Au revoir Christian

Christian JOUAULT nous a quittés ce jeudi 10 avril 2025

Christian avait rejoint le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, en 2016.
Pisseur Involontaire de la première heure, il était avec nous lors de la première « pisserie » de PIG BZH à Pontivy, en février 2019.
Pisserie test, organisée pour former les référents locaux, qui marqua le coup d’envoi d’une série d’analyses d’urine pour recherche de glyphosate et d’une série de plaintes  contre X pour empoisonnement / mise en danger de la vie d’autrui, (800 plaintes en Bretagne, 5400 en France) et conduisit, entre autres, à la création de la coalition Secrets Toxiques, pour demander le retrait du marché des pesticides de synthèse…

Depuis sa rencontre au Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, en mai 2016 alors qu’il souffrait d’un cancer de la prostate, jusqu’à ce jour, il n’a cessé de témoigner avec émotion, des conséquences dramatiques que les pesticides ont eu dans sa vie et celle de son épouse.

Il a rendu visite à beaucoup de malades, sillonné la Bretagne, voire la France, pour témoigner de multiples fois dans des cinés-débats, dans les journaux, les émissions télévisées…

Nous, PIG BZH, nous associons à la peine de ses proches, et de tous les membres du CSVPO.

Paix à ton âme, Christian !

 

La pétition européenne du Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest a été auditionnée au Parlement Européen et elle reste ouverte !

Le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest a soutenu une nouvelle fois,  ce lundi 7 avril 2025, sa pétition européenne devant la Commission PETI du Parlement Européen, par les voix de Serge Le Quéau et René Louail : cette pétition reste ouverte !

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les victimes des pesticides de la coopérative Triskalia
une nouvelle fois entendues par la Commission des Pétitions du Parlement
européen

Bruxelles, 7 avril 2025 – Une délégation composée d’ex-salariés victimes
des pesticides de la coopérative bretonne Triskalia/Eureden, de
représentants de l’Union syndicale Solidaires Bretagne et du Collectif
de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest a été auditionnée
aujourd’hui par la Commission des Pétitions du Parlement européen. Cette
démarche s’inscrit dans une lutte qui dure depuis plusieurs années pour
dénoncer les abus liés à l’utilisation des pesticides et les manquements
des autorités françaises.

Deux constats alarmants à l’origine de leur mobilisation
1. L’utilisation irresponsable des pesticides continue à faire de
nombreuses victimes parmi les salariés, les agriculteurs et les
riverains.
2. Sous l’influence des lobbys agro-industriels, l’État français manque
à son devoir de protéger ses citoyens contre ces dangers.

Des précédents révélateurs
Cette troisième rencontre avec la Commission fait suite à deux audits
précédents qui avaient déjà mis en lumière des défaillances graves dans
l’application des normes européennes sur les pesticides. Ces enquêtes
avaient notamment révélé :
• Des contrôles inefficaces en raison de préavis systématiques.
• L’utilisation massive et préventive de pesticides dans les silos
céréaliers, augmentant les risques pour la santé humaine et
l’environnement.
En 2024, de nouvelles révélations ont amplifié l’urgence d’agir. Parmi
elles, l’usage excessif de produits comme le K-OBIOL ULV6d et le formol
dans les centres de stockage a causé des catastrophes sanitaires et
environnementales : contamination alimentaire, destruction massive de
maïs contaminé, et épidémies telles que la salmonelle dans les élevages
avicoles.

Un appel à la transparence et au renforcement des contrôles
La délégation a insisté sur la nécessité d’intensifier les inspections
auprès des responsables de ces pratiques destructrices. Elle dénonce
également le manque de transparence et le rôle défaillant des organes de
contrôle, qui permettent à ces abus de perdurer.

Une réponse forte du Parlement européen
Les membres de la Commission des Pétitions ont exprimé leur
préoccupation face aux manquements persistants de la France dans le
respect des réglementations européennes sur l’usage des pesticides. À
une large majorité, ils ont décidé :
• De maintenir une surveillance stricte sur l’application par la France
des normes européennes.
• De réaffirmer que les citoyens ne doivent pas payer le prix du laxisme
institutionnel.
Ce nouvel appel marque une étape importante dans la lutte pour une
agriculture plus responsable et respectueuse de la santé publique et de
l’environnement. Les victimes espèrent que cette mobilisation européenne
permettra enfin d’obtenir justice et d’éviter que d’autres vies soient
mises en danger.

Contacts :
Claude Le Guyader représentant des ex-salariés de Triskalia : 06 81 69
75
Serge Le Quéau – Union régionale Solidaires de Bretagne : 06 80 95 85 17
René Louail – Comité de soutien des victimes des pesticides de Triskalia
: 06 72 84 87 92
Henri Busnel – Collectif de soutien aux victimes des pesticides de
l’ouest : 06 71 11 06 90 24

La pétition soutenue

Ouverte au soutien

Les pétitionnaires, employés, anciens employés ou proches d’employés, malades ou disparus, d’une entreprise de production de biens agricoles transformés, ont été durablement exposés à des produits chimiques dangereux sans en avoir été dûment informés par l’employeur et sans protection adéquate. Ils souhaitent voir reconnu les problèmes de santé qui en ont découlé (entraînant une incapacité totale ou partielle de travail voire le décès) et contestent le refus d’indemnisation qui leur a été opposé par leur organisme de mutuelle santé. Ils demandent que soit examiné le respect par la France de : la Directive 2009/128/CE sur l’utilisation des pesticides, le Règlement (CE) 882/2004 sur les aliments pour animaux, les Directives 98/24/CE et 2004/37/CE sur la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs.

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La pétition reste ouverte

C’est à dire que les problèmes dénoncés par cette pétition ne sont toujours pas résolus : elle est toujours d’actualité, vous pouvez encore la soutenir !

ET soutenir, ou adhérer au CSVPO : https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

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Retrouvez l’audition sur le site multimédia de l’Union Européenne

Minute 15:38, par ici : https://multimedia.europarl.europa.eu/fr/webstreaming/committee-on-petitions-ordinary-meeting_20250407-1500-COMMITTEE-PETI

AG Eureden : manifestation à Lorient le 13 décembre 2024


Vendredi 13 au matin devant le palais des congrès de Lorient : AG d’EUREDEN

https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/a-lorient-des-anti-ogm-manifestent-avant-l-assemblee-generale-d-eureden-CNT000002gGiF0.html

https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient-56100/on-va-droit-dans-le-mur-a-lorient-des-manifestants-anti-pesticide-interpellent-les-adherents-deureden-en-images-6723496.php

https://www.jaimeradio.fr/2024/12/13/lorient-manifestation-contre-limportation-dogm/

https://www.ouest-france.fr/environnement/glyphosate/assemblee-generale-deureden-a-lorient-des-militants-denoncent-les-ravages-de-lagro-industrie-66b2f30c-b941-11ef-953b-0627f277a2ee

ICI 19/20 – Bretagne Émission du vendredi 13 décembre 2024    vers la 8ème minute

 

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Rassemblement à Lorient en présence des associations PIG BZH, Collectif de Soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest (CSVPO), RAFU (Bretagne contre les Fermes Usines), le collectif des Faucheuses et Faucheurs Volontaires d’OGM, XR (Extinction Rébellion), ….

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Rendez vous pris avec le Président d’EUREDEN en janvier / février 2025 : affaire à suivre !
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Pour rappel, le bilan 2023 d’Eureden : « La descente en gamme de la consommation, dans le contexte de l’inflation, n’a pas épargné Eureden. Le groupe agroalimentaire breton -18 500 agriculteurs et 8 500 salariés – termine pourtant son dernier exercice en témoignant d’une belle performance avec un EBITDA passé de 95,5 M€ à près de 108 M€ en un an. »
Source https://www.letelegramme.fr/economie/agri-agro/eureden-poursuit-sa-croissance-6485077.php

Mobilisation de soutien – victime des pesticides – Tribunal de Rennes – 9 octobre

A l’appel du CSVPO et de Phyto victimes :

Le 9 octobre, venez soutenir la famille d’une enfant victime des pesticides à la Cour d’Appel de Rennes

Rendez-vous

MERCREDI 9 OCTOBRE 2024 à 13H


devant La Cour d’Appel de Rennes

6 Place du Parlement de Bretagne
35000 RENNES

 

 Communiqué du Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest
Depuis 2020, plusieurs pathologies pédiatriques sont officiellement reconnues en lien avec l’exposition professionnelle des parents aux pesticides.

Des demandes d’indemnisation auprès du Fonds d’Indemnisation des Victimes de Pesticides (FIVP) sont possibles.

Phyto-Victimes se bat aux côtés des familles pour faciliter leurs démarches et faire valoir leurs droits.

Depuis 2022, une famille de Loire-Atlantique se bat pour que la maladie et les souffrances de leur fille soit reconnues. 

Ces parents ont obtenu la reconnaissance du lien entre l’exposition prénatale aux pesticides et la pathologie ayant causé le décès de leur fille.

Aujourd’hui, ils se battent pour obtenir une indemnisation juste prenant réellement en compte les souffrances et les préjudices de tous les membres de leur famille.

Pourquoi participer à une mobilisation
et assister à l’audience ?
 

–>  pour soutenir la famille dans son combat
– -> pour sortir les enfants malades de l’invisibilité
–>  pour améliorer la loi pour tous les enfants concernés
–>  pour informer les autres familles concernées de ce droit à la réparation

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Dans la presse :

https://www.francebleu.fr/infos/environnement/exposee-aux-pesticides-pendant-sa-grossesse-une-fleuriste-se-bat-pour-la-memoire-de-sa-fille-decedee-5621347

https://www.francetvinfo.fr/enquetes-franceinfo/temoignage-maman-tu-dois-te-battre-parce-qu-on-n-a-pas-le-droit-d-empoisonner-des-enfants-exposee-aux-pesticides-pendant-sa-grossesse-une-fleuriste-se-bat-pour-la-memoire-de-sa-fille-morte_6825929.html?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

https://www.breizh-info.com/2024/10/08/238633/les-enfants-exposes-in-utero-des-victimes-silencieuses-des-pesticides-en-quete-de-justice/?unapproved=168808&moderation-hash=d40101214b5a92d2422dd8abb91e8de9#comment-168808

Manifestation de soutien à un agriculteur victime des pesticides : tribunal de Quimper – 23 septembre

Bonjour,

Notre Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest vous informe que le lundi 23 septembre à 8h50 , nous organisons un rassemblement de soutien à Pierre LUCAS :

devant le Tribunal judiciaire

48A quai de lodet

29000 QUIMPER

Pierre était agriculteur en polyculture – élevage à MAHALON (29) et a utilisé toute sa vie des pesticides sans en connaître la dangerosité.

En 2002, un cancer de la prostate est diagnostiqué et il est reconnu en maladie professionnelle en juin 2022 avec un taux d’IPP de 60 %.

Il conteste la date de consolidation fixée au 10 septembre 2022 par le Fonds d’Indemnisation des victimes des pesticides (FIVP), date qui n’a rien à voir avec le cours de sa maladie.

Me BARON défendra Pierre.

Nous savons que ces combats qui dépassent le simple enjeu individuel, pour être gagnés, nécessitent la solidarité de tous ; aussi nous vous invitons à venir le soutenir devant le Tribunal.

Cordialement

Pour le Collectif

Daniel BODENES – 07 87 17 13 22

Michel BESNARD – 06 73 19 56 07

www.facebook.com/victimepesticide.ouest/

http://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

https://www.youtube.com/channel/UCezXGq77eNHKrP3YvtFXTIQ

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https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/un-agriculteur-victime-des-pesticides-et-ses-soutiens-devant-le-tribunal-de-quimper-0119257a-798b-11ef-af8b-aac5361e868f

https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper-29000/victime-de-pesticides-un-agriculteur-et-son-collectif-de-soutien-au-tribunal-de-quimper-6669097.php

Un agriculteur, victime des pesticides, et ses soutiens devant le tribunal de Quimper (OF.fr-23/09/24)

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Mise à jour 4 décembre 2024 :

Victoire !!!

« C’est une victoire » : l’éleveur victime des pesticides fait reconnaître sa maladie de longue date (OF.fr-28/11/24)

 

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/cest-une-victoire-leleveur-victime-des-pesticides-fait-reconnaitre-sa-maladie-de-longue-date-45eebab8-a657-11ef-9190-7abd4499cf18

 

 

Manifestation contre la ré autorisation des produits au glyphosate : Rendez vous à Angers le 10 novembre

Communiqué du CSVPO (Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest) :
Les représentants des 27 états européens doivent décider ce 16 novembre de la prolongation ou non de l’autorisation du glyphosate.

Vous trouverez ci-joint l’appel de 15 organisations et associations des Pays de Loire et Bretagne à nous rassembler pour demander la non-prolongation de cette autorisation

Vendredi 10 novembre à 12h

devant la mairie d’ANGERS

dont Mr BECHU fut le maire avant d’être aujourd’hui ministre de la Transition écologique et auquel nous demanderons une entrevue.

Nous proposons que chacun apporte son pique-nique, des pancartes faites main, des banderoles etc…

Plusieurs prises de parole sont prévues (Confédération Paysanne, Soutien victimes pesticides, FNE Anjou, GABB Anjou)

Pour organiser un covoiturage à partir de la Bretagne, contactez :

Côtes d’Armor / Finistère René LOUAIL 06 72 84 87 92 Louail.rene@gmail.com
Ille et Vilaine Michel BESNARD 06 73 19 56 07 besnard.jami@orange.fr
Loire Atlantique Gilles RAVARD 06 18 91 39 78 gilles.ravard@orange.fr
Morbihan Annick LE MENTEC 07 83 02 43 04 ann.lementec@gmail.com

Faîtes passer l’information dans vos réseaux.

Soyons nombreux.

A vendredi

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Communiqué des organisations participantes

Rennes, Angers le 7 novembre 2023

NON À LA RÉAUTORISATION DU GLYPHOSATE

 

Le 13 octobre dernier, la Commission européenne a échoué à obtenir des 27 représentants d’états européens qu’ils votent à la majorité sa proposition de réautorisation du glyphosate en Europe.

Un nouveau vote doit avoir lieu le 16 novembre.

Cet échec est une lueur d’espoir pour ceux qui se préoccupent des effets des formulations pesticides du glyphosate sur la santé humaine et l’environnement.

Pour nous, la question fondamentale ne porte pas sur la durée de prolongation de l’autorisation, mais sur l’arrêt complet des formulations contenant du glyphosate.
Il est impératif que les pays européens, en particulier la France,
évaluent les formulations complètes des pesticides de synthèse, ce qui mettrait fin à l’usage de ce pesticide le plus utilisé au monde, ainsi qu’à l’utilisation de tous les autres pesticides de synthèse.
En Allemagne, l’interdiction du glyphosate sera mise en œuvre dès 2024. Par contre en France, au début de son premier mandat, le président Macron s’était engagé à mettre fin à l’utilisation du glyphosate au plus tard en 2021. Depuis, il est revenu sur cet engagement.

Alors que dès 2015, la recherche scientifique académique a qualifié le glyphosate, même à petite dose, de cancérogène probable pour l’homme, l’agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) en minimise les risques, en se basant essentiellement sur les données fournies par les fabricants de pesticides. Elle néglige les preuves scientifiques irréfutables émanant d’organismes tels que l’INSERM en France, qui appellent à son interdiction au sein de l’Union européenne.

Les paysannes et paysannes sont les premiers touchés par l’utilisation des pesticides de synthèse ; malgré un processus de reconnaissance en maladie professionnelle compliqué, de plus en plus de pathologies sont dorénavant reconnues et imputables à l’usage de ces produits.

En outre, le glyphosate participe à l’agrandissement sans limite des exploitations agricoles en permettant de s’affranchir de pratiques agricoles mettant pourtant l’emploi et l’agronomie au cœur des modes de production. Des solutions alternatives existent et ont déjà fait leurs preuves : désherbage mécanique, rotations, mise en place de prairies, paillages…

Sortir du glyphosate comme sortir des pesticides de synthèse demande une véritable volonté politique, française et européenne, qui doit s’accompagner de moyens pour garantir un revenu aux paysan.ne.s :

  • Un accompagnement technique et financier pour modifier les pratiques, prenant en compte tous les aspects
  • des politiques agricoles et environnementales cohérentes et protectrices (clauses miroir dans les accords de libre-échange, instauration des prix minimum d’entrée, rémunération des services environnementaux de l’agriculture paysanne, …)

En outre, les conséquences négatives de son usage sur la santé, la qualité de l’eau, la biodiversité sont supportées par les citoyens et la collectivité et non par les utilisateurs et les vendeurs.

Nous, citoyens engagés, estimons que la santé des agriculteurs, des riverains et des consommateurs doit être placée au premier plan, bien au-dessus des intérêts des lobbys de l’agro-industrie.

 

C’est pourquoi, nos associations se réuniront lors d’un pique-nique pour exprimer notre refus de réautoriser un produit aussi controversé que le glyphosate :

Vendredi 10 novembre à 12h,

Devant la mairie d’ANGERS

Boulevard résistance et déportation

Pour nous contacter : CSVPO : 06 73 19 56 07 – FNE ANJOU : 06 07 96 38 19  

Signatures :

Confédération Paysanne du Maine et Loire

Confédération Paysanne de Bretagne

Faucheurs Volontaires d’OGM

FNE Anjou

Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest

PIG BZH

GABB Anjou

Vitré Tuvalu

Secrets Toxiques

Collectif environnement val d’Authion 49

La Passiflore (Fougères)

La Nature en Ville (35)

Collectif environnement Sèvre et Loire (44)

Osons (St Malo)

SN21 (56)

 

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Presse :

A Angers, un rassemblement organisé contre la réautorisation du glyphosate

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/rassemblement-ce-vendredi-a-angers-contre-la-reautorisation-du-glyphosate-pourquoi-ils-disent-non-d1297dbe-7e1e-11ee-9e40-5131acac1bc0

 

Agriculteur victime des pesticides : rassemblement de soutien, jeudi 19 octobre à Brest

 

Information du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest  :

Rassemblement de soutien à Pierre LE ROUX

Jeudi 19 octobre à 13h15,

devant le Tribunal judiciaire

150 rue Ernest Hemingway

à BREST.

 

Pierre a été producteur de tomates et de fraises sous serre et a utilisé des pesticides de synthèse.

Il souffre aujourd’hui de deux cancers l’un du rein, l’autre de la prostate ; ce dernier a été reconnu comme maladie professionnelle en août 2022.

Par contre, en décembre 2022, le Comité de Reconnaissance en Maladie Professionnelle (CRMP) a refusé de reconnaître le cancer du rein.

Me BARON défendra Pierre LE ROUX.

Ces combats qui dépassent le simple enjeu individuel, pour être gagnés, nécessitent la solidarité de tous ; aussi nous vous invitons à venir le soutenir devant le Tribunal.

Cordialement

Pour le Collectif

Daniel BODENES – 07 87 17 13 22

Michel BESNARD – 06 73 19 56 07

www.facebook.com/victimepesticide.ouest/

http://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

https://www.youtube.com/channel/UCezXGq77eNHKrP3YvtFXTIQ

 

Secrets Toxiques, 26 mai : invitation et programme du colloque à Vannes

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Colloque Secrets Toxiques

26 mai 2023 – 10 h

Palais des Arts – Salle Corvette – VANNES

Invitation colloque Secrets Toxiques – Vannes

 

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Invitation

Colloque – Évaluation des pesticides : carences, conséquences, perspectives

Madame, Monsieur,

Nous avons le plaisir de vous inviter au colloque « Évaluation de la toxicité des produits pesticides : carences, conséquences, perspectives », qui aura lieu le vendredi 26 mai à 10h au Palais des Arts de Vannes, salle Corvette.

Organisé par l’association Secrets Toxiques, cet événement a pour objectif de faire la lumière sur un paradoxe saillant : bien que la réglementation exige qu’un pesticide ne puisse être autorisé qu’à la condition de la démonstration de l’absence d’effets néfastes sur la santé humaine ou l’environnement, deux expertises récentes de l’INRAE-Ifremer et de l’INSERM ont montré un consensus scientifique sur l’existence de ces effets néfastes.

Par ailleurs, la CNDASPE a récemment rendu un avis où elle estime que pour certains dossiers qu’elle a analysés, « la connaissance des risques associés à ces pesticides mis sur le marché n’est pas à la mesure des exigences du législateur européen ».

Dans ce contexte, le travail de l’association Secrets Toxiques a permis de mettre en lumière l’existence de failles importantes dans la procédure d’autorisation de mise sur le marché des pesticides. Ce colloque a pour objectif de présenter le lien existant entre la conformité des pratiques d’évaluation de la toxicité et les conséquences sur la santé humaine et l’environnement observées dans la littérature scientifique, cela afin d’identifier les moyens d’action à disposition pour protéger la population et faire respecter la réglementation.

Renseignements : magali.secretstoxiques@proton.me

 

Programme du colloque

Colloque – Évaluation des pesticides : carences, conséquences, perspectives

10h
Andy Battentier La non évaluation des pesticides en tant que produits complets
10’
Pendant un an, Secrets Toxiques a enquêté pour comprendre comment les agences de sécurité alimentaire évaluent la toxicité des produits pesticides avant de les autoriser.
Cette
enquête a dévoilé une procédure comportant de très nombreuses failles pouvant aboutir à une sousestimation de la toxicité réelle des pesticides, et au nonrespect de la règlementation européenne sur l’homologation des pesticides.
Andy Battentier, directeur de campagne,
présentera cette enquête et ses conclusions.


Gérald Jungers chercheur associé au pôle risques de la MRSH de l’université de Normandie
10’
Coauteur avec le professeur Seralini de l’article 1 « Toxic compounds in herbicides without glyphosate » paru dans la revue Food and Chemical Toxicology en 2020 et de l’article 2 « Petroleum in Pesticides : A Need to Change Regulatory Toxicology » paru en 2022 dans la revue Toxics.
Qu’estce qu’en fait un pesticide? Qu’estce que vaut un principe actif déclaré?
Les travaux
actuels montrent qu’une part importante de la composition des pesticides n’est pas ou est très mal renseignée auprès des utilisateurs.
Leurs impacts sur la santé et l’environnement sont par contre significatifs.
Présentation sur l’état de la recherche et sur les perspectives en devenir.
1 https://doi.org/10.1016/j.fct.2020.111770
2 https://doi.org/10.3390/toxics10110670


Claire Masson, Maire dAuray
10
Après avoir travaillé 8 ans comme conseillère agricole sur les grandes cultures à la chambre d’Agriculture, l’action des élus pour protéger les citoyens, mais aussi les agriculteurs, premiers concernés par les cancers liés à l’utilisation des pesticides, est devenue une évidence.
Les collectivités locales en utilisaient beaucoup à l’époque (en 2001), et sur desv
surfaces bitumées et imperméables, y compris les cours d’écoles !
La loi Labbé a permis de
les interdire au niveau des collectivités locales, mais le combat n’est pas fini puisque de nombreuses molécules ou leurs dérivées, se retrouvent toujours dans les eaux destinées à la consommation humaine, comme dans les cours d’eau.
Et la recherche de nouvelles
molécules, toujours aussi dangereuses, ne semble pas du tout une solution efficace !


Françoise Guillou, membre du collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest Les agriculteurs particulièrement exposés
10’
À défaut d’une évaluation correcte des produits avant mise sur le marché, ce sont les populations qui jouent le rôle de cobaye. Les agriculteurs sont les plus exposés et sont donc la population qui développe le plus de maladies liées à cette exposition.
Faute d’être
prévenus de la composition réelle des produits et de leurs dangers, beaucoup sont victimes de pathologies graves, qui se déclarent souvent tardivement.
En outre, pour être indemnisés,
c’est souvent à elles que revient la charge d’apporter la preuve du lien entre leur maladie et les produits utilisés.
Une réforme des conditions d’homologation des produits est une étape

urgente pour protéger les citoyens, et en particulier les agriculteurs, des effets de ce scandale sanitaire.


Soazig Le Bot, Confédération Paysanne
15
Les paysans sont à la fois victimes, responsables et porteurs de solutions face à la question des pesticides.
Victimes de ces produits nocifs
qui les empoisonnent, en partie responsables de la non remise en cause de leurs pratiques, certes, mais aussi simples exécutants de de choix sociétaux calamiteux pris par nos responsables politiques, défendant le libreéchange et la compétition généralisée, dont les pesticides sont une arme.
Enfin, les paysans sont porteurs de solutions car ayant développé des alternatives qui ont fait leur preuve.
Sortir des pesticides présuppose une transformation de la condition

économique faite aux paysan·nes, qui fait des pesticides une béquille au revenu.


11h 12h temps d’échange avec la salle

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Prochaines étapes du Tour de France de Secrets Toxiques :

Dans le Finistère : deuxième quinzaine de juin,  infos par ici
Dans les Côtes d’Armor : première quinzaine de septembre
En Ille et Vilaine , du 15 au 31 janvier 2024

 

 

Crise du bio : sortir du silence : communiqué de presse du CSVPO

 

Crise du bio : sortir du silence

 

 

Va-t-on laisser mourir le bio sans réagir ?
Conséquence de l’accumulation de crises, toute une filière est menacée. Son intérêt pour répondre aux enjeux sanitaires et environnementaux est pourtant indiscutable.
Notre Collectif, qui prône la sortie des pesticides et en soutient les victimes, voudrait savoir ce que l’État et les collectivités territoriales ont l’intention de faire.
Leur silence nous interroge.

Après plusieurs années de forte croissance, le secteur bio subit des turbulences d’une grande violence, qui mettent à mal toute la chaîne, des producteurs aux distributeurs.
Certains producteurs bios sont contraints soit de brader leurs productions dans le secteur conventionnel, soit d’arrêter l’activité bio.
Pour équilibrer les marchés, certains opérateurs économiques encouragent même à la « déconversion » du bio vers le conventionnel.
Côté distribution, le premier secteur organisé que constituent les Biocoop (773 magasins en France) est au bord de l’effondrement.

Au moment où tous les indicateurs sanitaires et environnementaux virent au rouge vif, comment ne pas souligner l’absurdité de cette situation ? Comme l’affirme très clairement le rapport de la Cour des Comptes du 30 juin 2022 sur le soutien à l’agriculture bio (1), l’impact de l’agriculture biologique sur la santé, le climat, la biodiversité, les pollutions de l’eau et de l’air est évident.

Dans les faits, la politique actuelle de soutien à l’agriculture tourne le dos aux préconisations de ce rapport.
Les aides publiques vont très largement à l’agriculture conventionnelle, qui laisse pourtant à la charge de notre société ses dégâts sanitaires (maladies des usagers des pesticides et des riverains) et environnementaux (pollution de l’air, de l’eau, du sol ; destruction de la biodiversité).

Parmi les aides publiques, on peut citer le soutien aux productions industrielles porcs ou volailles au printemps 2022 d’un montant de 450 M€ pour subvenir aux conséquences des crises.
On peut aussi citer le trop valorisant label HVE (Haute valeur environnementale) qui reçoit autant d’aides que le bio, alors qu’il admet l’usage des pesticides.
Escroquerie scandaleuse.

Est-il normal qu’on mette sous perfusion une agriculture dont les coûts cachés sont payés par nos impôts, pendant qu’on laisse au bord du chemin une agriculture plus exigeante qui préserve la santé humaine et l’environnement ?

L’État et les collectivités territoriales doivent éviter le naufrage du secteur de l’alimentation bio.

Nous les invitons à mettre un terme à cette disparité, en dynamisant la transition écologique de l’agriculture.
Nous demandons que des leviers soient activés pour sauver la bio et impulser une agriculture permettant à moyen terme l’arrêt définitif des pesticides en agriculture :

  • La réorientation de 20% des aides PAC, pour soutenir la restauration collective ;
  • La participation des collectivités territoriales (métropoles, régions, départements, intercommunalités) au redressement de la filière bio, voire, si cela s’avère nécessaire, à la participation au capital ;
  • La poursuite de l’accompagnement à la transition écologique de l’agriculture lors des projets d’installation ou de modernisation de l’agriculture.

Nous invitons les collectivités territoriales, les organisations et associations désireuses de sortir du silence, à nous contacter pour agir ensemble.

(1) Le soutien à l’agriculture biologique | Cour des comptes

 Contacts :

Henri BUSNEL – 06 71 11 06 90

René LOUAIL – 06 72 84 87 92

Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest : 06 82 58 67 32

Courriel : Victime.pesticide.ouest@ecosolidaire.fr

Site : https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

Expertise collective de l’INSERM sur les pesticides : réactions

Suite à la publication ce 30 juin 2021 de l’expertise collective de l’INSERM « Pesticides et effets sur la santé »- nouvelles données –  les réactions s’enchaînent :

L’oeil du du Canard Enchaîné – 7 juillet 2021

Canard Enchaîné - 7 juillet 2021
Abandon du glyphosate = promesse bidon !!!

Communiqué de presse du CSVPO

logo du CSVPO

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RENNES, le 3 juillet 2021

Communiqué de presse

« Pesticides et effets sur la santé »
La nouvelle expertise de l’INSERM doit déboucher sur des actes

Réalisée par une équipe de 12 chercheurs, la nouvelle expertise collective de l’INSERM de 2021 vient de dresser un bilan des connaissances sur les liens entre exposition aux pesticides et santé humaine. Ce bilan est accablant.

Il confirme la présomption forte d’un lien entre l’exposition aux pesticides et six pathologies : lymphomes non hodgkiniens (LNH), myélome multiple, cancer de la prostate, maladie de Parkinson, troubles cognitifs, bronchopneumopathie chronique obstructive et bronchite chronique.

Par rapport à son expertise précédente de 2013, il conclut également à une présomption forte de lien entre l’exposition (professionnelle ou domestique) aux pesticides de la mère pendant la grossesse et le risque de certains cancers chez l’enfant à naître, en particulier les leucémies et les tumeurs du système nerveux central.

Il reconnaît un lien entre l’exposition des riverains des terres agricoles (rayon inférieur à 1,5 km) et la maladie de Parkinson, ainsi que les troubles du spectre autistique chez l’enfant.

En tant qu’association de soutien aux victimes des pesticides, cette réactualisation en 2021 de l’étude de 2013, vient confirmer ce que nous savons :

  • Les maladies provoquées par les pesticides sont bien plus nombreuses que celles à ce jour reconnues officiellement comme maladies professionnelles.
  • L’exposition professionnelle maternelle et paternelle pendant la période préconceptionnelle ou la grossesse, engendre des risques graves pour l’enfant à naître.
  • Le risque pour la santé des riverains et la population en général est confirmé, mais rien n’est fait pour l’en protéger.

Au plus vite, nous demandons que les maladies « à présomption forte » soient inscrites dans les tableaux de maladies professionnelles, en particulier le cancer de la prostate.

Faut-il attendre que le lien entre pesticides et santé soit « prouvé » par des études scientifiques, pour agir ? Faudra-t-il encore attendre une autre expertise INSERM en 2029 (?) pour que des mesures soient prises ? Nous rencontrons régulièrement des paysans et des riverains malades, nous constatons l’augmentation du nombre de cancers pédiatriques etc… Nous connaissons les freins imposés par le lobby de l’agrochimie pour que rien ne bouge.

Nous nous tournons vers nos élus locaux, régionaux et nationaux pour qu’ils aient la clairvoyance et le courage d’interdire rapidement l’usage des pesticides de synthèse et d’encourager l’agriculture biologique. De toute urgence, nous les invitons à prendre les mesures pour protéger les riverains.

Le groupe de coordination du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest

Tél : 06 73 19 56 07 – victime.pesticide.ouest@ecosolidaire.fr

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