Les doutes s’accumulent sur la fiabilité des études qui ont conduit à la décision d’autorisation du glyphosate et remettent très sérieusement en cause cette décision.
C’est à ce sujet aussi que le tout nouveau comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêts de l’ANSES avait alors volé en éclat, lors de l’été 2020 …
Explosion au comité de Déontologie et de Prévention des Conflits de l’ANSES
De nombreuses études outre atlantique non prises en compte en Europe :
Dont la méta analyse du Dr Stéphanie Seneff et la sortie de son livre Toxic Legacy en juillet 2021
« En cette journée internationale du souvenir pour toutes les victimes des guerres chimiques, nous sommons les responsables politiques de faire enfin respecter l’application stricte du droit international en la matière, notamment la CIAC, Convention 1993 sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage, et de l’usage des armes chimiques, et leur destruction, entrée en vigueur en 1997. Nous souhaitons que les utilisateurs d’armes chimiques, tout comme leurs fabricants, ne restent pas impunis, dans le cas de l’Agent Orange au Vietnam, du gaz sarin et du chlore en Syrie, comme dans tous les autres cas. »
En 2016, alors que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) venait de classer le glyphosate comme « Cancérogène probable », 5 ministères ont demandé à l’ANSES (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) un rapport sur la question de la robustesse des tests européens sur la toxicité des produits à base de glyphosate.
Ce rapport, initialement rédigé par 4 chercheurs extérieurs, n’a jamais été publié…
L’Appel le plus cher de l’histoire de la justice civile !
« Valérie Murat a deux ans pour s’acquitter de la somme, et ça vous donne le droit que l’affaire soit examinée… c’est l’appel le plus cher de l’histoire de la justice civile ! », a ironisé son avocat Eric Morain. « Le CIVB cherche à m’asphyxier et à faire de moi un martyr, ils n’y parviendront pas », a réagi Valérie Murat.
A quand les poursuites pour dénigrement contre la Cour des Comptes ???
Communiqué des Faucheurs et Faucheuses Volontaires :
Rodez, le 10 novembre 2021
Face au développement de la filière OGM par les semenciers et à un gouvernement hors-la-loi, les Faucheurs Volontaires d’OGM
passent à l’action en Aveyron
D’ambeyrac (12) à Calmont (12), l’itinéraire d’une graine de tournesol :
produite par la RAGT sur le bord du Lot, cette semence OGM VOLLCANO CLPest rescapée d’un fauchage en août 2021 par les faucheuses et faucheurs volontaires venus dénoncer la culture en plein champs de tournesols OGM, trafiqués pour tolérer les désherbants.
Parvenue à maturité, cette graine a été récoltée début octobre et acheminée jusqu’au site RAGT Semences de Calmont, 20 km au Sud de Rodez.
C’est précisément là que les faucheurs volontaires, venus de toute la France, la recherchent aujourd’hui.
Objectif de cette inspection citoyenne: trouver les semences OGM de tournesols mais aussi de Colza entreposées dans les locaux de la RAGT et les rendre impropres à la commercialisation.
Ces plantes imbibées de poisons impactent gravement la santé humaine, la biodiversité animale, la vie des sols, la qualité de l’eau …
Elles contaminent tous les modes de cultures aux alentours et contraignent les agriculteurs à l’utilisation accrue de produits chimiques faces aux adventices devenues résistantes.
Ces semences sont aussi illégales.
Le gouvernement refuse toujours d’appliquer les injonctions du Conseil d’État en Février 2020 faisant suite à un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne de juillet 2018.
Il doit interdire la mise sur le marché de ces semences OGM. Or, rien n’a été fait …
Au contraire, le gouvernement français fait pression pour mettre en chantier une modification de la loi européenne afin que l’industrie semencière puisse continuer à empoisonner la planète.
Et la France prendra la présidence de la Commission Européenne au 1er janvier 2022 …
Face à ces manquements inacceptables, les FV lanceurs d’alertes, sont en ÉTAT de NÉCESSITÉ, comme l’ont déjà conclu les juges du tribunal de Perpignan (procès du 15 octobre 2020)
3000 anti-bassines se retrouvent à Mauzé-sur-le-Mignon et démontent une « bassine de la honte » et sa pompe
Ce samedi 6 novembre, plus de 3000 personnes et 20 tracteurs se sont retrouvés à Mauzé-sur-le-Mignon pour donner un coup d’arrêt immédiat aux chantiers de méga-bassines dans le Marais Poitevin.
Le rassemblement avait lieu à l’appel de Bassines Non Merci, de la LPO, de la Confédération Paysanne et des Soulèvements de la Terre, et a réussi son pari malgré les intimidations de la préfecture qui a voulu interdire l’événement et de la FNSEA qui organisait une contre-manifestation pour nous empêcher d’agir.
Paysan.nes protecteurs de leurs terres, amoureux de la faune et de la flore, habitant.es de territoires qui s’assèchent ont ainsi investi la place de la mairie puis ont marché ensemble dans les rues de Mauzé à plus de 3000. Les manifestant.e.s et organisations de protection de l’environnement ont pu constater sur leur passage l’assèchement de la rivière du Mignon, une situation qui deviendrait permanente si les projets de bassines voient le jour.
Les manifestant.e.s ont ensuite collectivement investi le site d’une méga-bassine illégale de 5 hectares (180 000 m3), et ce malgré un fort dispositif policier. Les anti-bassines ont dû couper à travers champs, échapper aux gazs lacrymogènes et aux coups de matraque, traverser à pied un cours d’eau et passer plusieurs barrages de police mais ont finalement pu entrer sur le site de la « bassine de la honte », une bassine qui avait déjà fait l’objet de 5 condamnations par la justice.
La pompe qui alimente la bassine et puise directement dans la nappe phréatique a été démontée par des paysan.ne.s et emmenée. Une fois la foule montée sur le talus de la bassine, un débâchage a été effectué pour la mettre hors d’état de nuire. La bassine a ainsi été vidée et l’eau rendue à la nappe !
De leur côté, quelques centaines de personnes uniquement se sont retrouvées à l’appel de la FNSEA, des JA et de la Coordination rurale pour… protéger une bassine vide ailleurs, sèche et morte comme leur vision de l’agriculture qui détruit les territoires et nos paysan.ne.s.
Pour Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne, c’est « une pleine et éclatante victoire, une démonstration de force que nous sommes un mouvement populaire, nombreux à nous battre pour un territoire dynamique et un projet de société juste socialement et écologiquement »
Nous prévenons les porteurs de ces projets de bassines : notre détermination à nous battre pour un partage juste de la ressource en eau reste sans faille et il est temps pour vous d’abandonner vos projets, sans quoi nous reviendrons ! A Mauzé comme ailleurs, nous continuerons à faire valoir que l’eau est un commun et que les sols ne doivent plus être empoisonnés.
Le label haute valeur environnementale de niveau 3 (HVE 3 qui seul permet de se prévaloir de ce label auprès des consommateurs), déjà obtenu par plus de 8 000 exploitations, également envisagé comme moyen d’accès au niveau supérieur d’éco-régime dans le projet de PSN, n’apporte en revanche pas de garantie environnementale suffisante à l’heure actuelle. La révision des exigences et des voies d’accès à ce label est donc un préalable indispensable pour y adosser le paiement de l’éco-régime, alors même que le plan biodiversité ambitionne 15 000 exploitations certifiées en 2022 et 50 000 en 2030. Les modalités précises des autres voies d’accès proposées ne sont pas arrêtées, le projet renvoyant à un travail de concertation avec les différentes parties prenantes. Une attention particulière devra être portée à la proportionnalité des exigences environnementales des différentes voies d’accès au niveau de paiement correspondant.
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