CAPSEB tribune : de la méthanisation

Tribune publiée le 8 avril 2022 par la CAPSEB

Méthanisation : porte ouverte à l’agro-industrie

Avril 2022

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la FNSEA et les lobbies de l’agro-industrie et de l’industrie gazière s’engouffrent dans la brèche.
Tout en criant la famine, pour essayer de sauver leur système en faillite, ils poursuivent leur course folle en avant : toujours plus de productivisme et
développement effréné de la méthanisation.

Au sein de ce trio mortifère, le groupe Total Energies prend toute sa place et entend bien avec l’appui discret du gouvernement français, se maintenir en Russie, où il est investi, entre autres, dans le projet pharaonique Yamal LNG dans le cercle arctique.

Dans le même temps, la multinationale exploite, à coup d’expulsions, d’arrestations et de saccages, un gisement en Ouganda doublé d’un
gazoduc de 1443 km.

Cette multinationale vient de signer un partenariat avec la FNSEA pour la production de « bio »gaz en France, après avoir racheté en janvier dernier l’entreprise Fonroche Biogaz qui représente 10 % du marché français.

Le gouvernement, quant à lui, se précipite pour augmenter la subvention de raccordement au réseau pour les nouveaux méthaniseurs.
En un an, la production de biométhane a augmenté de 56 %, en dépit des oppositions (259 associations répertoriées).

Il y a déjà 365 usines chimiques de méthanisation en France et 940
projets : 940 installations industrielles, une tous les 10 km !

Pourtant la liste des méfaits de la méthanisation est tellement longue qu’il est difficile d’en faire l’inventaire :
  • accaparement des terres,
  • mise en cause de la souveraineté alimentaire (au moins l’équivalent de 3 départements, consacré aux cultures énergétiques : maïs, blé, CIVE…),
  • pollution de l’air, (méthane 25 fois plus polluant que le CO 2, ammoniac, protoxyde d’azote) de l’eau (l’accident de Châteaulin est loin d’être le seul),
  • appauvrissement des sols privés de matière organique,
  • atteinte à la biodiversité (vers de terre, abeilles),
  • développement de bactéries pathogènes,
  • augmentation des algues vertes,
  • développement du trafic routier,
  • artificialisation des terres,
  • odeurs nauséabondes…

Les subventions publiques, environ 30% de l’investissement, les garanties d’État auprès de la BPI et le prix de rachat de l’énergie garanti pendant 20 ans incitent les agriculteurs.trices à faire le choix de la méthanisation, entrant ainsi dans un engrenage qui les éloigne de leur vocation.
Les bêtes ne valent plus que par leurs déjections, le cours des céréales se règle sur l’appétit de machines voraces.

Il faut stopper cette dérive désastreuse

Nous demandons un moratoire sur la méthanisation et l’interdiction immédiate des cultures énergétiques alimentaires qui lui sont dédiées.

Cela permettra de libérer une grande part de la surface agricole française pour la production alimentaire.

Pour résoudre la crise de l’énergie, nous demandons :
  •  l’arrêt progressif de l’utilisation des engrais azotés fabriqués à partir du gaz naturel importé,
  • le passage rapide à une agriculture paysanne beaucoup moins gourmande en énergies fossiles et produisant une alimentation saine.

CAPSEB (Convergence Pour une Agriculture Paysanne Sociale et Écologique en Bretagne)

adresse : capseb.convergence@gmail.com
Pour la CAPSEB :
Pierre Etienne : 06 81 08 51 87, Jean Rohel : 06 79 37 05 70, René Louail : 06 72 84 87 92

Télécharger la tribune capseb méthanisation

Mégabassines : mobilisation réussie le 6 novembre à Mauzé sur le Mignon !

Mobilisation réussie !!!

Contre les bassines de la honte !
NO BASSARAN !!!

La prise de la bassine
La prise de la bassine

Communiqué

La prise de la bassine

3000 anti-bassines se retrouvent à Mauzé-sur-le-Mignon et démontent une “bassine de la honte” et sa pompe

Ce samedi 6 novembre, plus de 3000 personnes et 20 tracteurs se sont retrouvés à Mauzé-sur-le-Mignon pour donner un coup d’arrêt immédiat aux chantiers de méga-bassines dans le Marais Poitevin.

 

Le rassemblement avait lieu à l’appel de Bassines Non Merci, de la LPO, de la Confédération Paysanne et des Soulèvements de la Terre, et a réussi son pari malgré les intimidations de la préfecture qui a voulu interdire l’événement et de la FNSEA qui organisait une contre-manifestation pour nous empêcher d’agir.

Paysan.nes protecteurs de leurs terres, amoureux de la faune et de la flore, habitant.es de territoires qui s’assèchent ont ainsi investi la place de la mairie puis ont marché ensemble dans les rues de Mauzé à plus de 3000. Les manifestant.e.s et organisations de protection de l’environnement ont pu constater sur leur passage l’assèchement de la rivière du Mignon, une situation qui deviendrait permanente si les projets de bassines voient le jour.

Les manifestant.e.s ont ensuite collectivement investi le site d’une méga-bassine illégale de 5 hectares (180 000 m3), et ce malgré un fort dispositif policier. Les anti-bassines ont dû couper à travers champs, échapper aux gazs lacrymogènes et aux coups de matraque, traverser à pied un cours d’eau et passer plusieurs barrages de police mais ont finalement pu entrer sur le site de la “bassine de la honte”, une bassine qui avait déjà fait l’objet de 5 condamnations par la justice.

La pompe qui alimente la bassine et puise directement dans la nappe phréatique a été démontée par des paysan.ne.s et emmenée. Une fois la foule montée sur le talus de la bassine, un débâchage a été effectué pour la mettre hors d’état de nuire. La bassine a ainsi été vidée et l’eau rendue à la nappe !

De leur côté, quelques centaines de personnes uniquement se sont retrouvées à l’appel de la FNSEA, des JA et de la Coordination rurale pour… protéger une bassine vide ailleurs, sèche et morte comme leur vision de l’agriculture qui détruit les territoires et nos paysan.ne.s.

Pour Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne, c’est “une pleine et éclatante victoire, une démonstration de force que nous sommes un mouvement populaire, nombreux à nous battre pour un territoire dynamique et un projet de société juste socialement et écologiquement”

Nous prévenons les porteurs de ces projets de bassines : notre détermination à nous battre pour un partage juste de la ressource en eau reste sans faille et il est temps pour vous d’abandonner vos projets, sans quoi nous reviendrons ! A Mauzé comme ailleurs, nous continuerons à faire valoir que l’eau est un commun et que les sols ne doivent plus être empoisonnés.

NO BASSARAN ! 

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021
Mauzé sur le Mignon – 6 novembre 2021

https://reporterre.net/Contre-l-agro-industrie-ecolos-et-paysans-endommagent-une-megabassine

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/manifestations-a-mauze-sur-le-mignon-un-bassin-de-retention-d-eau-detruit-et-trois-gendarmes-blesses-2324587.html

Guerre de l’eau : des citoyens ont vidé une méga-bassine pour rendre l’eau à la nappe phréatique

https://www.sudouest.fr/economie/agriculture/manifestation-a-mauze-sur-le-mignon-la-prise-de-la-bassine-de-la-honte-6848132.php

https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/niort-79000/pres-de-niort-un-rassemblement-des-anti-bassines-tres-encadre-et-sous-haute-tension-393d31fc-3ef2-11ec-8e27-93fd6fdc67e6

https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=11938

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/07/dans-les-deux-sevres-confrontation-entre-les-opposants-et-les-defenseurs-des-megabassines-d-irrigation_6101242_3244.html

No bassaran !!!
No bassaran !!!

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021
Lutte contre les mégabassines

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021

Actualités

Mobilisation réussie malgré les interdictions préfectorales et le déploiement des forces de l’ordre

Hélicos présents en continu au dessus des têtes des manifestants …

Des heures d’hélico aux frais des contribuables …

Et maintenant le dispositif de surveillance … des bassines !!!

https://www.ouest-france.fr/environnement/pres-de-niort-bassines-le-chantier-de-mauze-reste-ce-dimanche-sous-surveillance-b3e0ee18-3fb9-11ec-890b-3a6444415a90

https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/mauze-sur-le-mignon-79210/pres-de-niort-manifestation-interdite-devant-la-bassine-de-mauze-78f23de8-3e1a-11ec-b567-f76c2a8a24ee

https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/commune/mauze-sur-le-mignon/anti-bassines-le-tribunal-confirme-l-illegalite-des-manifestations-de-niort-et-mauze

Mauzé sur le Mignon - 6 novembre 2021
Mauzé sur le Mignon – 6 novembre 2021

Et malgré la contre manif …

https://www.agri79.fr/sauvons-lagriculture-de-notre-departement

https://www.agri79.fr/manifestation-mauze-sur-le-mignon-opposants-et-defenseurs-se-preparent

Cellule DEMETER – reportage audio

Cellule DEMETER = convention de partenariat passé entre le ministère de l’Intérieur/ la gendarmerie et les 2 principaux syndicats agricoles : la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs

Mission écrite noir sur blanc sur le site du Ministère de l’Intérieur : lutter contre des actions de nature idéologique
même s’il s’agit simplement d’actions symboliques

= criminalisation de la critique du modèle agricole dominant

Reportage audio à retrouver ici : https://www.franceinter.fr/societe/les-opposants-a-l-agriculture-intensive-dans-le-viseur-de-la-cellule-demeter

Retranscription écrite du reportage : par ici : Demeter

Mobilisation nationale contre les “méga bassines” – 6 novembre – Mauzé le Mignon (79)

Appel à mobilisation nationale le 6 novembre 2021 à Mauzé-sur-le-Mignon (79) 

STOP aux mégabassines !

RDV devant la mairie de Mauzé-sur-le-Mignon à midi

Après une première mobilisation le 22 septembre 2021 où nous avons réussi à pénétrer sur le chantier, bloquant les travaux quelques heures, nous allons repartir à l’’assaut des méga-bassines, ces projets gigantesques et dévastateurs ! Nous allons exiger l’arrêt immédiat des travaux !

Oui l’’eau est nécessaire à l’’agriculture, oui l’’irrigation peut être une réponse et un moyen pour produire mieux et employer plus.

A condition d’être dans une logique de préservation et de répartition de la ressource.

Bien au contraire, ces bassines démesurées sont un accélérateur pour un modèle simplifié et spécialisé qui conduit les paysans dans le mur et met notre environnement en danger. Tout comme les OGM ou la 3ème révolution agricole que Macron nous promet (numérique, robotique et génétique), elles mettent directement en danger notre existence.

Ce modèle cherche à s’accaparer toujours plus les communs et à s’’imposer comme hégémonique. Comme pour les 1 000 vaches, il est prédateur d’’une agriculture paysanne qui est empêchée de se développer partout et de répondre aux différents défis écologiques, alimentaires et sociaux. Et surtout, comme pour la lutte contre les fermes usines, le combat qui se mène en Poitou-Charentes sera déterminant pour la suite :

Si les méga-bassines avancent sur ce territoire, elles avanceront demain partout !

Si les accapareurs gagnent sur l’’eau, alors la brèche sera ouverte en grand pour faire de même sur le foncier, les semences, sur tous nos communs et toutes nos valeurs !

La lutte qui s’’engage là-bas est une lutte pour notre survie : survie d’’un modèle agricole qui emploie, produit et préserve, une lutte pour notre survie tout court pour éviter d’’accélérer la fuite en avant climaticide d’’une agriculture déraisonnable !

Le Comité national de la Confédération paysanne a décidé de faire de cette bataille de l’’eau le fer de lance de notre bataille pour la préservation des communs.

Cette journée fait également partie d’’un appel plus vaste : c’’est en effet le jour choisi par les organisations de lutte pour le climat comme journée internationale d’’action en marge de la COP 26 qui se tiendra à Glasgow. Ce sera donc notre mobilisation climat : plutôt que de battre le pavé à Paris ou en province, nous vous proposons cette journée de mobilisation et d’’action !

Cette action sera plus concrète, plus festive (concerts prévus le soir) et surtout plus percutante qu’’une simple marche, méthode qui semble montrer ses limites…

Le travail de formation, de réflexions et de partage d’expériences continue en interne, l’urgence de la situation ne fait que croître : ministre et FNSEA étant unis pour siphonner l’’eau au profit de quelques-uns.

Alors, les citoyennes, citoyens, paysannes et paysans de toute la France doivent converger en Deux-Sèvres le 6 novembre sur le site de la bassine en construction que nous avons occupé symboliquement le 22 septembre dernier. La seule issue envisageable est d’’empêcher cette construction pour marquer les esprits afin de stopper la multiplication de ces projets.

Nous devons être très nombreuses et nombreux et nous devrons par nos actes de résistance et de désobéissance imposer la nécessité de revoir l’’orientation prise localement et nationalement sur la gestion de l’eau.

Tous unis pour défendre l’agriculture paysanne et nos communs !

A nous de faire flotter des drapeaux jaunes partout autour de ce projet mortifère et climaticide pour continuer à porter haut et fort qu’’un autre monde est possible, qu’’une autre agriculture est possible et qu’’il est plus qu’’urgent de dénoncer ces fausses solutions qui finiront par nous perdre.

Alors surtout on ne lâche rien, on remplit les voitures, on prépare les drapeaux, et on vient toutes et tous avec détermination et conviction scander ensemble : NO BASSARAN et empêcher la construction !

    Informations:

– 4 pages sur le sujet des méga-bassines à consulter ICI pour mieux connaître les enjeux

 – Appel à mobilisation commun avec Soulèvements de la Terre, LPO et Bassines Non Merci !

https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/6-nov-manifestation-nationale-contre-les-mega-bassines

Consignes sur l’action :

Vous êtes invité.e.s à venir vêtu.e.s de votre plus beau bleu de travail, coiffé.e.s de votre plus beau casque ou chapeau bleu, et muni.e.s de votre plus beau parapluie !

Glyphosate : interdiction en Allemagne en 2023 !!!

Glyphosate : interdiction en Allemagne en 2023

Le Parlement allemand a adopté deux lois phares pour la défense de l’environnement, l’une limitant l’usage de pesticides et l’autre renforçant les objectifs climatiques du pays pour atteindre la neutralité carbone en 2045.

C’est lors d’une session marathon que le Parlement allemand a approuvé le vendredi 25 juin 2021 deux textes législatifs « environnementaux » qui ont fait l’objet de vif débat lors de leur élaboration. Il s’agissait, pour la coalition centriste, portée par Angela Merkel, d’adopter les deux lois avant l’été et la fin de la mandature législative qui s’achèvera avec les élections générales du 26 septembre 2021.

A lire ici : https://www.lafranceagricole.fr/actualites/gestion-et-droit/environnement-lallemagne-vote-la-fin-du-glyphosate-pour-fin-2023-1,0,2601804453.html

Et en attendant ici, la FNSEA milite pour la ré-autorisation …

Et ceci, bien que les preuves de sa toxicité pour les humains s’accumulent sur le plan international : https://pig.log.bzh/etat-des-lieux/points-de-vue-scientifiques/

Étude de l’INSERM : nouvelles données publiées le 30 juin 2021 :
https://www.inserm.fr/sites/default/files/2021-06/Inserm_ExpertiseCollective_Pesticides2021_Synthese.pdf

https://www.liberation.fr/societe/sante/glyphosate-linserm-aux-antipodes-des-agences-sanitaires-europeennes-20210630_6DSQSVB7GBEPXBHICQK63GXBWI/

Reportage sur France 3 : la FNSEA relance le débat sur l’interdiction du glyphosate : reportage FR3 : la FNSEA relance relance le débat sur l’interdiction du glyphosate

D’ailleurs, au détour d’une manif, nous avons bien les pieds dedans …

Et ailleurs des agriculteurs témoignent qu’il est possible de s’en passer :

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/c-est-possible-autrement-dans-l-orne-des-agriculteurs-racontent-comment-ils-ont-arrete-le-glyphosate_2395362.html

Et les études scientifiques confirment l’existence d’alternatives au glyphosate

http://www.cnrs.fr/une-agriculture-biologique-pour-nourrir-leurope-en-2050

Glyphosate : réponse du CSVPO à l’article de OF – 11 mai page Bretagne

 

Le glyphosate : bon pour le climat ?

logo du CSVPO

Le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest défend de nombreuses victimes depuis 2016 ; il souhaite réagir au long article paru en page Bretagne le 11 mai, sans argument contradictoire.

“Nous faisons face à une campagne d’intoxication de la FNSEA qui ne fait pas dans la dentelle. Pour le syndicat majoritaire, le glyphosate serait bon pour le climat. Le raisonnement est ultra simple : La consommation de carburant est mauvaise pour le climat (c’est vrai !). Il faut donc encourager une agriculture sans labour (on applaudit !). Pour cela, il faut du glyphosate (c’est plus que contestable).

La campagne de la FNSEA prétend relever de “la rationalité scientifique et technique”. Et quelle rationalité scientifique ! Le syndicat agricole continue de prendre pour bible la littérature scientifique de Monsanto. N’oublions pas que l’affaire des « Monsanto papers » (les documents confidentiels internes à Monsanto, rendus publics par la justice américaine), a révélé que les études concluant à l’innocuité du glyphosate ont été rédigées par les toxicologues de Monsanto, puis signées par des scientifiques de renom, à la solde du même Monsanto.

Faut-il rappeler que le glyphosate est dangereux pour la santé humaine et pour l’environnement ? Ses co-formulants lui permettent de mieux pénétrer dans les cellules, même à très faible dose. À tel point que le 20 juin 2016, l’ANSES a retiré les autorisations de mise sur le marché à 126 produits associant glyphosate et tallowamine. Le glyphosate fait partie des molécules les plus présentes dans les cours d’eau français.

Comment font donc les agriculteurs bio, dont le cahier des charges interdit les pesticides de synthèse, pour se passer du glyphosate ? Ils font de l’agronomie, et utilisent la rotation des cultures, l’utilisation de couverts végétaux, le binage, l’observation des cultures… Et ils parviennent à faire des produits de qualité et à vivre bien de leur métier.

Pourquoi l’agriculture française est-elle dopée au glyphosate ? Parce que cela permet aux grosses exploitations de s’étendre encore plus. Avec du glyphosate, une seule personne peut traiter 15 ha en une heure. Nous voici au cœur du problème : faut-il continuer d’encourager l’extension des grosses exploitations ? La FNSEA répond oui. Pas nous.

À quelques semaines des élections régionales, nous redisons qu’il faut aller vers une autre politique agricole. Nous ne manquerons pas d’interroger les candidats à ce sujet.”

Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest

Courriel : victime.pesticide.ouest@ecosolidaire.fr

Site : https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

Facebook : https://www.facebook.com/victimepesticide.ouest/

Kemennadenn PIG BZH

« Sklaeroc’h ar staot gant an FNSEA !

Petra fell da FDSEA ar Morbihan lakaat ac’hanomp da gompren, p’eo bet 18 anezho da staotañ ha n’eo ket bet kavet glifosat ebet en enno evit toare?

Ar 650 dielfennadur-staot all kaset da benn gant PIG Bzh a ziskouez int liveoù glifosat kalz uheloc’h avat, a-us da 0,4 ng/ml, gant ur c’hresk anat dreistholl pa ‘z eo bet staotet d’ar mare ma vez ledet an ampoezon.

An test ELISA, kaset da benn gant al labourva alaman Biocheck, hag a vez implijet gant Staoterezed ha Staoterien Glifosat en desped dezho e Breizh, a gustum dielfennañ ar glifosat betek 0,075 ng/ml.
Stummet reizh eo al labourva alaman, koulz e-keñver reolennoù Europa hag e-keñver an doareoù sklaer ha rekis d’ober evit ober seurt dielfennadurioù.

Petra neuze diwar-benn an doareoù implijet evit testoù an FDSEA 56 ?

Peseurt gwarez e vez roet deomp eta evit ma vefe treuzwelus an tolpad, an doareoù implijet, war ar pegoulz eo bet staotet, ar pezh a zo bet graet goude-se gant ar buredigoù ha war ar penaos eo bet paeet ? Hini ebet !

Goude deomp bezañ bet kelaouet hirroc’h, an test implijet ganto a lavarfe « mann » pa vez al live gliphosat izelloc’h evit 0,4 ng/ml, ar pezh a zo ul live 5 gwech uhelloc’h evit an test implijet gant PIG BZH, da lavared eo 4 gwech ar pezh a zo aotreet evit an dour da evañ.

Ha n’eo ket e Penn Ospital Gwened e vije bet graet an dielfennadur met e hini Limoges..

Evit toare eo bet prientet mat an afer hag a-bell’zo gant an FDSEA 56…

Petra soñjal eta eus ur « sindikad » hag a gav gwelloc’h, kentoc’h evit klask gwareziñ e izili, hag a zo ar re gentañ da vezañ lakaet diaes, gant micherourien ar stalioù fardañ boued, gant seurt ampouezon, chom en dinac’h ha klask abafiñ pe gourdrouz zoken an dilennidi hag a zo int-i o klask gwareziñ o amezeien, p’emaint int-i e-karg ?

An FNSEA, ha ne wel en emsav sitoian a-hiriv nemet « brabanserezh ekologel » a dle da vat kompren o-deus komprenet ar sitoianed e paeent 3 gwech evit o voued :
– ur wech gentañ war ar marc’hadoù pe er gourvarc’had,
– un eil gwech dre o zailhoù evit paeañ ar PAC hag an disaotrañ,
– ha bremañ un trede gwech evit en em louzaouiñ pa welont tarzh ar c’hleñvedoù o tont diwar saotradur o endro, ha dreistholl tarzh ar c’hrign bev hag ar c’hleñvedoù o tistruj ar bred.

N’eo ket ma vije dic’houzañvus hepken krennlavarioù an FNSEA met dañjerus int zoken evit ar re a zo lod e-barzh… »

Kemennadenn PIG Bzh 09/09/2019


Un tolpad all a zo raktreset e Brest d’ar sadorn 5 a viz Here 2019 etre 7eur ha 9e30, da vare 40 vet deiz ha bloaz Marc’had Bev Kerinou : mont e darempred gant : 06 72 52 17 51