Depuis quinze ans, un groupe de chercheurs alerte en vain sur l’inefficacité de ces dispositifs.
Les normes, coécrites par les industriels, ignorent autant la réalité du métier que les données scientifiques.
« Agriculteurs intoxiqués » (1/4). Jean-Baptiste Lefoulon se tient en caleçon au milieu de la cour de sa ferme. Quatre mains enveloppées de plastique bleu l’habillent : tee-shirt à manches longues, culotte blanche à jambes longues, combinaison de travail zippée portant broderie d’une marque de machines agricoles, gants immaculés qui ne vont pas le rester, casquette. Geste précis et regard concentré, deux scientifiques collent sur lui des patchs de 10 × 10 centimètres qu’ils extraient du coffre de leur voiture.
Dans leur ferme de la Baucherie, sur la commune de Lingèvres, dans le Calvados, les Lefoulon, parents et fils, cultivent céréales et maïs sur cent hectares et élèvent 140 vaches laitières. Cette étude à laquelle le jeune homme participe volontiers, « pour faire avancer la science », s’intitule « Pestexpo » – pour pesticide et exposition. En cet après-midi de mai 2021, les deux scientifiques sont venus consigner chacune des actions de l’agriculteur dans son quotidien le plus banal, pendant le semis de maïs.
On le voit bien sur l’étiquette, yapa de problème !
Tout est sous contrôle, on se demande bien ce que vont chercher les scientifiques qui parlent de l’intoxication des travailleur.euses agricoles !!! Mais où va t-on si on ne peut même plus croire les fabricants de pesticides ???
2 événements à l’agenda de Secrets Toxiques cette semaine, retransmis en visio :
– 7 février : audition à la Commission des Pétitions du Parlement Européen
– 8 février : conférence de presse
Détails :
Communiqué et invitation conférence de presse – 8 février 2022 à 8h30
https://us02web.zoom.us/j/89983357233?pwd=ZngxbXp0VktqejVTbUJUMEg0a0tlUT09
Le 7 février 2022, aux alentours de 16h45, la Commission des Pétitions du Parlement Européen examine la demande de pétition déposée par 15 associations européennes situées en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Belgique.
L’audition peut être suivie à l’adresse suivante :
Ces associations demandent l’ouverture d’une pétition européenne appelant à la réalisation d’études expérimentales de toxicité à long terme des pesticides dans leur formulation complète avant leur homologation sur le marché européen.
Elles demandent également un audit des pesticides actuellement homologués, et une révision du secret industriel couvrant la composition des pesticides.
Cette enquête a mis en lumière l’absence d’évaluation sérieuse des pesticides dans leur formulation complète.
Bien que le règlement 1107/2009 concernant la mise sur le marché des pesticides dans l’UE, confirmé par l’arrêt de la CJUE du 1er octobre 2019, exige que les pesticides soient évalués dans leur formulation complète, les seules études expérimentales réalisées dans le cadre du processus d’homologation portent sur la substance déclarée comme active.
Par exemple, dans le cas du RoundUp, seul l’effet à long terme du glyphosate seul est évalué expérimentalement. L’effet des co-formulants du produit et des interactions entre eux n’est donc pas évalué expérimentalement.
D’après l’EFSA, les évaluations de la toxicité des produits en formulation complète sont réalisées sur la base de modélisations théoriques dont les résultats ne sont pas publiés, et dont les bases de données servant à ces modélisations ne sont pas toujours renseignées sur la toxicité à long terme des composants des pesticides.
Il en résulte une grave sous-estimation de la toxicité des produits autorisés, dont la conformité avec le règlement 1107/2009 doit être assurée au plus vite, au vu du risque sanitaire et environnemental encouru par l’ensemble des citoyennes et citoyens européens.
En présence de
Philippe Piard, co-président de Secrets Toxiques
Dominique Masset, co-président de Secrets Toxiques
François Veillerette, porte-parole de Générations Futures
Andy Battentier, directeur de campagne de Secrets Toxiques
« Le système d’évaluation européen des pesticides est-il réellement efficace ?
En toute honnêteté je pense que non!
La fiabilité de la méthode d’évaluation de toxicité d’un produit dans son ensemble est très discutable.
Que ce soit pour la santé des agriculteurs, celle des consommateurs ou encore pour l’environnement, une profonde révision du processus de validation de ces produits est indispensable.
Bien des années ont passé depuis la commission d’enquête du Parlement européen sur les pesticides, mais l’état des lieux aujourd’hui est le même qu’il y a 5 ans.
Ce n’est pas acceptable »
Eric Andrieu, eurodéputé et ancien président de la Commission PEST
Contacts
Pour Secrets Toxiques : Andy Battentier – andy.battentier@protonmail.ch – +33769161418
Pour Benoît Biteau : Océane Mariel – oceane.mariel@la.europarl.europa.eu – +33645483085
Pour Claude Gruffat : Jacques Loyau – jacques.loyau@europarl.europa.eu – +32493453710
Pour Michèle Rivasi : Charles-Maxence Layet – charles-maxence.layet@europarl.europa.eu – +33608924600
Pour Loïc Prud’homme : Elise Gaubert – loic.prudhomme@assemblee-nationale.fr – +33640429481
Pour Eric Andrieu : Emmanuel Foulon emmanuel.foulon@europarl.europa.eu +32497594186
Pour Manuel Bompard : Lucas Trottmann – lucas.trottmann@europarl.europa.eu – +33786908737
Pour Joël Labbé : Fanny Duperray – j.labbe@senat.fr – +33778100564
Il y a quelques semaines, nous vous informions du dépôt d’une pétition un peu spéciale au Parlement Européen. Celle-ci nous permet d’être auditionnés par la Commission des Pétitions et de porter ainsi nos thèmes au coeur du Parlement Européen !
Nous avons reçu l’information en fin de semaine dernière : nous serons auditionnés en urgence lundi prochain, le 7 février, aux alentours de 16h45.
Suivez l’évènement en direct à partir de la page http://www.europarl.europa.eu/committees/fr/peti/home/highlights
Lors de l’audition, la Commission décidera du maintien en ligne de notre pétition. Nous comptons alors sur vous pour la signer et la faire signer massivement, pour faire savoir au Parlement Européen que ces enjeux sont cruciaux pour les citoyennes et les citoyens
“A partir du mois d’octobre 2021, l’Anses et Santé publique France lancent PestiRiv : une étude pour mieux connaître et comprendre l’exposition aux pesticides des personnes vivant près de cultures viticoles. Menée en France métropolitaine, cette étude consiste en des mesures dans les urines et les cheveux chez 3 350 participants répartis dans 6 régions couplées à des mesures dans l’air, les poussières et les fruits et légumes du jardin. L’alimentation, l’activité professionnelle et les usages domestiques seront aussi documentés. Les résultats permettront d’identifier les sources qui contribuent le plus à l’exposition aux pesticides et de renforcer les mesures de prévention.”
Apparemment très inquiet quand aux résultats de cette étude d’exposition des riverains aux pesticides, le CIVB (Conseil Interprofessionnnel des vins de Bordeaux) manifeste son opposition à la campagne et multiplie les actions de lobbying pour torpiller l’étude. A lire sur le site de l’Association Alerte aux toxiques
Les Faucheurs et Faucheuses volontaires de Bretagne ont organisé ce samedi 27 novembre des caravanes qui ont sillonné la Bretagne pour rappeler par voie d’affichage que
le gouvernement n’a toujours pas exécuté les injonctions que lui a adressées le Conseil d’État.
Gouvernement hors la loi
Le gouvernement français est hors la loi depuis plus d’un an.
Des OGM cachés (Tournesol et colza Rendus Tolérants à des Herbicides – les VRTH – ) sont toujours cultivés et consommés en France et des OGM issus de nouvelles techniques de modifications génétiques peuvent se
développer en toute opacité.
Le tract des Faucheurs et des Faucheuses d’OGM breton.ne.s :
Lieux visités et informés :
Permanences de députés :
Châteaulin : permanence du Député Richard Ferrand
Député de la 6ème circonscription du Finistère – LREM
Président de l’Assemblée nationale
(tout de même …)
Concarneau : permanence d’Erwan Balanant
Député de la 8ème circonscription du Finistère – LREM
Député de la 5ème circonscription du Morbihan LREM
Hennebont : permanence de Jean Michel Jacques
Député de la 6ème circonscription du Morbihan – LREM
Autres lieux :
Mairie de Quimperlé pour Michaël Quernez,
Élu régional Bretagne et
Maire de Quimperlé
Michaël Quernez, Premier vice-président du Conseil régional de Bretagne, en charge de la question du climat et des mobilités, assurait le 11 novembre dernier dans les colonnes du Télégramme
« La Bretagne sera attentive à tous les engagements de la France. La Région est déjà engagée et a lancé des projets comme le Haut conseil breton pour le climat ».
Les faucheurs volontaires manifestent devant la gendarmerie de Rostrenen
Ce lundi après-midi 20 septembre, quatre faucheurs volontaires d’OGM convoqués à la gendarmerie de Rostrenen ont reçu le soutien d’une vingtaine de personnes.
Ce lundi en début d’après-midi, quatre faucheurs volontaires d’OGM, condamnés le 2 avril dernier par le tribunal de Guingamp pour avoir recouvert de peinture des emballages de produits phytosanitaires contenant du glyphosate dans des jardineries de la région guingampaise, étaient convoqués à la gendarmerie de Rostrenen pour un prélèvement d’ADN et une audition.
Refus du prélèvement ADN
Autant l’audition n’a pas posé de problème, autant le prélèvement d’ADN s’est soldé par un refus des quatre faucheurs volontaires. « On refuse ce prélèvement, une manière de fichage complètement disproportionné par rapport aux faits reprochés, a confirmé Tugdual Carluer, un des quatre condamnés à Guingamp. Cela montre clairement la volonté de mettre la pression sur les actions militantes ». « Nous revendiquons un acte militant pour le bien commun et je ne pense pas que nous soyons dangereux pour la société », a ajouté Brigitte Plunian, elle aussi concerné par le prélèvement d’ADN.
Des faits qui remontent à 2016
L’acte militant en question remonte au samedi 19 mars 2016, quand sept faucheurs volontaires s’étaient introduits dans trois jardineries de la région guingampaise et avaient peinturluré des emballages de produits contenant du glyphosate, les rendant impropres à la vente. Le tout à visage découvert, dans le cadre d’une action nationale menée un peu partout en France par des militants écologistes. Par cet acte, ils voulaient dénoncer la lenteur des services publics à interdire la vente du glyphosate dans ces fameux produits phytosanitaires. Suspendu en 2017, le procès avait repris le 28 janvier 2021 avant un jugement et une condamnation le 2 avril des faucheurs à une amende avec sursis de 300 €.
Sept « faucheurs volontaires » avaient été condamnés en avril 2021, à Guingamp (Côtes-d’Armor) pour avoir recouvert de peinture des bidons de pesticides. Ce lundi 20 septembre, quatre d’entre eux ont été convoqués à la gendarmerie de Rostrenen, pour un prélèvement ADN qu’ils ont refusé.
Ce lundi 20 septembre 2021, quatre d’entre eux ont été convoqués à la gendarmerie de Rostrenen pour un prélèvement d’ADN. Un autre avait été convoqué à la gendarmerie de Callac, il y a quelques jours de cela, pour le même motif. Les deux autres « faucheurs » feront, eux aussi, l’objet d’une convocation prochainement.
« Ils ont été jugés pour détérioration de biens en avril, explique Me Bouquet-Elkaïm, leur avocat. Après le jugement, le parquet de Saint-Brieuc a demandé un prélèvement ADN ; c’était une possibilité. C’est un nouveau volet qui s’ouvre. » Un prélèvement que les cinq premiers « faucheurs volontaires » ont rejeté. Et qui, selon l’avocat, devrait faire également l’objet d’un refus par les deux autres personnes concernées. « Ce refus constitue une nouvelle infraction, souligne Me Bouquet-Elkaïm. Il reviendra au procureur de décider de la suite à donner. »
Pesticide interdit dans la Manche : jusqu’à 80 000 euros d’amende pour un trafic de dichloropropène
Huit exploitations maraîchères et leurs trois intermédiaires ont été condamnés mercredi à Coutances (Manche) à des amendes de 10 000 à 80 000 euros pour un trafic de 132 tonnes de ce pesticide interdit en France depuis 2018 et importé d’Espagne.
Epandage de pesticides à Bailleul, en juin 2015. Le dichloropropène, un produit classé cancérogène probable, a été utilisé pendant des décennies par les producteurs de carottes de Créances (Manche) et des environs. PHILIPPE HUGUEN / AFP« C’est un révélateur de la place de la chimie dans la société et de la difficulté de s’en passer quand on est accro », avait estimé Cyril Lacombe, le procureur de la République de Coutances, dans la Manche, lors de l’audience le 21 mai. Huit exploitations maraîchères et leurs trois intermédiaires ont été condamnés, mercredi 1er septembre en correctionnelle, à des amendes de 10 000 à 80 000 euros pour un trafic de 132 tonnes d’un pesticide interdit importé d’Espagne.
Le magistrat avait demandé des peines allant de 8 000 à 100 000 euros contre les maraîchers accusés de détention ou d’utilisation de dichloropropène, un produit classé cancérogène probable et utilisé pendant des décennies par les producteurs de carottes de Créances (Manche) et des environs, avant qu’il ne soit interdit en France en 2018. Près de 100 tonnes y ont été épandues entre février 2018 et novembre 2020.
Lire aussi Pesticides et santé : les conclusions inquiétantes de l’expertise collective de l’InsermL’intermédiaire qui commandait les produits en Espagne est lui condamné à 80 000 euros d’amendes dont 30 000 avec sursis. L’homme qui regroupait les commandes s’est vu infliger 60 000 euros d’amende dont 30 000 avec sursis. Et l’entreprise de travaux agricoles qui épandait le produit la nuit et faisait de fausses factures d’élagage est condamnée à 20 000 euros d’amende dont 10 000 avec sursis.
« Une décision importante »
« C’est une décision importante qui pourrait faire jurisprudence », a commenté Annick Briand, qui représentait la Confédération paysanne, partie civile, interrogée mercredi par une correspondante de l’Agence France-Presse. Ce pesticide était utilisé contre un ver parasite qui se développe sur les terres sableuses comme celles qui ont fait la réputation des carottes de Créances. « La filière savait que les dérogations ne dureraient pas », avait témoigné durant l’audience le député de La République en marche (LRM) de la Manche Stéphane Travert, ancien ministre de l’agriculture (2017-2018).
Lire aussi Une vaste étude confirme les risques de cancer encourus par les agriculteurs françaisLes prévenus « auraient dû commencer à anticiper en 2009 », lorsque l’usage de ce produit n’est devenu possible dans l’Union européenne que sur dérogation, avait estimé Mme Briand durant le procès. « Quand je me suis installée à Lingreville [commune proche de Créances], il y avait beaucoup de veuves. Les hommes étaient morts de ce produit », avait ajouté la maraîchère bio. Elle avait alors accusé la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles de « faire pression au niveau européen » pour que ce produit puisse encore être utilisé.
Dans un communiqué diffusé en marge du procès, la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de la Manche avait critiqué la « suppression arbitraire, depuis trois ans, d’un traitement adéquat ». Des dérogations à l’utilisation du dichloropropène continuent à être accordées à l’Espagne, l’Italie, le Portugal et Chypre, avait rapporté la Confédération paysanne.
Suite à la publication ce 30 juin 2021 de l’expertise collective de l’INSERM “Pesticides et effets sur la santé”- nouvelles données – les réactions s’enchaînent :
« Pesticides et effets sur la santé » La nouvelle expertise de l’INSERM doit déboucher sur des actes
Réalisée par une équipe de 12 chercheurs, la nouvelle expertise collective de l’INSERM de 2021 vient de dresser un bilan des connaissances sur les liens entre exposition aux pesticides et santé humaine. Ce bilan est accablant.
Il confirme la présomption forte d’un lien entre l’exposition aux pesticides et six pathologies : lymphomes non hodgkiniens (LNH), myélome multiple, cancer de la prostate, maladie de Parkinson, troubles cognitifs, bronchopneumopathie chronique obstructive et bronchite chronique.
Par rapport à son expertise précédente de 2013, il conclut également à une présomption forte de lien entre l’exposition (professionnelle ou domestique) aux pesticides de la mère pendant la grossesse et le risque de certains cancers chez l’enfant à naître, en particulier les leucémies et les tumeurs du système nerveux central.
Il reconnaît un lien entre l’exposition des riverains des terres agricoles (rayon inférieur à 1,5 km) et la maladie de Parkinson, ainsi que les troubles du spectre autistique chez l’enfant.
En tant qu’association de soutien aux victimes des pesticides, cette réactualisation en 2021 de l’étude de 2013, vient confirmer ce que nous savons :
Les maladies provoquées par les pesticides sont bien plus nombreuses que celles à ce jour reconnues officiellement comme maladies professionnelles.
L’exposition professionnelle maternelle et paternelle pendant la période préconceptionnelle ou la grossesse, engendre des risques graves pour l’enfant à naître.
Le risque pour la santé des riverains et la population en général est confirmé, mais rien n’est fait pour l’en protéger.
Au plus vite, nous demandons que les maladies « à présomption forte » soient inscrites dans les tableaux de maladies professionnelles, en particulier le cancer de la prostate.
Faut-il attendre que le lien entre pesticides et santé soit « prouvé » par des études scientifiques, pour agir ? Faudra-t-il encore attendre une autre expertise INSERM en 2029 (?) pour que des mesures soient prises ? Nous rencontrons régulièrement des paysans et des riverains malades, nous constatons l’augmentation du nombre de cancers pédiatriques etc… Nous connaissons les freins imposés par le lobby de l’agrochimie pour que rien ne bouge.
Nous nous tournons vers nos élus locaux, régionaux et nationaux pour qu’ils aient la clairvoyance et le courage d’interdire rapidement l’usage des pesticides de synthèse et d’encourager l’agriculture biologique. De toute urgence, nous les invitons à prendre les mesures pour protéger les riverains.
Le groupe de coordination du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest
Christian Vélot est maître de conférence en génétique moléculaire à l’université Paris-Sud, directeur scientifique du comité scientifique du Comité de Recherche de l’Information Indépendante du Génie Génétique (CRIIGEN)
Interviewé par France Soir il revient sur différents aspects de la pandémie actuelle (virus, vaccins, Autorisations de Mise sur le Marché – AMM, politique vaccinale) pour élargir son propos sur les liens entre cette pandémie et les maladies environnementales.
Christian Vélot revient sur la nature de ce virus qu’il qualifie de dangereux car présentant un grand nombre de symptômes différents.
Il se montre surpris de voir que pour lutter contre un virus qui nous réserve beaucoup d’incertitudes, on ait recours à des technologies pour lesquelles on n’a pas de recul.
Il revient sur les traitements précoces, notamment ceux préconisés par le professeur Didier Raoult, un virologue d’une pointure exceptionnelle et regrette qu’on ait balayé l’hydroxychloroquine qui n’a jamais tué personne pour lui préférer le Remdesivir, une molécule toxique et mutagène.
Le biologiste donne des explications très détaillées sur les différents types de vaccins mis sur le marché, vaccins qu’il divise en trois catégories selon la technique employée : vaccins à virus inactivé, vaccins à protéines recombinantes et vaccins génétiques.
Christian Vélot revient également sur les autorisations de mise sur le marché conditionnelles beaucoup trop rapides puisqu’une phase 3 prend normalement plusieurs années pour connaître l’immunotoxicité, la génotoxicité et l’intéraction avec le génome humain. Il regrette ces décisions et rappelle que “la sécurité est incompatible avec l’urgence”.
S’ensuivent des explications sur la nature de ce virus qui ne fait pas beaucoup de mutations mais des recombinaisons avec des virus qui ne sont pas de sa famille, une particularité qui l’amène à s’interroger sur l’échappement immunitaire, au rapport bénéficie/risque de la vaccination et de son efficacité.
Enfin il déplore l’absence de la diversité de pensée dans les instances de décisions et dénonce des erreurs de la part de certaines autorités notamment des propos scientifiquement faux du “Monsieur vaccin” Alain Fisher, responsable de la politique vaccinale pour la France.
Liens entre pandémie Covid – maladies environnementales
-à partir de 1h07’42”: conseil de “ne pas considérer la crise du covid toute seule, isolée du reste du monde”
Le SARSCOV2 n’est pas un virus tueur, c’est un virus qui porte l’estocade finale chez des gens qui sont déjà fragiles – pour la grande majorité –
“La vraie question est de se poser pourquoi y a t il autant de personnes fragiles ?”
– à partir d’1h10′ : les facteurs environnementaux
“c’est multiple la question des facteurs environnementaux, mais notamment on sait aujourd’hui à quel point par exemple les perturbateurs endocriniens sont responsables de ces cancers, sont responsables de ces maladies chroniques, de cette obésité, etc, et qu’est ce qu’on fait contre les perturbateurs endocriniens, contre les pesticides ?
RIEN !
Il y a une maladie qui tue peu et il faut vacciner tout le monde, Il y a une maladie qui tue beaucoup et on ne fait RIEN
Et le problème c’est que les victimes de l’un sont les victimes de l’autre. C’est à dire que tout est lié.
ET qu’on ne résoudra pas le problème du Covid si on ne prend pas le problème dans sa globalité.
Et quand on avait mr Salomon qui venait tous les soirs nous faire le décompte du nombre de morts du Covid, s’il avait du nous faire le décompte du nombre de morts des maladies chroniques (il ne s’agit pas de mettre en opposition certains morts contre d’autres) mais visiblement vis à vis du gouvernement tous les morts n’ont pas la même valeur parce que en 2008 l’OMS – la fameuse Organisation Mondiale de la Santé – a fait un rapport mondial sur les maladies chroniques dans le monde, c’était 38 millions de morts dans le monde en 2008, dont 29% avaient moins de 60 ans.
Et bien qu’est ce qu’on a fait pour ça ?
RIEN
On continue à autoriser les pesticides, on vient de ré-autoriser les néonicotinoïdes pour les betteraviers, alors qu’on sait que ces molécules sont des poisons, on sait à quel point on est entourés de pesticides qui nous tuent à petit feu, qui nous rendent fragiles, et donc si on ne prend pas ce problème à bras le corps et si on ne résout pas le problème des maladies environnementales de manière générale et qu’on ne se remet pas en question sur la manière, sur l’hyper-productivisme, sur la déforestation … et bien des pandémies arriveront et ces pandémies seront de plus en plus mortelles, même si le virus d’aujourd’hui ne l’est pas, simplement parce que les gens sont de plus en plus fragiles.
Donc traiter le problème de la Covid tout seul, c’est du vernis sur des ongles sales.
… il faut résoudre le problème de santé de fond et ne pas mettre les choses dans des petites boîtes et déconnecter tout ceci.
Avec la Covid,
il y a une pandémie qui en cache une autre,
c’est celle des maladies environnementales
La vaccination Covid à l’épreuve des faits (article de blog du 30 juillet 2021) par Laurent Mucchielli : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vaccination-covid-lepreuve-des-faits-2eme-partie-une-mortalite-inedite
Article signé par Laurent MUCCHIELLI (sociologue, directeur de recherche au CNRS), Hélène BANOUN (pharmacien biologiste, PhD, ancienne chargée de recherches à l’INSERM), Emmanuelle DARLES (maîtresse de conférences en informatique à Aix-Marseille Université), Éric MENAT (docteur en médecine, médecin généraliste), Vincent PAVAN (maître de conférences en mathématique à Aix-Marseille Université) & Amine UMLIL (pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, unité de « pharmacovigilance/CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques)/Coordination des vigilances sanitaires » du Centre hospitalier de Cholet).
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