Communiqué de presse dossier Justice Pour Le Vivant – 6 juin 2025

Justice Pour Le Vivant :
Nouvelle victoire :
une étape de plus vers une décision historique pour la biodiversité !

Sources : https://notreaffaireatous.org/justice-pour-le-vivant-nouvelle-victoire-une-etape-de-plus-vers-une-decision-historique-pour-la-biodiversite/

Communiqué de presse, Paris, le 06/06/2025 – Ce vendredi 6 juin marque un tournant dans le dossier Justice pour le Vivant (JPLV), porté par les associations Notre Affaire à Tous, POLLINIS, Biodiversité sous nos pieds, ANPER-TOS et l’ASPAS depuis 2022 : la rapporteure publique a demandé aux juges de condamner l’Etat pour sa responsabilité dans l’effondrement de la biodiversité, et point historique, recommande d’ordonner à l’Etat d’actualiser les protocoles d’évaluation des pesticides jugés défaillants.

Crédit photo : Philippe Besnard

Deux ans après la première condamnation de l’Etat, le 29 juin 2023, pour sa responsabilité dans la contamination massive des écosystèmes par les pesticides, la cour administrative d’appel de Paris pourrait reconnaître à nouveau l’existence du préjudice écologique que l’Etat doit réparer. 

La rapporteure publique recommande “qu’il soit enjoint à l’Etat de mettre en œuvre une évaluation des risques sur les espèces non-cibles dans le cadre de la procédure d’autorisation de mise sur le marché (AMM)” des pesticides. Elle demande même qu’il soit procédé à l’examen des AMM problématiques actuellement en vigueur.

Concrètement la rapporteure reconnaît des failles dans la procédure d’évaluation et d’autorisation de mise sur le marché conduite par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) sous la responsabilité de l’Etat. Reconnaissant un lien de causalité direct entre les insuffisances de l’évaluation des risques et le déclin de la biodiversité, elle considère qu’il est établi qu’une actualisation des procédures à l’aune des connaissances scientifiques les plus récentes permettrait de réduire les impacts sur l’environnement des pesticides.

La rapporteure refuse cependant de reconnaître le caractère contraignant des objectifs de réduction des pesticides des plans Ecophyto admettant ainsi ce que dénoncent les associations depuis longtemps : ils  relèvent davantage de la communication politique que d’une stratégie environnementale sérieuse.

Plus inquiétant néanmoins, à rebours de la décision du tribunal administratif en 2023, la rapporteure refuse de reconnaître une faute dans l’obligation de l’Etat de protection des eaux. Les avocats des associations ont ainsi rappelé dans leurs plaidoiries que la Commission européenne (1) établit elle-même que la France ne pourra pas tenir ses objectifs de protection des eaux souterraines d’ici 2027 conformément à la Directive cadre sur l’eau.

A noter que contrairement à l’audience de première instance tenue il y a deux ans, le gouvernement, représenté par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation s’est déplacé, sans toutefois daigner plaider son cas. Laissant une nouvelle fois Phytéis le défendre, au cours d’une plaidoirie fondée sur une stratégie du doute.

Dans un contexte d’attaques constantes contre l’environnement, comme en témoigne notamment la proposition de loi Duplomb actuellement débattue au Parlement – qui vise entre autres à réintroduire les néonicotinoïdes et à affaiblir l’indépendance de l’ANSES – ces conclusions pourraient amener à une nouvelle décision historique et mettre un coup d’arrêt à la politique mortifère du gouvernement en la matière.

Nous nous dirigeons vers une victoire historique pour la biodiversité et l’ensemble du vivant ! Une décision qui pourrait tout changer : dans les pratiques agricoles, les politiques publiques, et la façon dont l’Etat considère enfin la santé et l’environnement. Elle est le fruit d’un combat de longue haleine, porté par des scientifiques, des associations, des citoyens et citoyennes mobilisé·es partout en France — une véritable victoire collective qui s’inscrit dans un large mouvement militant.”, se félicitent les associations.

La décision de la cour administrative d’appel sera rendue publique avant mi-juillet. 

Note

(1)  https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=SWD%3A2025%3A15%3AFIN&qid=1738746144581

Contacts presse

Notre Affaire à Tous – Emilien Capdepon, chargé de campagnes : emilien.capdepon@notreaffaireatous.org

POLLINIS – Hélène Angot, chargée de communication : helenea@pollinis.org

Biodiversité sous nos pieds – Dorian Guinard, porte parole : biodiversitesousnospieds@gmail.com

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BRAVOOOO !!!

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Tribune proposée par NAAT et cosignée par Secrets Toxiques le 20 mai 2025

TRIBUNE :
“ Il est urgent de réformer les protocoles d’évaluation des pesticides par l’ANSES ”

Alors que la perspective d’un retour des néonicotinoïdes en France se précise, les associations de Justice Pour le Vivant qui ont obtenu une condamnation historique de l’État pour son inaction face à l’effondrement de la biodiversité tirent la sonnette d’alarme : il est urgent de réformer les protocoles d’évaluation et d’autorisation des pesticides par l’ANSES.

Le 6 juin 2025, se tiendra l’audience du procès en appel d’un État qui refuse d’appliquer la décision du tribunal administratif malgré un délai terminé depuis juillet 2024.
À cette occasion, les associations requérantes souhaitent rappeler l’enjeu historique de cette nouvelle étape : la mise à jour des protocoles d’évaluation et d’autorisation de mise sur le marché des pesticides par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES).
Une décision qui pourrait marquer un tournant face à la contamination généralisée de notre environnement par les pesticides et à l’effondrement massif de la biodiversité en France.

Il y a deux ans, le tribunal administratif de Paris condamnait la France pour inaction face à l’effondrement de la biodiversité et reconnaissait la responsabilité de l’Etat dans la « contamination généralisée, diffuse, chronique et durable des eaux et des sols » par les pesticides.
Une décision historique sans précédent, qui n’est pas encore à la hauteur de nos enjeux..
Si les juges ont reconnu des insuffisances dans l’évaluation des risques des pesticides au regard du principe de précaution et de l’évolution de la science, ils n’ont pas ordonné à l’ANSES de revoir les méthodologies d’homologation des pesticides, contrairement à ce que préconisait la rapporteure publique.

Or la faille est là. Si l’Etat français prenait en compte les connaissances scientifiques actuelles concernant l’évaluation des risques des pesticides avant d’autoriser leur mise sur le marché, nombreux sont ceux qui ne seraient plus autorisés tant ils sont dangereux pour les écosystèmes et la santé humaine.
Et les industriels de l’agrochimie le savent : c’est pour cela qu’ils ont demandé à participer au procès, via leur représentant Phyteis, pour défendre l’inaction de l’Etat français face aux ravages des pesticides.

Dans quelques jours, le 6 juin 2025, aura lieu l’audience en appel dans le dossier « Justice Pour le Vivant », où les organisations Notre Affaire à Tous, POLLINIS, ANPER-TOS, l’ASPAS et Biodiversité sous nos pieds plaideront pour que la justice confirme la condamnation de l’Etat en première instance et l’enjoigne à mettre à jour les tests exigés par l’ANSES.

Une décision qui pourrait tout changer

Les protocoles actuels de l’ANSES, chargée d’autoriser ou non les pesticides sont obsolètes.
De nombreux effets toxiques des pesticides ne sont pas pris en compte, comme l’exposition diffuse, répété ou prolongée, ou encore les effets combinés de plusieurs substances présentes dans l’environnement.

Les niveaux de contamination réels ne font pas l’objet de suivis adaptés sur le terrain.
Les autorisations, difficilement révocables, sont délivrées pour des durées trop longues avant même que l’industrie n’ait fourni toutes les données pertinentes. Résultat : rares sont les produits dont la mise sur le marché est refusée, alors que l’effondrement de la biodiversité se poursuit et que les scandales sanitaires se succèdent.

La défaillance de l’État a été reconnue par le tribunal administratif de Paris en juin 2023, sans toutefois l’enjoindre à réformer le protocole.
Mais depuis, deux décisions majeures sont venues renforcer l’exigence de changement.

D’abord, en avril 2024, la Cour de justice de l’Union européenne a rappelé, dans un arrêt de principe, la responsabilité des États membres de se doter d’un processus d’évaluation des risques réellement efficace, fondé sur « les données scientifiques disponibles les plus fiables ainsi que les résultats les plus récents de la recherche internationale ».

Plus récemment, en février 2025, la cour administrative d’appel de Marseille a annulé l’autorisation de mise sur le marché des insecticides Transform et Closer, produits par la multinationale Corteva et contenant du sulfoxaflor — une substance au mode d’action proche des néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles ». Cette décision repose sur une critique explicite du protocole d’évaluation et d’autorisation des pesticides conduit par l’ANSES, au regard des exigences scientifiques et de protection de l’environnement.

Alors que 80 % des français sont favorables à la réduction de l’utilisation des pesticides dans l’agriculture 1, la cour administrative d’appel de Paris pourrait, dans les semaines à venir, contraindre l’État français à mettre à jour des connaissances scientifiques actuelles les procédures d’homologation des pesticides menées par l’ANSES. Une décision nécessaire à l’heure où le gouvernement et certains groupes parlementaires semblent en effet plus enclins à répondre aux demandes des firmes de l’industrie agrochimique plutôt qu’à protéger nos agriculteurs et notre agriculture, notre santé et le Vivant dont ils dépendent.

1 https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-la-reduction-des-pesticides-dans-lagriculture/

La marrante, elle résiste !

SPLANN, lanceurs d’alertes est poursuivi en justice par Ph. Bizien de l’industrie porcine en BZH

Actualisation du 7 juin 2025 de l’article ci dessous

La justice annule la procédure-bâillon engagée par Philippe Bizien contre « Splann ! »

C’est une décision importante pour notre média. En prononçant la nullité de la plainte déposée par le ponte du lobby porcin, Philippe Bizien, la chambre de l’instruction de Rennes reconnaît l’irrégularité d’une procédure dont l’objet était de restreindre la liberté d’informer des journalistes et le droit de savoir des citoyens

https://splann.org/justice-annule-procedure-baillon-philippe-bizien/

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Message de SPLANN, lanceurs d’alertes

Diffamation ???

Nous lançons une cagnotte spéciale. Notre média d’enquête breton à but non lucratif et ses journalistes Inès Léraud et Kristen Falc’hon sommes poursuivis par Philippe Bizien – une figure de l’industrie porcine – pour diffamation. En cause, l’article « Copains comme cochons », publié sur notre site, en mai 2024. 🤐

Dirigeant de l’un des plus gros élevages porcins de France, situé à Landunvez, dans le Finistère, Philippe Bizien est aujourd’hui président de l’interprofession Inaporc et de la coopérative Evel’Up, après avoir été président du Comité régional porcin de Bretagne.

Nous contestons toute diffamation et sommes prêts à apporter la preuve du sérieux de notre enquête.

Nous avons saisi la chambre de l’instruction de Rennes pour mettre un terme à cette procédure que nous considérons irrégulière. Notamment parce que le droit au silence n’a pas été mentionné à nos journalistes lors de leur mise en examen.

Le délibéré sera rendu le vendredi 6 juin.

En réalité, nous faisons face à une procédure bâillon qui n’a d’autre objectif que nous dissuader d’enquêter sur l’agroindustrie et nous faire dépenser des milliers d’euros en frais d’avocats.

Notre cofondatrice, Inès Léraud, est attaquée pour la troisième fois pour ses travaux sur ce secteur. Les deux premières plaintes pour diffamation ont été retirées quelques jours avant l’audience.

Cagnotte spéciale de soutien

Hors de question de réduire ou de suspendre nos enquêtes. Nous lançons donc une cagnotte spéciale de soutien :

https://splann.org/proces-baillon-lobby-porcin-soutenez-nous/

Parce que nous faisons face à des dépenses inattendues pour assurer notre défense, qui ne seront sans doute jamais remboursées, même si nous gagnons.

Parce que cette procédure ne doit aucunement impacter nos enquêtes, menées avec sérieux et en toute indépendance depuis maintenant cinq ans.

Parce que nos pensons au contraire que ce travail est plus nécessaire que jamais.

Continuez à nous manifester votre soutien en partageant cet appel.

Nous reviendrons vers vous très vite pour d’autres informations. 🤜🤛

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Pour mémoire :

« Vers la régularisation douteuse d’une porcherie géante » : nouvelle enquête de SPLANN

 

Total soutien de PIG BZH à SPLANN !!!

La marrante, elle résiste !

Manifestation de soutien à un agriculteur victime des pesticides : tribunal de Quimper – 23 septembre

Bonjour,

Notre Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest vous informe que le lundi 23 septembre à 8h50 , nous organisons un rassemblement de soutien à Pierre LUCAS :

devant le Tribunal judiciaire

48A quai de lodet

29000 QUIMPER

Pierre était agriculteur en polyculture – élevage à MAHALON (29) et a utilisé toute sa vie des pesticides sans en connaître la dangerosité.

En 2002, un cancer de la prostate est diagnostiqué et il est reconnu en maladie professionnelle en juin 2022 avec un taux d’IPP de 60 %.

Il conteste la date de consolidation fixée au 10 septembre 2022 par le Fonds d’Indemnisation des victimes des pesticides (FIVP), date qui n’a rien à voir avec le cours de sa maladie.

Me BARON défendra Pierre.

Nous savons que ces combats qui dépassent le simple enjeu individuel, pour être gagnés, nécessitent la solidarité de tous ; aussi nous vous invitons à venir le soutenir devant le Tribunal.

Cordialement

Pour le Collectif

Daniel BODENES – 07 87 17 13 22

Michel BESNARD – 06 73 19 56 07

www.facebook.com/victimepesticide.ouest/

http://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

https://www.youtube.com/channel/UCezXGq77eNHKrP3YvtFXTIQ

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https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/un-agriculteur-victime-des-pesticides-et-ses-soutiens-devant-le-tribunal-de-quimper-0119257a-798b-11ef-af8b-aac5361e868f

https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper-29000/victime-de-pesticides-un-agriculteur-et-son-collectif-de-soutien-au-tribunal-de-quimper-6669097.php

Un agriculteur, victime des pesticides, et ses soutiens devant le tribunal de Quimper (OF.fr-23/09/24)

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Mise à jour 4 décembre 2024 :

Victoire !!!

« C’est une victoire » : l’éleveur victime des pesticides fait reconnaître sa maladie de longue date (OF.fr-28/11/24)

 

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/cest-une-victoire-leleveur-victime-des-pesticides-fait-reconnaitre-sa-maladie-de-longue-date-45eebab8-a657-11ef-9190-7abd4499cf18

 

 

Agent orange : rassemblement de soutien à TRAN TO NGA – 4 mai – Paris

Grand rassemblement de soutien à TRAN TO NGA

samedi 4 mai  – 14h

Place de la République

Procès en appel le 7 mai

Trois jours avant son procès en appel contre les fabricants de l’agent orange comme Monsanto ou Dow Chemical.
L’occasion de manifester pour dénoncer les crimes d’écocides, l’agrochimie mortifère, l’utilisation des armes chimiques et les guerres coloniales,
Et pour une écologie décoloniale !

La Cour d’appel de Paris ouvrira le 7 mai une audience concernant le procès intenté par la franco-vietnamienne Trân Tô Nga contre les sociétés chimiques américaines qui fournirent  de l’agent orange (AO)/dioxine à l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam.

Infos sur : https://fr.vietnamplus.vn/la-justice-francaise-tiendra-une-nouvelle-audience-sur-le-proces-de-lagent-orange/223704.vnp?utm_source=link.gov.vn#source=link.gov.vn

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Collectif Vietnam dioxine : http://vietnamdioxine.org/

Roundup : nouvelle condamnation de Bayer-Monsanto à 2,25 Milliards de $ de dommages

Ce 27 janvier à Philadephie, Bayer Monsanto est encore condamné au sujet du Roundup

« Le groupe Monsanto, filiale du géant allemand Bayer, a été condamné vendredi par le jury d’un tribunal de Philadelphie (nord-est) à verser 2,25 milliards de dollars de dommages et intérêts à un homme qui accusait le désherbant Roundup d’être à l’origine de son cancer. »

https://www.lexpress.fr/monde/roundup-monsanto-condamne-a-philadelphie-a-225-milliards-de-dollars-de-dommages-HQSHVXE4PVEQRDZJEOZPX55FTU/

Comme à son habitude, condamné pour la toxicité du Roundup, le groupe répond sur le glyphosate :

« Le demandeur, défendu par Ron Miller, affirmait que son lymphome non-hodgkinien, un cancer du système lymphatique, était lié à l’utilisation du Roundup, dont le principe actif est le glyphosate. »

Bayer conteste la nocivité du glyphosate. Le groupe a indiqué à l’AFP son intention de faire appel de la décision. »

Arguant qu’il y a polémique sur le glyphosate qui vient d’être ré-autorisé par la Commission Européenne.
Décision de ré-autorisation considérée comme illégale par la coalition Secrets Toxiques ainsi que quelques député.e.s européen.ne.s, et contestée devant la CJUE.

CP : Réapprobation du glyphosate par la Commission Européenne : Secrets Toxiques pose des recours

Rappelons pour qui ne le saurait pas encore, que le glyphosate n’est jamais utilisé seul pour ses usages agricoles, en tant que pesticide, mais qu’il est toujours accompagné d’un cortège de molécules extrêmement toxiques, cancérigène, issues de la pétrochimie, ainsi que de métaux lourds.

Verdict du procès des inculpé·es du 8 décembre 2020

Selon que vous soyez puissant ou misérable
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir

 

Le verdict est tombé, ce 22 décembre :
Selon la justice, les membres du 8 décembre avaient l’intention de troubler gravement l’ordre public :
La présidente du tribunal a déclaré que s’il n’y a pas « la preuve d’un projet abouti », les membres avaient « l’intention de troubler gravement l’ordre public » 

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Contrairement à Dupond Moretti, qui, lui, jugé par ses pairs en Cour de Justice de la république, tribunal d’exception, en novembre dernier, n’avait pas l’intention de commettre un délit de « prise illégale d’intérêts »
La cour a estimé que si le délit de « prise illégale d’intérêts » était matériellement constitué, le ministre n’avait pas l’intention de le commettre.
https://www.mediapart.fr/journal/france/291123/dupond-moretti-dussopt-cahuzac-une-semaine-noire-en-france

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Verdict des inculpés du 8 12 :

Les inculpé.e.s sont condamné.e.s à de la prison ferme assortie à du sursis.

Florian D. a été condamné à cinq ans de prison, dont trente mois avec sursis. Il pourra toutefois bénéficier d’un aménagement de peine pour le temps de prison ferme qu’il lui reste à effectuer alors que le parquet avait requis six ans de prison avec mandat de dépôt différé.

Pour les six autres, les peines vont de deux à quatre ans de prison mais aucun ne sera incarcéré, la plupart ayant aussi déjà passé du temps en détention provisoire.
Iels ont toustes l’interdiction d’entrer en contact entre eux, alors que certain.e.s sont ami.e.s depuis l’enfance, et iels ne peuvent plus porter une arme pendant dix ans.
https://www.mediapart.fr/journal/france/221223/au-proces-de-l-ultragauche-sept-militants-condamnes-pour-association-de-malfaiteurs-terroriste

Analyses sur le site de soutiens aux inculpés du 8 12 : https://soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org/post/2023/12/19/analyse-des-methodes-de-la-justice-dans-le-proces-anti-terro-des-inculpe-es-du-8-12/

Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM en procès à Carcassonne – 8 novembre 2023

8 novembre 2023

Carcassonne

Toutes les infos sur le site des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM : https://faucheurs-volontaires.fr

En résumé :

  • 2 faucheurs poursuivis seulement  pour 50 participant.e.s à l’action
  • 30 comparant.e.s volontaires mais hélas, pas retenu.e.s pour le procès.
  • Verdict le 6 décembre prochain

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Mise à jour du 8 novembre 2023

Presse :
https://basta.media/proces-faucheurs-volontaires-ogm-caches-varietes-tolerantes-herbicides-8-novembre-carcassonne-aude

https://www.lindependant.fr/2023/11/08/aude-proces-des-faucheurs-volontaires-dogm-a-carcassonne-nous-nous-battons-pour-une-meilleure-alimentation-11567656.php

https://www.lindependant.fr/2023/11/08/aude-a-carcassonne-au-proces-dun-faucheur-volontaire-je-suis-toujours-tres-fier-davoir-fait-partie-de-cette-operation-chez-arterris-11567681.php

https://www.centrepresseaveyron.fr/2023/11/08/proces-des-faucheurs-volontaires-laveyronnais-christian-roqueirol-devant-la-justice-a-carcassonne-11568146.php

Procès des inculpé·es du 8 décembre 2020 : fin du procès, verdict au 22 décembre

4 semaines de procès se sont achevées le 27 octobre

Et parmi les innombrables incohérences du dossier d’accusation relevées par la défense, le calcul sidérant d’un des avocats de la défense, Me Kempf, qui donne la base des accusations :

« Les accusations reposent sur 0,7 % de l’ensemble des sonorisations »

 

Bref, …, verdict au 22 décembre prochain

https://soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org/post/category/proces/

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Pour mémoire  :

Procès des inculpé·es du 8 décembre 2020 : Appel à soutien

Les crises et les politiciens
Si vous permettez aux politiciens de violer vos droits en temps de crise
Ils créeront des crises pour violer vos droits !!!

Procès baillon – Communiqué de l’association « Alerte aux Toxiques » : « On se lève, on paie et on va en appel ! »

ALERTE AUX TOXIQUES

Plainte pour dénigrement des vins de Bordeaux, le procès bâillon à 125 000 € du syndicat des vins de Bordeaux contre Alerte aux Toxiques et sa porte-parole :

On se lève, on paie et on va en appel !

CP 27 10 2023-Alerte-aux-toxiques

Le Vendredi 27 Octobre 2023.

En février 2021 le tribunal de Libourne condamnait AAT et sa porte-parole à 125 000 € de dédommagements pour « dénigrement collectif à l’égard de la filière » des vins de Bordeaux suite à la publication d’un dossier de presse contenant des analyses d’un laboratoire agréé qui montraient la présence de résidus de pesticides dans des bouteilles de vin labélisées haute valeur environnementale (HVE).

Ce jugement inédit était assorti de l’exécution provisoire qui obligeait AAT et sa porte-parole à payer solidairement la somme avant même une audience devant la Cour d’Appel.

Malgré les versements effectués à hauteur de leurs moyens, preuves à l’appui, les plaignants sont aussi parvenus à obtenir la radiation de l’appel au motif que la totalité de la somme n’avait pas été payée.

Une décision inédite pour une juridiction de première instance, qui entrave notre droit à un recours effectif malgré l’existence de plusieurs textes et décisions de jurisprudence [1] et qui constitue une mise en cause du droit d’informer et de la liberté d’expression sur un sujet d’intérêt général et de santé publique.

Néanmoins notre petite association et sa porte-parole ont bénéficié d’une solidarité et d’un soutien extraordinaires pour faire face aux méthodes écrasantes du luxueux syndicat :

2852 personnes ont abondé au financement participatif.

27 organisations ont également soutenu financièrement l’association et sa porte-parole et se sont impliquées à leurs côtés contre ce procès bâillon et cette omerta.

Aussi, nous tenons à leur adresser un grand MERCI !

Grâce à elles, la vérité peut être rétablie !

Pour que l’on parle enfin du fond dans ce dossier : Que met-on sur les vignes des propriétés labélisées HVE pour produire ces vins ?

Pour empêcher de faire jurisprudence et interdire d’informer le public sur ce label qui permet l’utilisation de produits suspectés d’être cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques et/ou perturbateurs endocriniens pour produire du vin.

Pour mettre en lumière des moyens et des méthodes de plus en plus puissantes ayant pour unique objectif d’empêcher de mettre la question des pesticides sur le devant de la scène.

Pour protéger le droit d’informer, de s’informer et la liberté d’expression.

Pour mettre en évidence le manque de sanctions pour ceux qui n’instruisent pas les alertes, voire les entravent.

Pour que la justice fasse prévaloir les droits des travailleureuses et des citoyen.ne.s face aux puissants.

Ce procès aura au moins permis de mettre en lumière la question de l’utilisation des pesticides et les moyens mis en œuvre pour empêcher de mettre cette question sur le devant de la scène.

Mais à quel prix ?

Rendez-vous à 13h00 Allées de Tourny près du carrousel pour une déclaration publique

Valérie Murat, Porte-parole d’AAT : 06 11 52 65 97 valeriemu@outlook.fr

[1] Article 10 de la Convention des droits de l’homme qui assure la liberté d’informer et de s’informer. Article 13 de la Convention Européenne des droits de l’homme. Cour de cassation, 1ere chambre civile, 1 juillet 2018 n°17-21457 pose le principe selon lequel la notion de dénigrement commercial ne peut valablement servir de fondement juridique pour limiter la liberté d’expression lorsqu’on est en présence d’un débat d’intérêt général portant sur la santé publique.

Valérie Murat reçoit le prix éthique ANTICOR
Valérie Murat reçoit le prix éthique ANTICOR

Alerte aux Toxiques : Valérie Murat a besoin de votre soutien pour pouvoir faire appel !

MAJ du 24 octobre : il semble que le compte est bon, merci à toutes et à tous !!!

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Communiqué de l’association « Alerte aux Toxiques » :

Oct 12, 2023 — 

Bonjour à toutes et tous,

J’espère que vous allez bien depuis tout ce temps !

Après ces longs mois de silence, je reviens vers vous au sujet de Valérie Murat, suite à sa condamnation à verser 125000 euros + les dépens, aux vins de Bordeaux. C’est en effet prochainement que la somme devra être versée. Dans cette optique, nous relançons la cagnotte qui est toujours en ligne et toujours active, pour l’aider à réunir les fonds nécessaires.

Pour celles et ceux qui le peuvent, nous savons combien les temps sont difficiles, et le souhaitent, vous pouvez participer via le lien suivant :

https://gofund.me/e8e48dfd

En vous remerciant toutes et tous,

Très cordialement,

Marie-Lys.

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Pour mémoire, c’était en novembre 2021 : https://pig.log.bzh/2021/11/14/vins-de-bordeaux-hve-suite-valerie-murat-devra-payer-125000-e-pour-pouvoir-faire-appel/

Soutien PIG BZH à l’association « ALERTE AUX TOXIQUES »

L’Appel le plus cher de l’histoire de la justice civile !

« Valérie Murat a deux ans pour s’acquitter de la somme, et ça vous donne le droit que l’affaire soit examinée… c’est l’appel le plus cher de l’histoire de la justice civile ! », a ironisé son avocat Eric Morain. « Le CIVB cherche à m’asphyxier et à faire de moi un martyr, ils n’y parviendront pas », a réagi Valérie Murat.