Landunvez : ar gouelini masklet ? Les goélands masqués à l’origine des pollutions ???

E bro Elzas, the pesticides hag e Landunvez : ar gouelini !!
En Alsace, les pesticides, et à Landunvez : les goélands !!!

 

En Alsace : les pesticides

https://www.mediapart.fr/journal/france/160822/pour-plus-d-un-quart-des-alsaciens-l-eau-du-robinet-depasse-les-normes-de-concentration-en-pesticides

Écologie Enquête
Pour plus d’un quart des Alsaciens, l’eau du robinet dépasse les normes de concentration en pesticides

Dans le Bas-Rhin, des dépassements des limites de qualité ont été constatés dans trente-six unités de distribution qui alimentent en eau potable plus de 300 000 habitants, soit un quart de la population.
Le Haut-Rhin est touché dans des proportions similaires.

Strasbourg (Bas-Rhin).– Les pesticides ont de la ressource. Une fois épandus dans les champs, ils se dégradent au contact de leur environnement et donnent naissance à une nombreuse progéniture.
Leur nom : les métabolites de pesticides. En Alsace, ces substances sont désormais omniprésentes dans l’eau, de la nappe phréatique jusqu’au robinet.
Aujourd’hui, plus d’un quart de la population alsacienne reçoit au robinet de l’eau dont la concentration en métabolites de pesticides dépasse, de
manière ponctuelle ou récurrente, la limite fixée par la loi.
Rue89 Strasbourg a retrouvé un document de présentation, produit par l’Agence régionale de santé du Grand Est (ARS) à l’occasion de la 22e rencontre des producteurs et distributeurs d’eau potable, et publié le 4 mars 2022 sur le site Internet de l’Aprona, l’observatoire de la nappe phréatique
d’Alsace.
Il vise à dresser un état des lieux des contaminations de l’eau potable par les métabolites de pesticides en Alsace.
Selon ce document, dans le Bas-Rhin, des concentrations en métabolites de pesticides dans des quantités supérieures à la limite de qualité (voir encadré) ont été constatées dans trente-six unités de distribution (UDI) – dans les réseaux de canalisation, en d’autres termes.
Ces UDI alimentent en eau potable 300 191 Bas-Rhinois, soit un quart de la population du département.
Le Haut-Rhin est touché dans des proportions similaires. Au moins une concentration en métabolites de pesticides au-dessus des seuils règlementaires est observée dans vingt-deux UDI, qui fournissent en eau potable 271 288 personnes, soit 35 % des habitants du département. « À ce jour, dans le Haut-Rhin, vingt-cinq unités de distribution (dont six en cours de caractérisation) alimentant 278 000 personnes présentent des dépassements confirmés et récurrents de la limite de qualité », précise l’ARS avec les dernières données disponibles.
Enfin, il n’y avait aucune donnée disponible au 1er janvier 2022 pour 33 % des UDI du Bas-Rhin, ni pour 22 % des UDI du Haut-Rhin. Les petites unités de distribution sont moins fréquemment contrôlées, ce qui peut expliquer en partie cette absence de données.

74 communes sous le coup d’un arrêté dérogatoire

Face à l’ampleur des contaminations, plusieurs collectivités ont dû déposer auprès de l’ARS et de leurs préfectures respectives des demandes de dérogation pour continuer à distribuer une eau non conforme. Ces dérogations permettent d’établir de nouveaux seuils réglementaires temporaires, plus élevés, de concentration d’une ou de plusieurs molécules dans l’eau potable. Ils sont valables trois ans, reconductibles une fois. Pour les obtenir, les collectivités doivent présenter un plan d’action visant à revenir à une situation de conformité.
Contacté, le service communication de l’Agence régionale de Santé ajoute : « En cas de dépassement de limite de qualité réglementaire, l’ARS examine si les valeurs sanitaires sont respectées afin d’établir l’absence de risque pour la santé des consommateurs. Dans ce cas, des dérogations permettant d’encadrer ces dépassements doivent être mises en œuvre à la demande de
la personne responsable de la production et de la distribution de l’eau. »
Entre le 24 juin et le 21 juillet 2022, la préfecture du Bas-Rhin a délivré sept arrêtés dérogatoires.
Soixante-quatorze communes et les quelque 160 000 personnes qui y habitent pourront recevoir, dans les trois voire les six années à venir, une eau dont la concentration en métabolites de pesticides est supérieure aux normes. Quinze unités de distribution présentent des dépassements, d’après l’ARS. Les secteurs de Sélestat, Benfeld et Erstein Sud, Soufflenheim et alentour, la communauté de communes de la Basse-Zorn, et une partie de la communauté d’agglomérations d’Haguenau sont concernés.
L’unité de distribution d’Erstein Nord, qui alimente cinq communes et 4 967 habitants, serait, selon le Syndicat des eaux et de l’assainissement (SDEA) d’Alsace-Moselle, sous contrôle renforcé. Cette étape suit la détection de dépassements des normes et peut précéder une demande de dérogation si les non-conformités se confirment.
L’Eurométropole de Strasbourg n’est, à ce stade, pas touchée par cette problématique.
Dans le Haut-Rhin, aucun arrêté dérogatoire n’a pour le moment été pris. Mais le service des eaux de Mulhouse, qui alimente 109 588 personnes, et la communauté de communes du Sundgau (47 562 habitants) ont déposé des dossiers de demande de dérogation, toujours en cours de traitement.
Un herbicide utilisé dans les champs de maïs

Trois métabolites de pesticides sont impliqués de façon récurrente dans les dépassements de seuils règlementaires : le métolachlore ESA, le métolachlore NOA, et le chloridazone desphényl.

Les deux premiers sont nés de la dégradation d’une molécule, le S-métolachlore, un herbicide toujours autorisé et massivement utilisé dans les cultures de maïs. Les exploitations de ce que certains appellent « l’or jaune », en raison de son caractère particulièrement rémunérateur, couvrent 40 % de la surface agricole en Alsace.
Le chloridazone, substance mère à l’origine du chloridazone desphényl, est lui aussi un herbicide, que l’on retrouvait majoritairement dans les champs de betteraves. Il est interdit depuis 2018.
Plus rarement, des traces de chloridazone méthyl-desphényl, métabolite issu de la dégradation d’un herbicide interdit en 2018, et d’atrazine deséthyl-déisopropyl, un métabolite de l’atrazine, interdit
en 2003, sont détectées dans les eaux potables alsaciennes.
Tous ces métabolites sont classés comme « pertinents » par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Ce qui signifie qu’ils « pourraient engendrer un risque sanitaire inacceptable pour le consommateur ».
La question des risques sanitaires liés à une exposition aux métabolites de pesticides reste difficile à cerner.
La présence de métabolites de pesticides dans l’eau potable est très variable en fonction du territoire. La commission locale du SDEA de Sélestat a obtenu un arrêté dérogatoire après avoir constaté des concentrations de 0,12 μg/l en métolachlore ESA dans leur réseau d’eau. Pour rappel,
la limite de qualité est de 0,1 μg/l. La nouvelle norme de concentration temporaire fixée par l’ARS est de 0,5 μg/l. Le dépassement de ce seuil dérogatoire peut entraîner une restriction d’usage de l’eau potable.
Les communes de Bischwiller (12 615 habitants) et Rohrwiller (1 627 habitants) sont alimentées par un même forage et une même usine de production d’eau potable implantée à Rohrwiller. Elles
bénéficient aussi d’une dérogation, mais pour des concentrations autrement plus importantes. En mars 2022, l’analyse d’un prélèvement chiffre à 3,5 μg/l la concentration de métolachlore ESA dans
les canalisations à Rohrwiller, soit trente-cinq fois plus que le seuil règlementaire.

Nicolas Cossic (Rue89 Strasbourg)

A LANDUNVEZ : les Goélands

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/landunvez/a-landunvez-le-siege-des-oiseaux-marins-a-l-origine-de-l-interdiction-de-baignade-plage-du-chateau-10-08-2022-13144449.php

À Landunvez, le siège des oiseaux marins à l’origine de l’interdiction de baignade, plage du Château ?

Publié par Yann Le Gall le 10 août 2022 à 18h52

 

Christophe Colin (maire de Landunvez), Rachel Jaouen (adjointe à l’urbanisme et à l’assainissement) et Lucien Kerebel (vice-président de Pays d’Iroise communauté, aux milieux aquatiques et à la biodiv
Christophe Colin (maire de Landunvez), Rachel Jaouen (adjointe à l’urbanisme et à l’assainissement) et Lucien Kerebel (vice-président de Pays d’Iroise communauté, aux milieux aquatiques et à la biodiversité) montent au créneau pour mieux connaître l’origine des concentrations bactériologiques qui interdisent la baignade plage du Château. Les dernières analyses remontent la piste des oiseaux marins. (Le Télégramme/Yann Le Gall)

Les déjections d’oiseaux marins engendreraient-elles les pollutions qui interdisent la baignade à la plage du Château, à Landunvez ?
Des analyses complémentaires pointent cette trace.

« Baignade et pêche à pied interdites ». L’avertissement apparaît clairement sur le panneau planté à l’entrée de la plage du Château. Cette situation perdure depuis 2019.
Mais le maire de Landunvez, Christophe Colin, ne se contente pas de faire appliquer la loi après que les analyses de l’Agence régionale de santé ont régulièrement détecté une trop grande concentration d’Escherichia coli et de streptocoques, des bactéries présentes dans les intestins, potentiellement toxiques.

Avec le soutien financier de Pays d’Iroise communauté, la mairie enquête pour savoir quel animal à sang chaud (dont l’homme) a provoqué les analyses « mauvaises » ou même « moyennes » de la qualité des eaux de baignade.

Les oiseaux deux fois sur trois

Chaque double de flacon épinglé par l’ARS est confié à Labocéa.
Sur les trois alertes « rouge » de l’été 2021, plage du Château, le laboratoire public a confirmé l’origine humaine et le défaut d’assainissement individuel, déjà repéré et réparé.
Les deux autres ont révélé une origine plus inédite : « La pollution proviendrait des oiseaux de mer. Ce que nous avions aussi découvert après une alerte sur la plage de Verlen », retrace Christophe Colin.

Les nuées de goélands aperçues, le soir, posées sur ces plages, agitent l’hypothèse d’un lien entre eux et la contamination.
Sa validation dépendra toutefois du recueil de données durant plusieurs saisons, et de leur lecture, en collaboration avec l’ARS.

« On ne peut pas organiser du ball-trap ! »

En imaginant l’embarras, pas seulement sur les côtes de Landunvez, si les fientes de mouettes ou de goélands s’avéraient, effectivement, un danger récurrent pour la santé des baigneurs. « On peut agir pour mettre aux normes les équipements des habitations et des élevages.
Mais pour les oiseaux marins, on fait comment ? », interroge Rachel Jaouen, adjointe à l’urbanisme et à l’assainissement. « On ne peut quand même pas organiser du ball-trap sur la plage ! ».

Sept plages sur huit ouvertes à la baignade

Sentent-ils déjà le vent du boulet ?
Les volatiles gardent leurs distances (en journée, du moins) en cet été de forte concentration touristique sur le littoral du pays d’Iroise.
« Au 2 août, date de la dernière analyse, il n’y a pas encore eu d’alerte de l’ARS », précise l’élue, espérant que les efforts finissent par payer et que la baignade retrouve pleinement ses droits.

La tentation reste forte de piquer une tête depuis la magnifique plage du Château. Certains y succombent déjà, malgré l’interdiction de baignade. S’ils tombent malades, le maire est couvert. Mais aucu
La tentation reste forte de piquer une tête depuis la magnifique plage du Château. Certains y succombent déjà, malgré l’interdiction de baignade. S’ils tombent malades, le maire est couvert. Mais aucun cas de troubles gastriques (ou autres) ne lui est encore remonté, cet été. (Le Télégramme/Yann Le Gall)

Malgré l’interdiction, des particuliers regoûtent d’ailleurs déjà au plaisir du piquage de tête sur ce magnifique spot du Château. Les plus prudents ont d’autres plans sympas à proximité.
Sept des huit plages de Landunvez restent ouvertes à la baignade, dont celle de Trémazan, à même pas un vol d’oiseau.

en complément

Pollutions à Landunvez?: un travail à mener en amont

La commune de Landunvez a entamé un travail poussé d’analyses bactériologiques du ruisseau qui se déverse sur la plage du Château. Avec mise en place de mesures préventives chez les habitants et professionnels du bassin-versant.

« On ne peut pas s’arrêter aux plages », considère, plutôt logiquement, le maire de Landunvez, Christophe Colin, à propos des pollutions. En plus des marquages d’origine animale après les alertes de dépassement de seuils venant de l’ARS, la commune a mené, en 2021, une campagne de détection en amont. Six capteurs bactériologiques ont été disposés le long du ruisseau de 5 km qui se déverse sur la plage du Château.

Une seule marque de porcins

En zone urbaine, en partie raccordée au tout à l’égout, des marqueurs de déjection de ruminants sont apparus. Près des terrains privés occupés par des caravanes, l’été, ce sont des traces humaines qui ont été perçues. Quant aux analyses du détecteur proche du terrain de foot, à 600 mètres de la porcherie Avel Vor dont la demande de régularisation d’extension divise la population, « il a révélé une fois, en janvier 2021, des marques de porcins au-dessus des seuils », indique le maire. « Ce marquage avait disparu au point d’analyse suivant, en aval. Il n’a pas atteint la plage », prolonge Rachel Jaouen, son adjointe à l’urbanisme et à l’environnement.

Plutôt gros mais aux normes

Naturellement, les deux élus ne s’attendent pas à convaincre les associations vent debout contre le projet d’extension. « Je leur ai pourtant ouvert les portes pour présenter ce travail qui reprendra, avec une nouvelle campagne, à la rentrée. Aujourd’hui, ma seule responsabilité légale, c’est la plage. On va au-delà. Nous ne sommes pas à l’abri d’un accident de tonne à lisier. Il faut essayer de le maîtriser. Je le répète : je préfère un gros élevage aux normes et régulièrement contrôlé qu’un petit qui pollue ».

Chevaux et moutons changent d’air en été

Par prévention, le propriétaire de chevaux et de moutons a accepté de ne pas les laisser en pâture dans un champ voisin de la plage du Château, du 15 mai au 15 septembre. Les habitants sont également sollicités : « 130 courriers ont été adressés à des foyers du bassin-versant, demandant de mettre aux normes les installations d’assainissement défaillantes ». Avec un coût non négligeable que la communauté de communes du pays d’Iroise pourra, un peu, soulager.

« Des comportements individuels sont parfois réprimables mais, la plupart du temps, quand nous remontons à la source d’une pollution, nous rencontrons des gens désolés et de bonne composition ».

 

L’ANSES et la DGCCRF produisent un rapport fallacieux contre une publication dénonçant des composés toxiques non déclarés dans des pesticides en vente libre

L’ANSES et la DGCCRF produisent un rapport fallacieux contre une publication dénonçant des composés toxiques non déclarés dans des pesticides en vente libre !

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691520306608?via%3Dihub

Pour mémoire :  rappel des actions menées pour demander le retrait des produits incrimminés

https://secretstoxiques.fr

https://pig.log.bzh/wp-content/uploads/sites/72/2020/12/CP-01022020-Pesticides-action-en-justice-ine%CC%81dite-Secrets-Toxiques-FR-.pdf

https://pig.log.bzh/2020/12/01/pesticides-pig-bzh-sassocie-a-une-action-en-justice-inedite/

https://pig.log.bzh/2021/07/02/secrets-toxiques-interpellations-de-lanses-et-de-la-dgccrf/

Secrets Toxiques en direct du Parlement Européen – 15 juin à 10h

Rediffusion de l'événement du 15 juin : https://www.youtube.com/watch?v=AFz1irmd-ys
 
Retrouvez l’équipe de Secrets Toxiques ainsi que des eurodéputés réunis autour du sujet de la réglementation  des pesticides

Mercredi 15 juin de 10h à 12h30, 
En direct du Parlement Européen

 https://broadcaster.interactio.eu/join/7s7c-h6ta-v2hw

Cet événement est organisé par Secrets Toxiques dans le but présenter
les carences du système actuel d’homologation qui sous évalue la
toxicité des pesticides avant leur mise sur le marché.
Secret Toxiques au Parlement Européen le 15 juin 2022

13 juin – Rennes : Report du procès en appel des Faucheurs Volontaires

 

13 juin 2022 – 14 h – cour d’appel de Rennes


Concernant l’affaire de la détérioration d’emballages de Roundup dans des jardineries du Sud Finistère et du Morbihan, action datant de 2016, cf https://pig.log.bzh/2022/05/31/proces-faucheurs-volontaires-rennes-cour-dappel-13-juin-2022/

Les témoins du procès étaient bien présents,


l’avocat des Faucheurs aussi,
les 3 faucheurs et la faucheuse aussi,


les copines et les copains Faucheurs Volontaires, Pisseurs Involontaires, membres du Collectif de Soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest aussi, et bien d’autres ….

La place était décorée

Mais dès leur entrée en salle d’audience, l’avocat des FV, les FV et leurs témoins ont été informés du report du procès au 17 janvier 2023.

Selon la déclaration d’un des prévenu.e.s : « La juge unique a considéré que notre dossier était conséquent, une affaire plutôt facile à traiter mais qui relevait plutôt d’un problème sociétal qu’un problème juridique…
Elle préfère aussi qu’une collégiale de 3 juges juge notre dossier…« 

3 juges seront donc prévus pour l’audience du 17 janvier prochain devant la Cour d’Appel de Rennes, dès 14 h pour une séance qui pourrait durer tout l’après midi.

Nous appelons dès aujourd’hui tous les sympathisant.e.s à réserver cette date pour une nouvelle manifestation de soutien aux Faucheurs Volontaires

Rendez vous
le 17 janvier 2023 – 14 h
Cour d’Appel de Rennes

COUR D’APPEL DE TOULOUSE 31 mai 2022 : LA REPRESSION SUR LES LANCEURS D’ALERTE CONTINUE : 21 Faucheurs ariégeois finalement condamnés en appel à 300 euros d’amende avec sursis

Article à retrouver sur le blog de de l’association Vigilance OGM 46

https://vo46.wordpress.com/2022/06/01/proces-faucheurs-volontaires-rennes-cour-dappel-13-juin-2022/

Les Faucheurs.euses volontaires incriminés ont jusqu’à vendredi 3 juin pour se pourvoir en cassation.

Et ce n’est pas ce jugement qui éteindra nos revendications de respect de nos droits constitutionnels

Selon la Charte de l’environnement de 2004, la LOI constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005 relative à la Charte de l’environnement (JORF n°0051 du 2 mars 2005 page 3697) stipule que :

Article 1er. Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.

Article 2. Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement.

Article 3. Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu’elle est susceptible de porter à l’environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.

Article 4. Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle cause à l’environnement, dans les conditions définies par la loi.

Nous n’en avons pas fini avec leurs secrets toxiques !

 

Marche contre Bayer Monsanto à Lorient : 20 et 21 mai

C’est reparti pour 2 temps forts de contestation de l’agrobusiness à Lorient, et de présentation d’heureuses alternatives, avec la Marche contre BayerMonsanto le 21 mai, et aussi la projection du film « Secrets Toxiques » le 20 mai au soir.

Marche contre Bayer Monsanto :

7ème Marche contre Bayer Monsanto

Article du Peuple Breton : Conférence de presse du 28 avril
article sur Ouest France – 5 mai 2022

L’affiche et les flyers de la marche contre Bayer Monsanto

Projection du film « Secrets Toxiques »

20 h à la salle audio de la cité Allende à Lorient~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Ecophyto I Ecophyto II Ecophyto II+ et pas de baisse des pesticides !!!

1, 2, 3 plans Ecophyto, 700 millions d’€ dépensés sans aucune efficacité

Pas de mesures contraignantes, ni pour les agriculteurs, ni pour les distributeurs de pesticides.

  • 2008 : Ecophyto I
    objectif : diviser par 2 les pesticides d’ici 2018
    Sans mesures contraignantes ni pour les agriculteurs, ni pour les distributeurs de pesticides
  • 2014 : constat d’échec,
    suggestion d’un nouveau plan avec obligation de résultats pour les distributeurs de pesticides
  • 2015 : Ecophyto II
    objectifs de réduction de 25 % à l’horizon 2020 et de 50 % à l’horizon 2025.
    Les mesures contraignantes du plan ont été attaquées en justice et annulées par le Conseil d’État…
  • 2018 : Ecophyto II+
    objectif : se passer du glyphosate en 2020
    Sans mesures contraignantes
  • 2020 : aucune baisse globale constatée
    Le nombre d’ha traités avec des pesticides a même augmenté de 10% par rapport en 2008 !!!

Le nombre de victimes des pesticides augmente
Le glyphosate se retrouve dans nos organismes
Les pesticides se retrouvent dans les cheveux des enfants (et pas que)

Le tout pour la modeste somme de 700 Millions d’€

issue de la poche des contribuables bien sûr

!!!

Publication scientifique : le glyphosate se retrouve dans nos organismes

 

En cartes : comment a évolué l’utilisation de pesticides dans les communes françaises depuis 2017 ?

Publié dans Lemonde.fr le 17 avril 2022
Par et
Retrouvez l’article complet sur le site LeMonde.fr/ les décodeurs

 

Et en même temps le CNRS publie une étude scientifique prouvant qu’il est possible de changer véritablement les choses :

https://www.cnrs.fr/une-agriculture-biologique-pour-nourrir-leurope-en-2050

 

 

Report du procès du 8 avril à Guingamp

Nous étions dans les starting blocks et apprenons donc la veille du procès que celui ci est reporté.

Ce procès aura lieu au
tribunal de Saint-Brieuc

à l’audience du 22 SEPTEMBRE 2022
à 13h30

 

Grasse mat pour tout le monde demain 8 avril !!!

 

Ci dessous les explications sur l’objet de la mobilisation prévue et donc reportée.

Refus de prélèvement ADN : procès de FV – tribunal de Guingamp – 8 avril

Procès Guingamp 29 janvier 2021
Faits précédents le futur procès de St Brieuc : procès pesticides Guingamp en 2021

Refus de prélèvement ADN : procès de FV – tribunal de Guingamp – 8 avril

Actualisation de l’article du 6 avril :

Le procès du 8 avril a été reporté : https://pig.log.bzh/2022/04/07/report-du-proces-du-8-avril-a-guingamp/

 

Procès pour refus de prélèvement d’ADN

Rendez vous

vendredi 8 avril 2022

devant le tribunal de Guingamp

pour soutenir Dom, Faucheur Volontaire BZH,

poursuivi pour refus de prélèvement d’ADN

et manifester contre l’acharnement judiciaire visant le fichage des opposant.e.s à l’agrobusiness mortifère breton !

Historique de la procédure :

Procès pesticides – Guingamp – 29 janvier

Rostrenen : mobilisation contre le fichage ADN des Faucheurs et Faucheuses d’OGM

Les Faucheurs et faucheuses volontaires manifestent à Rostrenen

 

Tribunal correctionnel de Guingamp, 38 place du Centre

Variations territoriales de la Justice française

Pour cette même action du collectif FV, menée en 2016 en Ariège, qui consistait à rendre impropre à la vente des bidons de produits contenant la molécule glyphosate, en les peinturlurant dans des jardineries, les conclusions de la justice et les jugements rendus sont bien différents.

21 faucheurs et faucheuses volontaires d’OGM ariégeois.e.s ont d’abord été relaxé.e.s en vertu de l’état de nécessité, mais le procureur a fait appel.

Le procès en appel à eu lieu le 22 mars dernier à Toulouse

Le délibéré sera rendu le 31 mai 2022 à 14 à la Cour d’appel de Toulouse
Retrouvez l’historique des procédures concernant l’Ariège par ici  : https://vo46.wordpress.com/2022/03/24/cour-dappel-de-toulouse-letat-de-necessite-une-evidence-face-au-cynisme-de-nos-gouvernants-mardi-22-mars-2022/
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Pesticides, le prix d’une vie

Lors de cet appel à Toulouse fut présenté l’arrêté du 7 janvier 2022
par l’un des témoins, médecin membre de l’association Alerte Médecins Pesticides
Arrêté du 7 janvier 2022 fixant les règles de réparation forfaitaire des enfants exposés aux pesticides durant la période prénatale du fait de l'activité professionnelle de l'un de leurs parents mentionnés au c du 2° de l'article L. 491-1 du code de la sécurité sociale
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Procès Guingamp 29 janvier 2021
procès pesticides Guingamp

Pesticides : le prix d’une vie ???

Le prix de nos vies fixé par l’Etat

L’État adopte un barème d’indemnisation pour les enfants et proches victimes d’une exposition prénatale aux pesticides, reconnaissant de  ce fait la toxicité et la nocivité de ces substances.
25000 € pour la perte d’un enfant… c ‘est le prix fixé par L’État

Arrêté du 7 janvier 2022
Arrêté du 7 janvier 2022 fixant les règles de réparation forfaitaire des enfants exposés aux pesticides durant la période prénatale du fait de l'activité professionnelle de l'un de leurs parents mentionnés au c du 2° de l'article L. 491-1 du code de la sécurité sociale
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« L’État semble malheureusement plus enclin à plafonner l’indemnisation des victimes qu’à faire respecter les méthodes d’évaluation de toxicité des pesticides fixées par l’Europe telles qu’interprétées par l’arrêt de la Cour Européenne de justice du 1er octobre 2019. »

Article à retrouver sur le site du cabinet Tumerelle – cabinet qui défend toustes les pisseuses et pisseurs involontaires de glyphosate qui ont porté plainte : https://www.avocats-tumerelle.fr/2022/03/24/victimes-des-pesticides-le-prix-dune-vie/

Et sur le site des Faucheurs et Faucheuses Volontaires : https://faucheurs-volontaires.fr/pesticides-le-prix-dune-vie.htm

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Nos vies sont évaluées monétairement, nous le savons bien mais
nous ne pouvons nous résigner devant un tel cynisme !!!
Nous demandons une réelle évaluation des pesticides : https://www.secretstoxiques.fr

Découvrez le film « Secrets Toxiques » en avant première