Notre Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest vous informe que le lundi 23 septembre à 8h50 , nous organisons un rassemblement de soutien à Pierre LUCAS :
Pierre était agriculteur en polyculture – élevage à MAHALON (29) et a utilisé toute sa vie des pesticides sans en connaître la dangerosité.
En 2002, un cancer de la prostate est diagnostiqué et il est reconnu en maladie professionnelle en juin 2022 avec un taux d’IPP de 60 %.
Il conteste la date de consolidation fixée au 10 septembre 2022 par le Fonds d’Indemnisation des victimes des pesticides (FIVP), date qui n’a rien à voir avec le cours de sa maladie.
Me BARON défendra Pierre.
Nous savons que ces combats qui dépassent le simple enjeu individuel, pour être gagnés, nécessitent la solidarité de tous ; aussi nous vous invitons à venir le soutenir devant le Tribunal.
Trois jours avant son procès en appel contre les fabricants de l’agent orange comme Monsanto ou Dow Chemical.
L’occasion de manifester pour dénoncer les crimes d’écocides, l’agrochimie mortifère, l’utilisation des armes chimiques et les guerres coloniales, Et pour une écologie décoloniale !
La Cour d’appel de Paris ouvrira le 7 mai une audience concernant le procès intenté par la franco-vietnamienne Trân Tô Nga contre les sociétés chimiques américaines qui fournirent de l’agent orange (AO)/dioxine à l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam.
Ce 27 janvier à Philadephie, Bayer Monsanto est encore condamné au sujet du Roundup
“Le groupe Monsanto, filiale du géant allemand Bayer, a été condamné vendredi par le jury d’un tribunal de Philadelphie (nord-est) à verser 2,25 milliards de dollars de dommages et intérêts à un homme qui accusait le désherbant Roundup d’être à l’origine de son cancer.”
Comme à son habitude, condamné pour la toxicité du Roundup, le groupe répond sur le glyphosate :
“Le demandeur, défendu par Ron Miller, affirmait que son lymphome non-hodgkinien, un cancer du système lymphatique, était lié à l’utilisation du Roundup, dont le principe actif est le glyphosate.”
Bayer conteste la nocivité du glyphosate. Le groupe a indiqué à l’AFP son intention de faire appel de la décision.”
Arguant qu’il y a polémique sur le glyphosate qui vient d’être ré-autorisé par la Commission Européenne.
Décision de ré-autorisation considérée comme illégale par la coalition Secrets Toxiques ainsi que quelques député.e.s européen.ne.s, et contestée devant la CJUE.
Rappelons pour qui ne le saurait pas encore, que le glyphosate n’est jamais utilisé seul pour ses usages agricoles, en tant que pesticide, mais qu’il est toujours accompagné d’un cortège de molécules extrêmement toxiques, cancérigène, issues de la pétrochimie, ainsi que de métaux lourds.
Selon que vous soyez puissant ou misérable
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir
Le verdict est tombé, ce 22 décembre :
Selon la justice, les membres du 8 décembre avaient l’intention de troubler gravement l’ordre public : La présidente du tribunal a déclaré que s’il n’y a pas « la preuve d’un projet abouti », les membres avaient « l’intention de troubler gravement l’ordre public »
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Contrairement à Dupond Moretti, qui, lui, jugé par ses pairs en Cour de Justice de la république, tribunal d’exception, en novembre dernier, n’avait pas l’intention de commettre un délit de “prise illégale d’intérêts” La cour a estimé que si le délit de « prise illégale d’intérêts » était matériellement constitué, le ministre n’avait pas l’intention de le commettre. https://www.mediapart.fr/journal/france/291123/dupond-moretti-dussopt-cahuzac-une-semaine-noire-en-france
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Verdict des inculpés du 8 12 :
Les inculpé.e.s sont condamné.e.s à de la prison ferme assortie à du sursis.
Florian D. a été condamné à cinq ans de prison, dont trente mois avec sursis. Il pourra toutefois bénéficier d’un aménagement de peine pour le temps de prison ferme qu’il lui reste à effectuer alors que le parquet avait requis six ans de prison avec mandat de dépôt différé.
4 semaines de procès se sont achevées le 27 octobre
Et parmi les innombrables incohérences du dossier d’accusation relevées par la défense, le calcul sidérant d’un des avocats de la défense, Me Kempf, qui donne la base des accusations :
« Les accusations reposent sur 0,7 % de l’ensemble des sonorisations »
Plainte pour dénigrement des vins de Bordeaux, le procès bâillon à 125 000 € du syndicat des vins de Bordeaux contre Alerte aux Toxiques et sa porte-parole :
En février 2021 le tribunal de Libourne condamnait AAT et sa porte-parole à 125 000 € de dédommagements pour « dénigrement collectif à l’égard de la filière » des vins de Bordeaux suite à la publication d’un dossier de presse contenant des analyses d’un laboratoire agréé qui montraient la présence de résidus de pesticides dans des bouteilles de vin labélisées haute valeur environnementale (HVE).
Ce jugement inédit était assorti de l’exécution provisoire qui obligeait AAT et sa porte-parole à payer solidairement la somme avant même une audience devant la Cour d’Appel.
Malgré les versements effectués à hauteur de leurs moyens, preuves à l’appui, les plaignants sont aussi parvenus à obtenir la radiation de l’appel au motif que la totalité de la somme n’avait pas été payée.
Une décision inédite pour une juridiction de première instance, qui entrave notre droit à un recours effectif malgré l’existence de plusieurs textes et décisions de jurisprudence [1] et qui constitue une mise en cause du droit d’informer et de la liberté d’expression sur un sujet d’intérêt général et de santé publique.
Néanmoins notre petite association et sa porte-parole ont bénéficié d’une solidarité et d’un soutien extraordinaires pour faire face aux méthodes écrasantes du luxueux syndicat :
2852 personnes ont abondé au financement participatif.
27 organisations ont également soutenu financièrement l’association et sa porte-parole et se sontimpliquéesàleurscôtéscontreceprocèsbâillonetcetteomerta.
Aussi, nous tenons à leur adresser un grand MERCI !
Grâceàelles,lavéritépeutêtrerétablie!
Pour que l’on parle enfin du fond dans ce dossier : Que met-on sur les vignes des propriétés labélisées HVE pour produire ces vins ?
Pour empêcher de faire jurisprudence et interdire d’informer le public sur ce label qui permet l’utilisation de produits suspectés d’être cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques et/ou perturbateurs endocriniens pour produire du vin.
Pour mettre en lumière des moyens et des méthodes de plus en plus puissantes ayant pour unique objectif d’empêcher de mettre la question des pesticides sur le devant de la scène.
Pour protéger le droit d’informer, de s’informer et la liberté d’expression.
Pour mettre en évidence le manque de sanctions pour ceux qui n’instruisent pas les alertes, voire les entravent.
Pour que la justice fasse prévaloir les droits des travailleureuses et des citoyen.ne.s face aux puissants.
Ce procès aura au moins permis de mettre en lumière la question de l’utilisation des pesticides et les moyens mis en œuvre pour empêcher de mettre cette question sur le devant de la scène.
[1] Article 10 de la Convention des droits de l’homme qui assure la liberté d’informer et de s’informer. Article 13 de la Convention Européenne des droits de l’homme. Cour decassation, 1ere chambre civile, 1 juillet 2018 n°17-21457 pose le principe selon lequel la notion de dénigrement commercial ne peut valablement servir de fondement juridique pourlimiterlaliberté d’expressionlorsqu’onest enprésence d’undébatd’intérêtgénéralportantsurla santépublique.
MAJ du 24 octobre : il semble que le compte est bon, merci à toutes et à tous !!!
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Communiqué de l’association “Alerte aux Toxiques” :
Oct 12, 2023 —
Bonjour à toutes et tous,
J’espère que vous allez bien depuis tout ce temps !
Après ces longs mois de silence, je reviens vers vous au sujet de Valérie Murat, suite à sa condamnation à verser 125000 euros + les dépens, aux vins de Bordeaux. C’est en effet prochainement que la somme devra être versée. Dans cette optique, nous relançons la cagnotte qui est toujours en ligne et toujours active, pour l’aider à réunir les fonds nécessaires.
Pour celles et ceux qui le peuvent, nous savons combien les temps sont difficiles, et le souhaitent, vous pouvez participer via le lien suivant :
L’Appel le plus cher de l’histoire de la justice civile !
« Valérie Murat a deux ans pour s’acquitter de la somme, et ça vous donne le droit que l’affaire soit examinée… c’est l’appel le plus cher de l’histoire de la justice civile ! », a ironisé son avocat Eric Morain. « Le CIVB cherche à m’asphyxier et à faire de moi un martyr, ils n’y parviendront pas », a réagi Valérie Murat.
“Dans le cadre de l’enquête en cours, le magistrat chargé de l’instruction a ordonné 4 nouvelles comparutions de militant.e.s dans l’optique d’une mise en examen. Le nombre de militant.e.s appelé.e.s à comparaitre ou ayant déjà comparu.e.s s’élèvent désormais à 12.
Ensemble, nous, collectif et simples citoyen.ne.s sans ambition d’enrichissement personnel et sans haine envers quiconque, sommes pleinement légitimes à nous défendre contre les règles permettant à l’agro-industrie de perpétuer ses méfaits. Aujourd’hui, nous sommes résistant.e.s par nécessité, déterminé.e.s et légitimes.
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Rappel de l’action : Le 19 mars 2022, le Collectif Bretagne contre les fermes-usines a mené une action contre un des chaînons de l’agro-industrie : les usines d’alimentation animale. Cette action de désarmement a conduit à bloquer, sur la voie ferrée de Saint-Gérand, un train destiné à produire de quoi alimenter les élevages industriels.
Cet événement de désobéissance civile et de dénonciation du système agro-industriel a fait l’objet d’une large campagne de médiatisation et de criminalisation.
Le procès des personnes qui ont symbolisé une mise à terre du système agricole hors-sol sera celui de l’agro-industrie contre les citoyens et contre nos milieux de vie.
Un rassemblement de soutien est organisé aux abords du tribunal à partir de 13h le 18 septembre. Un temps fort se tiendra le midi avec des prises de paroles en présence de notre avocat, sous le signe de la convivialité.
Ensemble, contre l’agro-industrie, rassemblons nous devant le Tribunal judiciaire de Lorient le 18 septembre !
Tribunal Judiciaire de Lorient : 1 Rue Maître Pierre Esvelin, Lorient.
Mise à jour du 28 octobre 2023
4 semaines de procès, et parmi toutes les incohérences relevées par la défense, un calcul sidérant de l’avocat de la défense, Me Kempf, qui donne le ton de la teneur des accusations :
“Les accusations reposent sur 0,7 % de l’ensemble des sonorisations”
Bref, verdict au 22 décembre prochain
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Communiqué :
À toutes les organisations, collectifs autonomes, militant·es et syndicats de notre camp social.
Nous sommes des proches, ami·es, familles et soutiens, et nous mobilisons depuis le 8 décembre 2020 pour soutenir les personnes ciblées par l’opération antiterroriste de cette même date.
Depuis plus de deux ans, nous avons affronté les murs des prisons avec des campagnes contre l’isolement carcéral (envoi de centaines de cartes postales et tribunes unitaires contre l’acharnement carcéral), avec la participation à des manifestations (Journées Nationales contre les Violences Pénitentiaires, mobilisations contre les Violences d’Etat, rassemblements), avec des recours administratifs contre l’État, etc.
Et nous affrontons encore aujourd’hui les murs du silence médiatique et politique dû au stigmate “terroriste”.
Nous vous appelons à vous mobiliser concernant cette “Affaire du 8 Décembre”, qui sera jugée du 3 au 27 octobre prochain, et plus généralement contre l’extension sans précédent de l’arsenal antiterroriste.
Nous sommes tous·tes concerné·es !
Merci de prendre le temps de LIRE et de PARTAGER cette invitation.
Salutations libertaires,
Soutien812bzh.
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Le 8 décembre 2020, la DGSI accompagnée de policiers sur-armés (GAO, RAID) ont effectué une opération antiterroriste aux quatre coins de la France. Cette opération violente a conduit à l’arrestation de neufs militant·es, puis à la mise en examen de sept d’entre elleux, dont cinq ont ensuite fait plusieurs mois de détention. Iels sont inculpé·es pour “association de malfaiteurs terroristes” (Art. 421) et “refus de communiquer ses conventions de chiffrement”
Nous les réunissons sous la bannière “libertaire” mais leurs engagements et aspirations politiques n’étaient pas identiques, chacun·e militant dans des luttes différentes: soutien aux familles réfugiées, projets d’autonomie et de lieux collectifs à la campagne, soutien aux victimes de meurtres d’Etat, squat d’activités politiques et culturelles, écologie et défense de la cause animale, implication dans des Zones A Défendre, activisme dans la scène punk, féminisme, engagement pro-kurde contre DAESH, mouvement Gilets Jaunes, etc. Ce sont des camarades de longue date des luttes sociales.
Nous avons dénoncé dès le début ce montage médiatique et politique qui n’a d’autre but que d’approfondir la militarisation de la répression sur les mouvements contestataires et d’assimiler l’idée de Révolution sociale à l’horreur du terrorisme djihadiste.
Depuis plus de deux ans nous continuons de poser inlassablement la question: qui terrorise qui ?! Regardons la violence en face! Combien de millions de personnes plongées dans la pauvreté? Combien de mort·es dûes à l’inaction climatique ou à la banalisation quotidienne de l’extrême-droite? De la destruction de l’hopital public à l’explosion des ventes d’armes, les vrais terroristes se cotoyent dans les plus hautes sphères de l’État et de l’industrie.
Les récents évènements ne cessent de prouver la banalisation de l’usage des forces antiterroristes et l’engrenage de violence dans lequel s’enfonce la Macronie jour après jour, emportant avec elle une large part de l’opinion publique. Cela nous rappelle qu’une mesure d’exception finit toujours par s’appliquer massivement et qu’il n’y aura pas de retour en arrière sans que nous n’agissions.
Alors que les attaques fascistes se multiplient en toute impunité, des camarades doivent se défendre d’un projet terroriste inconnu, sous un chef d’inculpation qui ne nécessite même pas la preuve de l’existence d’un projet pour vous condamner!
C’est pourquoi aujourd’hui nous préparons la mobilisation en vue du procès des inculpé·es du 8/12.
Après plus de deux années d’instruction à charge, le juge a ainsi décidé de maintenir les accusations de la DGSI. Les inculpé·es passeront devant la Chambre 16 (antiterrorisme) du tribunal correctionnel de Paris. Le procès se déroulera du 3 au 27 octobre. Et les inculpé·es du 8/12 risquent aujourd’hui encore plusieurs années de prison et des dizaines de milliers d’euros d’amende.
Dans le contexte judiciaire actuel particulièrement violent envers les révolté·es (de Sainte-Soline aux jeunes des quartiers populaires, en passant par les militant·es kurdes), les juges ont eu la main très lourde. Il ne fait aucun doute que ce procès sera fortement instrumentalisé par le pouvoir.
Imaginez: LE PROCÈS DE L’ULTRAGAUCHE! Quelle aubaine.
Sauf que les inculpé·es du 8/12 ne sont pas plus -ultra- que n’importe qui. Iels ont leurs éthiques, leurs modes de vie et leurs idéaux d’émancipation sociale. Et le projet de “s’en prendre aux forces de l’ordre” est une pure invention de la DGSI. Aucun inculpé ne se préparait à ce type d’action suicide. Mais à l’ère de la post-vérité, le vrai est un moment du faux.
Cette construction policière a été créée pour approfondir la répression et pousser le mouvement social à voir l’ennemi en son propre camp. Demain, ce sera peut-être vous qui serez dans le viseur. Ce scénario (même faux) sert déjà le clan fasciste au pouvoir, il vient valider la vieille litanie des manifestant·es tueur·euses de flics. Suite à l’extrême répression à Sainte Soline, Darmanin brandissait cet “attentat déjoué d’ultragauche” sur les plateaux télés.
Un procès politique ne sert pas à punir des individus mais un mouvement, nous appelons donc à la solidarité de toutes les composantes de la contestation sociale.
Laisserez-vous Darmanin inscrire dans la jurisprudence que l’idéal révolutionnaire est un projet terroriste?
Ne laissons pas l’État franchir ce cap!
NOUS APPELONS À :
DEUX RASSEMBLEMENTS DEVANT LE TRIBUNAL DE PARIS (Porte de Clichy)
Le jour de l’ouverture (3/10) et celui du verdict (27/10). Que ce moment soit un bâton dans les roues du Tribunal médiatique et nous permette de faire sauter leurs imaginaires!
UNE SEMAINE DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE
du 16 au 23 septembre. Devant les ambassades françaises, consulats ou institutions, entreprises ou infrastructures, tout ce qui représente la terreur de l’État français. Par tous les moyens que vous trouverez beaux et réjouissants.
L’ORGANISATION D’ÉVÈNEMENTS DE SOUTIEN
Dès le mois de septembre jusqu’à la fin du procès.
LA MÉDIATISATION DE L’AFFAIRE DU 8/12
La diffusion de nos contenus dans vos réseaux sociaux, vos journaux et médias (affiches, tracts, témoignages et podcasts sont disponibles sur notre blog).
AU SOUTIEN FINANCIER
Les quatre semaines de procès coûteront plusieurs milliers d’euros à chaque camarade. Ici, une cagnotte en ligne : https://www.cotizup.com/soutien-8-12
LA DIFFUSION DE CET APPEL À VOS ORGANISATIONS CAMARADES
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