9 ONG saisissent la justice en urgencepour stopper les dérogations aux distances d’épandage.
Le Gouvernement recule de nouveau en accordant des distances supplémentaires sur les distances d’épandage. sous le prétexte que le Covid 19 empêcherait les consultations du public.
Afin de protéger les riverains contre cet abus manifeste, 9 organisations déposent deux recours devant le Conseil d’État contre cette décision inadmissible
Les 9 ONG :
Collectif de Soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, Collectif Hauts de France, Collectif vigilance OGM, Eau et Rivières de Bretagne, Générations Futures, UFC-Que choisir, France Nature Environnement, Solidaires, AMLP
Va-t-il remettre en cause la réduction des distances d’épandage ?
Dans Ouest France de ce 22 avril, l’objectif politique de la visite de Mr MACRON à ST POL DE LEON est présenté ainsi : « saluer le travail accompli par les agriculteurs, les légumiers en l’occurrence, et mettre en avant toute la chaîne qui va de la production à l’étal ». Il va visiter une exploitation légumière et Super U.
Dans ce contexte particulier de crise sanitaire, c’est à nouveau un signal de soutien à l’agriculture productiviste et utilisatrice de pesticides représentée par la FNSEA. Rappelons juste 2 faits durant ces derniers jours : d’une part, le grand nombre de particules fines dans notre air breton dû aux épandages de lisier en particulier ; d’autre part, l’autorisation donnée à l’agriculture utilisatrice de pesticides, d’en rapprocher l’épandage près de habitations.
Tout cela, alors que nous sommes dans une grave crise sanitaire qui affecte en partie nos poumons. Cherchez l’erreur.
Comble de la manipulation, c’est ce type d’agriculture et cette grande distribution que le Président vient remercier !
Hier, vingt-cinq députés ont écrit au ministre de l’Agriculture pour dénoncer la baisse des distances de sécurité minimales pour la pulvérisation des pesticides à proximité des lieux d’habitation.
Mr MACRON vient-il annoncer à son hôte du jour, Sandrine LE FEUR, députée LREM du Finistère, signataire de cette tribune, une bonne nouvelle : L’ANNULATION DE CETTE REDUCTION DES DISTANCES ?
Pour notre part, nous allons continuer de combattre cette décision en déposant aujourd’hui avec plusieurs autres associations, un nouveau recours devant le Conseil d’Etat.
Pourquoi ne vient-il pas plutôt rendre visite à de petits paysans bio ou à des marchés en plein air ? Peut-être sont-ils moins visibles, mais ne sont-ils pas plus essentiels ?
Ce sont eux qui nous fournissent une alimentation saine, non productrice de pollutions dans l’air, l’eau, le sol ?
Ce sont eux qui créent des emplois et du lien social dans nos campagnes et nos villes.
Ce sont eux qui relocalisent notre alimentation auprès de chez nous.
Ce sont eux qui préfigurent le monde après coronavirus.
Aujourd’hui, au plus fort de la crise sanitaire, nous sommes confinés dans nos appartements, nos maisons, nos jardins ; c’est ce moment que choisit le président pour légitimer cette agriculture industrielle mortifère pour la santé humaine, la biodiversité, l’environnement.
Cela augure mal de sa volonté et de sa capacité à tirer les leçons de la crise actuelle.
Le groupe de coordination du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest
POLLINIS et Générations futures ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Paris pour obtenir l’annulation de la convention de partenariat entre le ministère de l’Intérieur, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs permettant la mise en oeuvre de la cellule Déméter.
“Nous, les associations Demeter et l’IBDA, avons décidé de mettre en demeure le Ministère le 13 janvier 2020 de procéder dans les plus brefs délais au retrait de la dénomination litigieuse par le biais de notre avocat, Me Sébastien Haas, en leur rappelant notre demande amiable de retrait restée sans réponse.”
Bretagne. Glyphosate dans leurs urines : des « pisseurs involontaires » déposent plainte à Quimper
“Vingt-neuf « pisseurs involontaires de glyphosate » bigoudens ont déposé plainte au palais de justice de Quimper (Finistère), mardi 18 février 2020. Des analyses de leurs urines révèlent des traces du pesticide.”
Reportage pour Whatsupdoc, et réaction du Dr Pierre-Michel Périnaud,médecin généraliste à Limoges et président du collectif « Alerte Médecins Pesticides ». https://www.alerte-medecins-pesticides.fr/?p=6572
À ce jour, 1700 médecins de toutes spécialité ont signé l’appel (3) lancé en septembre 2013 pour que l’État assure la protection des populations face à l’exposition à de multiples substances chimiques, dont les pesticides. « Cela peut paraître peu mais c’est en réalité beaucoup car les médecins ne sont pas très mobilisés jusqu’à présent sur les questions environnementales », souligne le Dr Périnaud.
“…, ce mouvement des pisseurs de glyphosate révèle qu’une large partie de la population a du glyphosate dans les urines ! », gronde le Dr Pierre-Michel Périnaud, médecin généraliste à Limoges et président du collectif « Alerte Médecins Pesticides ».”
Les groupes locaux de Pisseurs.sseuses Involontaires de Glyphosate de Rennes, Langouët et Fougères ont déposé plainte le 27 novembre 2019 au TGI de Rennes. Soit 87 plaintes qui seront jointes à toutes les autres au Pôle de Santé Publique de Paris.
Nous ne publierons pas ici l’article paru à ce sujet dans Le Télégramme.fr car il semblerait que le nombre de manifestants y soit erroné. (ils n’en ont compté que 15 … no comment !!!)
Pesticides. Les pisseurs involontaires vont déposer plainte
Publié le 10 novembre 2019 à 11h02
Les Les tests ont parlé : les 33 pisseurs involontaires ont un taux de glyphosate compris entre 0,38 et 2,59 nanogrammes (ng) par millilitre (ml) d’urine.
Les chiffres obtenus ne permettent de dégager des corrélations entre les taux observés et l’âge ou la zone de résidence des cobayes. Ce qui valide la thèse suivante : « Tout le monde est concerné ». Les « pisseurs » ont décidé d’aller jusqu’au tribunal en déposant des plaintes individuelles portées collectivement. Cette action vise aussi à interpeller les élus locaux à quelques mois des élections municipales avec cette question : « Que comptez vous faire pour nous protéger ? ».
102 Pisseurs.sseuses involontaires de glyphosate portent plainte à Lorient
Samedi 21 septembre 2019, les Pisseurs involontaires de glyphosate (PIG) bigoudens organisaient un prélèvement d’urine à Pont-l’Abbé (Finistère) pour rechercher la présence de glyphosate, principal marqueur de l’ingestion quotidienne de pesticides.
Samedi, les Pisseurs involontaires de glyphosate (PIG) bigoudens organisaient un prélèvement d’urine pour rechercher la présence de glyphosate, principal marqueur de l’ingestion quotidienne de pesticides. Le glyphosate est une molécule de synthèse introuvable dans la nature.
Le mouvement citoyen national initialement lancé en Ariège ne fait que croître. Le collectif PIG Bzh compte désormais plus de 2 000 pisseurs en Bretagne.
Samedi, dans la grande salle de la Maison pour tous, une trentaine de personnes étaient inscrites, dont plusieurs enfants. Les prélèvements ont commencé à 7 h sous contrôle de Me Morvan, huissier de justice à Pont-l’Abbé. Il s’avère que la totalité des analyses d’urine effectuées se sont révélées positives au glyphosate. Les prélèvements, envoyés pour analyse en Allemagne, s’accompagnent ensuite d’un dépôt de plainte auprès du tribunal de grande instance pour mise en danger de la vie d’autrui, tromperie aggravée et atteinte à l’environnement.
« Il existe des solutions »
Plusieurs pisseurs l’affirment, « il existe des solutions pour limiter les intrants chimiques, que ce soient des moyens mécaniques ou des techniques ayant fait leurs preuves chez les agriculteurs en transition biologique, billonnage, faux semis ou paillage ». Des analyses antérieures ont montré chez certains des taux alarmants de plus de 3 nanogrammes par millilitre, soit plus de trente fois la dose autorisée dans l’eau potable. Le collectif interroge : « Au nom du principe de précaution, n’est-il pas temps de demander l’interdiction pure et simple de tous les pesticides de synthèse ? »
Informations : sur le site pig.log.bzh
Seuls les agriculteurs de la FDSEA n’ont pas détecté de glyphosate dans leur urine
C’est bien connu, plus on l’utilise, moins on en a dans les urines…
Contrairement à tous les tests organisés au sein de la campagne glyphosateFrance, et par PIG BZH en Bretagne devant huissier, les agriculteurs FDSEA testés à l’hôpital, en dehors de notre protocole, n’ont pas détecté de glyphosate dans leur urine.
plus de 6000 tests ont été effectués au sein de la population française, dans le cadre de la Campagne Glyphosate France, encadrés par un protocole strict sous contrôle d’huissier : ils sont tous positifs au glyphosate
une vingtaine de tests a été effectuée par les agriculteurs de la FDSEA, à l’hôpital, en dehors de notre protocole : ils sont tous négatifs au glyphosate
…
(En élevant le seuil de détection, on peut, bien sûr, ne rien détecter …)
…
Effet de com passé, comparons ce qui peut être comparé, avec le même protocole, le même taux de détection …
C’est officiel. Après Daniel Cueff, maire de Langouët (35), c’est au tour de Frédéric Le Gars, maire de Palais (56), en Belle-Ile-en-Mer, de prendre, ce lundi 2 septembre, un arrêté anti-pesticides pour tout le territoire de sa commune. Y compris trois retenues d’eau et des bassins-versants « car les pesticides sont des éléments volatils », souligne l’édile.
« Cette décision entre dans les prérogatives du maire, explique Frédéric Le Gars, afin de protéger la population et ne nécessite pas l’approbation du conseil municipal mais je l’ai bien sûr informé, en amont. J’ai été très surpris de découvrir les résultats des analyses d’urine réalisés par un groupe de trente Bellilois, membres du Collectif des « Pisseurs involontaires de glyphosate » », poursuit-il.
« La plupart d’entre nous sommes vigilants face à notre mode de vie et à la protection environnementale de notre île. Pourquoi des taux aussi élevés et aussi disparates ? Je partage les inquiétudes des membres du Collectif, soucieux de leur santé et de celles de leurs enfants », insiste-t-il.
L’édile souhaite également que toutes ces questions soient posées lors d’une réunion en présence de toutes les personnes concernées par ce problème et se dit « prêt à affronter des pressions car j’estime de mon devoir de protéger les citoyens ».
Daniel Cueff, maire de Langouët au tribunal administratif
Entre 600 et 1000 personnes mobilisées devant le TA de Rennes jeudi 22 août 2019, pour soutenir Daniel Cueff et l’arrêté qu’il a pris pour interdire les épandages de pesticides à moins de 150 m des habitations…
Mobilisation de nombreuses associations …
“The Guardian a révélé des documents internes à Monsanto. Ceux-ci prouvent l’existence d’un service spécial dédié à l’espionnage et à l’attaque de personnalités influentes se positionnant contre le glyphosate
La série Monsanto continue et va toujours plus loin. En mai, on apprenait déjà par des documents révélés, que la firme avait engagé des agences de communication afin de répertorier une liste de 200 personnalités françaises influentes dans le débat sur le glyphosate. Ces personnes ont alors été notées selon leur degré de soutien à Monsanto, et divisées en catégories : « à recruter », « alliés », « à éduquer », « à surveiller ».
On ne s’étonne alors qu’à moitié quand ce jeudi, le Guardian révèle des documents sensibles : ils prouvent l’existence d’un service spécial engagé par Monsanto… Il s’agit cette fois d’un service d’espionnage qui vise à espionner et discréditer les personnalités en question. Une méthode digne d’un film d’espionnage crapuleux.”
Le Palais / Belle-Ile : les PIGs mobilisés devant le conseil communautaire
Le 24 juin 2019, après avoir reçu leurs résultats de glyphosate, les pisseurs Involontaires de Glyphosate de Belle-Ile ont pris la parole devant le Conseil Communautaire.
Ce samedi 2 février, dès 8 h du matin, a eu lieu la première pisserie organisée par l’association PIG BZH.
Pour les participants, tous référents de groupes locaux, ce fut l’occasion de mettre en pratique le protocole strict à suivre pour procéder aux analyses d’urine avec constat d’huissier
Suite à la relaxe prononcée le 17 janvier 2019, des faucheurs volontaires qui avaient détruit des parcelles d’expérimentation de la Coopérative Dijon-Céréales, le procureur avait 10 jours pour faire appel.
Ce qu’il n’a pas fait.
Article publié sur le site Internet du Monde, le 25 janvier 2019 Voir l’article
Du glyphosate dans les couches pour bébés !
Le glyphosate est partout : y compris dans les couches pour bébé. C’est ce que vient de révéler l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation (ANSES) dans un rapport inédit.
Mais une nouvelle loi européenne pourrait changer la donne. Dans les deux prochaines semaines, l’Union européenne votera une loi qui pourrait aboutir, in fine, à l’interdiction du glyphosate.
Comment ?
En révélant les rapports secrets de Bayer-Monsanto qui manipulent les décideurs européens en affirmant la soi-disant non dangerosité du glyphosate
Des “faucheurs volontaires”, qui avaient détruit des parcelles d’expérimentation de la Coopérative Dijon-Céréales, ont été relaxés. La décision a été rendue par le tribunal correctionnel de Dijon ce jeudi 17 janvier 2019. Reportage sur FR3 Bourgogne
Même à la télé nationale !
Et celles et ceux qui ne la regardent plus peuvent même retrouver l’extrait en cliquant ici Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 20H du 12/01/2019 présenté par Anne-Claire Coudray
A Redon
Les PIGs de Redon se sont réunis le 7 janvier 2019 à Redon. L’association “Conseil de Développement du Pays de Redon” s’empare de la campagne glyphosate BZH pour inciter les habitants du pays à procéder à des analyses d’urine.
Voici l’article de Ouest France paru à l’issue de la réunion. Notes au sujet de l’article Une coquille s’est glissée dans l’article au niveau des coûts : le coût réel est de 135 € (85 pour l’analyse d’urine et 50 pour les frais d’huissier), et pas 220 € comme cité dans l’article. Ce coût réel annoncé de 135 €(car il faut bien en annoncer un) pourra être diminué par des financements qu’il faudra commencer à imaginer, chercher, collectivement.
Les maires anti-pesticides contestent en justice les distances d’épandage
Le Conseil d’Etat a examiné lundi les requêtes en référé du collectif des maires anti-pesticides et d’ONG qui réclament la suspension des textes fixant les distances minimales d’épandage des pesticides, qu’ils jugent insuffisants pour protéger les populations.
Décision attendue pour ce vendredi
“Les lobbies des producteurs de produits phytosanitaires contestaient la loi de 2018 prévoyant l’interdiction de production et d’exportation de produits interdits en Europe à compter de 2022. Dans sa décision, le Conseil constitutionnel estime que la sauvegarde de l’environnement et de la santé justifie cette loi.
D’un côté, l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, de l’autre, le préambule de la Charte de l’environnement, ainsi que le onzième alinéa du préambule de la Constitution de 1946.
Dans une décision rendue publique vendredi 31 janvier, le Conseil constitutionnel estime, dans des « termes inédits », que le préambule de la Charte de l’environnement et le onzième alinéa du préambule de la Constitution de 1946 priment sur l’article 4 de la DDH.
Cet article 4 consacre la liberté d’entreprendre. Le Conseil était en effet saisi par l’Union des industries de la protection des plantes – le lobby des produits phytopharmaceutiques –, rejointe par l’Union française des semenciers, qui contestait la loi du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi Égalim.
Plus précisément, les lobbies attaquaient les dispositions qui interdisent la production, le stockage et la circulation en France des produits contenant des substances actives non approuvées par l’Union européenne, qui aboutissaient à interdire, à compter de 2022, la vente de tels produits en France mais aussi leur exportation.
Les lobbies estimaient qu’il s’agissait là d’une atteinte à la liberté d’entreprendre, donc à l’article 4 de la DDH.
Dans sa décision, le Conseil constitutionnel a mis en balance cet article avec, dans un premier temps, le préambule de la Charte de l’environnement. Le Conseil rappelle que ce préambule postule que « l’avenir et l’existence même de l’humanité sont indissociables de son milieu naturel… l’environnement est le patrimoine commun des êtres humains… la préservation de l’environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation… afin d’assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins ».
Dans un second temps, les Sages rappellent également l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé résultant du onzième alinéa du préambule de la Constitution de 1946 dont il découle un objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé.
Dans son communiqué, le Conseil ajoute : « De l’ensemble de ces dispositions constitutionnelles, le Conseil constitutionnel déduit, pour la première fois, qu’il appartient au législateur d’assurer la conciliation des objectifs de valeur constitutionnelle de protection de l’environnement et de protection de la santé avec l’exercice de la liberté d’entreprendre. À ce titre, le législateur est fondé à tenir compte des effets que les activités exercées en France peuvent porter à l’environnement à l’étranger. »
« Le Conseil constitutionnel juge que, par les dispositions contestées, le législateur a entendu faire obstacle à ce que des entreprises établies en France participent à la vente de tels produits partout dans le monde et donc, indirectement, aux atteintes qui peuvent en résulter pour la santé humaine et l’environnement », ajoute le communiqué.
Pour Me Arnaud Gossement, avocat spécialisé dans l’environnement, cette décision est d’autant plus importante que le Conseil constitutionnel « n’avait jamais été aussi explicite ». Pour lui, le vrai sujet n’est pas tant d’insister sur la valeur constitutionnelle de la Charte de l’environnement que le fait que les Sages ont insisté sur la « conciliation nécessaire » entre liberté d’entreprendre et sauvegarde de l’environnement mais en ne mettant pas les deux « sur le même plan ».
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