Bretagne

Retrouvez nous sur le stand

PIG BZH et Secrets Toxiques

Samedi 28 septembre 2024

à Lanester (56)

Quai 9 /Avenue François Billoux, Le Corpont – 56600 Lanester

Lors des journées des écologistes de Bretagne : http://jeb.bzh/

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Nous aurons sur notre stand la BD Secrets Toxiques qui vient de sortir le 17 septembre (7  €), ainsi que le livre « Secrets Toxiques »

Secrets Toxiques Tour de France dans le Finistère : preogramme