Pestiriv, étude des pesticides sur les riverains, bloquée par le gouvernement !!!

A quelques jours de l’examen de la loi Duplomb,
nous savons que
l’étude Pestiriv
est bloquée
par le gouvernement !!!

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Communiqué de 3 associations qui ont participé au comité national de suivi des études sur les pesticides :
Alerte Médecins sur Les Pesticides : https://alerte-medecins-pesticides.fr/au-fil-des-jours/ou-en-est-letude-pestiriv/
Générations Futures : https://r.newsletter.generations-futures.fr/15d2iswdgl8lpfe.html?t=1750671215342
France Nature Environnement : https://fne.asso.fr/

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Lancée en 2021 par l’Anses et Santé Publique France, l’étude Pestiriv devait préciser si les riverains en région viticole présentaient une sur exposition aux pesticides.
Pourquoi ?
Parce que ces régions concentrent sur un peu plus de 3 % de la surface agricole utile française, environ 20 % des pesticides utilisés en France. Il s’agissait donc de la «première étude de grande ampleur» à l’échelle nationale visant à «mieux connaître et comprendre l’exposition aux pesticides des personnes vivant près de cultures viticoles»(1).

Il faut croire que cette préoccupation de santé publique n’est plus d’actualité.
Lorsqu’en 2016 l’AMLP a interpellé le ministère de la Santé concernant l’agrégat de cancers pédiatriques à Preignac en Gironde, deux études complémentaires furent pourtant décidées Géocap agri, une étude épidémiologique à l’échelle nationale (cas-témoins) visant à élucider le lien entre cancers de l’enfant et proximité de cultures (l’équipe Epicéa de l’Inserm a publié la première partie de l’étude portant sur les régions viticoles (2).
Et Pestiriv, une étude d’imprégnation chez des riverains de zones viticoles couplée à des mesures environnementales dans l’air (intérieur et extérieur) et dans les poussières des lieux de vie (en partenariat avec l’Anses). « Le principal objectif de cette enquête est d’identifier une surexposition éventuelle aux pesticides », expliquait  Sébastien Denys (3), directeur du pôle Santé environnement et travail au sein de SPF.

Or les 3 associations  qui ont toutes les trois participé au comité national de suivi des études sur les pesticides, savent que Pestiriv est terminée mais que sa publication est bloquée au niveau gouvernemental.

Pourtant depuis bientôt 3 ans les résultats de  Géocap sont connus : l’étude a révélé que les enfants présentent dans ces régions un risque de leucémies qui augmente avec la densité de vigne située dans un rayon d’un kilomètre autour de leur lieu de résidence. Quelles substances sont à l’origine de ces drames ?
Pestiriv devait donner des éléments de réponse …mais la santé des riverains attendra !

Nous dénonçons une volonté manifeste de masquer la réalité de l’impact des pesticides, alors que la proposition de Loi Duplomb sera soumise au vote des députés sans débat contradictoire dans les prochaines semaines.  

  1. https://www.santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/pestiriv-une-etude-pour-mieux-connaitre-l-exposition-aux-pesticides-des-personnes-vivant-en-zones-viticoles-et-non-viticoles#:~:text=A partir du mois d,ou éloignées de toute culture.
  2. Mancini M, Hémon D, de Crouy-Chanel P, Guldner L, Faure L, Clavel J, Goujon S. Association between Residential Proximity to Viticultural Areas and Childhood Acute Leukemia Risk in Mainland 131(10):107008. doi: 10.1289/EHP12634. Epub 2023 Oct 18. PMCID: PMC10583703
  3. https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/pesticides-une-etude-de-grande-ampleur-sur-lexposition-des-habitants-des-zones-viticoles-enfin-lancee-20211019_EBI4AD2VNNGYBLDMN4MO63RRCA/

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Revue de presse

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-info-de-france-inter/l-info-de-france-inter-8459747

https://www.vitisphere.com/actualite-104705-pestiriv-letude-sur-lexposition-phyto-des-voisins-de-vignes-censuree-lanses-refute-.html

La marrante, elle résiste !

VICTOIRE de Secrets Toxiques devant le Tribunal de l’UE pour accéder aux formulations complètes des pesticides de synthèse !!!

pesticides : notre santé / leur procès

Source : https://secretstoxiques.fr/2025/06/23/victoire-lue-oblige-lindustrie-a-devoiler-les-secrets-toxiques-des-pesticides/

VICTOIRE de Secrets Toxiques !!!

Le 18 juin 2025, la Cour de justice de l’UE a donné raison à Secrets Toxiques : la composition des pesticides ne peut plus rester cachée !

En 2022, avec Michèle Rivasi, Benoît Biteau et Claude Gruffat, nous avions demandé à l’EFSA la liste des coformulants du Captane, une substance active fongicide en passe d’être renouvelée.

Lorsqu’une firme souhaite faire homologuer ou renouveler une substance active au niveau de l’UE, elle doit transmettre des informations non seulement sur cette substance, mais aussi sur un exemple de produit qui en contient. Cette mesure prévue par le règlement européen permet, en principe, d’évaluer les risques du mélange entre substance active et coformulants avant que les États n’autorisent eux-mêmes les formulations.

L’EFSA, considérant que la liste des coformulants du Captane concernaient des « informations sur les émissions dans l’environnement », décide de nous la divulguer. En effet, la Convention d’Aarhus place l’intérêt du public à la divulgation de documents concernant les émissions dans l’environnement au-dessus de la protection des intérêts commerciaux des firmes.

Mais lorsqu’Arysta a été prévenue de la divulgation imminente de la composition de son produit, elle a formé un recours contre la décision de l’EFSA pour protéger ses intérêts commerciaux.

En attendant la décision du Tribunal, l’EFSA avait suspendu sa décision. Finalement, le Tribunal de l’UE a donné raison à l’EFSA et aux député.es qui la soutenaient en reconnaissant que les coformulants sont bien émis dans l’environnement !

Cet arrêt nous permet d’accéder à la composition du Captane, mais ce n’est pas tout.
Il va permettre de faciliter l’accès à la composition des produits, véritable secret de fabrique pour l’industrie et scandale sanitaire pour les citoyens.

En considérant que les co-formulants sont effectivement émis dans l’environnement, le Tribunal ouvre la voie à la découverte du pot aux roses : les formulations complètes sont plus toxiques que les substances actives seules et doivent être évaluées pleinement sur du long terme !

À Secrets Toxiques, nous militons depuis des années pour faire éclater cette vérité.

https://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=301285&pageIndex=0&doclang=FR&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=7579577

Secrets Toxiques Tour de France dans le Finistère : preogramme

 

Appel à la mobilisation contre la loi Duplomb – 19 juin – Rennes (Conf de Bretagne)

Appel à la mobilisation !

appel à mobilisation à Rennes le 19 juin 2025 contre la loi Duplomb

Au mépris de la démocratie, de l’intérêt général et des attentes réelles des paysan·nes, la politique du gouvernement dessine un avenir de plus en plus angoissant et mortifère.

A l’heure du dérèglement climatique, de l’instabilité géo-politique et des dérégulations en tout genre, quelle est sa réponse ❓

Réintroduction de produits dangereux pour la santé, destruction de notre souveraineté alimentaire au profit des lobbies agro-industriels, privatisation de biens communs comme l’accès à l’eau et à la terre.

🤬 S’ajoutant aux innombrables reculs des politiques agricoles (suppression des aides à la bio, réorientation du reliquat bio aux JA…), la loi Duplomb est non seulement régressive mais elle est aussi dangereuse !

Il faut que ça cesse !

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Les Confédérations paysannes de Bretagne appellent les agriculteurs, agricultrices, citoyen·nes, syndicats de salarié·es, associations environnementales, 

🚜🚜🚜

 à se mobiliser massivement 

✊✊✊

📆  le jeudi 19 juin à 14h 

 📍au départ de l’Esplanade Charles de Gaulle à Rennes  

Nous manifesterons et mènerons des actions symboliques pour faire entendre notre colère et interpeller les parlementaires et le gouvernement.

Ne nous laissons pas faire ! 

Face au gouvernement, battons-nous pour un monde vivable !

L’eau, la terre, notre alimentation ne sont pas des marchandises !

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ORGANISATION TRAJETS DEPUIS LE FINISTERE
Si vous souhaitez participer à la mobilisation et que vous cherchez/proposez un covoit, merci de nous indiquer la commune de départ et le nombre de places disponibles, par retour mail ou par téléphone.
En fonction du nombre de participant·es finistérien·nes, nous pourrons louer un car pour faire le trajet depuis Morlaix ou Quimper.

Confédération Paysanne du Finistère
Hôtel d'entreprises - Z.A. du Lumunoc'h
325 rue Pierre et Marie Curie - 29510 BRIEC
Perm. tél. mardi au jeudi 9h-12h : 06.17.37.52.61
En savoir plus : www.confederationpaysanne.bzh/finistere/
Suivez-nous sur FB : www.facebook.com/conf29

Lettre ouverte co signée par 1279 médecins et chercheurs adressée aux ministres de la Santé, Agriculture et Environnement

Secrets Toxiques

Lettre ouverte à Mesdames et messieurs les ministres de la Santé, de l’Agriculture, du Travail et de l’Environnement

Dans le cadre du débat parlementaire autour du projet de loi du sénateur L. Duplomb, médecins et scientifiques adressent une lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les ministres de la Santé, de l’Agriculture, du Travail et de l’Environnement, ministres de tutelle de l’ANSES. Cette proposition de loi sera soumise au vote de l’Assemblée nationale à la fin du mois de mai. Nous vous prions de la signer au plus vite et avant le 4 mai.

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les Ministres de la Santé, de l’Agriculture, du Travail et de l’Environnement.

Paris le 14 avril 2025

Mesdames et Messieurs les Ministres,

L’impact des pesticides sur le vivant n’est plus à démontrer

 

Deux expertises collectives, celle de l’INSERM en 2021 et celle de l’INRAE en 2022 ont permis d’établir des faits scientifiques incontestables : la contamination par les pesticides de tous les milieux et du biote qui y vit est généralisée et tous les niveaux d’organisation biologique sont impactés (expertise complémentaire INRAE-IFREMER). La liste des pathologies en lien avec l’exposition professionnelle aux pesticides ne cesse de s’allonger, tout comme celle des pathologies impactant la population générale, en particulier par la contamination lors de fenêtres de vulnérabilité comme la grossesse.

Comment cette situation alarmante peut-elle perdurer alors que la mise sur le marché des pesticides est régie par le règlement européen 1107/2009 ? Celui-ci prévoit que, conformément à des lignes directrices établies au niveau international, les industriels doivent fournir les données toxicologiques à partir desquelles les agences – l’EFSA pour ce qui est des substances actives, l’ANSES en France pour ce qui est des formulations complètes – produisent leurs avis.

Nous pensons que certains dysfonctionnements flagrants ne sont pas pris en compte :

        * les agences sont dépendantes des données fournies par les industriels sans pouvoir réaliser de contre-expertise ;

        * les lignes directrices évoquées plus haut n’explorent pas tous les risques potentiels des pesticides comme on le voit chaque fois que la recherche universitaire entre en dissonance avec ces avis réglementaires (par exemple pour les perturbateurs endocriniens) ;

        * la littérature scientifique internationale, indépendante et évaluée par des pairs, que le règlement européen a prévu de prendre en compte pour pallier ces écueils, est trop souvent marginalisée dans les dossiers d’autorisation de mise sur le marché (AMM) ;

        * l’évaluation de la toxicité chronique des formulations commerciales et de leur potentialisation par effet cocktail n’est pas réalisée. Ce sont pourtant ces formulations qui sont épandues dans l’environnement, et non les substances actives seules dont les dangers sont évalués isolément.

Ce sont là des problèmes majeurs sur lesquels nous attendons une parole forte des responsables politiques afin de redonner à l’expertise réglementaire les moyens d’exercer le mandat qui lui a été confié. Lorsque la réglementation est insuffisante ou n’est pas respectée, c’est au détriment de la santé des écosystèmes, des agriculteurs et de la population en général, avec en outre des coûts majeurs pour le système de santé.

Le rôle de l’ANSES dans cette expertise est décisif car sa mission officielle est bien de délivrer et retirer les AMM des médicaments vétérinaires, des pesticides, des matières fertilisantes et des biocides en France. Pour ce faire, elle doit avoir les moyens d’évaluer leur efficacité, les dangers et les risques qu’ils représentent pour la santé humaine et la biodiversité.

Nous refusons la mise sous tutelle de la science

 

Au contraire, nous assistons avec la proposition de loi Duplomb et le projet de décret qui lui est assorti, à une remise en cause de la place de l’expertise scientifique dans le processus d’AMM à travers un affaiblissement du rôle de l’ANSES. Depuis 2015, ce n’est plus au ministère de l’agriculture mais à l’agence qu’il revient de piloter ce processus dans un cadre scientifique et déontologique contraint.

Or la création annoncée d’un « conseil d’orientation pour la protection des cultures » qui aviserait le ministre chargé de l’agriculture des usages qu’il considère prioritaires, c’est à dire ceux pour lesquels il estimerait que les alternatives sont inexistantes ou insuffisantes serait un recul pour la santé publique. Les priorisations faites par ce conseil composé d’industriels et de syndicats agricoles s’imposeraient à la direction de l’agence au mépris des exigences sanitaires. Le cadre déontologique ainsi corrompu, les règles de transparence et d’indépendance vis à vis des intérêts privés le seraient tout autant.

Par ailleurs, la ré-autorisation de certains néonicotinoïdes, ces insecticides “tueurs d’abeilles” interdits en France depuis 2016, ainsi que des substances ayant un mode d’action similaire inquiète aussi bien le monde de la santé que celui des apiculteurs. Le retrait de l’autorisation s’est fondé, à  l’époque, sur des avis scientifiques, notamment de la Task Force on Systemic Pesticides qui a passé en revue plus de 1000 articles scientifiques pointant les effets dévastateurs de ces pesticides sur la santé humaine et l’environnement.

La proposition de loi Duplomb envisage ainsi de « réautoriser aux agriculteurs français l’accès à trois molécules néonicotinoïdes : l’acétamipride et deux autres matières actives, la flupyradifurone (1) et le sulfoxaflor, déjà autorisées et utilisées partout ailleurs en Europe ». Or l’EFSA et l’Anses alertent, notamment, sur leur dangerosité pour l’entomofaune pollinisatrice (2) (3). Des points sur lesquels la littérature scientifique ne cesse de s’accumuler (4).

Cet exemple nous permet de rappeler l’importance du principe de précaution (qui figure dans le préambule de la Constitution via la Charte de l’environnement). C’est ce principe qui en 2016 avait permis d’écarter cette famille d’insecticides, en raison du niveau de preuve scientifique élevé de leur toxicité sur les pollinisateurs. Doit-on rappeler que les données convergent pour affirmer que 70 % de la biomasse des insectes a disparu en une trentaine d’années ? Les agriculteurs doivent bénéficier d’un soutien financier pour changer leurs pratiques dans le sens de l’agroécologie. Reporter ces mesures ne rendra la transition que plus douloureuse.

La proposition de loi Duplomb aggraverait la situation

Cette proposition de loi contient de nombreuses mesures qui vont renforcer la dépendance des agriculteurs aux pesticides chimiques de synthèse, sans pour autant répondre à leur demande de rémunération juste. Or cette dépendance pose déjà d’énormes problèmes de santé humaine et de dégradation de l’environnement.

Agriculteurs, riverains, citoyens ne veulent plus servir de cobayes à l’évaluation de l’effet cocktail de toutes ces substances disséminées dans l’environnement, et que l’on retrouve dans l’eau du robinet, les eaux minérales, et nos aliments.

Cet effet cocktail doit être sérieusement quantifié en constituant une base de données précises sur les produits utilisés à la parcelle – dose et temporalité – afin de permettre à la recherche de percevoir les signaux faibles qui préludent aux catastrophes sanitaires en croisant ces données avec celles de santé.

Le 28 février 2025, la Cour administrative d’appel de Marseille a annulé les AMM des insecticides néonicotinoïdes Closer et Transform de la multinationale Corteva Agrisciences. Cette décision, obtenue par l’UNAF, Générations Futures et Agir pour l’Environnement remet en cause la méthodologie d’évaluation de l’ANSES, jugée non conforme aux exigences européennes. La cour a statué que « le ministre chargé de l’agriculture ne peut autoriser la mise sur le marché d’un produit phytopharmaceutique … qu’après que l’instruction de la demande d’autorisation a établi l’innocuité, l’efficacité et la sélectivité du produit. L’interaction entre la substance active, les phytoprotecteurs, les synergistes et les coformulants doit être également prise en compte lors de l’évaluation des produits phytopharmaceutiques ».

Mesdames, messieurs les ministres,

Nous nous opposons à la création d’un Conseil d’orientation agricole qui dessaisirait l’ANSES d’une partie du contrôle scientifique et de la responsabilité assortie. Qui alors, endosserait la responsabilité pénale en cas d’accident sanitaire ou environnemental ? Vous ?

Nous attendons des réponses aux questions suivantes :

        * allez-vous enfin garantir une véritable médecine préventive ainsi qu’un suivi effectif en santé au travail pour l’ensemble des travailleurs agricoles y compris les travailleurs précaires ?

        * quand rendrez-vous automatique la communication en temps réel des produits épandus à la parcelle vers une base de données accessible aux chercheurs ?

        * comment allez-vous faire respecter la nécessaire prise en compte des études réalisées par les équipes universitaires indépendantes en complément des tests d’évaluation réglementaire des industriels ?

        * quand la France exigera-t-elle que l’étude de la toxicité chronique des formulations complètes de chaque produit et de leur effet cocktail soit systématiquement réalisée avant autorisation de mise sur le marché, comme le prévoit le règlement 1107/2009  ?

(1) La structure de la flupyradifurone est proche de celle de l’imidaclopride (N- nitroguanidine) avec lequel il partage également un métabolite commun (6-chloro-nicotine).

(2) EFSA, 2024. Statement on the toxicological properties and maximum residue levels of acetamiprid and its metabolites. EFSA Journal. DOI: 10.2903/j.efsa.2024.8759

(3) http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.2903/j.efsa.2022.7031/full

(4) Pour quelques travaux récents, voir : Azpiazu, C., Bosch, J., Bortolotti, L. et al., 2021. Toxicity of the insecticide sulfoxaflor alone and in combination with the fungicide fluxapyroxad in three bee species. Sci Rep 11, 6821 ; Catania et al., 2024. Insecticidesused for controlling cotton mealybug pose a threat to non-target bumble bees, Chemosphere, Volume 368, 143742; Kline et al., 2025. Toxicity responses of different bee species to flupyradifurone and sulfoxaflor insecticides reveal species and sex-based variations, Science of The Total Environment, Volume 964, 178264.

Premiers signataires :

Pr. ANNESI-MAESANO Isabella, Dr1 INSERM, épidémiologiste ; BONMATIN Jean-Marc, Chercheur CNRS ; BORTOLI Sylvie, Chercheuse en toxicologie ; CHATEAURAYNAUD Francis, sociologue, directeur d’études à l’EHESS ; COUMOUL Xavier, Professeur des universités – Toxicologie et Biochimie – Directeur Unité Inserm HealthFex ; CORTY Jean-François, Président de Médecins du Monde ; Dr. COSTA Brigitte, oncologue médical ; DI CRISTOFARO Julie, Docteur, Chercheur ; Dr. FELTZ Alexandre, Adjoint à la santé de Strasbourg ; GRAU Daniel, Docteur en Mathématiques Appliquées ; HUC Laurence, directrice de recherche INRAE ; LAIRON Denis, Directeur de recherche émérite Inserm, C2VN, Marseille ; MARANO Francelyne, Professeure émérite université Paris Cité ; NONY Sylvie, Historienne des Sciences, Vice-Présidente d’Alerte Pesticides Haute-Gironde ; PERINAUD Pierre-Michel, Médecin généraliste, Président d’Alerte des médecins sur les pesticides ; PRETE Giovanni, Enseignant-chercheur ; SANTOLINI Jerôme, Directeur de Recherche ; SELOSSE Marc-André, Professeur du Muséum national d’Histoire naturelle, membre de l’Académie d’Agriculture de France et de l’Institut Universitaire ; SUJOBERT Pierre, Professeur d’hématologie ; Pr. SULTAN Charles, Président du Conseil scientifique de Générations Futures, ex co-directeur du diplôme national « environnement et santé » ; VAILLANT Pascal, Maître de conférences à l’Université Paris Nord ; VELOT Christian, Dr. généticien moléculaire, Université Paris-Saclay ; VOLAIRE Florence, Chercheuse INRAE en écologie

Liste-complete-des-signataires

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Retrouvez la tribune sur le site de Médecins du Monde

https://www.medecinsdumonde.org/tribune/lettre-ouverte-limpact-des-pesticides-nest-plus-a-prouver/

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250506-Revue de presse Lettre ouverte scientifiques.

Le Monde

Pesticides : « Les agriculteurs, les riverains et les citoyens ne veulent plus servir de cobayes », alertent 1 200 médecins et scientifiques

Dans une lettre ouverte aux ministres de l’agriculture, de la santé et de l’environnement rendue publique lundi 5 mai, des centaines de médecins et de scientifiques s’opposent aux dispositions de la proposition de loi du sénateur républicain Laurent Duplomb.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/05/05/pesticides-les-agriculteurs-les-riverains-et-les-citoyens-ne-veulent-plus-servir-de-cobayes-alertent-1-200-medecins-et-scientifiques_6603228_3244.html

Réintroduire des produits « tueurs d’abeilles » interdits, placer le « gendarme » des pesticides sous la houlette des filières agricoles, maintenir l’évaluation des molécules sous la coupe de leurs fabricants, écarter la littérature scientifique de l’analyse des risques… Dans une lettre ouverte rendue publique lundi 5 mai, plus de 1 200 médecins et scientifiques alertent les ministres de l’agriculture, de la santé et de l’environnement sur les failles du système d’homologation de ces produits, qui font de la population des « cobayes », écrivent les signataires.

Parmi eux, plusieurs centaines de médecins, mais aussi de nombreux membres des communautés scientifiques impliquées (toxicologie, écotoxicologie, agronomie, etc.) issus des universités et des organismes de recherche publics (Centre national de la recherche scientifique, CNRS ; Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, Inrae ; Institut de recherche pour le développement ; Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement).

Les signataires demandent le renforcement de l’expertise réglementaire et s’opposent aux dispositions de la proposition de loi du sénateur de la Haute-Loire Laurent Duplomb (Les Républicains), qui doit être examinée par les députés avant la fin du mois de mai. « Cette proposition de loi contient de nombreuses mesures qui vont renforcer la dépendance des agriculteurs aux pesticides chimiques de synthèse, sans pour autant répondre à leur demande de rémunération juste, dénoncent les signataires. Or, cette dépendance pose déjà d’énormes problèmes de santé humaine et de dégradation de l’environnement. »

« Faits scientifiques incontestables »

Portée par plusieurs organisations de médecins (Médecins du monde, Alerte des médecins sur les pesticides), la lettre met en avant les données déjà acquises sur les effets sanitaires et environnementaux de ces intrants. « La liste des pathologies en lien avec l’exposition professionnelle aux pesticides ne cesse de s’allonger, tout comme celle des pathologies impactant la population générale, en particulier par la contamination lors de fenêtres de vulnérabilité comme la grossesse, ajoutent les signataires. Deux expertises collectives, celle de l’Inserm [Institut national de la santé et de la recherche médicale], en 2021, et celle de l’Inrae, en 2022, ont permis d’établir des faits scientifiques incontestables, écrivent les signataires. La contamination par les pesticides de tous les milieux et du biote [faune et flore] qui y vit est généralisée et tous les niveaux d’organisation biologique sont impactés. »

Les signataires rappellent que l’évaluation des risques de ces substances demeure « dépendante des données fournies par les industriels » ; que les tests réglementaires « n’explorent pas tous les risques potentiels » comme, par exemple, les propriétés de perturbation endocrinienne ; que la littérature scientifique « est trop souvent marginalisée » dans les procédures d’homologation.

Enfin, ils soulignent que les risques liés à l’exposition chronique des produits réellement utilisés sur les parcelles et les effets potentiels des mélanges (« effet cocktail ») ne sont pas évalués avant autorisation de mise sur le marché. « Agriculteurs, riverains, citoyens ne veulent plus servir de cobayes à l’évaluation de “l’effet cocktail” de toutes ces substances disséminées dans l’environnement, et que l’on retrouve dans l’eau du robinet, les eaux minérales, et nos aliments », plaident-ils.

Le retour de trois néonicotinoïdes interdits

Ceux-ci s’en prennent aussi à la proposition de loi Duplomb, qui prévoit notamment la création d’un « conseil d’orientation pour la protection des cultures », composé de représentants des filières agricoles et de l’industrie des pesticides, qui superviserait l’agenda de travail de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Cela reviendrait, selon les 1 200 chercheurs et médecins signataires, « à une remise en cause de la place de l’expertise à travers un affaiblissement du rôle de l’Anses ». Auditionné à l’Assemblée nationale le 25 mars, le directeur général de l’Anses, Benoît Vallet, avait déclaré qu’une telle mise sous tutelle de l’agence reviendrait à une forme de rupture de contrat. « Pour moi, il n’y aurait plus la possibilité de rester directeur général de l’agence », avait-il précisé.

« La loi Duplomb sacrifie la santé et en premier lieu celle des agriculteurs au profit de l’industrie agrochimique, et constitue une grave remise en cause de l’indépendance de la science, comme on le voit aux Etats-Unis », estime Marc Billaud, chercheur au CNRS, signataire du courrier aux ministres et coauteur – avec le professeur d’hématologie aux Hospices civils de Lyon et à l’université Lyon-I Pierre Sujobert – d’un article dénonçant les manœuvres d’occultation des liens entre pesticides et cancers du sang, dans la prochaine édition de la Revue de biologie médicale.

Autre point de crispation : le retour de trois néonicotinoïdes ou apparentés, interdits au terme de plus d’un millier d’études publiées dans littérature scientifique, expliquent les signataires, pour les risques qu’ils font peser sur les abeilles et les insectes pollinisateurs. Ces dernières semaines, des rassemblements d’apiculteurs protestant contre un tel retour se sont tenus en France. La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, s’est prononcée contre cette mesure. Le gouvernement a une position réservée. Contactés, les autres ministres destinataires du courrier n’étaient pas, lundi 5 mai au soir, en mesure de réagir.

Stéphane Foucart

 

L’Humanité

 

« Un recul pour la santé publique » : 1 300 médecins et scientifiques dénoncent la réintroduction de pesticides interdits

1 279 chercheurs, médecins, soignants publient ce lundi 5 mai une lettre ouverte dans laquelle ils dénoncent la proposition de loi Duplomb. Débattu cette semaine en commission à l’Assemblée nationale, le texte prévoit notamment de réintroduire des pesticides interdits, dont des néonicotinoïdes.

Plus d’un millier de chercheurs et scientifiques alertent sur les dangers de la proposition de loi Duplomb, qui doit être soumise au vote de l’Assemblée nationale fin mai 2025. Ils publient ce lundi 5 mai une lettre ouverte aux ministères de la Santé, de l’Agriculture, du Travail et de l’Environnement, les quatre tutelles de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dans laquelle ils alertent sur les risques majeurs que ce texte ferait peser sur la santé publique, l’environnement et l’indépendance de l’expertise scientifique.

Initiée par Médecins du Monde et le collectif Alertes des médecins sur les pesticides, cette lettre est publiée à la veille de l’examen du texte par les députés en commission du développement durable. Les signataires – parmi lesquels le biologiste du muséum d’histoire naturelle Marc André Selosse et le président de Médecins du Monde Jean-François Corty – pointent les effets néfastes des pesticides interdits sur la santé, et redoutent en particulier la « ré-autorisation de certains néonicotinoïdes, ces insecticides “tueurs d’abeilles” interdits en France depuis 2016 », qui inquiètent à la fois les professionnels de santé et les apiculteurs.

L’Anses remise en cause, son président menace de démissionner

Autre motif d’alerte pour les signataires : la création d’un « comité d’orientation pour la protection des cultures », inscrit dans la proposition de loi. « Nous nous opposons à la création d’un Conseil d’orientation agricole qui dessaisirait l’Anses d’une partie du contrôle scientifique et de la responsabilité assortie », dénoncent-ils.

Ce nouveau conseil aurait la possibilité d’identifier les pesticides jugés essentiels, ceux pour lesquels il est estimé qu’il n’y a pas d’alternative. Dans ce cas, le ministère de l’Agriculture pourrait passer outre l’avis de l’Anses, pourtant chargée jusqu’ici d’évaluer les dangers des pesticides et de délivrer les autorisations.

Pour le millier de chercheurs et scientifiques, la création de ce « conseil » serait « un recul pour la santé publique » s’il venait à imposer l’autorisation de pesticides « sans considération suffisante pour les risques sanitaires et environnementaux ». Avant d’exhorter les ministres à « garantir l’indépendance de l’Anses et de son expertise scientifique face aux pressions économiques et politiques. »

Le directeur général de l’Anses, Benoît Vallet, avait menacé lors de son audition à l’Assemblée le 25 mars de démissionner en cas d’adoption de la loi Duplomb. Après son examen en commission, la proposition de loi doit être débattue en séance à la fin du mois de mai par les députés.

Clara Gazel

 

Secrets Toxiques Tour de France dans le Finistère : preogramme

 

5 Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM seront entendu.e.s mardi 20 mai, 14h30 au commissariat de police de Lorient

Suite à leur action du 5 avril 2025 , lors de laquelle ils ont peinturluré quelques bidons de pesticides dont la toxicité était largement sous-évaluée, les FV d’OGM sont convoqué.e.s au commissariat de Police de Lorient pour une audience libre.

Marketing vert sur un produit herbicide toxique

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Leur communiqué, pour rappel :

Les faucheuses et faucheurs d’OGM du sud Bretagne sont convoqué.e.s au commissariat de police de Lorient le 20 mai à 14h30 en audience libre.

Leur crime ?
Iels ont peinturluré des bidons de pesticides le 5 avril dernier dans des jardineries et ont été une dizaine à décliner leur identité le jour même.

Mais pouruqoi donc peinturlurer des produits présentés à tous comme inoffensifs et respectueux de l’environnement ???

Oyez oyez cher.es citoyen.nes :

Vous mangez et buvez des résidus d’hydrocarbures !!
… pas très top pour votre santé …

Ha , on ne vous l’a pas dit ! Il se trouve qu’il y en a plein dans les pesticides utilisés tout autour de vous, dans l’agriculture «chimique» et dans vos jardins si vous les y mettez, et donc dans les aliments que vous mangez et l’eau que vous buvez !

Et ils ont paradoxalement passé toutes les «barrières» de l’évaluation pour obtenir des Autorisations de Mise sur le Marché et arriver dans les champs des agriculteurs.trices, chez les paysagistes, les jardiniers amateurs, … et finalement dans nos corps !!!

La société se mobilise pour réclamer la sortie des pesticides de synthèse :

Simultanément ou presque à l’action des FV BZH :

  1. A l’occasion de la journée mondiale de la Santé du 7 avril, un collectif d’organisations a marché dans Paris, le 5 avril, pour dénoncer les impacts catastrophiques et généralisés des pesticides de synthèse.
    « Marche vivante pour un printemps bruyant » organisée par Scientifiques en Rébellion, Alerte Médecins contre les Pesticides, Médecins du Monde, COAADEP (Collectif des Ouvrier Agricoles et de leurs Ayants Droits Empoisonnés par les Pesticides), Confédération Paysanne, Extinction Rébellion, Secrets Toxiques, et de nombreuses autres organisations…
    Nous, Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM, soutenons leurs revendications et exigeons avec eux :
    l’arrêt de l’usage des pesticides en France et dans le Monde
    un accompagnement des agriculteurs-trices vers des pratiques agro-écologiques
    une politique agricole qui concilie santé, environnement et santé alimentaire.
    https://alerte-medecins-pesticides.fr/wp-content/uploads/2025/02/Appel-Marche-5-avril-2025-Printemps-Bruyant.pdf
  2. Lettre ouverte : les scientifiques et médecins se mobilisent le 5 mai dans la presse :
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/05/05/pesticides-les-agriculteurs-les-riverains-et-les-citoyens-ne-veulent-plus-servir-de-cobayes-alertent-1-200-medecins-et-scientifiques_6603228_3244.html

Dans une lettre ouverte rendue publique lundi 5 mai, plus de 1 200 médecins et scientifiques alertent les ministres de l’agriculture, de la santé et de l’environnement sur les failles du système d’homologation de ces produits, qui font de la population des « cobayes », écrivent les signataires.

Les signataires rappellent que l’évaluation des risques de ces substances demeure « dépendante des données fournies par les industriels » ; que les tests réglementaires « n’explorent pas tous les risques potentiels » comme, par exemple, les propriétés de perturbation endocrinienne ; que la littérature scientifique « est trop souvent marginalisée » dans les procédures d’homologation.

Enfin, ils soulignent que les risques liés à l’exposition chronique des produits réellement utilisés sur les parcelles et les effets potentiels des mélanges (« effet cocktail ») ne sont pas évalués avant autorisation de mise sur le marché. « Agriculteurs, riverains, citoyens ne veulent plus servir de cobayes à l’évaluation de “l’effet cocktail” de toutes ces substances disséminées dans l’environnement, et que l’on retrouve dans l’eau du robinet, les eaux minérales, et nos aliments », plaident-ils.

les Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM retirent symboliquement ces produits toxiques et non évalués des rayons où ils sont mis en vente et posent légitimement la question de la responsabilité de cet empoisonnement généralisé :
Q
ui sont donc les responsables de cet empoisonnement généralisé ?
Les fabricants ? Les distributeurs ? Les agences d’évaluation distribuant les Autorisations de Mise sur le Marché ? les responsables politiques qui ferment les yeux, voire favorisent leur emploi (cf loi Duplomb) ? Le «système» qui désinforme et fourgue contre leur volonté, aux citoyen.ne.s, des produits toxiques, dangereux pour leur santé ???

Nous, FV d’OGM BZH, réclamons l’abandon des pesticides de synthèse et l’accompagnement de celles et ceux qui en font un usage professionnel vers des pratiques de l’agro-écologie, respectueuse de notre santé, de nos corps et de tout le vivant

Vous pouvez venir les soutenir le 20 mai prochain devant le comissariat de police de Lorient, à partir de 14h30

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Compte rendu de la journée dans la presse :
https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/les-faucheurs-volontaires-auditionnes-au-commissariat-de-lorient-87562ffe-3590-11f0-bf6c-240af7605eff

https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient-56100/a-lorient-les-faucheurs-volontaires-ont-manifeste-devant-le-commissariat-6821269.php

https://www.france.tv/france-3/bretagne/ici-19-20-bretagne/7154147-emission-du-mardi-20-mai-2025.html
A partir de 12 ‘ 12  »

https://faucheurs-volontaires.fr

La marrante, elle résiste !

Publication : «  corrélation terrains de golf/ Parkinson (pesticides) dans 2 états américains »

Le Pr Gilles-Eric Séralini nous fait suivre cette publication récente dont il a traduit le résumé pour les récalcitrant.e.s à l’anglais.
Article complet dans le lien ci dessous
https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2833716

Résumé :
Au total, 419 cas incidents de MP (Maladie de Parkinson) ont été identifiés (âge médian [IQR] : 73 ans [65-80 ans] ; 257 hommes [61,3 %]) et 5 113 témoins appariés (âge médian [IQR] : 72 ans [65-79 ans] ; 3 043 hommes [59,5 %] ; 4 504 blancs [88,1 %]). Après ajustement pour les caractéristiques démographiques des patients et le quartier, le fait de vivre à moins d’un mile d’un terrain de golf était associé à une augmentation de 126 % du risque de développer une MP par rapport aux personnes vivant à plus de 9,6 km d’un terrain de golf (rapport de cotes ajusté [RCa] : 2,26 ; IC à 95 % : 1,09-4,70). Les personnes vivant dans des zones desservies par un service d’eau avec un terrain de golf présentaient un risque de MP presque deux fois plus élevé que celles vivant dans des zones desservies sans terrain de golf (ORa : 1,96 ; IC à 95 % : 1,20-3,23) et un risque 49 % plus élevé que les personnes disposant d’un puits privé (ORa : 1,49 ; IC à 95 % : 1,05-2,13). De plus, les personnes vivant dans des zones desservies par un service d’eau avec un terrain de golf situées dans des zones vulnérables aux eaux souterraines présentaient un risque 82 % plus élevé de développer une MP que celles vivant dans des zones non vulnérables aux eaux souterraines (OR a : 1,82 ; IC à 95 % : 1,09-3,03).

CONCLUSIONS ET PERTINENCE : Dans cette étude cas-témoins basée sur la population, le risque le plus élevé de MP a été observé dans un rayon de 1 à 3 miles d’un terrain de golf, et le risque diminuait généralement avec la distance. Les associations ayant eu les effets les plus importants se trouvaient dans les zones desservies par un terrain de golf et dans les régions vulnérables aux nappes phréatiques. »

JAMA Network Open. 2025;8(5):e259198. doi:10.1001/jamanetworkopen.2025.9198

Commentaire de Gilles-Eric Séralini : Ça se passe dans le Minnesota et le Wisconsin et « in the US, pesticide application to golf courses can be up to 15 times higher compared with countries in Europe. »

Pourrait-on expliquer aux êtres humains “normaux” : pourquoi ce qui est Interdit et punit de prison à vie avec l’usage d’une « kalashnicov » est parfaitement toléré par la diffusion de « substances létales » qui assassinent en silence des millions d’êtres vivants sur la planète ? ? ?

La marrante, elle résiste !

Au revoir Christian

Christian JOUAULT nous a quittés ce jeudi 10 avril 2025

Christian avait rejoint le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, en 2016.
Pisseur Involontaire de la première heure, il était avec nous lors de la première « pisserie » de PIG BZH à Pontivy, en février 2019.
Pisserie test, organisée pour former les référents locaux, qui marqua le coup d’envoi d’une série d’analyses d’urine pour recherche de glyphosate et d’une série de plaintes  contre X pour empoisonnement / mise en danger de la vie d’autrui, (800 plaintes en Bretagne, 5400 en France) et conduisit, entre autres, à la création de la coalition Secrets Toxiques, pour demander le retrait du marché des pesticides de synthèse…

Depuis sa rencontre au Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest, en mai 2016 alors qu’il souffrait d’un cancer de la prostate, jusqu’à ce jour, il n’a cessé de témoigner avec émotion, des conséquences dramatiques que les pesticides ont eu dans sa vie et celle de son épouse.

Il a rendu visite à beaucoup de malades, sillonné la Bretagne, voire la France, pour témoigner de multiples fois dans des cinés-débats, dans les journaux, les émissions télévisées…

Nous, PIG BZH, nous associons à la peine de ses proches, et de tous les membres du CSVPO.

Paix à ton âme, Christian !

 

La pétition européenne du Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest a été auditionnée au Parlement Européen et elle reste ouverte !

Le Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest a soutenu une nouvelle fois,  ce lundi 7 avril 2025, sa pétition européenne devant la Commission PETI du Parlement Européen, par les voix de Serge Le Quéau et René Louail : cette pétition reste ouverte !

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les victimes des pesticides de la coopérative Triskalia
une nouvelle fois entendues par la Commission des Pétitions du Parlement
européen

Bruxelles, 7 avril 2025 – Une délégation composée d’ex-salariés victimes
des pesticides de la coopérative bretonne Triskalia/Eureden, de
représentants de l’Union syndicale Solidaires Bretagne et du Collectif
de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest a été auditionnée
aujourd’hui par la Commission des Pétitions du Parlement européen. Cette
démarche s’inscrit dans une lutte qui dure depuis plusieurs années pour
dénoncer les abus liés à l’utilisation des pesticides et les manquements
des autorités françaises.

Deux constats alarmants à l’origine de leur mobilisation
1. L’utilisation irresponsable des pesticides continue à faire de
nombreuses victimes parmi les salariés, les agriculteurs et les
riverains.
2. Sous l’influence des lobbys agro-industriels, l’État français manque
à son devoir de protéger ses citoyens contre ces dangers.

Des précédents révélateurs
Cette troisième rencontre avec la Commission fait suite à deux audits
précédents qui avaient déjà mis en lumière des défaillances graves dans
l’application des normes européennes sur les pesticides. Ces enquêtes
avaient notamment révélé :
• Des contrôles inefficaces en raison de préavis systématiques.
• L’utilisation massive et préventive de pesticides dans les silos
céréaliers, augmentant les risques pour la santé humaine et
l’environnement.
En 2024, de nouvelles révélations ont amplifié l’urgence d’agir. Parmi
elles, l’usage excessif de produits comme le K-OBIOL ULV6d et le formol
dans les centres de stockage a causé des catastrophes sanitaires et
environnementales : contamination alimentaire, destruction massive de
maïs contaminé, et épidémies telles que la salmonelle dans les élevages
avicoles.

Un appel à la transparence et au renforcement des contrôles
La délégation a insisté sur la nécessité d’intensifier les inspections
auprès des responsables de ces pratiques destructrices. Elle dénonce
également le manque de transparence et le rôle défaillant des organes de
contrôle, qui permettent à ces abus de perdurer.

Une réponse forte du Parlement européen
Les membres de la Commission des Pétitions ont exprimé leur
préoccupation face aux manquements persistants de la France dans le
respect des réglementations européennes sur l’usage des pesticides. À
une large majorité, ils ont décidé :
• De maintenir une surveillance stricte sur l’application par la France
des normes européennes.
• De réaffirmer que les citoyens ne doivent pas payer le prix du laxisme
institutionnel.
Ce nouvel appel marque une étape importante dans la lutte pour une
agriculture plus responsable et respectueuse de la santé publique et de
l’environnement. Les victimes espèrent que cette mobilisation européenne
permettra enfin d’obtenir justice et d’éviter que d’autres vies soient
mises en danger.

Contacts :
Claude Le Guyader représentant des ex-salariés de Triskalia : 06 81 69
75
Serge Le Quéau – Union régionale Solidaires de Bretagne : 06 80 95 85 17
René Louail – Comité de soutien des victimes des pesticides de Triskalia
: 06 72 84 87 92
Henri Busnel – Collectif de soutien aux victimes des pesticides de
l’ouest : 06 71 11 06 90 24

La pétition soutenue

Ouverte au soutien

Les pétitionnaires, employés, anciens employés ou proches d’employés, malades ou disparus, d’une entreprise de production de biens agricoles transformés, ont été durablement exposés à des produits chimiques dangereux sans en avoir été dûment informés par l’employeur et sans protection adéquate. Ils souhaitent voir reconnu les problèmes de santé qui en ont découlé (entraînant une incapacité totale ou partielle de travail voire le décès) et contestent le refus d’indemnisation qui leur a été opposé par leur organisme de mutuelle santé. Ils demandent que soit examiné le respect par la France de : la Directive 2009/128/CE sur l’utilisation des pesticides, le Règlement (CE) 882/2004 sur les aliments pour animaux, les Directives 98/24/CE et 2004/37/CE sur la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs.

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La pétition reste ouverte

C’est à dire que les problèmes dénoncés par cette pétition ne sont toujours pas résolus : elle est toujours d’actualité, vous pouvez encore la soutenir !

ET soutenir, ou adhérer au CSVPO : https://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/

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Retrouvez l’audition sur le site multimédia de l’Union Européenne

Minute 15:38, par ici : https://multimedia.europarl.europa.eu/fr/webstreaming/committee-on-petitions-ordinary-meeting_20250407-1500-COMMITTEE-PETI

Toxiques en vente libre : nouvelle action des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM sur les herbicides

    Communiqué de presse

Ce matin 5 avril 2025, des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM, des membres des Soulèvements de la Terre du groupe local de Lorient ainsi que des membres de XR Rébellion vont dans des jardineries locales ; ils se rendent dans les rayons de désherbants chimiques (pesticides de synthèse), s’emparent des bidons, les déposent sur une bâche et les recouvrent de peinture pour les rendre impropres à la vente. Simultanément, ils distribuent des tracts et expliquent leurs gestes aux clients et aux salariés du magasin.

Par cette action, ils veulent dénoncer :

La commercialisation de ces produits hautement dangereux pour la santé humaine, la biodiversité.

La non évaluation de la toxicité du produit tel qu’il est vendu et employé ; en effet, ne sont évaluées que les molécules déclarées actives par les fabricants. Or à ces molécules de nombreux adjuvants issus principalement de pétrochimie y sont ajoutés sans aucune évaluation de dangerosité de ceux-ci. Pour les désherbants utilisés en agriculture, c’est la même chose.

Il existe des alternatives plutôt efficaces pour les jardiniers ( voir tract ci-joint) et l’agriculture avec par exemple l’agroécologie.

Nous, Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM sommes déterminé.e.s à dénoncer la commercialisation de ces produits hautement dangereux, à demander leur retrait des rayons, et à poursuivre nos actions de désobéissance civile non violente.

Les Faucheurs Volontaires d’OGM

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Printemps radieux

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Breafing matinal
Marketing vert sur un produit herbicide toxique
Début de l’action, filmée par la presse
En pleine action … peinture verte pour un produit pas vert 😉
En pleine action … peinture verte sur un produit pas vert 🙂

Les peinturlureurs et peinturlureuses sont appliqué.e.s et méticuleux.euses : la bâche est soigneusement étalée sur le sol et pas un trait de peinture n’en dépasse

En pleine action : peinture verte pour des produits pas verts 🙂
Médiation : les Faucheurs Volontaires d’OGM expliquent leur geste aux responsables du magasin
Médiation : les Faucheurs Volontaires d’OGM expliquent leur geste aux responsables du magasin. Sous l’œil et les micros de la presse
Médiation : les Faucheurs Volontaires d’OGM expliquent leur geste aux salariés du magasin
Médiation : les Faucheurs Volontaires d’OGM expliquent leur geste aux salariés du magasin
La police est là … Papiers silvoplé ! Direction le commissariat central de Lorient – Fin de la récré 🙂

Sur le parking de Jardiland, la police intervient, contrôle, retient toutes les identités et embarque 4  des courageux activistes…
Avec la sirène et le girofard, direction  le commissariat central de police de Lorient pour une audition.
Où les rejoignent l’ensemble des acteurs de l’opération. Ils et elles seront relâché.e.s après 1 h environ de silence non partagé 😉

Comme d’habitude, l’action des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM s’est déroulée dans la non violence et à visage découvert, et tout le monde a bien donné son identité.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/lorient/nouvelle-action-des-faucheurs-volontaires-dans-des-grandes-surfaces-et-jardineries-pour-denoncer-la-vente-d-herbicides-hautement-toxiques-3134047.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/programmes/france-3_bretagne_ici-19-20-bretagne
Emission du 5 avril 2025
Minute 8:37

https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient-56100/la-toxicite-de-ces-produits-mis-en-vente-est-largement-sous-evaluee-a-lanester-des-militants-ecolos-alertent-sur-les-pesticides-vendus-au-grand-public-video-6792555.php

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanester-56600/a-lanester-des-militants-sattaquent-a-des-produits-de-jardinage-contenant-des-pesticides-33190702-12e2-11f0-95b6-d24ce11800f7
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Mais où vont donc les molécules toxiques dénoncées ci-dessus ???

Soulignons que les molécules toxiques dénoncées par les Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM bretons finissent dans les cours d’eau, dans notre eau, dans notre nourriture et in fine dans nos corps, nous affaiblissent et finissent par rendre malade une part croissante de la population, dont de plus en plus d’enfants. (explosion du nombre de cancers dont les cancers pédiatriques, des maladies neurodégénératives, …)

https://pig.log.bzh/2022/03/21/nouvelles-decouvertes-et-publication-polluants-dans-les-produits-bio-ou-non/

Télécharger la publication :
PR FOOD POLLUTION PAH 032022

 

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Les Faucheurs et Faucheuses d’OGM breton.ne.s avaient déjà dénoncé ce problème en juin 2023 !

Depuis, rien n’a changé …

la population et les acheteurs de ces produits s’empoisonnent lentement mais sûrement …
https://pig.log.bzh/2023/06/05/sous-evaluation-de-la-toxicite-des-pesticides-les-faucheurs-et-faucheuses-volontaires-passent-a-laction/

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Pour mémoire, en 2020, des ONG dénonçaient déjà la présence de toxiques dans les pesticides de synthèse, notamment dans les herbicides dont dans un de ceux retrouvés dans les rayons lors de cette action des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM

Cf  communiqué de presse de Francois Veillerette (Directeur Générations Futures), Dominique Masset (Co-Président Campagne Glyphosate France), Philippe Piard (représentant Nature & Progrès) et du Dr Pierre Michel Perinaud (président de l’AMLP – Alerte Médecins Pesticides)
https://pig.log.bzh/2020/11/11/1528/

Cf aussi l’étude citée dans ce communiqué de presse : « Toxic compounds in herbicides without glyphosate » des auteurs Gilles-Eric Séralini et Gérald Jungers
lien vers la publication de Gilles-Eric Séralini et Gérald Jungers

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Printemps bruyant – Paris – 5 avril 2025

Simultanément à notre action, à l’occasion de la journée mondiale de la Santé du 7 avril, un collectif d’organisations marchera dans Paris, le 5 avril, pour dénoncer les impacts catastrophiques et généralisés des pesticides de synthèse.

« Marche vivante pour un printemps bruyant » organisée par Scientifiques en Rébellion, Alerte Médecins contre les Pesticides, Médecins du Monde, COAADEP (Collectif des Ouvrier Agricoles et de leurs Ayants Droits Empoisonnés par les Pesticides), Confédération Paysanne, Extinction Rébellion, Secrets Toxiques, et de nombreuses autres organisations…

Nous, Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM, soutenons leurs revendications et exigeons avec eux :

– l’arrêt de l’usage des pesticides en France et dans le Monde

– un accompagnement des agriculteurs-trices vers des pratiques agro-écologiques

– une politique agricole qui concilie santé, environnement et santé alimentaire.

https://alerte-medecins-pesticides.fr/wp-content/uploads/2025/02/Appel-Marche-5-avril-2025-Printemps-Bruyant.pdf

M’enfin, puisqu’on vous redit que c’est naturel !!!

Puisqu’on vous dit que c’est naturel !!!  ET pour tant ça contient de l’Arsenic
no comment …

 

 

 

Nouvelle publication du Pr Gilles-Eric Séralini : « Le vin naturel, une des plus vieilles boissons de l’Humanité, aux levures détoxifiantes et anti-cancer

Le Pr Gilles-Eric Séralini nous fait part de la publication de sa dernière étude, en date du 10 février 2025 :

English follows – NOUVELLE DECOUVERTE

LE VIN NATUREL, UNE DES PLUS VIEILLES BOISSONS DE L’HUMANITE, AUX LEVURES DETOXIFIANTES ET ANTICANCER

Tout en décortiquant les mécanismes d’intoxication, le groupe du Pr. Seralini veut comprendre les mécanismes de détoxification. Dans ce cadre, la revue Scientific Reports du Groupe Nature publie une recherche importante sur le vin nature, biologique, français, sans pesticides ni intrants. Le vin naturel peut en effet être fermenté grâce à des levures exceptionnelles qui ne sont pas dans les vins de même cépage, même année, voisins, mais qui sont traités. On sait pourtant que les vins peuvent être le principal apport de pesticides à table, et donc qu’il vaut mieux qu’ils soient naturels. Ces levures peuvent alors apporter des propriétés uniques pour la santé, détoxifiantes et anticancer. Certaines avaient même été caracterisées dans la médecine traditionnelle chinoise pour leur usage, d’autres sont plus connues pour leurs propriétés aromatiques et gustatives uniques. Le vin industriel qui rajoute fongicides puis levures modifiées a donc moins de chances de favoriser la santé.

Télécharger l’article https://rdcu.be/d9g89

NATURAL WINE, ONE OF THE OLDEST DRINKS IN HUMANITY, CHARACTERIZED WITH DETOXIFYING AND ANTICANCER YEASTS

While dissecting the mechanisms of intoxication, Prof. Seralini’s group wants to understand the mechanisms of detoxification. In this context, the journal Scientific Reports of the Nature Group publishes an important research on natural, organic, French wines, without pesticides or chemical inputs. Natural wine can in fact be fermented thanks to exceptional yeasts that are not in wines of the same grape variety, same year, neighbors, but that are chemically treated. However, we know that wines can be the main source of pesticides on the table, and therefore it is better when they are natural. These yeasts can then provide unique properties for health, detoxifying and anticancer. Some had even been characterized in traditional Chinese medicine for their use, others are better known for their unique aromatic and taste properties. Industrial wines that add fungicides and then modified yeasts, is therefore less likely to promote health.

Upload pdf: https://rdcu.be/d9g89

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Publication de Gilles-Eric Séralini, Jérôme Douzelet, Robin Mesnage :

Fermentation produces diverse consumables like bread, wine, beer, and cheese, with fungi playing a key role. This study sequenced fungal and bacteria DNA from 46 commercial wines, paired by vineyard proximity, harvest time, and grape variety. One in each pair was natural, while the other had pesticide treatments and microbial adjunctions. Bacteria profiles were studied using targeted sequencing of the V3-V4 region of the 16 S rRNA gene while fungal profiles were studied with ITS gene targeted sequencing. Significant variability was observed in the microbial content of these wines.

We identified 19 unique fungal species in natural wines, absent in pesticide-treated ones. Some have known health roles. The most abundant was Penicillium jiangxiense in Lot-et-Garonne, known for its antitumor properties. Hyphopichia pseudoburtonii, with notable aromatic properties, was also detected, commonly found in insect and fish microbiota. Antrodia favescens, related to the medicinal Antrodia cinnamomea, was identified in another location, known for its role in Chinese herbal medicine against cancer and metabolic diseases. Ochrocladosporium elatum, recognized for its antioxidant and antibacterial activities, was found elsewhere. Additionally, natural wines exhibited greater bacterial biodiversity, contributing to unique tastes and potential health benefits.

Microbial communities, particularly fungi, play a crucial role in the fermentation-digestion processes of various foods and beverages. These communities initiate the transformation of plant-based substrates into natural products, generating a wide array of consumables such as bread, wine, beer, cheese, coffee, vanilla, and kefir. Beyond kickstarting fermentation, fungi significantly enhance the sensory qualities and shelf life of these products. Small quantities of alcohol produced during fermentation can inhibit the growth of certain pathogens, while fermentation within the gut microbiota contributes to digestion and the production of essential micronutrients. Current research underscores the vital symbiotic relationship between the gut microbiota and its host, impacting neurological functions, immunity, vitamin synthesis, and detoxification processes1.

The microbial communities associated with grapes and wine have been extensively studied, given their indispensable role in fermentation, a practice dating back at least 7,000 years2. Recent technological advancements have improved the selection and modification of microorganisms for commercial use, including CRISPR gene editing techniques3. In contrast, natural fermentations increasingly utilize atypical grape varieties worldwide, including regions like Chile4, India5, and Europe (Italy, Greece, Austria, France).

Natural fermentations, characterized by the absence of commercial fungi, bacteria, artificial compounds, or pesticides, promote a unique microbial biodiversity. This practice not only defines natural wines but also supports sustainable viticulture by enhancing ecological services and reducing dependence on external inputs6.

Despite the recognized properties of these microbial communities, many potential benefits, including their roles against pathogenic agents, remain largely unexplored7.

Wine bottles harbor a complex array of microorganisms originating from fermentation and winemaking practices. During fermentation, indigenous yeasts, predominantly Saccharomyces cerevisiae and non-Saccharomyces species such as Hanseniaspora and Candida, drive the conversion of sugars into ethanol, alongside bacteria like Oenococcus oeni8. Emerging evidence suggests natural fermentation supports a richer microbial ecosystem, including Enterobacteriaceae, Pseudomonas, Sphingomonas, and Methylobacterium which could contribute to wine characteristics directly or indirectly9. In contrast, conventional winemaking often relies on inoculated commercial starters that either include Saccharomyces or lactic acid bacteria (e.g. Oenococcus oeni) and controlled microbial activity to standardize fermentation and ensure consistency10. Despite these differences, no comprehensive study has compared the microbial composition of naturally fermented wines to conventional wines derived from pesticide-treated grapes.

In this novel investigation, we performed a comparative analysis of the microbiota composition in natural wines and for the first time those neighbouring derived from grapes treated with pesticides. Uniquely, each sample pair originated from the same grape variety, same harvest year, and vineyard geolocation (acting as very close plots within a similar ecosystem). This approach is distinct from previous studies which focused solely on pesticide residues in the final product11 and their taste. This approach allows a more controlled exploration of how pesticides influence the raisin and wine microbiota. In other previous comparable studies, we have already studied the pesticide content in the bottles of closely neighbouring wineyards treated or not, and also characterized the presence, taste and effects not only of many pesticides, but also of sulfur residues and copper12,13. 

In light of the growing interest in the influence of agricultural practices, taking into account not only climate change, but also gut microbiota, this research presents a unique opportunity to investigate the intrinsic microbial communities of naturally all grown fruits and vegetables, compared to commercially available pesticide-treated products.

Results

The study analyzed a diverse range of grape varieties across wine-producing regions, focusing on regional preferences and vintages from 2016 to 2019, with Gamay and Sauvignon prominently featured. Each untreated natural wine was paired with a neighboring vineyard’s chemically (e.g.g pesticides) and microbiologically treated counterpart, enabling comparisons of fermentation processes and aromatic profiles.

Bacterial and fungal DNA

Our genetic analysis successfully identified DNA from both fungi and bacteria in naturally produced and pesticide-treated wine bottles (Fig. 1). Interestingly, the absolute abundance quantification revealed a significantly higher bacterial presence (2.38 ± 8.5 ng DNA / μL) compared to fungi (0.08 ± 0.5 ng DNA/μL), this difference being statistically significant (p < 0.05), with bacteria being 30 times more abundant on average (Supplementary Tables 1 and 2). There was no difference in bacteria or fungi absolute relative abundance between the natural and pesticide-treated wines, evidencing the non-sterile biotopes. Some dead microbes may not have participated in the oenological processes, especially for small percentages of presences, and fungicide-treated wines.

Due to significant variability in vintages, locations, and grape varieties, these factors were not included as covariates in the analysis.

Fungi composition was dominated by Basidiomycota and Ascomycota, while mostly Proteobacteria and Firmicutes were identified for bacteria. This was the case in both group of wines. Taxonomic composition at the species level was much more variable and depended on the bottles (Fig. 2). In total, 280 genera and 745 species of bacteria, while 43 genera and 67 species of fungi were identified.

The fungi most frequently identified in the study were Aspergillus conicus (11.6% versus 21.7% of total fungi composition in natural and pesticide-treated wines, respectively), Aspergillus gracilis (14.5 versus 15.9%), Aspergillus penicillioides (16.5 versus 12.2%), Brettanomyces bruxellensis (21.1 versus 4.2%), and Wallemia muriae (5.8 versus 11.4%). We were initially surprised by the low abundance of Saccharomyces cerevisiae detected in our analysis. To address this, we conducted an additional investigation on three bottles known to be fermented using S. cerevisiae starter cultures, as well as on the starter culture itself. The results confirm the presence of S. cerevisiae under these conditions (Supplementary Table 3) .

Concerning bacteria, Oenococcus oeni (51.6 on average versus 7.7%) was found over 80% abundance in 12 samples of natural wines but only in 2 samples of pesticide-treated wines. Acetobacter ghanensis-pasteurianus-pomorum (7.4 versus 10.5%), Burkholderia-Paraburkholderia insulsa (3.0 versus 8.6%), Pseudomonas azotoformans-fluorescens-synxantha (2.3% versus 6.9%), and Sphingomonadales sp48028 (1.8% versus 4.2%), were the most frequently found across the samples analyzed. 

Comparison of alpha diversity between natural and pesticide-treated wines (Fig. 3A) showed that pesticide-treated wines contained a higher bacterial diversity compared to natural wines (p = 0.0005). In total there was 37.0 ± 28.7 and 43.1 ± 15.3 bacteria species detected in the bottles of natural or pesticide-treated wines, respectively.

By contrast, there was no significant differences for yeast diversity variability in a primary similar approach. In total there was 7.7 ± 3.4 and 8.3 ± 3.6 fungi species detected in the bottles of natural or pesticide-treated wines, respectively. Comparison of bray-Curtis distances between natural and pesticide-treated wines showed that the bacteria profiles wines discriminate the wines from natural ones, while they cannot be distinguished at this level based on their fungal microbiota profiles. However, the genetic distance between fungi appear greater in natural than in treated wines, because of a wider visible dispersion (Fig. 3B).

However, there were species of fungi and bacteria similar found in both groups, but some were specific to one or the other. Their proportions in different wines is indicated as well as the wine sample in which there were found (letters).

The number of specifically-found natural fungi that were unique was quite limited, to 19 species. They were found different in different samples.

In the analyzed wine samples, the fungal species demonstrated varied abundances, with Penicillium jiangxiense showing a notably high prevalence of 14.42% in wine 16, which was the greatest recorded in thisstudy. By contrast, Hyphopichia pseudoburtonii also from wine 16, showed significant abundance at 8.72%. Other noteworthy species included Antrodia favescens with 3.28% in wine 8, and Aspergillus conicus-gracilis at 4.32% in wine 2. The remaining species presented lower abundances, indicating a diverse but predominantly low-density fungal presence across the wine samples.

Discussion

Fungi play a key role in producing fermented foods; in this study, we sequenced bacterial and fungal DNA from 46 paired commercial wines (natural vs. pesticide-treated), revealing significant microbial variability including 19 unique fungal species exclusive to natural wines which may contribute to distinctive flavor profiles and potential health benefits. While these observations do not confirm the viability of probiotic cells or direct health implications, existing studies show that microorganisms from fermented foods, including wine, can indeed be found in the human gut microbiota14,15.

Although the fungi appear to be around 1000 times less abundant than bacteria in the human microbiota16, our results suggest that bacteria are 28 times more abundant than fungi in the wine bottles. It is likely to be different on grapes before fermentation since it is known that populations of microorganisms change during the fermentation process when grapes turn to wine17. There are nonetheless intriguing parallels between the microbial communities present in wine which belongs to the most ancients fermented drinks, and those in the human gut microbiota, revealing a shared narrative of coevolution with microorganisms that are finely adapted to their respective nutrient-rich environments. Both environments—whether the complex biochemical landscape of wine or the dynamic ecosystem of the human gut—have been shaped by longstanding relationships with their microbial inhabitants.

The close proximity and exchange between gut microbiota and food microorganisms not only raise the intriguing possibility of horizontal gene transfer (HGT)—the transfer of genetic material between unrelated organisms—but also the potential for the integration and adaptation of living cells from food or drinks into the microbiota. This integration could resemble pathogenic infestations, yet in some cases, it may remain symbiotic.

Such co-evolution could occur across generations as well as increase genetic variability. This phenomenon, documented among bacteria, could have played a significant role in shaping human evolution18,19. Food-derived microbes might possess genes that encode enzymes for nutrient breakdown such as documented for porphyranase genes, acquired from marine bacteria like Zobellia galactanivorans via dietary consumption of seaweed18, metal resistance in the arsenic-exposed microbiome20, or even transfer of antibiotic resistance genes from soil microbes exposed to agricultural antibiotics into gut bacteria of humans19. If these genes were occasionally incorporated into the genomes of resident gut bacteria through HGT, or even if whole cells, either bacteria or fungi, established symbiotic relationships, it could have equipped our ancestors with enhanced digestive capabilities, broader dietary tolerance, or even improved gut defense or new nervous mechanisms. Over vast stretches of time, these beneficial gene acquisitions, if heritable, could have been gradually selected for, influencing the trajectory of human evolution.

Fungi unique to natural wine

The visible difference in repartition for fungi for some couples of wines (Fig. 2B; Table 1), as well as between natural wines, seem to underline the terroir effect difference linked to different or the proximity for similar regions (O-I, Anjou-Hérault, remoteness and genetic distance, Q-S, Rhone, G-J, Indre-et-Loire). The genetic distance of fungi developed between similar geographically closest couples (G, in Indre-et-Loire, O in Maine-et-Loire, Q in Rhône) may by contrast underline differences due to oenological fermentation practices.

In our analysis focusing initially on fungi found exclusively in natural wines, we concentrated on species constituting 1% or more of the total, which amounted to six of the 19 species identified. Notably, Penicillium jiangxiense was the most prevalent, comprising 14.42% in wine sample 16 (Table 2), suggesting possibly a significant role in natural fermentation processes. This fungus was identified in the Lot-et-Garonne region of France, thriving in an environment free from fungicide treatments. Interestingly, P. jiangxiense is also recognized globally, initially characterized by Zunyi Medical College in China. Xiao et al. (2008) explored its antitumor properties, attributing them to a polysaccharide component of this medicinally relevant fungus21. Historically, fungi have symbiotically interacted with plants and agriculture, with early evidence emerging from China among other regions22. The presence of P. jiangxiense in diverse, preserved ecosystems underscores its adaptability and global distribution.

The second most abundant yeast in the same natural wine sample was Hyphopichia pseudoburtonii23. This non-Saccharomyces yeast, already found in non-conventional winemaking due to its aromatic capabilities, thrives in nitrogen-rich environments. It has been associated with various fermentation processes, including those involving potatoes and alcohol24. Its presence in the microbiota of insects, rainbow trout, and beetles, where it plays a potential detoxification role, highlights its broad ecological niche25–27.

Other fungi found exclusively in natural wine include Aspergillus conicus-gracilis, detected in wine sample 2 at 4.32%; it is a lesser-known species commonly found in environments with low water activity, such as those with high salt or sugar content28,29. Antrodia favescens, found at 3.28% in sample 8, is related to Antrodia cinnamomea, also known as camphorata. These species are noted in traditional Chinese medicine for their potential anti-cancer and metabolic disease benefits30,31. Surprisingly, this species also appears in natural wines, enhancing flavor and aroma, and is marketed for its anti-inflammatory properties in aromatherapy32. Talaromyces rugulosus, present at 2.24% in sample 8, is known for its potential to produce ochratoxin A in grapes, a concern primarily post-harvest33. Finally, Ochrocladosporium elatum was observed at 1% in sample 8. Known for its antioxidant and antibacterial activities, extracts from this fungus have demonstrated significant efficacy against pathogenic strains such as Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae, and Salmonella enteritidis34. Previously identified in the medicinal plant Schinus terebinthifolius Raddi, its detection in wine is novel and suggests abroader ecological and therapeutic application.

Among the specialized yeasts, some are shared between both groups of wines, but are however very differently spread. The case of Brettanomyces bruxellensis is quite unique. They are present in 8 natural wines, among are 5 over 90%, and only in one treated wine, where they are there generally technically avoided by chemical treatment. In fact, some could create the so-called mousiness or horse sweat flavor35. However, they are known to have different effects depending on their low or high concentrations35. Some subspecies among 35 are even selected for beers, and may also bring different characteristics, and are less known36, or other even searched as positive for nice aromas. Natural subspecies often present spontaneously in wines may thus explain their reputation. Further research is necessary to identify them, as well as their physiology, dynamics, and ecosystem with terroir.

Bacteria unique to natural wine

The biodiversity observed in bacterial species within our wine samples is notably broader compared to fungi (Table 3). Among the 752 bacterial species identified, 4 were particularly prominent, suggesting a significant role in the wine-making process and likely influencing the final flavor profile. This is particularly visible for sample F (Figs. 1 and 2B) in Dordogne, or G in Indre-et-Loire, or also C in Bas-Rhin.

Pediococcus damnosus, detected at 98% in sample 3, is typically regarded as a spoilage organism in industrial wine production due to its association with increased viscosity37. However, its prevalence in one of the most renowned and best-selling natural wines, which has not undergone chemical treatment, suggests that under certain conditions, and at high concentration, it may contribute positively to wine quality. It participates, according to lactic fermentation in beer38. This characteristic in wine may be interesting at very high spontaneous development, while some chemical winemakers avoid it with the help of other microbes, such as Oenococcus oeni. It highlights the potential for diverse subspecies and their unique gene expressions to adapt differently within varied microbial ecosystems.

Lactobacillus diolivorans hilgardii, comprising 82% of the microbiota in sample 19, is known in both wine and cider contexts where it is also generally considered a spoilage organism39. Despite this, the favorable taste and reputation of the sampled wine indicate that the microbial influence, including that of bacteria and fungi, can significantly alter beverage characteristics beyond traditional oenological understanding. This strain has also been noted in kefir for its contribution to the beverage’s aroma and potential health benefits40. Nakamurella sp. 6102, found at 47% in sample 10, was previously reported are reported in natural coffeeprocessed fermentations41.

Lastly, Paracoccus carotinifaciens marcussii, present at almost 16% in sample 12, is also not well-known42. This bacterium can metabolize a diverse array of carbon sources and is of interest for its astaxanthin-rich carotenoid extracts, which are being developed for nutritional use. Preliminary animal and clinical studies suggest potential health benefits, such as anxiety and ulcer prevention, retinal protection, and cognitive function enhancement43.

It is obvious that there are major differences for bacteria common to both groups. Oenococcus oeni is in this case, the vast majority of natural wines. It is classically known important for malolactic fermentation in cider44 where it is known as important for health and the taste of final product. Natural wines appear to start and perform their malolactic fermentation more than treated ones, which could be considered better for organoleptic qualities. There are also more bacteria in pesticide-treated wines than in natural (Fig. 2), that could reflect environmental contaminations due to different practices.

Our study has several limitations. Although we aimed to compare differences primarily due to agricultural practices, the initial winemaking processes—such as pasteurization, filtration, or specific aging methods—could also have contributed to the observed microbial variability45. We also acknowledge that microbial DNA degrade over time in wine46, and future studies should incorporate methods to distinguish live from dead microorganisms to more accurately characterize the active microbiome. Additionally, the microbial diversity in natural wines could be postulated to contribute to unique tastes and health benefits, this manuscript does not explore or provide evidence to support these potential implications but opens avenues for future studies to investigate the relationship between microbial diversity, sensory properties, and health-related outcomes in wines. In addition, which pesticides were used in counterparts is not determined but some of us have conducted another study analyzing pesticides in treated and non-treated wines which can be used for comparison. They were mostly fungicides and glyphosate-based herbicides 11.

In conclusion, our analysis revealed a diverse array of fungi and bacteria, some enhancing wine quality while others offer potential health benefits. This research underscores the importance of preserving microbial diversity in wine production, which mirrors the complex ecosystem of the human gut. Moving forward, understanding these microbial interactions will be crucial for advancing science and could lead to innovative practices that embrace the natural biodiversity of vineyards.

Methods

Samples

DNA analyzes for fungal and bacterial DNA were carefully performed out of 46 well identified bottles of wines.
The couples of bottles were all chosen by specialists appreciations, and were well commercialized. They were paired by couples of vineyards spread out all over France and one from Northern Italy. The study encompassed a diverse range of grape varieties across different wine-producing departments, highlighting regional varietal preferences and vintages spanning from 2016 to 2019. Key varieties such as Gamay and Sauvignon were predominantly identified from multiple locations. Three other bottles were sourced later only to validate the detectability of Sacharomyces spp. (Ribaute les Tavernes, Gard, France). The specificity lies in the fact that all the couples were chosen from close neighbouring or touching locations at the same time of harvest and production; this was to avoid climatic and ecosystemic differences. They were also similar sizes of wineries and methodologies, and also each couple was made out of the same variety of raisins. The major difference lies then in the fact that in each couple there is a natural wine, i.e. fermented without any microbial artificial or chemical adjunction, and thus overall without chemical pesticides that can change the natural microbial diversity and their action, like fungicides. The other member (counterpart) of the couple was chemically treated with pesticides and with microbial adjunctions, yeasts added to start fermentation, since raisins were treated by fungicides, and with bacterial or chemical or aromatic treatment, in particular to standardize the taste for usual commercialization. There are natural microbes on raisins linked to natural varieties, because they can be different in maturation, compositions, or sugars, and of course associated with climate. With these choices, we were in the closest possible situation to isolate differences of microbes coming from an ecosystem linked to natural fermentation. It also resembles models for any vegetable fermentation.

DNA extraction

The samples were processed from bottles labeled for commercialization, closed by the wine maker, and analyzed with the ZymoBIOMICS® Targeted Sequencing Service (Zymo Research, Irvine, CA). The ZymoBIOMICS® DNA Microprep Kit (Zymo Research, Irvine, CA) was used as it permits to use a lower elution volume, resulting in more concentrated DNA samples. To enrich biomass for subsequent DNA extraction, 200 ml of wine were filtered using a sterile bottle-top filter with 0.1 μm pore size. After filtering, the filter membrane was cut into pieces using a sterile scalpel. The filter pieces were transferred to a sterile 15 ml conical tube containing 2 ml DNA/RNA Shield; transfer was performed using sterile tweezers. Conical tubes were thoroughly vortexed twice for 1 min. 1000 μl suspension were used as input for DNA extraction using the ZymoBIOMICS-96 MagBead DNA Kit (D4308).

Targeted library preparation and sequencing

Bacterial 16 S ribosomal RNA gene targeted sequencing was performed using the Quick-16 S™ NGS Library Prep Kit (Zymo Research, Irvine, CA). The bacterial 16 S primers amplified the V3-V4 region of the 16 S rRNA gene. Fungal ITS gene targeted sequencing was performed using the Quick-16 S™ NGS Library Prep Kit with custom ITS2 primers substituted for 16 S primers. The sequencing library was prepared using an innovative library preparation process in which PCR reactions were performed in real-time PCR machines to control cycles and therefore limit PCR chimera formation. The final PCR products were quantified with qPCR fluorescence readings and pooled together based on equal molarity. The final pooled library was cleaned with the Select-a-Size DNA Clean & Concentrator™ (Zymo Research, Irvine, CA), then quantified with TapeStation® (Agilent Technologies, Santa Clara, CA) and Qubit® (Thermo Fisher Scientific, Waltham, WA). The final library was sequenced on Illumina® MiSeq™ with a v3 reagent kit (600 cycles). The sequencing was performed with 10% PhiX spike-in.

Absolute abundance quantification

A quantitative real-time PCR was set up with a standard curve. The standard curve was made with plasmid DNA containing one copy of the 16 S gene and one copy of the fungal ITS2 region prepared in 10-fold serial dilutions.

The primers used were the same as those used in Targeted Library Preparation. The equation generated by the plasmid DNA standard curve was used to calculate the number of gene copies in the reaction for each sample.

The PCR input volume was used to calculate the number of gene copies per microliter in each DNA sample. The resulting values are shown in the gene copies column of the absolute abundance results table (Supplementary Tables 1 and 2).

The number of genome copies per microliter DNA sample (genome copies) was calculated by dividing the gene copy number by an assumed number of gene copies per genome. The value used for 16 S copies per genome is 4. The value used for ITS copies per genome is 200. The amount of DNA per microliter DNA sample (DNA ng) was calculated using an assumed genome size of 4.64 × 106 bp, the genome size of Escherichia coli, for 16 S samples, or an assumed genome size of 1.20 × 107 bp, the genome size of Saccharomyces cerevisiae, for ITS samples (Supplementary Tables 1 and 2).

This calculation is as follows: Calculated Total DNA = Calculated Total Genome Copies × Assumed Genome Size (4.64 × 106bp) × Average Molecular Weight of a DNA bp (660 g/mole/bp) ÷ Avogadros Number (6.022 × 1023/mole).

Bioinformatics analysis

Unique amplicon sequences variants were inferred from raw reads using the DADA2 pipeline47. Potential sequencing errors and chimeric sequences were also removed with the DADA2 pipeline. Taxonomy assignment was performed using Uclust from Qiime v.1.9.148, with the Zymo Research Database, a 16 S database that is internally designed and curated, as reference. All details of the data processing are available (Supplementary Tables 4 and 5).

Statistical analysis

Data were analysed using R version 4.0.0. Cleaned read counts, taxonomic assignments, and the metadata were then combined for an analysis with the phyloseq package16. The Shannon index was used to measure the alpha diversity of the total number of species. Statistical significance was measured by pair-wise comparisons of the different groups using t-tests in R. The beta diversity was estimated from Bray-Curtis dissimilarity distances which were analysed with a PERMANOVA test.

Data availability

Raw data from targeted sequencing is available at the NCBI public repository PRJNA1210991. 

Received: 25 July 2024; Accepted: 29 January 2025

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Acknowledgements

The Foundation Alpes Contrôles was important in the financial support of this work, as well as Spark-Vie for

its initiation. The reputed wine retailer (Les Mets Chai, Caen, F) helped this research, and its CEO Jean-Charles

“The Legend” Halley, is gratefully acknowledged for his collaboration to find efficiently the winemakers, and

to attest with them the quality of the natural wines. We also want to thank them for their participation in this

study. In particular, Guillaume Pire from Château de Fosse-Sèche participated by his advices in oenological and

viticultural practices.

Author contributions

RM, JD and GES conceived the study with GES coordinating the investigation. R.M. and GES led the drafting of

the manuscript with contributions from JD. RM performed the bioinformatics and statistical analyses.

Declarations

Competing interests

JD is a member of Spark-Vie which initiated the project. JD did not receive financial compensation for this

role. The other authors declare no conflicts of interest.

Additional information

Supplementary Information The online version contains supplementary material available at http s : / / d oi.org / 1

0 . 1 0 38 / s 4 1 5 9 8 02 5 8 8 6 5 5 4.

Correspondence and requests for materials should be addressed to G.-E.S.

Reprints and permissions information is available at www.nature.com/reprints.

Publisher’s note Springer Nature remains neutral with regard to jurisdictional claims in published maps and

institutional affiliations.

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La fermentation produit divers produits de consommation tels que le pain, le vin, la bière et le fromage, les champignons jouant un rôle clé. Cette étude a séquencé l’ADN de champignons et de bactéries de 46 vins commerciaux, appariés en fonction de la proximité du vignoble, du moment de la récolte et de la variété de raisin. L’un des vignobles de chaque paire était naturel, tandis que l’autre avait été traité avec des pesticides et des adjonctions microbiennes. Les profils bactériens ont été étudiés par séquençage ciblé de la région V3-V4 du gène de l’ARNr 16 S, tandis que les profils fongiques ont été étudiés par séquençage ciblé du gène ITS. Une variabilité significative a été observée dans le contenu microbien de ces vins.