CVMC
info.methaniseur.corcoue@gmail.com
CNVMch
https://www.cnvmch.fr/
PIG = Pisseurs.sseuses Involontaires de Glyphosate
Publié le 9 février 2021 par la Fondation Nicolas Hulot : “1% des financements publics est réellement efficace…Dans un rapport inédit, le Think tank de la Fondation Nicolas Hulot met en évidence le déficit d’accompagnement des agriculteurs et agricultrices par les financements publics et privés.”
Article Libération : hausse des ventes de pesticides en en 2018
Réduction des pesticides en France : pourquoi un tel échec ?
Réduction des pesticides en France : pourquoi un tel échec ?
Le collectif Objectif Zéro OGM, qui réunit 25 organisations dont la Confédération paysanne, lance une pétition citoyenne pour que l’État français respecte la loi.
Voila six mois que le gouvernement français est dans l’illégalité et aurait dû publier le décret qui doit répondre aux injonctions du Conseil d’État concernant les OGM issus de mutagenèse ainsi que les Variétés Rendues Tolérantes aux Herbicides.
La journaliste Inès Léraud a reçu samedi dernier à Paris, le prix
Ethique 2021 de l’association Anticor (Contre la corruption, pour l’éthique en politique).
https://www.anticor.org/
Toutes nos félicitations à elle, pour ce nouveau prix largement mérité !
Lien web pour revoir la soirée de remise des prix :
https://www.youtube.com/watch?v=KhUnFDP3cfY [6] (passage à 1:03)
La CNIL appelle le gouvernement à respecter l’anonymat des donateurs d’ANTICOR.
À l’occasion du renouvellement de son agrément, le ministère de la justice a demandé à l’association de lutte contre la corruption la liste de ses principaux donateurs. Saisie, la Cnil rappelle qu’il « s’agit d’informations revêtant un caractère hautement personnel, voire sensible, pour les personnes concernées ».
Source : Médiapart : https://www.mediapart.fr/journal/france/030221/la-cnil-appelle-le-gouvernement-respecter-l-anonymat-des-donateurs-d-anticor
Plus de 200 personnes sont venues soutenir les 7 Faucheurs.euses volontaires qui comparaissaient ce vendredi 29 janvier 2021 pour avoir peinturluré (et rendu impropres à la vente) des bidons de glyphosate en mars 2016.
La procureure réclame 1 000 € d’amende, dont 900 € avec sursis, à l’encontre des sept prévenus.
Rendez vous le 2 avril prochain pour le verdict !
Rappelons tout de même que le glyphosate est, d’après de nombreuses études scientifiques, un antibiotique à large spectre, tératogène, mutagène, cancérigène probable et que les formulations des produits à base de glyphosate contiennent de nombreux toxiques non déclarés (fraude à l’étiquetage), ce que révèle l’étude des Pr Séralini et Jungers et donne lieu à l’actuelle campagne “Secrets toxiques”
Rappelons que l’industrie agro-chimique – Bayer Monsanto – reconnaît, ELLE MÊME – en indemnisant les victimes, le lien direct entre les pathologies développées et ses produits à base de glyphosate, comme le Roundup !!!
https://www.humanite.fr/ines-leraud-une-victoire-contre-lagro-industrie-699172
Le rassemblement de
jeudi 28 janvier 2021 à 13h30 à Guingamp au Tribunal
place du Champ au Roy
en soutien à Inès Léraud et au journal Basta!
est maintenu.
Ce rassemblement se fera en respectant les mesures de sécurité et nous demandons à chacune et chacun d’y veiller.
A l’occasion de ce rassemblement
–> nous rappellerons les condamnations de Chéritel auprès de ce tribunal,
–> nous saluerons le travail d’information et de journalisme professionnel d’Inès Léraud.
Celle-ci s’adressera à nous par téléphone depuis le tribunal de Paris, à sa sortie, pour annoncer la confirmation officielle du retrait de la plainte de Chéritel et lire les conclusions de désistement de son avocat. Ce sera l’occasion de la féliciter encore pour son courage et sa ténacité. Nous invitons la presse à ce rassemblement.
–> A 15h 30 Bastamag organisera à Paris une conférence de presse par video conférence, accessible à toutes et tous celles et ceux qui le souhaitent. Nous vous transmettrons sur place le lien pour y accéder.
A nous toutes et tous de conclure cette affaire en faisant le plus de publicité possible sur les agissements hélas trop ordinaires d’un acteur parmi d’autres du complexe agroalimentaire qui agit en Bretagne en pays conquis.
Soyons ces citoyennes et citoyens responsables qui rappellent haut et fort aux administrations d’Etat et aux élus qu’ils ont le devoir de sauvegarder l’Etat de droit en Bretagne et que cela ne peut se faire sans la garantie de la liberté de la presse.
A retrouver sur France Culture
Et sur le site d’Inès Léraud par ici
Belle victoire pour Inès Léraud, pour Bastamag pour la
liberté d’informer, mais aussi pour son Comité de soutien !
Communiqué de presse du Comité de Soutien à Inès Léraud
Communiqué de soutien à Inès Léraud et Bastamag
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le jeudi 28 janvier 2021 :
Nous soutiendrons Inès Léraud et Bastamag
pour défendre la liberté d’informer
Inès Léraud, journaliste, enquêtrice et autrice de la bande dessinée Algues vertes, l’histoire interdite est poursuivie en diffamation depuis un an et demi par le magnat des affaires Jean Cheritel pour une enquête qu’elle a fait paraître sur les activités de ce dernier dans le journal en ligne Bastamag.
Cette enquête décrit les fraudes et maltraitances de salariés pratiquées dans l’une des entreprises agroalimentaires de Jean Cheritel, située à Grâces près de Guingamp et employant une centaine de personnes 1 .
L’audience aura lieu ce jeudi 28 janvier 2021 à la 17ème chambre correctionnelle de Paris (Porte de Clichy) à 13h30.
En cette période où l’action citoyenne est rendue difficile par les mesures sanitaires liée à la pandémie de la Covid-19, nous vous invitons néanmoins à venir soutenir Inès Léraud soit devant le tribunal, à Paris, soit devant le Tribunal de Guingamp (38 place du Centre), à 13h30.
C’est le deuxième procès en diffamation que doit affronter Inès Léraud, après celui que lui a intenté Christian Buson.
Il avait abouti à un désistement du lobbyste breton à la dernière minute.
C’est la cinquième poursuite en diffamation que connaît Bastamag, journal réputé pour son indépendance, son sérieux, et qui a jusqu’à présent gagné tous ses procès.
Au-delà du cas singulier d’une journaliste et du sort d’un média d’information, on ne s’y trompe pas : c’est la liberté d’informer qui est visée.
La tentation est grande pour les puissants de cacher leurs petits et grands arrangements avec la loi.
Ceux et celles qui osent les révéler au grand jour nuisent à leurs intérêts : il importe donc de les réduire au silence.
D’où l’usage pervers des institutions judiciaire, instrumentalisées pour faire taire ces révélations en pratiquant le harcèlement sur ces journalistes courageuses et courageux.
Même si ces recours ont peu de chances d’aboutir, ils conduisent à nuire à la réputation et à la quiétude des journalistes ; ils empiètent considérablement sur leur temps d’enquête.
Ils découragent ceux et celles qui voudraient suivre le même chemin de l’investigation impartiale.
En outre, organiser leur défense judiciaire coûte énormément d’argent et de temps, ici à Inès Léraud et à Bastamag, dont la structure économique fragile est remise en question à chaque procès.
Les chances de Jean Chéritel de gagner son procès en diffamation sont minces : ses méthodes retorses sont publiquement connues, au-delà de l’enquête d’Inès Léraud. Il a déjà été condamné au moins à 6 reprises pour fraudes sur la marchandise, hébergement de salariés dans des locaux industriels, heures supplémentaires non rémunérées,
et emploi de main d’oeuvre illégale.
Ce lourd passif ne l’empêche pas de continuer à utiliser la judiciarisation pour intimider ceux qui regardent de trop près ses activités, et de vouloir faire témoigner 14 de ses salariés, ce qui risque de prendre deux jours d’audience à la justice !
Et qu’importe pour Jean Cheritel d’encombrer la justice : il a les moyens financiers de mener ce genre de coup d’éclat.
Ce sont à nos yeux des méthodes nauséabondes, visant à épuiser les journalistes indépendants et à faire taire la presse libre.
Au nom de la liberté d’informer sur l’agroalimentaire breton comme sur n’importe quel autre pouvoir politique ou économique, en soutien à Inès Léraud, à Bastamag et à tous les journalistes qui subissent des intimidations dans leur travail quotidien, nous comptons sur votre large rassemblement ce 28 janvier, à Paris et à Guingamp.
Liens web pour soutenir la journaliste Inès Léraud : https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/dynfendonslalibertyndinformersurles-3791.html
Soutien financier : à Inès Léraud et à tous les journalistes intimidé-es et pouruivi-es en Bretagne : https://www.cyberacteurs.org/boutique/detail.php?id=126
Contact : comitedesoutien-inesleraud@laposte.net
COMMUNIQUÉ DE PRESSE |
PROCÈS DES PESTICIDES AU TRIBUNAL DE GUINGAMP
LE 29 JANVIER 2021
En mars 2016, une dizaine de Faucheur-se-s Volontaires ont investi 3 jardineries guingampaises pour repeindre des bidons de pesticides afin de les rendre impropres à la vente. Cette action revendiquée et effectuée à visage découvert a été réalisée le même jour dans différents départements de France. Ceci afin de dénoncer la lenteur des services publics à mettre en application leur promesse d’interdire la vente de ces produits dès le mois de Janvier 2016.
Suite à cette action, ces citoyen-ne-s ont été convoqué-e-s devant le tribunal de Guingamp le 20 Octobre 2017.
Le tribunal correctionnel a alors accédé à la requête de la défense et décidé de saisir la Cour de Justice de l’Union Européenne pour lui poser des questions préjudicielles autour du respect, ou non, du principe de précaution pour l’évaluation et l’autorisation de mise sur le marché des pesticides. Le procès a alors été suspendu en attente de la réponse de la CJUE (« le règlement est valide mais mal appliqué »). Suite à l’arrêt de la Cour de Justice, les prévenus reviennent devant le Tribunal de Guingamp pour être jugés sur les faits de 2016.
Près de 5 ans après cette action de dénonciation, la situation n’a fait qu’empirer.
Ainsi, une campagne de mesure du glyphosate dans les urines a été initiée auprès d’un large public (808 personnes testées en Bretagne, 799 positives au glyphosate).
Les politiques mises en place ne sont pas efficaces :
Echec du plan écophyto : « Lancé en 2008 après le Grenelle de l’environnement et doté d’un budget annuel de 41 millions d’euros, le plan Écophyto 2018 est en déroute. Alors que l’objectif prévoyait de réduire de 50 % l’usage des pesticides de 2008 à 2018, leur consommation est… en hausse. »
Plus récemment, on observe plutôt des reculs que des avancées…
De nouvelles mesures ont été instaurées le 1er Janvier 2020 pour la protection des populations riveraines des zones de traitement par les produits phytosanitaires. Mais une dérogation est vite apparue pour permettre de réduire ces distances… Emmanuel Macron avait affirmé en 2018 que le glyphosate serait interdit pour 2021, et est finalement revenu sur ses propos en Janvier 2019.
Les néonicotinoïdes, pesticides reconnus « tueurs d’abeilles » avaient été interdits le 1er septembre 2018. Mais une dérogation autorise à nouveau jusqu’en 2023 l’usage des insecticides néonicotinoïdes pour les cultures de la betterave sucrière, sous la pression des lobbies.
Ce modèle agricole productiviste est en échec :
diminution de la productivité.
infertilité des sols ; extinction des espèces ; pollution de l’eau.
non-respect des travailleurs : santé ; conditions de travail déplorables ; bas salaires ; toujours plus d’intérim…
L’interdiction des pesticides est la seule solution à court terme pour éviter l’empoisonnement, car les administrations sont incapables d’en assurer une meilleure utilisation.
Le règlement permettant les autorisations de mise sur le marché des pesticides ne respecte pas le principe de précaution.
Les solutions nouvelles existent. Mais leur application ne s’accorde pas aux exigences économiques des industries phytosanitaires.
contacts presse :
06 72 50 89 14
07 83 02 43 04
Communiqué de presse – procès pesticides – Guingamp – 29 janvier
Pour plus d’informations :
communiqué de presse/réponse de la CJUE
évaluation des herbicides devant la Cour de Justice de L’Union Européenne
Un arrêt qui fait évoluer la législation sur les pesticides
le président renonce à sa promesse d’interdire le glyphosate en 2021
Néonicotinoïdes : le Conseil constitutionnel valide la loi levant partiellement leur interdiction
parutions concernant le procès du 20 octobre 2017 :
site des Faucheurs Volontaires d’OGM
L’année débute très bien pour les Faucheurs.euses Volontaires, et donc pour l’Intérêt général qu’ils.elles défendent avec ardeur,
avec le jugement de relaxe de PERPIGNAN du 17 décembre 2020.
Jugement dont la motivation est exceptionnelle !
Le parquet n’a pas fait appel de la relaxe qui est donc définitive.
La partie civile SYNGENTA a formé appel sur les dispositions civiles (les dommages et intérêt pour préjudice).
C’est donc, après Dijon l’année dernière, le deuxième dossier de relaxe définitive dans l’histoire des faucheurs, ce qui est une excellente nouvelle !
Ce jugement constitue une évolution favorable très importante de la jurisprudence en la matière dans la suite du jugement de Dijon.
https://www.infogm.org/7123-ogm-relaxe-pour-faucheurs-au-nom-de-etat-de-necessite
On peut sans doute s’interroger sur l’utilité de cette consultation qui vient après le vote par le parlement de la loi autorisant les néonicotinoides
mais
cette consultation est obligatoire dans le schéma réglementaire
donc
profitons en pour manifester notre opposition à cette autorisation !
qui est certes temporaire mais rien ne dit qu’elle ne pourra pas être reconduite