Tribune – Nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas – 15.09.2022
PIG BZH fait partie des 80 signataires
PIG = Pisseurs.sseuses Involontaires de Glyphosate
Tribune – Nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas – 15.09.2022
PIG BZH fait partie des 80 signataires
https://www.savebeesandfarmers.eu/fra/informations-generales/
1,2 million de citoyennes et citoyens de l’UE se sont exprimé.e.s
« Nous espérions vous annoncer l’entrée dans la prochaine étape de notre ICE. Cependant, et du fait d’un problème technique, nous faisons face à un délai supplémentaire dans le processus de vérification des signatures collectées en Allemagne. Nous sommes actuellement en dialogue avec les autorités à ce sujet. Nous vous tiendrons informés dès que possible. »
Source : l’Équipe ICE / newsletter du 16 septembre 2022
Actualité de l’ICE : https://www.savebeesandfarmers.eu/fra/nouvelles-de-la-campagne/validation-soon/
Le lobby agrochimique a orchestré de nombreuses réactions à la consultation sur la proposition de nouveau règlement européen en matière de réduction des pesticides.
Ce règlement encadrera l’utilisation des pesticides pour les nombreuses années à venir : il pourrait donc changer la donne…
Mais il est fortement attaqué, en plus de manquer cruellement d’ambition !
Face à l’industrie des produits chimiques, nous devons nous faire entendre.
La Commission européenne a présenté une proposition visant à réduire l’utilisation des pesticides.
Ce nouveau règlement est un pas en avant, mais les objectifs proposés sont trop faibles.
Le lobby agrochimique et certains pays tentent de l’affaiblir encore.
Il est important que les citoyens et les organisations fassent entendre leur voix à tous les niveaux.
Veuillez montrer que vous soutenez une réglementation pesticides plus forte et beaucoup plus ambitieuse.
Nous vous fournissons la proposition de l’initiative Save Bees and Farmers Citizens à titre d’exemple.
Le Pesticide Action Network (PAN Europe) a développé un outil pour faciliter votre participation à cette consultation en plusieurs langues (allemand, anglais, croate, espagnol, français, italien et néerlandais). Demandez aussi à vos amis et connaissances de participer.
Faites vite, car la consultation est ouverte jusqu’au lundi 19 septembre, 23h59.
Rendez-vous sur ‘Shake ton politique’ et réagissez maintenant !
Si vous ouvrez la page du site de l’UE, elle ressemble à une consultation terminée.
Faites défiler la page vers le bas et vous verrez le bouton jaune pour la consultation en cours.
Merci de nous soutenir dans notre combat pour la biodiversité et pour un monde sans pesticides.
Faites en sorte de vous faire entendre à chaque fois que l’opportunité se présente.
Partagez cette newsletter ainsi que nos publications sur les réseaux sociaux.
De plus, avec un don, vous aidez l’initiative Sauvons les abeilles et les agriculteurs à entrer dans sa phase officielle – ainsi, les voix de 1,2 million de citoyennes et citoyens de l’UE seront entendues.
Pour cela, il suffit de cliquer ci-dessous :
Je fais un don maintenant
PAN EUROPE infos
https://www.pan-europe.info/sites/pan-europe.info/files/public/resources/reports/R%C3%A9sum%C3%A9%20Executif_FR.pdf
Objectif 100 étapes pour dénoncer
le scandale de la sous-évaluation systématique de la toxicité des pesticides
La règlementation européenne sur les pesticides n’est pas respectée.
Celle-ci exige que l’absence d’effets néfastes sur la santé humaine ou sur l’environnement soit prouvée avant toute mise sur le marché.
Or, le lien entre pesticides et maladies en pleine augmentation (cancer, Alzheimer, pathologie reproduction, problèmes immunitaires, etc), ainsi que le lien entre pesticides et chute de la biodiversité – en particulier sur les insectes – sont étayés par une littérature scientifique de plus en plus conséquente.
En réalité, si la réglementation prévoit des études prouvant l’innocuité du produit tel qu’il est commercialisé, les agences n’étudient sérieusement que le seul « principe actif » déclaré par les fabricants. Le reste ne fait l’objet que de tests sommaires insuffisants pour satisfaire aux exigences de la loi.
Ces manquements des autorités sanitaires sont toxiques pour la santé publique et pour l’ensemble du vivant. Cela ne peut et ne doit pas perdurer.
Mobiliser largement les citoyens et les responsables politiques face à ce scandale de santé publique qui participe :
au développement de maladies chroniques dans la population, en particulier chez les agriculteurs et agricultrices qui sont les plus exposés aux pesticides
à la mise au péril de notre système de santé car le coût des affections longues durée explose.
à l’effondrement de la biodiversité.
Cette mobilisation a vocation à s’amplifier jusqu’aux élections européennes de 2024
Article(s) dans la presse locale pour informer de l’arrivée du Tour de France, itw, etc
Rencontre en petit comité avec des acteurs locaux engagés sur ce sujet (citoyens, associations malades, entrepreneurs, paysans, élus, etc)
Repas convivial le soir avec toutes les forces vives du territoire, “banquet pour sortir des pesticides”.
Projection-table ronde du film Secrets Toxiques
Le lendemain, manifestation devant la préfecture ou sous-préfecture avec pour symbole des passoires de cuisine avec des citoyens et élus pour dénoncer une évaluation des pesticides lacunaire et des agences sanitaires françaises et européennes aussi inefficaces que des passoires pour évaluer les dangers des pesticides.
2022 : Préparation des villes-étapes, collecte des fonds et recrutement d’un·e responsable de la mobilisation.
2023 à mai 2024 : 16 mois avec 100 villes-étapes (environ 6 étapes par mois)
Les élus intéressés pour que leur commune soit ville-étape sont invités à contacter Andy Battentier, directeur de campagne de Secrets Toxiques
andy.battentier@protonmail.ch – 07 69 16 14 18
Téléchargez la fiche projet : Tour de France Secrets Toxiques
E bro Elzas, the pesticides hag e Landunvez : ar gouelini !!
En Alsace, les pesticides, et à Landunvez : les goélands !!!
Écologie Enquête
Pour plus d’un quart des Alsaciens, l’eau du robinet dépasse les normes de concentration en pesticides
Dans le Bas-Rhin, des dépassements des limites de qualité ont été constatés dans trente-six unités de distribution qui alimentent en eau potable plus de 300 000 habitants, soit un quart de la population.
Le Haut-Rhin est touché dans des proportions similaires.
Strasbourg (Bas-Rhin).– Les pesticides ont de la ressource. Une fois épandus dans les champs, ils se dégradent au contact de leur environnement et donnent naissance à une nombreuse progéniture.
Leur nom : les métabolites de pesticides. En Alsace, ces substances sont désormais omniprésentes dans l’eau, de la nappe phréatique jusqu’au robinet.
Aujourd’hui, plus d’un quart de la population alsacienne reçoit au robinet de l’eau dont la concentration en métabolites de pesticides dépasse, de
manière ponctuelle ou récurrente, la limite fixée par la loi.
Rue89 Strasbourg a retrouvé un document de présentation, produit par l’Agence régionale de santé du Grand Est (ARS) à l’occasion de la 22e rencontre des producteurs et distributeurs d’eau potable, et publié le 4 mars 2022 sur le site Internet de l’Aprona, l’observatoire de la nappe phréatique
d’Alsace.
Il vise à dresser un état des lieux des contaminations de l’eau potable par les métabolites de pesticides en Alsace.
Selon ce document, dans le Bas-Rhin, des concentrations en métabolites de pesticides dans des quantités supérieures à la limite de qualité (voir encadré) ont été constatées dans trente-six unités de distribution (UDI) – dans les réseaux de canalisation, en d’autres termes.
Ces UDI alimentent en eau potable 300 191 Bas-Rhinois, soit un quart de la population du département.
Le Haut-Rhin est touché dans des proportions similaires. Au moins une concentration en métabolites de pesticides au-dessus des seuils règlementaires est observée dans vingt-deux UDI, qui fournissent en eau potable 271 288 personnes, soit 35 % des habitants du département. « À ce jour, dans le Haut-Rhin, vingt-cinq unités de distribution (dont six en cours de caractérisation) alimentant 278 000 personnes présentent des dépassements confirmés et récurrents de la limite de qualité », précise l’ARS avec les dernières données disponibles.
Enfin, il n’y avait aucune donnée disponible au 1er janvier 2022 pour 33 % des UDI du Bas-Rhin, ni pour 22 % des UDI du Haut-Rhin. Les petites unités de distribution sont moins fréquemment contrôlées, ce qui peut expliquer en partie cette absence de données.
Face à l’ampleur des contaminations, plusieurs collectivités ont dû déposer auprès de l’ARS et de leurs préfectures respectives des demandes de dérogation pour continuer à distribuer une eau non conforme. Ces dérogations permettent d’établir de nouveaux seuils réglementaires temporaires, plus élevés, de concentration d’une ou de plusieurs molécules dans l’eau potable. Ils sont valables trois ans, reconductibles une fois. Pour les obtenir, les collectivités doivent présenter un plan d’action visant à revenir à une situation de conformité.
Contacté, le service communication de l’Agence régionale de Santé ajoute : « En cas de dépassement de limite de qualité réglementaire, l’ARS examine si les valeurs sanitaires sont respectées afin d’établir l’absence de risque pour la santé des consommateurs. Dans ce cas, des dérogations permettant d’encadrer ces dépassements doivent être mises en œuvre à la demande de
la personne responsable de la production et de la distribution de l’eau. »
Entre le 24 juin et le 21 juillet 2022, la préfecture du Bas-Rhin a délivré sept arrêtés dérogatoires.
Soixante-quatorze communes et les quelque 160 000 personnes qui y habitent pourront recevoir, dans les trois voire les six années à venir, une eau dont la concentration en métabolites de pesticides est supérieure aux normes. Quinze unités de distribution présentent des dépassements, d’après l’ARS. Les secteurs de Sélestat, Benfeld et Erstein Sud, Soufflenheim et alentour, la communauté de communes de la Basse-Zorn, et une partie de la communauté d’agglomérations d’Haguenau sont concernés.
L’unité de distribution d’Erstein Nord, qui alimente cinq communes et 4 967 habitants, serait, selon le Syndicat des eaux et de l’assainissement (SDEA) d’Alsace-Moselle, sous contrôle renforcé. Cette étape suit la détection de dépassements des normes et peut précéder une demande de dérogation si les non-conformités se confirment.
L’Eurométropole de Strasbourg n’est, à ce stade, pas touchée par cette problématique.
Dans le Haut-Rhin, aucun arrêté dérogatoire n’a pour le moment été pris. Mais le service des eaux de Mulhouse, qui alimente 109 588 personnes, et la communauté de communes du Sundgau (47 562 habitants) ont déposé des dossiers de demande de dérogation, toujours en cours de traitement.
Un herbicide utilisé dans les champs de maïs
Les deux premiers sont nés de la dégradation d’une molécule, le S-métolachlore, un herbicide toujours autorisé et massivement utilisé dans les cultures de maïs. Les exploitations de ce que certains appellent « l’or jaune », en raison de son caractère particulièrement rémunérateur, couvrent 40 % de la surface agricole en Alsace.
Le chloridazone, substance mère à l’origine du chloridazone desphényl, est lui aussi un herbicide, que l’on retrouvait majoritairement dans les champs de betteraves. Il est interdit depuis 2018.
Plus rarement, des traces de chloridazone méthyl-desphényl, métabolite issu de la dégradation d’un herbicide interdit en 2018, et d’atrazine deséthyl-déisopropyl, un métabolite de l’atrazine, interdit
en 2003, sont détectées dans les eaux potables alsaciennes.
Tous ces métabolites sont classés comme « pertinents » par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Ce qui signifie qu’ils « pourraient engendrer un risque sanitaire inacceptable pour le consommateur ».
La question des risques sanitaires liés à une exposition aux métabolites de pesticides reste difficile à cerner.
La présence de métabolites de pesticides dans l’eau potable est très variable en fonction du territoire. La commission locale du SDEA de Sélestat a obtenu un arrêté dérogatoire après avoir constaté des concentrations de 0,12 μg/l en métolachlore ESA dans leur réseau d’eau. Pour rappel,
la limite de qualité est de 0,1 μg/l. La nouvelle norme de concentration temporaire fixée par l’ARS est de 0,5 μg/l. Le dépassement de ce seuil dérogatoire peut entraîner une restriction d’usage de l’eau potable.
Les communes de Bischwiller (12 615 habitants) et Rohrwiller (1 627 habitants) sont alimentées par un même forage et une même usine de production d’eau potable implantée à Rohrwiller. Elles
bénéficient aussi d’une dérogation, mais pour des concentrations autrement plus importantes. En mars 2022, l’analyse d’un prélèvement chiffre à 3,5 μg/l la concentration de métolachlore ESA dans
les canalisations à Rohrwiller, soit trente-cinq fois plus que le seuil règlementaire.
Nicolas Cossic (Rue89 Strasbourg)
Publié par Yann Le Gall le 10 août 2022 à 18h52
« Baignade et pêche à pied interdites ». L’avertissement apparaît clairement sur le panneau planté à l’entrée de la plage du Château. Cette situation perdure depuis 2019.
Mais le maire de Landunvez, Christophe Colin, ne se contente pas de faire appliquer la loi après que les analyses de l’Agence régionale de santé ont régulièrement détecté une trop grande concentration d’Escherichia coli et de streptocoques, des bactéries présentes dans les intestins, potentiellement toxiques.
Avec le soutien financier de Pays d’Iroise communauté, la mairie enquête pour savoir quel animal à sang chaud (dont l’homme) a provoqué les analyses « mauvaises » ou même « moyennes » de la qualité des eaux de baignade.
Chaque double de flacon épinglé par l’ARS est confié à Labocéa.
Sur les trois alertes « rouge » de l’été 2021, plage du Château, le laboratoire public a confirmé l’origine humaine et le défaut d’assainissement individuel, déjà repéré et réparé.
Les deux autres ont révélé une origine plus inédite : « La pollution proviendrait des oiseaux de mer. Ce que nous avions aussi découvert après une alerte sur la plage de Verlen », retrace Christophe Colin.
Les nuées de goélands aperçues, le soir, posées sur ces plages, agitent l’hypothèse d’un lien entre eux et la contamination.
Sa validation dépendra toutefois du recueil de données durant plusieurs saisons, et de leur lecture, en collaboration avec l’ARS.
En imaginant l’embarras, pas seulement sur les côtes de Landunvez, si les fientes de mouettes ou de goélands s’avéraient, effectivement, un danger récurrent pour la santé des baigneurs. « On peut agir pour mettre aux normes les équipements des habitations et des élevages.
Mais pour les oiseaux marins, on fait comment ? », interroge Rachel Jaouen, adjointe à l’urbanisme et à l’assainissement. « On ne peut quand même pas organiser du ball-trap sur la plage ! ».
Sentent-ils déjà le vent du boulet ?
Les volatiles gardent leurs distances (en journée, du moins) en cet été de forte concentration touristique sur le littoral du pays d’Iroise.
« Au 2 août, date de la dernière analyse, il n’y a pas encore eu d’alerte de l’ARS », précise l’élue, espérant que les efforts finissent par payer et que la baignade retrouve pleinement ses droits.
Malgré l’interdiction, des particuliers regoûtent d’ailleurs déjà au plaisir du piquage de tête sur ce magnifique spot du Château. Les plus prudents ont d’autres plans sympas à proximité.
Sept des huit plages de Landunvez restent ouvertes à la baignade, dont celle de Trémazan, à même pas un vol d’oiseau.
en complément
Pollutions à Landunvez?: un travail à mener en amont
« On ne peut pas s’arrêter aux plages », considère, plutôt logiquement, le maire de Landunvez, Christophe Colin, à propos des pollutions. En plus des marquages d’origine animale après les alertes de dépassement de seuils venant de l’ARS, la commune a mené, en 2021, une campagne de détection en amont. Six capteurs bactériologiques ont été disposés le long du ruisseau de 5 km qui se déverse sur la plage du Château.
En zone urbaine, en partie raccordée au tout à l’égout, des marqueurs de déjection de ruminants sont apparus. Près des terrains privés occupés par des caravanes, l’été, ce sont des traces humaines qui ont été perçues. Quant aux analyses du détecteur proche du terrain de foot, à 600 mètres de la porcherie Avel Vor dont la demande de régularisation d’extension divise la population, « il a révélé une fois, en janvier 2021, des marques de porcins au-dessus des seuils », indique le maire. « Ce marquage avait disparu au point d’analyse suivant, en aval. Il n’a pas atteint la plage », prolonge Rachel Jaouen, son adjointe à l’urbanisme et à l’environnement.
Naturellement, les deux élus ne s’attendent pas à convaincre les associations vent debout contre le projet d’extension. « Je leur ai pourtant ouvert les portes pour présenter ce travail qui reprendra, avec une nouvelle campagne, à la rentrée. Aujourd’hui, ma seule responsabilité légale, c’est la plage. On va au-delà. Nous ne sommes pas à l’abri d’un accident de tonne à lisier. Il faut essayer de le maîtriser. Je le répète : je préfère un gros élevage aux normes et régulièrement contrôlé qu’un petit qui pollue ».
Par prévention, le propriétaire de chevaux et de moutons a accepté de ne pas les laisser en pâture dans un champ voisin de la plage du Château, du 15 mai au 15 septembre. Les habitants sont également sollicités : « 130 courriers ont été adressés à des foyers du bassin-versant, demandant de mettre aux normes les installations d’assainissement défaillantes ». Avec un coût non négligeable que la communauté de communes du pays d’Iroise pourra, un peu, soulager.
« Des comportements individuels sont parfois réprimables mais, la plupart du temps, quand nous remontons à la source d’une pollution, nous rencontrons des gens désolés et de bonne composition ».
L’ANSES et la DGCCRF produisent un rapport fallacieux contre une publication dénonçant des composés toxiques non déclarés dans des pesticides en vente libre !
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691520306608?via%3Dihub
https://pig.log.bzh/2020/12/01/pesticides-pig-bzh-sassocie-a-une-action-en-justice-inedite/
https://pig.log.bzh/2021/07/02/secrets-toxiques-interpellations-de-lanses-et-de-la-dgccrf/
Rediffusion de l'événement du 15 juin : https://www.youtube.com/watch?v=AFz1irmd-ys Retrouvez l’équipe de Secrets Toxiques ainsi que des eurodéputés réunis autour du sujet de la réglementation des pesticides Mercredi 15 juin de 10h à 12h30, En direct du Parlement Européen https://broadcaster.interactio.eu/join/7s7c-h6ta-v2hw Cet événement est organisé par Secrets Toxiques dans le but présenter les carences du système actuel d’homologation qui sous évalue la toxicité des pesticides avant leur mise sur le marché.![]()
13 juin 2022 – 14 h – cour d’appel de Rennes
Concernant l’affaire de la détérioration d’emballages de Roundup dans des jardineries du Sud Finistère et du Morbihan, action datant de 2016, cf https://pig.log.bzh/2022/05/31/proces-faucheurs-volontaires-rennes-cour-dappel-13-juin-2022/
Les témoins du procès étaient bien présents,
l’avocat des Faucheurs aussi,
les 3 faucheurs et la faucheuse aussi,
les copines et les copains Faucheurs Volontaires, Pisseurs Involontaires, membres du Collectif de Soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest aussi, et bien d’autres ….
La place était décorée
Mais dès leur entrée en salle d’audience, l’avocat des FV, les FV et leurs témoins ont été informés du report du procès au 17 janvier 2023.
3 juges seront donc prévus pour l’audience du 17 janvier prochain devant la Cour d’Appel de Rennes, dès 14 h pour une séance qui pourrait durer tout l’après midi.
Nous appelons dès aujourd’hui tous les sympathisant.e.s à réserver cette date pour une nouvelle manifestation de soutien aux Faucheurs Volontaires
Article à retrouver sur le blog de de l’association Vigilance OGM 46
https://vo46.wordpress.com/2022/06/01/proces-faucheurs-volontaires-rennes-cour-dappel-13-juin-2022/
Les Faucheurs.euses volontaires incriminés ont jusqu’à vendredi 3 juin pour se pourvoir en cassation.
Selon la Charte de l’environnement de 2004, la LOI constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005 relative à la Charte de l’environnement (JORF n°0051 du 2 mars 2005 page 3697) stipule que :
Article 1er. Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
Article 2. Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement.
Article 3. Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu’elle est susceptible de porter à l’environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.
Article 4. Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle cause à l’environnement, dans les conditions définies par la loi.
C’est reparti pour 2 temps forts de contestation de l’agrobusiness à Lorient, et de présentation d’heureuses alternatives, avec la Marche contre BayerMonsanto le 21 mai, et aussi la projection du film « Secrets Toxiques » le 20 mai au soir.
Article du Peuple Breton : Conférence de presse du 28 avril
article sur Ouest France – 5 mai 2022
20 h à la salle audio de la cité Allende à Lorient~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Pas de mesures contraignantes, ni pour les agriculteurs, ni pour les distributeurs de pesticides.
Le nombre de victimes des pesticides augmente
Le glyphosate se retrouve dans nos organismes
Les pesticides se retrouvent dans les cheveux des enfants (et pas que)
Publication scientifique : le glyphosate se retrouve dans nos organismes
https://www.cnrs.fr/une-agriculture-biologique-pour-nourrir-leurope-en-2050