Lorient : marche contre Bayer Monsanto en 3 temps : les 6, 16 et 20 mai prochains

Retour en vidéo et presse sur la marche du 20 mai 2023 à Lorient

Public et organisateurs Festifs, Joyeux, Déterminés

A bouter les pesticides et les OGM hors de notre environnement, de nos assiettes, de nos corps !!!

https://www.youtube.com/watch?v=E7GDfhE2JXA

https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/pres-de-200-personnes-a-la-marche-contre-bayer-monsanto-20-05-2023-13341491.php

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/video-a-lorient-une-8e-marche-pour-dire-non-a-une-agro-industrie-mortifere-1023aea6-f71d-11ed-a089-397cb7ae6829

Photo de Sophie Paitier
Le Télégramme

 

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Cette année la marche contre BayerMonsanto de Lorient aura lieu en 3 temps :

6 mai 2023 : conférence de Christian Vélot
A à cité Allende

16 mai 2023 : projection / débat du film Secrets Toxiques
A l’Embarcadère
Dans le cadre de l’étape morbihannaise du Tour de France de Secrets Toxiques

20 mai 2023 : village associatif, prises de paroles et marche

ChPresse :

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/lorient-en-trois-temps-trois-mouvements-contre-bayer-monsanto-c854ad82-e51a-11ed-996f-20d54156ce51

PEST : Secrets Toxiques au Parlement Européen pour l’évaluation et suite le 23 mai devant la Commission Européenne

PEST – évaluation de 4 ans de politique européenne pour réduire les pesticides – Parlement Européen – 27 avril 2023

 

Nous y étions !
L’équipe de Secrets Toxiques participait à l’évènement, représentée par ses 2 co-présidents, des membres de son COPIL / CA et des salariés.

Retrouvez les bilans sur le site de Générations Futures : https://www.generations-futures.fr/actualites/recommandations-parlement-europeen-autorisation-pesticides/

Et le rapport de PAN Europe par ici : https://www.pan-europe.info/sites/pan-europe.info/files/public/resources/briefings/PANEurope%20PEST%20briefing%2020230425.pdf

Nous avons eu le plaisir d’y rencontrer et écouter les militant.e.s de Corporate Europe – observatoire des lobbies en Europe
https://corporateeurope.org/fr/articles
Toxic Trade : la vidéo

La photo de famille de Secrets Toxiques à Bruxelles

Suites : Secrets Toxiques invitée par la Commission Européenne

L’action paie !

Après plus de deux ans à interpeler la Commission Européenne, qui a d’abord ignoré nos alertes, voici maintenant que les institutions européennes prennent le sujet au sérieux.
Après une consultation publique l’année dernière sur le sujet de l’évaluation des co-formulants, après l’admission publique par le directeur de l’EFSA que la méthode pour évaluer les effets synergiques des molécules présentes dans les produits pesticides n’existait toujours pas, la Commission travaille maintenant à la résolution du problème.

Dans ce cadre, Secrets Toxiques est invitée à présenter ses demandes lors d’un atelier de travail à Bruxelles le 23 mai 2023.
Cet atelier rassemblera des représentants de l’EFSA, de la Commission Européenne, des Etats membres, ainsi que des parties prenantes : ONG comme la notre, mais également les entreprises productrices de pesticides.

Notre message sera simple : pour réellement appliquer la règlementation sur les pesticides, il faut que les “formulations représentatives” – les exemples de produits contenant les molécules déclarées comme “substances actives” – soient évaluées par des tests expérimentaux sur deux ans.
C’est le seul moyen de connaitre les réels effets des pesticides lorsqu’ils sont épandus dans la nature !

Nous préparons activement cet évènement, et nous ne manquerons pas de vous tenir informé de son déroulement et de ses suites !

 

27 Avril – pesticides – rassemblement devant la Commission Européenne de Bruxelles

Rassemblement devant la Commission Européenne contre la sous-évaluation de la toxicité des pesticides

La photo de famille de Secrets Toxiques à Bruxelles

 

PEST 4 ans après : évaluation à Bruxelles

Et, même jour, au Parlement Européen,

PEST 4 ans après, que reste t il à faire ?

Lien pour suivre la commission  :

inscription pour suivre en visio ou en présentiel

Bilan de la commission PEST : au Parlement Européen, le 27 avril

PEST 4 ans après

Bilan au Parlement Européen à Bruxelles, le 27 avril 2023

La photo de famille de Secrets Toxiques à Bruxelles

PEST special committee: 4 years later, what’s left to be done?

traduction en français à venir sous peu …

Following the “Monsanto Papers” scandal, a Special Committee was launched in the European Parliament to address shortcomings in the approval and monitoring procedures on the marketing and use of pesticides. Four years after the vote on the PEST report, former members of the Committee are coming together with experts, NGOs and officials to take stock of progresses made and what is left to be done.

Provisional Program

Overview of the implementation of the PEST report recommendations
– Martin Dermine – PAN Europ
– Former PEST Members

Promoting alternatives to synthetic pesticides: the key issue for the revision of the SUR Regulation.
How fast are alternatives to synthetic pesticides developed and spread?
Is the target of halving pesticide use by 2030 a clear enough signal to incentivise private and public innovation?
How to best support farmers? What are the other levers to operate?

– Dario Piseli – European Environment Agency, Impacts of pesticides on health and ecosystems in Europe
– Christian Huygue – INRAE (Institut National de la Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement), Toward Chemical Pesticides-Free Agriculture in 2050
– Jennifer Lewis – IBAM (International Biocontrol Manufacturers Association)

Q&A with MEPs

Strengthening pesticide authorisation procedures: the case of glyphosate.
How to improve the complementarity between the European level assessing active substances and the national one evaluating products including co-formulants and impurities? What ethical rules and what is the place given to independent studies and data? To what extent has the Aarhus Regulation improved transparency on procedures?
– François Veillerette – Générations futures and Secrets Toxiques
– Professeur Zmirou-Navier – CNDASPE (Commission Nationale Déontologie et alerte en santé publique et environnement)
– Hans van Sharen – Corporate Europe Observatory

Q&A with MEPs

Aligning trade rules with European public and environmental health policies.
Can pesticides still be produced and exported to third countries while been banned for use in the EU? Will the revision of REACH and PIC allow for more consistency? How to implement reciprocity measures in trade in order to protect human health and biodiversity in Europe and around the world?

– Jonas Jaccard – SOS Faim
– Eva Coral – European Environmental Bureau
– Heinz-Joachim Hofer – Committee of the Regions

Q&A with MEPs

Key-note Speakers
– Antoine Lambert – Farmer et President of Phyto-victimes association
– Claire Bury – DG SANTE
– Philippe Mauguin – CEO of INRAE (Institut National de la Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement)
– Bart Staes – former MEP, former co-rapporteur of PEST special committee’s report

Conclusion by co-hosting MEPs

Lien pour s’inscrire et suivre les débats en visio :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSd1CFNmtCRMeRfFes4jLOREWTEdMQ3202BYMMS9-Xe6IWfySQ/viewform?pli=1

Mobilisation devant le Parlement Européen

Les militant.e.s sont invité.e.s à manifester devant le Parlement Européen, muni.e.s de passoires pour symboliser les trous, failles que nous avons identifiées lors des procédures d’évaluation et d’homologation des pesticides, et qui laissent entrer des toxiques normalement interdits dans notre environnement, dans notre nourriture et dans nos corps.
Mobilisation Secrets Toxiques  informations à venir

Tribune : nous sommes les Soulèvements de la Terre. On ne dissout pas un mouvement.

En réponse à la répression policière, militaire que le gouvernement nous fait subir, pour étouffer les contestations sociales, écologiques, nous appelons à signer la tribune :

Nous sommes les Soulèvements de la terre

Nous nous soulevons, chacun.e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière.
Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant.
On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.

Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement.
Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre.

Signature de la tribune sur le lien suivant  https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/nous-sommes-les-soulevements-de-la-terre

Appel à la fin des violences policières : jeudi 30 mars 19 h devant les préfectures et les sous-préfectures

Bilan de l’appel : 167 villes mobilisées, 50 000 manifestant.e.s

Ce jeudi, nous étions 50 000 à nous rassembler dans 167 villes en France (et en Europe), pour dénoncer la brutalité de Darmanin à #SainteSoline et dans les mouvement contre la #ReformeDesRetraites. +200 blessé-es, 40 graves, 2 personnes ont du être plongées dans le coma, dont une avec son pronostic vital engagé. Nous avons répondus massivement présent-es.

Darmanin et la préfète des Deux-Sèvres Emmanuelle Dubée doivent démissionner.

Nous sommes là, nous serons toujours là, merci

LA VIDÉO des rassemblements : https://www.youtube.com/watch?v=fNtlcoPF5sY

Appel à se rassembler jeudi 30 mars à 19h devant les préfectures du pays.

En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé.es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières.

La brutalité concomitante de la réponse d’État à la poursuite du mouvement des retraites et à la mobilisation de Sainte-Soline est en train de marquer au fer rouge l’histoire du pays. Elle appelle aujourd’hui à faire front ensemble.

Face à l’inaction climatique du gouvernement, à son soutien intangible à des lobbys industriels écocidaires et à l’aggravation flagrante de la crise écologique, le mouvement contre les méga-bassines a, ces derniers mois, offert une prise. Si le peuple de l’eau, plus nombreux que jamais à braver les interdictions préfectorales, est allé de nouveau jusqu’au chantier de la bassine de Sainte-Soline le 25 mars ce n’était pas par goût inconsidéré du risque.
Tout ce qui a été dit sur les soi-disantes motivations obscures des manifestant·es par Darmanin et consorts avant et après la mobilisation est à cet égard une profonde insulte à l’engagement des 30 000 personnes qui se sont rassemblées samedi.
Si depuis un an et demi, ces foules grandissantes ne se contentent plus de défiler mais recherchent des gestes ad hoc pour freiner concrètement certains chantiers, pour empêcher le pillage de l’eau ou des terres, c’est bien parce qu’il y a une urgence vitale à agir.
Et ce sentiment d’urgence ne fera qu’augmenter tant que l’on continuera à construire dans ce pays des infrastructures dont les conséquences sont telles qu’elles incarnent une violence écologique et sociale qui n’est plus aujourd’hui tolérable.

Cet élan vital, E. Macron l’a accueilli samedi avec une pluie de grenades létales, 4000 en 2h.
Alors que 30 000 personnes s’approchaient d’un trou grillagé que l’État avait transformé en symbole de son autorité, 200 personnes ont été percées d’éclats dans leurs chairs, 40 gravement.
L’une a perdu l’oeil, d’autres se sont faits arracher la mâchoire ou risquent de perdre le pied. Deux sont toujours aujourd’hui dans le coma, entre la vie et la mort.
Comme à Malville face à la déferlante anti-nucléaire en 77 ou à Sivens en 2014 face à l’éclosion des zads en divers endroits du pays, l’État français a choisi délibérément le 25 mars de se donner sciemment la possibilité de tuer.

Ce 25 mars, le gouvernement Macron a tenté de faire taire un espoir politique par la mutilation de masse.

Il a ainsi affirmé brutalement que la montée en puissance du mouvement de défense de l’eau ne pouvait qu’être considérée comme un affront intolérable à son égard.
Depuis des années, ce mouvement réitère pourtant les demandes d’ouverture d’un réel dialogue avec les habitant·es des territoires, les paysan·nes, les associations environnementales.
La seule réponse gouvernementale à ces issues au conflit aura été est la terreur.
Cette violence sourde face au mouvement écologiste est la même que le gouvernement Macron a déployé pour mater les gilets jaunes en 2019 et aujourd’hui contre le peuple qui persiste à refuser sa réforme injuste des retraites.
C’est aujourd’hui cette réduction du champ politique à la grenade, ces cowboys en roue libre en quad ou en moto qui vont jusqu’à inquiéter les institutions internationales.
A cette violence de rue, Darmanin ajoute aujourd’hui la persécution légale des mouvements organisateurs avec l’engagement d’une procédure de dissolution à l’encontre des Soulèvements de la terre.

De Sainte-Soline, ce week-end nous retenons heureusement aussi les tracteurs paysans qui déjouent les escortes de police, le camp qui surgit des champs au milieu du dispositif, les camarades des 4 continents, les animaux géants et les danses, la foule de tout âge qui serpente les champs à l’infini, son courage, sa solidarité inouïe face à l’adversité.
Toute cette force est encore en nous et nous la retrouverons.
Mais elle est aujourd’hui profondément entachée par les chairs mutilées, par ces vies encore en suspens.
C’est pour nos blessé·es, pour leur rendre hommage, appui, pour que cela cesse qu’il y a un impératif à se retrouver de nouveau dans la rue.
Non pas concentrés sur une même prairie cette fois.
Mais partout dans le pays, devant les préfectures.
Bien plus nombreux et nombreuses encore.

Alors que nous continuons à manifester contre la réforme des retraites, alors que nous continuerons à converger pour arrêter les méga-bassines,

nous appelons à nous rassembler:
jeudi à 19h devant toutes les (sous)-préfectures.
En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessées de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières, pour la dissolution de la brav-m et l’interdiction des grenades GM2L.

Pour que celles et ceux qui étaient là de toute la France puissent dire et témoigner.

Parce que le gouvernement est triplement coupable :
–> d’avoir lancé des grenades létales,
–> de l’avoir prémédité,
–> d’avoir ensuite obstrué l’arrivée des secours.

Montrons leur massivement jeudi que nous ne les laisserons pas étouffer l’espoir à coup de grenades.
Que nous sommes là.
Toujours.

Confédération Paysanne – Bassines Non Merci – Les Soulèvements de la terre, les organisateurs de la mobilisation du 25 mars à Sainte-soline et toutes les organisations sociales, syndicales, et associations qui souhaiterons s’y associer.

PIG BZH s’associe à cet appel

 

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Infos sur le site de Bassines Non Merci

https://bassinesnonmerci.fr/

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TEMOIGNAGES MANIF STE SOLINE

[IACAM !] Sainte-Soline : empêcher l’accès à la mégabassine, quel qu’en soit le coût humain. Première synthèse – Observations des 24-26 mars 2023 à Sainte-Soline

https://www.ldh-france.org/premiere-synthese-observations-des-24-26-mars-2023-a-sainte-soline/

Communiqué de l’interobservatoires, dont la LDH est membre

Ce document est publié à titre de première synthèse des faits les plus
saillants relevés par les équipes d’observation. Le rapport
d’observation complet fera l’objet d’une publication ultérieure.

Si vous souhaitez témoigner ou communiquer des informations dans le
cadre de cette mobilisation qui pourrait être utile aux observateurs,
merci d’écrire à OPCLP@proton.me

Du vendredi 24 mars au dimanche 26 mars, 22 membres des observatoires
des libertés publiques et des pratiques policières du 93, de Gironde, de
Paris, du Poitou-Charentes et de Toulouse étaient présent-e-s pour
observer le maintien de l’ordre sur la zone de Sainte-Soline dans le
cadre des mobilisations contre les « mégabassines ».

Dès nos premières observations le vendredi, nous avons constaté le
bouclage ultra-sécuritaire de la zone avec des barrages routiers
assortis de contrôles d’identité et de fouilles de véhicules
généralisés, ainsi que la présence d’un camion doté d’un dispositif de
renseignement. Ces opérations se sont poursuivies jusqu’au dimanche.

Six équipes d’observateur-ices étaient présentes sur le terrain de la
manifestation le samedi 25 mars.

Dès le départ des cortèges depuis Vanzay jusqu’à leur retour, ceux-ci
ont été surveillés de manière constante par un à deux hélicoptères.

Avant l’arrivée des manifestant-e-s sur le site de la bassine de
Sainte-Soline, des binômes de gendarmes armés et coiffés de casque de
moto, montés sur 20 quads, sont venus à leur contact. Les cortèges ont
dès lors fait l’objet de tirs massifs et indiscriminés au gaz
lacrymogène, créant une mise en tension importante.

Dès l‘arrivée des cortèges sur le site de la bassine, les gendarmes leur
ont tiré dessus avec des armes relevant des matériels de guerre : tirs
de grenades lacrymogènes, grenades assourdissantes, grenades explosives
de type GM2L et GENL, y compris des tirs de LBD 40. Nous avons observé
des tirs au LBD 40 depuis les quads en mouvement.

Des grenades ont été envoyées très loin et de manière indiscriminée dans
les cortèges, à l’aide de lanceurs et de dispositifs de propulsion à
retard. Les détonations très rapprochées de grenades explosives étaient
régulièrement suivies de cris d’appel au secours pour assistance
médicale. Certaines grenades lancées n’ayant pas explosé, le terrain
était miné, donnant lieu à des explosions différées.

A été également observé l’usage de deux canons à eau. Par ailleurs, nous
avons observé la présence de fusils (FAMAS) ainsi qu’au moins un fusil à
type produit marquant codé EMEK EMF 100, PMC.

Le dispositif a mis gravement en danger l’ensemble des personnes
présentes sur place, occasionnant de très nombreuses blessures souvent
graves allant même jusqu’à plusieurs urgences absolues.

Lorsque les élu-e-s ont fait une chaîne humaine autour des blessé-e-s
pour les protéger et permettre leur évacuation, des tirs de grenades
lacrymogènes ont été observés dans leur direction, les contraignant à
reculer. À ce moment, en contradiction avec ce que prétend la préfète
des Deux-Sèvres, rien ne justifiait l’utilisation de la force à
l’encontre de ces personnes. En particulier, nous n’avons observé aucun
tir d’engin incendiaire au niveau de cette zone.

Nous avons constaté plusieurs cas d’entraves par les forces de l’ordre à
l’intervention des secours, tant Samu que pompiers. Le Samu a indiqué ne
pouvoir intervenir pour secourir un blessé en état d’urgence vitale dès
lors que le commandement avait donné l’ordre de ne pas le faire, dans
une conversation téléphonique à laquelle ont assisté trois avocats de la
LDH (Ligue des droits de l’Homme). Or, nous avons observé que la zone où
se trouvait ce blessé était totalement calme depuis plusieurs dizaines
de minutes, lorsque cette indication a été donnée. Cette zone se situait
à 200 mètres au nord-ouest du dispositif de gendarmerie entourant la
bassine et à 500 mètres de l’ensemble des manifestants.

Comme souvent, les forces de l’ordre étaient difficilement
identifiables. Nous avons constaté la dissimulation de visages par des
cagoules, combinée à l’absence de RIO visibles.

En amont des observations, le 22 mars 2023, la préfète des Deux-Sèvres
avait notifié à la LDH que les observateurs et observatrices présentes
sur les lieux seraient assimilées à des personnes manifestantes et
devraient se conformer aux ordres de dispersion, leur déniant la
protection que leur reconnaît le droit international et en contradiction
avec la jurisprudence du Conseil d’État. Le matériel d’observation d’une
équipe a été confisqué.

De manière générale, nous avons constaté un usage immodéré et
indiscriminé de la force sur l’ensemble des personnes présentes sur les
lieux, avec un objectif clair : empêcher l’accès à la bassine, quel
qu’en soit le coût humain.

Au regard de la gravité de la situation et compte tenu des observations
menées ces derniers jours, un rapport d’analyse complet et détaillé sera
produit ultérieurement.

Le 26 mars 2023

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I A C A M !
Infos Anti-autoritaires en Cévennes à l’Assaut des Montagnes !

iacam@rezo.nethttps://listes.rezo.net/mailman/listinfo/iacam 

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https://raresaverses.fr/infoluttes/de-retour-de-sainte-soline-la-mega-bassine-protegee-par-letat/

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Article dans Lemonde.fr : l’enregistrement qui prouve que le SAMU n’a pas eu le droit d’intervenir

https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/03/28/sainte-soline-l-enregistrement-qui-prouve-que-le-samu-n-a-pas-eu-le-droit-d-intervenir_6167340_3244.html

Sainte-Soline : l’enregistrement qui prouve que le SAMU n’a pas eu le droit d’intervenir

Alors qu’une polémique s’est installée sur la possibilité de secourir les blessés lors de la manifestation contre la mégabassine, samedi 28 mars, une équipe de la Ligue des droits de l’homme a eu, en direct, confirmation que les forces de l’ordre interdisaient au SAMU d’intervenir. « Le Monde » a eu connaissance de cette conversation téléphonique.

Par Franck Johannès
Publié aujourd’hui à 21h04, mis à jour à 21h23

Les secours n’ont pas été empêchés d’accéder au site de Sainte-Soline lors de la manifestation contre la mégabassine du samedi 25 mars, a affirmé Farnam Faranpour, le chef du pôle des urgences de Niort, dans les Deux-Sèvres. Il a en revanche reconnu qu’il y avait eu des difficultés pour accéder aux blessés les plus graves, notamment aux deux jeunes gens entre la vie et la mort.

« Pour ce jeune homme gravement blessé, il y a eu un premier appel aux pompiers qui sont partis, mais la géolocalisation n’a pas permis de trouver le lieu, a expliqué l’urgentiste à France 3 Nouvelle-Aquitaine, mardi 28 mars. Donc, nous avons attendu d’autres appels pour préciser le lieu et nous avons finalement envoyé le SMUR de Ruffec qui était le plus proche des lieux. » Mais quand l’équipe est arrivée, elle a été arrêtée par des manifestants blessés qui avaient besoin de soins.

La Ligue des droits de l’homme (LDH) et plusieurs associations estiment, au contraire, que les forces de l’ordre ont interdit au SAMU 79 de se rendre sur le terrain de la manifestation, et disposent d’un enregistrement téléphonique qui semble l’établir. La LDH avait envoyé samedi six équipes de trois observateurs sur le terrain, en liaison avec quatre autres personnes, restées en appui dans une salle, dans la commune de Melle (Deux-Sèvres). Parmi eux, trois avocats, Sarah Hunet-Ciclaire, Chloé Saynac et Pierre-Antoine Cazau, ainsi qu’un médecin Jérémie F., généraliste en centre de santé, qui ne souhaite pas donner son nom.
« Pas opportun »

C’est dans cette salle qu’a été enregistrée, par la LDH, la conversation de 7 minutes 30 avec le SAMU, que Le Monde a pu consulter. Le téléphone du médecin sonne constamment, les équipes sur place lui signalent ici une plaie cervicale, là une mâchoire fracassée ou une fracture ouverte ; et il est convenu qu’il peut servir de coordinateur. Il a déjà appelé le médecin régulateur du SAMU, d’abord pour réclamer un hélicoptère, ensuite parce que les observateurs de la LDH lui ont dit que les secours n’arrivaient pas, et qu’il y avait au moins un blessé dont le pronostic vital était engagé.

Il est 14 h 50 lorsque le docteur F. rappelle les pompiers.

« − Un pompier : Je viens d’avoir le SAMU sur place qui me dit, on n’envoie personne sur place, le point de regroupement des victimes est à l’église de Sainte-Soline, une fois qu’ils seront là-bas, l’engagement des moyens sera décidé.
« Chaleur humaine »

− Le médecin : Ecoutez, je pense que c’est une, que ce n’est pas, enfin, je pense que ce n’est pas opportun comme décision.

− Le pompier : Alors moi je suis ni décideur, ni…

− Le médecin : Attendez, attendez. Mais moi je vais vous expliquer. Moi, je suis médecin et en fait, là, il y a des observateurs de la LDH, la Ligue des droits de l’homme qui sont sur place, qui disent que c’est calme depuis une demi-heure. Donc en fait, vous pouvez intervenir et moi, mon évaluation à distance avec des éléments parcellaires que j’ai, c’est qu’il faut une évacuation immédiate.

− Le pompier : Je vais vous repasser le SAMU. Ne quittez pas. (…)

− Le SAMU : Allo, oui le SAMU, bonjour.

− Le médecin : Oui, c’est vous que j’ai eu tout à l’heure au téléphone ?

− Le SAMU : Oui.

− Le médecin : Super. Vous en êtes où, là, de la plus grosse urgence absolue de ce que j’ai comme impression, moi, de loin ?

− Le SAMU : Alors déjà le problème, c’est que vous n’êtes pas sur place, donc c’est un peu compliqué. On a eu un médecin sur place et on lui a expliqué la situation, c’est qu’on n’enverra pas d’hélico ou de SMUR sur place, parce qu’on a ordre de ne pas en envoyer par les forces de l’ordre.

− Le médecin : OK, est-ce que… Alors moi je suis avec des observateurs de la Ligue des droits de l’homme qui disent que leurs observateurs sur place disent que c’est calme depuis trente minutes et qu’il est possible d’intervenir ?

− Le SAMU : Je suis d’accord avec vous, vous n’êtes pas le premier à nous le dire. Le problème, c’est que c’est à l’appréciation des forces de l’ordre dès qu’on est sous un commandement, qui n’est pas nous.

− Le médecin : D’accord.

− Le SAMU : Donc, pour l’instant, on attend de rassembler les victimes au niveau de l’église de Sainte-Soline, c’est ce qui est en train d’être fait, avec des moyens pompiers qui se déplacent sur site pour prendre en charge et ramener. Pour l’instant, pas de moyens de SMUR ou d’hélico qui peuvent se pointer sur place.

− Le médecin : La LDH me dit qu’il y a des médecins militaires qui viennent d’arriver sur place. Est-ce que vous avez cette information vous aussi ou pas ?

− Le SAMU : Les médecins militaires, ils sont là pour les forces de l’ordre. C’est leur service de médecine pour les forces de l’ordre.

− Le médecin : La Ligue des droits de l’homme a demandé s’il y avait un contact au niveau du commandement à transmettre pour qu’on puisse intervenir ?

− Le SAMU : Négatif, négatif.

− Le médecin : Est-ce que vous voulez que je vous passe la Ligue des droits de l’homme ?

− Le SAMU : Non plus. On gère les victimes pour l’instant et les secours, j’aurais pas le temps d’aller…
« On n’a pas l’autorisation »

− Le médecin : D’accord, d’accord, je veux juste faire accélérer le truc.

− Le SAMU : Il faut qu’ils fassent le point, dans ce cas il faut qu’ils contactent la préfecture.

− L’avocate de la LDH Chloé Saynac : Vous avez interdiction d’intervenir ? Vous confirmez que vous avez interdiction d’intervenir ?

− Le SAMU : On n’a pas l’autorisation d’envoyer des secours sur place, parce que c’est considéré comme étant dangereux sur place.

− L’avocate : Et si vous n’y allez pas, ce ne serait pas une non-assistance à personne en danger ?

− Le SAMU : Nous devons avoir nos secours en sécurité également, malheureusement on n’a pas l’autorisation de les envoyer comme ça.

− L’avocate : Vous n’avez pas l’autorisation des forces de l’ordre ? Ou de ?

− Le SAMU : On n’a pas l’autorisation de toutes les institutions sur place, pour l’instant, on est sous leur commandement.

− L’avocate : Quelles institutions du coup ? On a besoin d’analyser très clairement parce qu’il y a quelqu’un qui peut décéder, donc pour que les responsabilités soient établies on a besoin de savoir.

− Le SAMU : On fait au mieux, mais malheureusement, il y en a d’autres…

− L’avocate : Qui interdit l’accès à ces personnes en danger grave, vital ?

− Le médecin : Et donc vous confirmez que c’est la préfecture qui a interdit l’accès ? C’est ça, en fait ?

− Le SAMU : Non, c’est pas la préfecture qui interdit l’accès, je vous dis que c’est le commandement sur place.
« On ne peut pas faire plus »

− Le médecin : OK. Comment on fait pour contacter le commandement sur place ?

− Le SAMU : Ben, il faut passer par la préfecture. Je ne peux pas vous les passer directement.

− Le médecin : OK. Est-ce qu’on peut faire le 17 ? On peut avoir le commandement sur place ? Vous croyez ?

− L’avocate : Et c’est quoi, vous, votre contact avec eux ?

− Le SAMU : Nous, malheureusement, le SAMU, on est juste là, en fait on nous demande d’envoyer des moyens qu’on envoie à des points donnés, on ne peut pas faire plus.

− L’avocate : Je sais bien, je comprends, mais on essaie de vous permettre de travailler là, parce que vous êtes empêchés de travailler.

– Le SAMU : Oui, oui, mais du coup, on monopolise une ligne une urgence. Merci beaucoup, au revoir. »

Le SAMU 79 a indiqué sur Twitter : « La justice fera son travail, et nous nous mettrons à leur disposition pour leur donner l’ensemble des informations nécessaires comme nous le faisons dans chaque enquête. »

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BLAST : témoignages des mensonges gouvernementaux

 

 

Projection du film Secrets Toxiques – 30 mars 20h30 – Inzinzac Lochrist

 

Projection débat du film Secrets Toxiques

Débat animé par Isabelle GEORGES (Secrets Toxiques et PIG BZH) et Patrick PICHON (PIG BZH)

Campagne de crowfunding pour financer Secrets Toxiques :

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/secrets-toxiques-fait-son-tour-de-france

Secrets Toxiques : le Tour de France arrive en Loire Atlantique

L’étape du Tour de France de Secrets Toxiques arrive  en Loire Atlantique début avril 2023 !!!

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Programme de l’étape en Loire Atlantique

6 événements pour alerter l’opinion publique sur la sous-évaluation de la toxicité des pesticides.

Colloque de l’Étape en Loire Atlantique à Nantes le 7 avril

Invitation colloque Secrets Toxiques – Nantes