Le Conseil National de l’Ordre des Médecins prend position contre la loi Duplomb

« Sur le plan médical, le doute n’est pas raisonnable » : le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) s’engage contre la loi Duplomb

Lire le communiqué du CNOM

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https://www.lequotidiendumedecin.fr/actu-medicale/sante-publique/le-doute-nest-pas-raisonnable-lordre-sengage-son-tour-contre-la-loi-duplomb

« Il s’agit de substances susceptibles d’exposer la population à des risques majeurs », écrit dans un communiqué mercredi le Conseil national de l’Ordre des médecins, évoquant « des alertes qui ne peuvent être ignorées », notamment sur l’acétamipride, ce pesticide réautorisé sous conditions en France par la loi Duplomb.

https://www.franceinfo.fr/environnement/loi-duplomb/sur-le-plan-medical-le-doute-n-est-pas-raisonnable-l-ordre-national-des-medecins-s-engage-contre-la-loi-duplomb_7407838.html

Extraits du communiqué du CNOM

Le 30 juillet 2025, le CNOM écrit, entre autres :

Les « alertes ne peuvent être ignorées »

« Sur le plan médical, nous affirmons que le doute n’est pas raisonnable lorsqu’il s’agit de substances susceptibles d’exposer la population à des risques majeurs : troubles neurodéveloppementaux, cancers pédiatriques, maladies chroniques. Ces alertes ne peuvent être ignorées »

« la compétitivité agricole et les distorsions de concurrence au sein de l’Union européenne ne doivent pas servir d’arguments pour relâcher notre vigilance en matière de protection de la biodiversité et de santé humaine »

Engagement du CNOM à lancer une réflexion sur les liens entre santé et environnement (ndlr : il était temps !!!)

Signer la pétition, par ici :

https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014

La marrante, elle résiste !

Loi Duplomb : contribution de 30 sociétés savantes devant le Conseil Constitutionnel

 

Affaire N° 2025-891 DC
CONTRIBUTION EXTERIEURE
SOUMISE AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
sur la non-conformité à la Constitution de la loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur
Affaire N° 2025-891 DC
Observations de la communauté scientifique et médicale – 26 juillet 2025

Représentés par :
Me Clémentine Baldon,
Avocate au barreau de Paris

De :
La Société Française d’Hématologie, association représentée par Emmanuel Raffoux, Président, et Pierre Sujobert, membre du Conseil d’Administration ;
La Société Française de Pédiatrie, association représentée par Agnès Linglart, Présidente, et Romain Basmaci, Secrétaire Général ;
La Société Française du Cancer, association représentée par Philippe Pourquier, Président ;
La Société Française d’Endocrinologie, association représentée par Gérald Raverot, Président, et Judith Favier, Vice-Présidente ;
La Société Française de Santé Publique, association représentée par Anne Vuillemin, Présidente ;
La Société de Réanimation de Langue Française, association représentée par Muriel Fartoukh, Présidente ;
La Société Nationale Française de Médecine Interne, association représentée par Luc Mouthon, Président, et Pascal Sève, Secrétaire Général ;
L’Association Nationale des Enseignants de Pharmacie Clinique, représentée par Pierrick Bedouch, Président ;
L’Association Neuro-Environnement Réseau Francophone, représentée par Servane Mouton, Présidente ;
– La Société Francophone de Néphrologie, Dialyse et Transplantation, association représentée par Maryvonne Hourmant, Responsable du groupe Néphrologie verte ;
– La Société Française de Pathologie, association représentée par Sophie Prévot, Présidente, et Arnaud Uguen, Secrétaire Général ;
– La Société Française de Pharmacie Clinique, association représentée par Dre Delphine Cabelguenne, Secrétaire Adjointe ;
Alerte des Médecins sur les Pesticides, association représentée par Pierre-Michel Périnaud, Président ;
– Le Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Cancers d’Origine Professionnelle et Environnementale dans le Vaucluse (GISCOPE 84), représenté par Martine Le Friant, Présidente ;
La Fondation ARC pour la Recherche sur le Cancer, représentée par Eric Solary, Vice-Président ;
La Fondation pour la Recherche Médicale, représentée par Denis Duverne, Président du Conseil de Surveillance, et Maxime Molina, Président du Directoire ;
La Fondation Vaincre Alzheimer, représentée par Maï Panchal, Directrice Générale ;
L’Intergroupe Francophone du Myélome, association représentée par Hervé Avet-Loiseau, Président, et Aurore Perrot, membre du Conseil d’Administration ;
Ensemble leucémie lymphomes espoir (ELLyE), association représentée par Guy Bouguet, Président ;
L’Association Française des Polyarthritiques et des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques (AFPric), représentée par Irène Pico-Philippe, Présidente ;
L’Association Méningiomes dus à l’Acétate de cyprotérone, aide aux Victimes Et prise en compte des Autres molécules (AMAVEA), représentée par Emmanuelle Huet-Mignaton, Présidente ;
L’Association Nationale de Défense contre la polyArthrite Rhumatoïde, représentée par Danielle Vacher, Présidente ;
Le Collectif Triplettes Roses, association représentée par Claude Coutier, Présidente et cofondatrice ;
Cancer Contribution, association représentée par Gilbert Lenoir, Président ;
LMC FRANCE, association représentée par Mina Daban, Présidente ;
Le Syndicat National des Pharmaciens des Etablissements de Santé (Synprefh), représenté par Dr Cyril Boronad, Président, et Pr. Valérie Sautou, membre du Conseil d’Administration et du Conseil Scientifique ;
Le Collectif d’EcoResponsabilité en Santé, association représentée par Patrick Pessaux, Président ;
L’Association Universitaire de Génie Civil, représentée par Tariq Ouahbi, Président ;
La Société Francophone d’Économie Écologique, association représentée par Sandrine Allain et Tom Bauler, co-Présidents ;
La Société Française de Thrombose et d’Hémostase, association représentée par Chloé James, Présidente ;
L’Association Vivre sans Thyroïde, représentée par Beate Bartès, Présidente et fondatrice,
Le collectif Droit à Respirer, association représentée par Chantal Raherison-Semjen, Présidente ;
L’Association Sparadrap, représenté par Dr Jean-Louis Chabernaud, Président ;
Le Pr. Gérard Socié, Président du Conseil Scientifique de l’Institut National du Cancer

Contribution devant le Conseil Constitutionnel :
sociétés savantes : contribution

INTERPELLATION du CONSEIL CONSTITUTIONNEL

 

Réponse du Conseil Constitutionnel : 7 août

Lien pour signer la pétition

https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/3014

La marrante, elle résiste !

 

Loi Duplomb : malgré les fake-news la pétition passe la barre des 2 millions de signataires !!!

Plus de 2 000 000 signataires ce 28 juillet !

Et pourtant les lobbies de l’agro-chimie sont à l’oeuvre pour orchestrer la désinformation, le doute …
Mais le nombre de signataires augmente, inexorablement !
Visionnez la progression des signatures par ici : https://tracker-loi-duplomb.replit.app/

Lobbies à l’acion pour éteindre le feu :

Par exemple,et comme d’habitude, le Point, Woessner …

besoin de vacances au Point !

Futura Sciences
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-loi-duplomb-faut-il-avoir-peur-acetamipride-science-tranche-124034/?at_source=nonli&at_content=photo&at_term=futura.sciences.fr
Ca commence bien, l’illustration montre une betterave rouge et non pas une betterave sucrière !!! C’est du Top level !
Rappelons tout de même que Futura Sciences a pour partenaires SANOFI, ST Gobain, EDF … : peut on être impartial en étant financé par SANOFI ?
https://www.futura-sciences.com/partenaires/

Mise au point de la Toxicologue de Générations Futures Pauline Cervan

Post de Pauline Cervan

Toxicologue chez Générations Futures. Alerte sur les effets néfastes des pesticides et PFAS. Dénonce en particulier les failles de l’évaluation réglementaires des pesticides. Pharmacienne dans une autre vie

😱 La pétition serait instrumentalisée selon le sénateur #Duplomb?! Arnaud Rousseau parle lui d’hystérie, géraldine woessner d’obscurantisme…
Alors que la pétition contre la loi Duplomb dépasse les 1,4 millions de signatures, tous les marchands de doute sont en PLS et la désinformation s’amplifie.
Voici donc pour contrer toutes les fake news en circulation une mise au point sur l’acétamipride (je précise que l’évaluation des pesticides est mon domaine d’expertise depuis plus de 10 ans et que j’ai épluché la littérature académique ET le dossier réglementaire de cette substance)
La littérature scientifique abonde d’études décrivant la toxicité de l’acétamipride sur les pollinisateurs, oiseaux, ver de terre, et.. sur l’homme. Je ne vais pas y revenir ici.
Je vais plutôt vous parler de comment les agences sanitaires en Europe ont évalué cette substance.
Car tous les défenseurs de la loi le répètent sans cesse : “oui mais l’acétamipride est autorisée dans tous les autres pays de l’UE, alors pourquoi pas chez nous?!”
Cette question est donc centrale
Mis à part ce nivellement par le bas dramatique, se sont ils seulement posés la question de COMMENT elle a été autorisée?
Car c’est là tout le coeur du problème!
Quels sont les processus en œuvre qui permettent la mise sur le marché de substances dangereuses?

Explications dans le carrousel et dans ce rapport de Générations Futures https://www.generations-futures.fr/actualites/acetamipride-duplomb/acetamipride-ppl-duplomb?trk=public_post_comment-text

Quand on a connaissance à la fois des données scientifiques disponibles ET de la défaillance du processus d’évaluation réglementaire, on comprend mieux pourquoi il est intolérable de revenir sur l’interdiction française de l’acétamipride.
Cette interdiction était fondée sur la science et le principe de précaution alors que l’autorisation au niveau de l’UE repose sur une évaluation approximative, incomplète.. et très politique!
Au lieu de ré-autoriser l’acétamipride, la France ferait mieux de pousser pour qu’elle soit interdite en Europe et interdire l’importation de denrées alimentaires traitées avec cette substance.

Générations Futures et Pesticide Action Network (PAN) Europe ont entrepris les démarches auprès de la Commission pour interdire l’acétamipride en Europe.
Ce sera long et sûrement compliqué, mais on ne lâchera rien!
Je vous parle d’acétamipride car c’est mon domaine d’expertise mais il ne faut pas oublier ce n’est pas du tout le seul aspect problématique de la loi! Les dispositions relatives aux retenues d’eau et à l’élevage intensif sont tout aussi préoccupantes!
Merci d’être allés jusqu’au bout de ce post et merci de partager au maximum ces éléments, certes techniques, mais fondamentaux pour comprendre ce qu’il se joue avec cette loi et la désinformation qui l’accompagne.

https://fr.linkedin.com/posts/pauline-cervan_ac%C3%A9tamipride-activity-7353097747849179140-zYhr?utm_source=li_share&utm_content=feedcontent&utm_medium=g_dt_web&utm_campaign=copy

Conseil Constitutionnel (réponse le 7 août)

Pour info Générations Futures, Notre Affaire à Tous, POLLINIS, la Ligue des Droits de l’Homme, Terre de Liens, CIWF France, le CCFD Terre Solidaire, Greenpeace France, la Fondation pour la Nature et l’Homme, la Fondation 30 Millions d’Amis, Biodiversité sous nos pieds et Réseau CIVAM déposent une contribution commune devant le Conseil constitutionnel
https://www.generations-futures.fr/actualites/loi-duplomb-conseil-constitutionnel/

https://notreaffaireatous.org/loi-duplomb-generations-futures-notre-affaire-a-tous-pollinis-la-ligue-des-droits-de-lhomme-terre-de-liens-ciwf-france-le-ccfd-terre-solidaire-greenpeace-france-la-fondation-pour-la/

Contribution devant le Conseil Constitutionnel de plus de 30 sociétés savantes et associations de malades

Plus de trente sociétés savantes et associations de malades envoient une contribution au Conseil constitutionnel
https://www.linkedin.com/posts/michel-campano-348105308_contribution-au-conseil-constitutionnel-activity-7354967000000929792-RftR?utm_source=share&utm_medium=member_desktop&rcm=ACoAAAy1MvkBMGuBOAbM4x1kCACMqjtzaYd_aRw

Nous pouvons remercier Maître Baldon et son équipe pour le travail considérable qu’elle a effectué pour aboutir à ce document, et un merci spécial également à l’alerte des médecins sur les pesticides, dont l’expertise scientifique et la veille documentaire a été déterminante.
le document a été envoyé ce jour au conseil constitutionnel (28 juillet)

En attendant : réponse du gouvernement à 2 000 000 de citoyen.ne.s

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Pour mémoire :

Sur France Inter le 22 juillet à 8h20
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-22-juillet-2025-6963993

En plein débat sur la loi Duplomb, qui réintroduit sous conditions l’acétamipride, éclairage sur cet insecticide avec l’écologue Philippe Grandcolas et le médecin Pierre-Michel Perinaud, président de l’association « Alerte des médecins sur les pesticides ».

Avec
  • Philippe Grandcolas, écologue, directeur adjoint scientifique national pour l’Écologie et l’Environnement au CNRS
  • Pierre-Michel Périnaud, médecin et président de l’association « Alerte des médecins sur les pesticides »

Les études sur l’acétamipride « s’accumulent » et montrent des « toxicités chroniques très importantes », soulignent ce mardi sur France Inter l’écologue Philippe Grandcolas et le médecin et président de l’association « Alerte des médecins sur les pesticides » Pierre-Michel Perinaud, en plein débat sur la loi Duplomb, qui réintroduit sous conditions cet insecticide de la famille des néonicotinoïdes.

« À mesure que les études s’accumulent, les effets de l’acétamipride s’avèrent importants », explique Philippe Grandcolas, directeur adjoint de l’institut Écologie et Environnement au CNRS. « Ce produit est nocif pour les abeilles domestiques et il l’est encore plus pour d’autres organismes, d’autres pollinisateurs. » Il y a selon lui un « consensus parfaitement clair » dans la communauté scientifique sur le sujet. « Le doute n’est pas raisonnable, il y a des dizaines de travaux qui montrent que l’acétamipride est toxique, qu’il peut y avoir des toxicités chroniques très importantes sur des insectes pollinisateurs », insiste-t-il. Par ailleurs, l’acétamipride est « très soluble dans l’eau et reste des dizaines de jours dans le milieu naturel après avoir été administré dans un champ, on le retrouve par exemple jusque dans l’eau de pluie, ce qui a été démontré récemment au Japon ». Une étude inédite de l’université de Tokyo, publiée en juin, révèle en effet une présence massive de pesticides dans l’eau de pluie, le plus fréquemment de l’acétamipride, autorisé au Japon. Ainsi, « c’est un produit qui a un potentiel d’exposition très important pour l’ensemble de la biodiversité, humain y compris« , conclut l’écologue.

Comme d’autres scientifiques, Pierre-Michel Perinaud cite, lui, des études qui indiquent que « l’acétamipride traverse la barrière placentaire et peut donc contaminer le foetus ». « On a retrouvé de l’acétamipride dans le liquide céphalorachidien des enfants donc on sait que ce produit neurotoxique va se retrouver en contact du cerveau des enfants », souligne-t-il. Des études contestées par certains opposants  à l’interdiction de ce pesticide, qui mettent notamment en avant qu’on ne peut pas savoir d’où viennent ces traces d’acétamipride.

Des liens entre l’exposition aux pesticides et des maladies

Au-delà de l’acétamipride, Pierre-Michel Perinaud rappelle l’impact en règle générale des pesticides sur la santé humaine. « Les données de l’Inserm [Institut national de la santé et de la recherche médicale] publiées en 2013 et confirmées en 2021 montrent des liens entre l’exposition aux pesticides et des maladies : la maladie de Parkinson, des cancers du sang, des cancers de la prostate, des leucémies, des troubles de la fertilité, des troubles cognitifs, etc. », détaille-t-il. Le médecin craint que la loi Duplomb « ouvre la boîte de Pandore » et permette la réintroduction d’autres pesticides à l’avenir.

Pour appuyer leurs propos, les deux spécialistes citent des études de l’Inserm, de l’Inrae (l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) ou encore de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) sur le sujet. De quoi « justifier un principe de précaution ».

Par ailleurs, « les alternatives existent et sont suffisamment efficaces » pour cultiver la betterave, expliquent-ils. Et au-delà, Philippe Grandcolas va jusqu’à interroger l’intérêt de conserver la culture de la betterave à sucre en France. « C’est une culture utilisée pour produire du sucre dans la nourriture transformée ou des agrocarburants. Ce n’est pas une culture vivrière indispensable. On doit se poser la question, même si c’est une question cruelle pour des PME agricoles, est-ce qu’on a besoin de prendre des risques pour la santé humaine et pour la biodiversité pour cultiver quelque chose qui n’est pas vivrier, qui n’est pas indispensable ?« , soumet-il.

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Publication sur le site de APHG -Alerte Pesticides Haute Gironde- : déconstruction des mensonges gouvernementaux

21 juillet 2025

 

Le 21 juillet 2025 : la pétition a dépassé le million de pétitionnaires !

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Signez la pétition adressée à l’assemblée nationale contre la loi Duplomb !

Si ce n’est pas encore fait, vous pouvez vous joindre aux signataires, amplifier le mouvement et faire connaître votre mécontentement aux députés et sénateurs qui l’ont votée, ainsi qu’au gouvernement qui pourrait l’abroger.

Cette pétition est partie pour devenir historique par l’ampleur qu’elle prend: déjà 1.000.000 signatures en quelques jours et cela ne cesse d’augmenter heure après heure.Ce n’est pas compliqué, ça prend quelques minutes. Et partagez l’information autour de vous.

Les promoteurs de la loi Duplomp ont tout fait pour rendre impossible tout débat.
Rien dans cette loi ne résoudra les problèmes graves qui frappent nos agriculteurs et agricultrices. Bien au contraire, elle ne fait qu’accélérer encore cette fuite en avant qui va droit dans le mur.

Signer cette pétition nous permet de crier notre exigence de démocratie, de protection de notre terre, de notre santé, et pour cela d’une agriculture à taille humaine, saine et nourricière.

Pour la signer, cliquez sur le lien suivant

https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/3014

Voici un extrait de son texte de présentation :
« La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire.
Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens.
Le rapport Brundtland,
l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (MEA),
les rapports du GIEC,
les études de l’OMS,
de l’INRAE,
de Santé Publique France…
Tous alertent depuis des décennies sur les conséquences des politiques destructrices du vivant et de la santé.
Et pourtant, vous persistez à légiférer contre l’intérêt général.
Par cette pétition, je demande :
– Son abrogation immédiate ;
– La révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée ;
– La consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit.
Aujourd’hui je suis seule à écrire, mais non seule à le penser.
Eléonore PATTERY  »

A vous de jouer !

Pour mémoire au sujet de cette loi :

Acétamipride : les mensonges de la ministre de l’agriculture

La loi duplomb est passée à l’Assemblée Nationale : place aux recours

Permis de tuer : décret du 8 juillet 2025 sur l’indépendance de l’ANSES

La marrante, elle résiste !

Tribune des restaurateurs contre la loi duplomb

Loi Duplomb : « Nous, restaurateurs, faisons ce métier pour nourrir, pas pour empoisonner »

Plus de 400 chefs cuisiniers et acteurs de la restauration, dont Chloé Charles, Mauro Colagreco et Olivier Roellinger, appellent, dans une tribune au « Monde », au retrait de cette loi controversée, à l’instauration d’un moratoire sur l’usage des pesticides et à une transformation profonde du système alimentaire français.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/07/24/loi-duplomb-nous-restaurateurs-faisons-ce-metier-pour-nourrir-pas-pour-empoisonner_6623329_3232.html

https://www.francebleu.fr/infos/environnement/nourrir-pas-empoisonner-400-chefs-et-acteurs-de-la-restauration-signent-une-tribune-contre-la-loi-duplomb-6490311

Parmi les signataires, des chefs étoilés comme Mauro Colagreco, Olivier Roellinger, mais aussi des responsables de cantines, des propriétaires de bistrots ou des collectifs de restaurateurs-paysans. « Nous faisons ce métier pour nourrir, pas pour empoisonner« , écrivent-ils. « Nous avons bien conscience des difficultés que rencontrent les producteurs français au quotidien« , nuance le texte, qui reconnaît des agriculteurs « tiraillés par la rentabilité de leur métier et les demandes citoyennes croissantes à sortir du productivisme« .

« À un moment, il faut taper du poing sur la table », estime Glenn Viel

Un sursaut encore timide mais rare, dans un milieu qui met en avant la qualité des produits et les circuits courts mais peu prompt à se mobiliser, comme lors de la crise des agriculteurs, en 2024. Les chefs « sont des personnes qui ne prennent pas souvent la parole mais l’alimentation, c’est leur quotidien« , explique Fanny Giansetto, fondatrice d’Ecotable.

Parmi eux, Glen Viel, 45 ans, chef trois étoiles et jury de l’émission « Top Chef« . « Je ne comprends pas (cette loi)« , affirme-t-il à l’AFP, dénonçant « les pesticides qui polluent notre terre » alors que « l’alimentation a une grande part (de responsabilité) dans les cancers« . « On a la capacité de mettre des milliards dans la défense de notre pays. Et c’est normal« , poursuit-il. « Est-ce qu’on ne pourrait pas trouver un milliard ou deux pour nos agriculteurs, pour les aider à faire cette transition (écologique) ? » « Nous les restaurateurs, on est plutôt des besogneux, on ferme notre gueule et on avance. Mais à un moment, il faut taper du poing sur la table », estime Glenn Viel.

Pour Marie-Victorine Manoa, jeune cheffe trentenaire, autrice et chroniqueuse dans l’émission « Très très bon! », cette loi a été un « coup de massue« . « Cuisiner des produits médicamentés et stériles n’excite personne« , grince celle qui appelle à la « rébellion générale« . La loi Duplomb prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes – interdit en France mais autorisé en Europe.

Le coup de gueule de Jacques Marcon

La prise de parole de Jacques Marcon a été le point de départ de cette mobilisation. Début juillet, le chef trois étoiles a publié sur Instagram une photo d’un pré d’herbes sauvages du Mont Mézenc (Haute-Loire), accompagnée d’un texte cinglant, adressé au sénateur Laurent Duplomb, rapporteur de la loi éponyme. « Avec cette loi, vous vous êtes érigé en porte-parole de l’industrie agroalimentaire qui privilégie une agriculture intensive et néfaste pour les générations futures« , a écrit le chef. Un texte largement partagé, notamment par des restaurateurs, sur les réseaux sociaux.

Nous, restaurateurs, avons choisi le métier de restaurateur par amour pour la gastronomie, par passion pour les produits, mais surtout parce que nous voulons nourrir, « restaurer » nos clients. Si nous prenons la parole aujourd’hui, c’est que nous sommes estomaqués par l’aveuglement de nos politiques et par les liens, devenus trop évidents, de ces derniers avec l’agro-industrie. En tant qu’artisans, nous avons à cœur de valoriser un travail manuel, ancré dans notre territoire et notre environnement. Et cet environnement, nous le voyons se dégrader.

Aujourd’hui, nous sommes inquiets. Inquiets de l’avenir de notre alimentation qui subit de plein fouet la crise climatique et la perte de la biodiversité. Inquiets de la hausse effrayante des cancers. Inquiets de la qualité des produits que nous servons, qui ne semble que se détériorer, ces derniers contenant toujours plus de résidus de pesticides. Même l’eau que nous apportons à table, qu’elle soit minérale ou du robinet, est touchée par ce problème. Nous faisons ce métier pour nourrir, pas pour empoisonner.

En tant que partenaires directs, nous avons bien conscience des difficultés que rencontrent les producteurs français au quotidien. Beaucoup sont enfermés dans un système à bout de souffle, qui leur demande de produire toujours plus et à bas prix. Ils sont tiraillés entre la nécessité de rentabilité et les demandes citoyennes croissantes à sortir du productivisme.

Une insulte à tous

Mais la loi Duplomb, adoptée le 8 juillet par le Parlement, ne vient résoudre aucune de ces problématiques. Au contraire, elle ferme les yeux sur les vraies difficultés, à savoir la rémunération des producteurs, le libre-échange et la mise en concurrence des denrées alimentaires. Elle les enferme dans un système intrinsèquement délétère en continuant de promouvoir des modes de production inaptes à répondre aux enjeux vitaux de notre temps.

Près de 70 % des terres sont aujourd’hui dégradées en Europe [selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture en date de 2021]. Notre système alimentaire coûte 19 milliards par an à la France en externalités négatives [selon l’étude collective « L’injuste prix de notre alimentation » publiée en 2024]. La loi dite « Duplomb » est une insulte aux scientifiques, une insulte aux agriculteurs qui se passent des pesticides tous les jours, une

CP Union syndicale Solidaires de Bretagne et CSVPO « une vague citoyenne pour sortir du « tout-pesticides »

logo du CSVPO

COMMUNIQUE DE PRESSE

Une vague citoyenne pour sortir du « tout-pesticide »

La pétition lancée par Éléonore Pattery contre la loi Duplomb a provoqué un véritable séisme politique : en seulement quelques jours, près de 2 millions de citoyens l’ont signée sur le site de l’Assemblée nationale. Cet engagement inédit témoigne d’une prise de conscience grandissante face au danger des pesticides et aux dérives de l’agro-industrie. Un événement qui peut faire bouger les lignes.

Un combat qui vient de loin et qui aujourd’hui s’amplifie.

En 2016, des salariés victimes des pesticides de la coopérative Nutréa-Triskalia (devenue aujourd’hui Eureden) avaient déjà alerté l’opinion avec la pétition « Empoisonnés par des pesticides, nous sommes tous concernés », qui avait rassemblé plus de 80 000 signatures en quelques semaines.

L’affaire a également un volet pénal : les victimes de la coopérative Nutréa-Triskalia attendent que la Chambre d’instruction pénale de la Cour d’Appel de Rennes statue sur la plainte qu’ils ont déposée.

Leur action avait conduit la Commission européenne à diligenter deux audits, pointant les défaillances françaises dans l’application des directives relatives à l’utilisation des pesticides et à la protection des utilisateurs. Preuve de la persistance du problème, le 7 avril dernier, la commission des pétitions du Parlement européen a décidé de maintenir ouverte cette affaire, neuf ans après son dépôt.

Le gouvernement va-t-il rester aux ordres de l’agrobusiness ?

Dans le contexte actuel, la gestion des questions environnementales apparaît de plus en plus sous la coupe d’une FNSEA arc-boutée sur l’agro-chimie, tandis que les alertes de la communauté scientifique et des ministres concernés sont largement ignorées. L’agriculture biologique s’essouffle, les régressions environnementales s’accumulent, et les victimes des pesticides se multiplient, qu’ils soient agriculteurs, riverains ou enfants.

Face à cette fuite en avant incarnée par la loi Duplomb, la mobilisation citoyenne prend l’allure d’une véritable résistance. Chaque minute, de nouveaux signataires affirment qu’il n’est plus possible de poursuivre sur cette voie. La pétition est un appel à l’intelligence collective et à la responsabilité des pouvoirs publics. Nos gouvernants entendront-ils enfin la voix de millions de citoyens qui refusent de choisir entre agriculture et santé publique ? Ou persisteront-ils à accepter des débats parlementaires…. à condition qu’ils ne modifient pas le texte initial ?

Cette mobilisation marquera un tournant. Il est désormais urgent d’ouvrir la voie à des solutions alternatives, de sortir du tout-pesticide, et de placer la santé, l’environnement et le climat au cœur de notre modèle agricole.

Le 16 juillet dernier à Bruxelles ont été rendus les premiers arbitrages budgétaires de la PAC, c’est donc le moment pour nous d’exiger une réorientation des aides publiques qui permettent de soutenir l’agriculture paysanne respectueuse de la santé humaine et de la biodiversité et de sortir du modèle mortifère de l’agriculture industrielle, chimique et productiviste.

Saint-Brieuc le 22 juillet 2025

Contacts :

Serge Le Quéau – Union régionale Solidaires de Bretagne : 06 80 95 85 17

René Louail – Comité de soutien des victimes des pesticides de Triskalia : 06 72 84 87 92

Henri Busnel- Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest : 06 71 11 06 90

Protestation Loi Duplomb : pétitions sur le site de l’Assemblée Nationale

 

MAJ 25 juillet  2025 (et ce n’est pas fini) :

1 933 225 signataires !!!

 

MAJ 23 juillet 2025 (et ce n’est pas fini) :

1  844 000  signataires !!!

Sur France Inter le 22 juillet à 8h20
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-22-juillet-2025-6963993

En plein débat sur la loi Duplomb, qui réintroduit sous conditions l’acétamipride, éclairage sur cet insecticide avec l’écologue Philippe Grandcolas et le médecin Pierre-Michel Perinaud, président de l’association « Alerte des médecins sur les pesticides ».

Avec
  • Philippe Grandcolas, écologue, directeur adjoint scientifique national pour l’Écologie et l’Environnement au CNRS
  • Pierre-Michel Périnaud, médecin et président de l’association « Alerte des médecins sur les pesticides »

Les études sur l’acétamipride « s’accumulent » et montrent des « toxicités chroniques très importantes », soulignent ce mardi sur France Inter l’écologue Philippe Grandcolas et le médecin et président de l’association « Alerte des médecins sur les pesticides » Pierre-Michel Perinaud, en plein débat sur la loi Duplomb, qui réintroduit sous conditions cet insecticide de la famille des néonicotinoïdes.

« À mesure que les études s’accumulent, les effets de l’acétamipride s’avèrent importants », explique Philippe Grandcolas, directeur adjoint de l’institut Écologie et Environnement au CNRS. « Ce produit est nocif pour les abeilles domestiques et il l’est encore plus pour d’autres organismes, d’autres pollinisateurs. » Il y a selon lui un « consensus parfaitement clair » dans la communauté scientifique sur le sujet. « Le doute n’est pas raisonnable, il y a des dizaines de travaux qui montrent que l’acétamipride est toxique, qu’il peut y avoir des toxicités chroniques très importantes sur des insectes pollinisateurs », insiste-t-il. Par ailleurs, l’acétamipride est « très soluble dans l’eau et reste des dizaines de jours dans le milieu naturel après avoir été administré dans un champ, on le retrouve par exemple jusque dans l’eau de pluie, ce qui a été démontré récemment au Japon ». Une étude inédite de l’université de Tokyo, publiée en juin, révèle en effet une présence massive de pesticides dans l’eau de pluie, le plus fréquemment de l’acétamipride, autorisé au Japon. Ainsi, « c’est un produit qui a un potentiel d’exposition très important pour l’ensemble de la biodiversité, humain y compris« , conclut l’écologue.

Comme d’autres scientifiques, Pierre-Michel Perinaud cite, lui, des études qui indiquent que « l’acétamipride traverse la barrière placentaire et peut donc contaminer le foetus ». « On a retrouvé de l’acétamipride dans le liquide céphalorachidien des enfants donc on sait que ce produit neurotoxique va se retrouver en contact du cerveau des enfants », souligne-t-il. Des études contestées par certains opposants  à l’interdiction de ce pesticide, qui mettent notamment en avant qu’on ne peut pas savoir d’où viennent ces traces d’acétamipride.

Des liens entre l’exposition aux pesticides et des maladies

Au-delà de l’acétamipride, Pierre-Michel Perinaud rappelle l’impact en règle générale des pesticides sur la santé humaine. « Les données de l’Inserm [Institut national de la santé et de la recherche médicale] publiées en 2013 et confirmées en 2021 montrent des liens entre l’exposition aux pesticides et des maladies : la maladie de Parkinson, des cancers du sang, des cancers de la prostate, des leucémies, des troubles de la fertilité, des troubles cognitifs, etc. », détaille-t-il. Le médecin craint que la loi Duplomb « ouvre la boîte de Pandore » et permette la réintroduction d’autres pesticides à l’avenir.

Pour appuyer leurs propos, les deux spécialistes citent des études de l’Inserm, de l’Inrae (l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) ou encore de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) sur le sujet. De quoi « justifier un principe de précaution ».

Par ailleurs, « les alternatives existent et sont suffisamment efficaces » pour cultiver la betterave, expliquent-ils. Et au-delà, Philippe Grandcolas va jusqu’à interroger l’intérêt de conserver la culture de la betterave à sucre en France. « C’est une culture utilisée pour produire du sucre dans la nourriture transformée ou des agrocarburants. Ce n’est pas une culture vivrière indispensable. On doit se poser la question, même si c’est une question cruelle pour des PME agricoles, est-ce qu’on a besoin de prendre des risques pour la santé humaine et pour la biodiversité pour cultiver quelque chose qui n’est pas vivrier, qui n’est pas indispensable ?« , soumet-il.

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Publication sur le site de APHG -Alerte Pesticides Haute Gironde- : déconstruction des mensonges gouvernementaux

21 juillet 2025

 

Le 21 juillet 2025 : la pétition a dépassé le million de pétitionnaires !

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Signez la pétition adressée à l’assemblée nationale contre la loi Duplomb !

Si ce n’est pas encore fait, vous pouvez vous joindre aux signataires, amplifier le mouvement et faire connaître votre mécontentement aux députés et sénateurs qui l’ont votée, ainsi qu’au gouvernement qui pourrait l’abroger.

Cette pétition est partie pour devenir historique par l’ampleur qu’elle prend: déjà 1.000.000 signatures en quelques jours et cela ne cesse d’augmenter heure après heure.Ce n’est pas compliqué, ça prend quelques minutes. Et partagez l’information autour de vous.

Les promoteurs de la loi Duplomp ont tout fait pour rendre impossible tout débat.
Rien dans cette loi ne résoudra les problèmes graves qui frappent nos agriculteurs et agricultrices. Bien au contraire, elle ne fait qu’accélérer encore cette fuite en avant qui va droit dans le mur.

Signer cette pétition nous permet de crier notre exigence de démocratie, de protection de notre terre, de notre santé, et pour cela d’une agriculture à taille humaine, saine et nourricière.

Pour la signer, cliquez sur le lien suivant

https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/3014

Voici un extrait de son texte de présentation :
« La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire.
Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens.
Le rapport Brundtland,
l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (MEA),
les rapports du GIEC,
les études de l’OMS,
de l’INRAE,
de Santé Publique France…
Tous alertent depuis des décennies sur les conséquences des politiques destructrices du vivant et de la santé.
Et pourtant, vous persistez à légiférer contre l’intérêt général.
Par cette pétition, je demande :
– Son abrogation immédiate ;
– La révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée ;
– La consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit.
Aujourd’hui je suis seule à écrire, mais non seule à le penser.
Eléonore PATTERY  »

A vous de jouer !

Pour mémoire au sujet de cette loi :

Acétamipride : les mensonges de la ministre de l’agriculture

La loi duplomb est passée à l’Assemblée Nationale : place aux recours

Permis de tuer : décret du 8 juillet 2025 sur l’indépendance de l’ANSES

La marrante, elle résiste !

 

Permis de tuer : décret du 8 juillet 2025 sur l’indépendance de l’ANSES

Les promesses n’engagent que ceux qui les croient … dès le 8 juillet après le vote de la loi Duplomb, on revient sur l’indépendance de l’ANSES.

Le gouvernement vient de décréter que « le directeur  général de l’ANSES devra tenir compte d’un calendrier d’examen des demandes d’autorisations de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques (nous on appelle ça des poisons) établi par le ministère de l’agriculture (c’est dire si c’est rassurant et plein de bon sens) et donc retarder le retrait des produits dont les dangers pour la santé humaine et environnementale sont avérés »

communiqué de presse PS et apparentés

Décret n° 2025-629 du 8 juillet 2025 portant diverses dispositions relatives à l’autorisation des produits phytopharmaceutiques

NOR : AGRG2511780D

ELI : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2025/7/8/AGRG2511780D/jo/texte
Alias : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2025/7/8/2025-629/jo/texte
JORF n°0159 du 10 juillet 2025
Texte n° 38

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051871973

La marrante, elle résiste !

La loi duplomb est passée à l’Assemblée Nationale : place aux recours

Résultat des votes sur la loi duplomb à l’AN

Synthèse du vote
Nombre de votants : 564
Nombre de suffrages exprimés : 539
Majorité absolue des suffrages exprimés : 270
  • Pour l’adoption : 316
  • Contre : 223
  • Abstention : 25
L’Assemblée nationale a adopté

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/scrutins/2957

Découvrez comment votent les députés pour la planète

https://parlementerre.fr/

Votes duplomb en Bretagne

Source Splann

Splann : les votes duplomb en Bretagne

La suite … Conseil Constitutionnel ?

Recours au Conseil Constitutionnel en discussion dans tous les groupes du NFP et ailleurs …

Et c’est parti :
L’UNAF annonce qu’elle soutiendra ou participera à tout recours devant le Conseil constitutionnel et, le cas échéant, devant les juridictions compétentes pour faire annuler les décrets et autorisations découlant de cette loi. «  Nous ne laisserons pas cette loi mettre en œuvre sans combat. Les apiculteurs, les agriculteurs responsables, les citoyens, la biodiversité, méritent mieux. Et nous continuerons à nous battre pour eux, pour l’avenir.  »
https://www.unaf-apiculture.info/actualites/loi-duplomb-adoptee-a-l-assemblee-un-recul-historique-une-insulte-a-l.html

https://www.gossement-avocats.com/blog/loi-duplomb-un-stress-test-pour-la-charte-de-lenvironnement-loi-visant-a-lever-les-contraintes-a-lexercice-du-metier-dagriculteur/

Peut être aussi des suites avec PestiRiv : audition le 9 juillet avec l’ANSES au sujet du référé de Générations Futures qui demande la publication de l’étude.
https://pig.log.bzh/2025/06/24/pestiriv-etude-des-pesticides-sur-les-riverains-bloquee-par-le-gouvernement/

Peut être aussi des suites sur les mensonges de la ministre de l’agriculture ?
https://pig.log.bzh/2025/07/09/acetamipride-les-mensonges-de-la-ministre-de-lagriculture/

On ne lâche rien ! 

La marrante, elle résiste !

Lorient samedi 5 juillet : marche « pesticides non merci et vive l’agro-écologie »

pesticides non merci, vive l'agro écologie

Lorient, le 5 juillet 2025

Le collectif de la Marche Contre Bayer-Monsanto (MCBM) appelle à une journée de mobilisation contre les pesticides, la loi Duplomb, et pour l’agro-écologie.

Le collectif Lorient contre Bayer Monsanto dénonce les divers renoncements qui interviennent avec la loi Duplomb.

  • Sur le plan démocratique, avec les manœuvres pour empêcher le débat parlementaire normal.
  • Sur le plan social, avec des dispositions qui favorisent l’agrobusiness mais n’apportent aucune solution durable au monde paysan.
  • Sur le plan sanitaire, avec l’autorisation de poisons avérés.

D’innombrables études scientifiques, de l’INRAE, des tribunes signées par des associations de médecins (Alerte des Médecins sur les Pesticides, Médecins du Monde) et des scientifiques, des appels lancés par la Ligue contre le Cancer et l’ARC, entre autres, sont convergents et alarmants :

  • Nous rappelons que les pesticides sont une source de l’explosion de cancers pour toute la population, notamment les cancers pédiatriques, de maladies professionnelles pour les agriculteurs, jardiniers, paysagistes, fleuristes … (cancers, maladies neuro-dégénératives)
  • Nous rappelons que les néonicotinoïdes, outre le fait qu’ils déciment les abeilles et autres pollinisateurs, se retrouvent dans le cordon ombilical des enfants à naître, qu’ils empoisonnent l’humain jusque dans sa vie intra-utérine.
  • Nous rappelons que les pesticides tuent la biodiversité, adieu les abeilles, les oiseaux, les salamandres, les papillons ….

Nous appelons les personnes qui ne se satisfont pas de ces renoncements à se rassembler samedi 5 juillet en matinée à Lorient (Grand Théâtre) et à manifester à partir de 14h.

STANDS ASSOCIATIFS

Le 5 juillet dans la matinée, venez vous informer sur les stands associatifs sur le parvis de Grand Théâtre de Lorient
Comité de Soutien des Faucheurs Volontaires bretons
PIG BZH
Secrets Toxiques
L214
Les Soulèvements de la Terre

La MARCHE

5 juillet à partir de 14 h et en fanfare : la marche revendicative contre les pesticides de synthèse, contre la loi Duplomb et pour l’agro-écologie
Départ devant le grand théâtre de Lorient

CAGNOTTE du collectif

Toute participation est la bienvenue, parce qu’on a besoin de financer l’impression des affiches …
https://www.cotizup.com/contre-bayer-monsanto

La marrante, elle résiste !

 

Pestiriv, étude des pesticides sur les riverains, bloquée par le gouvernement !!!

A quelques jours de l’examen de la loi Duplomb,
nous savons que
l’étude Pestiriv
est bloquée
par le gouvernement !!!

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MAJ 28 juillet 2025

https://www.generations-futures.fr/actualites/pestiriv-publication/

Publication des résultats de l’étude Pestiriv sur l’exposition des riverains des vignes aux pesticides

Générations Futures et l’AMLP ne gagnent pas leur action en référé pour une publication immédiate…mais gagnent quand même du Ministère de la santé une publication des résultats en fin d’été ! 

Rappel des faits

Générations Futures et l’Association des médecins contre les pesticides (AMLP) avaient saisi en juin 2025 le Tribunal administratif de Paris d’un référé « mesures utiles » pour obtenir la publication immédiate des résultats de l’étude Pestiriv sur l’exposition des riverains des vignes aux pesticides. Les associations dénonçaient le report de cette publication, initialement prévue en 2024, à l’automne 2025 – soit après l’examen de la loi Duplomb par le Parlement. Elles invoquaient l’urgence sanitaire liée aux pulvérisations estivales, arguant que les plus de 500 000 riverains résidant près des vignes en France devaient être informés des risques révélés par Pestiriv pour pouvoir se protéger. Après une première audience le 8 juillet 2025, l’affaire a été renvoyée devant le juge le 10 juillet avec mise en cause de l’ANSES et de Santé Publique France, les deux organismes ayant mené l’étude.

Résultats et suites…: nos demandes justifiées !

Générations futures et l’AMLP n’ont pas gagné leur référé demandant la publication immédiate des résultats de l’étude Pestiriv, visant à évaluer l’exposition des riverains des zones viticoles aux pesticides. Le juge a considéré que l’étude « n’est pas encore achevée, étant en cours d’endossement, autrement dit de validation de son contenu par l’autorité compétente ». Cette ordonnance confirme donc implicitement que la partie purement scientifique de l’étude Pestiriv est terminée en ce début juillet 2025 et que nos déclarations et demandes étaient totalement justifiées.

Une accélération de la publication de l’étude grâce à notre action

Mais, même si nous n’avons pas gagné notre référé demandant la publication immédiate des résultats de Pestiriv début Juillet notre action aura quand même permis d’accélérer la publication des résultats de cette étude. En effet lors du COS Ecophyto[1] du 13 mai dernier le Ministre de la Santé avait annoncé la réunion ‘d’ici la fin de l’année’ du Comité de suivi des études nationales sur les pesticides. Le journal le Monde[2] parlait, lui, d’une publication prévue par les autorités ‘à l’automne 2025’.  Suite à notre réaction ce Comité de suivi des études nationales sur les pesticides est maintenant convoqué par le Ministère de la Santé le 15 septembre 2025 pour présenter… les résultats de l’étude Pestiriv ! Nous avons donc obtenu une publication plus précoce des résultats de l’étude Pestiriv. Mais comment se réjouir vraiment alors que pendant ces deux mois d’été nos concitoyen.ne.s habitant près des vignes vont continuer à subir les pulvérisations de pesticides à proximité de leurs domiciles sans pouvoir bénéficier des données de Pestiriv sur la réalité de leur exposition aux pesticides…alors même que la partie purement scientifique de Pestiriv est réalisée et n’attend plus qu’une validation de la hiérarchie ministérielle ! 

« Générations Futures et l’AMLP regrettent de ne pas avoir obtenu la publication immédiate des résultats de Pestiriv alors même que les résultats de cette étude sur l’exposition des riverains des vignes aux pesticides sont déjà disponibles. Néanmoins notre action n’aura pas été vaine puisque nous avons obtenu du Ministère de la Santé une publication le 15 septembre prochain, ce qui constitue un progrès par rapport à une publication initialement prévue plus tard cet automne. »

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MAJ 3 juillet 2025 :

PESTIRIV : Générations Futures et l’AMLP saisissent la justice pour obtenir la publication des résultats sur l’exposition aux pesticides

https://www.generations-futures.fr/actualites/pestiriv-justice/

Résultat du référé : le 8 juillet = jour du passage de la loi duplomb  à l’AN

MAJ du 8 juillet : nouvelle audience prévue le 9 juillet avec l’ANSES

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Communiqué de 3 associations qui ont participé au comité national de suivi des études sur les pesticides :
Alerte Médecins sur Les Pesticides : https://alerte-medecins-pesticides.fr/au-fil-des-jours/ou-en-est-letude-pestiriv/
Générations Futures : https://r.newsletter.generations-futures.fr/15d2iswdgl8lpfe.html?t=1750671215342
France Nature Environnement : https://fne.asso.fr/

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Lancée en 2021 par l’Anses et Santé Publique France, l’étude Pestiriv devait préciser si les riverains en région viticole présentaient une sur exposition aux pesticides.
Pourquoi ?
Parce que ces régions concentrent sur un peu plus de 3 % de la surface agricole utile française, environ 20 % des pesticides utilisés en France. Il s’agissait donc de la «première étude de grande ampleur» à l’échelle nationale visant à «mieux connaître et comprendre l’exposition aux pesticides des personnes vivant près de cultures viticoles»(1).

Il faut croire que cette préoccupation de santé publique n’est plus d’actualité.
Lorsqu’en 2016 l’AMLP a interpellé le ministère de la Santé concernant l’agrégat de cancers pédiatriques à Preignac en Gironde, deux études complémentaires furent pourtant décidées Géocap agri, une étude épidémiologique à l’échelle nationale (cas-témoins) visant à élucider le lien entre cancers de l’enfant et proximité de cultures (l’équipe Epicéa de l’Inserm a publié la première partie de l’étude portant sur les régions viticoles (2).
Et Pestiriv, une étude d’imprégnation chez des riverains de zones viticoles couplée à des mesures environnementales dans l’air (intérieur et extérieur) et dans les poussières des lieux de vie (en partenariat avec l’Anses). « Le principal objectif de cette enquête est d’identifier une surexposition éventuelle aux pesticides », expliquait  Sébastien Denys (3), directeur du pôle Santé environnement et travail au sein de SPF.

Or les 3 associations  qui ont toutes les trois participé au comité national de suivi des études sur les pesticides, savent que Pestiriv est terminée mais que sa publication est bloquée au niveau gouvernemental.

Pourtant depuis bientôt 3 ans les résultats de  Géocap sont connus : l’étude a révélé que les enfants présentent dans ces régions un risque de leucémies qui augmente avec la densité de vigne située dans un rayon d’un kilomètre autour de leur lieu de résidence. Quelles substances sont à l’origine de ces drames ?
Pestiriv devait donner des éléments de réponse …mais la santé des riverains attendra !

Nous dénonçons une volonté manifeste de masquer la réalité de l’impact des pesticides, alors que la proposition de Loi Duplomb sera soumise au vote des députés sans débat contradictoire dans les prochaines semaines.  

  1. https://www.santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/pestiriv-une-etude-pour-mieux-connaitre-l-exposition-aux-pesticides-des-personnes-vivant-en-zones-viticoles-et-non-viticoles#:~:text=A partir du mois d,ou éloignées de toute culture.
  2. Mancini M, Hémon D, de Crouy-Chanel P, Guldner L, Faure L, Clavel J, Goujon S. Association between Residential Proximity to Viticultural Areas and Childhood Acute Leukemia Risk in Mainland 131(10):107008. doi: 10.1289/EHP12634. Epub 2023 Oct 18. PMCID: PMC10583703
  3. https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/pesticides-une-etude-de-grande-ampleur-sur-lexposition-des-habitants-des-zones-viticoles-enfin-lancee-20211019_EBI4AD2VNNGYBLDMN4MO63RRCA/

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Revue de presse

https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/06/24/pesticides-le-gouvernement-accuse-de-bloquer-une-etude-revelant-une-surimpregnation-des-enfants-pres-des-vignes_6615665_3244.html

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-info-de-france-inter/l-info-de-france-inter-8459747

https://www.vitisphere.com/actualite-104705-pestiriv-letude-sur-lexposition-phyto-des-voisins-de-vignes-censuree-lanses-refute-.html

https://www.sudouest.fr/vin/polemique-des-pesticides-dans-les-vignes-les-donnees-de-l-etude-scientifique-seraient-elles-si-derangeantes-24979646.php

La marrante, elle résiste !