Le Professeur Gilles-Eric Séralini : Implacable et impeccable Même si on déplore certains parallèles hors de propos avec les acteurs de la crise du Covid …
Pour mémoire, le Professeur Gilles-Eric Séralini a conduit, avec son co-auteur Gérald Jungers, l’étude sur laquelle s’est constituée la coalition Secrets Toxiques
Une nouvelle étude, chinoise, cette fois, confirme la toxicité des coformulants des herbicides à base de glyphosate.
Elle cite, dans ses références, 2 publications du Pr Gilles Eric Séralini, chercheur français qui avait déjà publié des résultats en ce sens dès 2013 et 2015.
Cette publication chinoise cite également les travaux du conseil scientifique de la Campagne Glyphosate France, dirigée par Daniel Grau.
Contexte de l’étude :
State Key Laboratory of Reproductive Medicine and Offspring Health, Nanjing Medical University, Nanjing 211166, China
Department of Epidemiology and Biostatistics, School of Public Health, Nanjing Medical University, Nanjing 211166, China
State Key Laboratory of Reproductive Medicine and Offspring Health, School of Public Health, Nanjing Medical University, Nanjing 211166, China
Received 6 December 2023, Revised 27 January 2024, Accepted 2 February 2024, Available online 3 February 2024, Version of Record 7 February 2024.
Abstract : Polyoxyethylene tallow amine and glyphosate exert different developmental toxicities on human pluripotent stem cells-derived heart organoid model
Résumé :
La polyoxyéthylène tallow amine et le glyphosate exercent des toxicités développementales différentes sur le modèle d’organoïde cardiaque dérivé de cellules souches pluripotentes humaines
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Résumé Le stade précoce du développement du cœur est très sensible à divers facteurs environnementaux.
Si l’utilisation de modèles animaux a permis d’identifier de nombreux facteurs de risque environnementaux, la variabilité entre les espèces et le faible rendement limitent leur potentiel translationnel.
Récemment, un type de structures cardiaques auto-assemblées, connues sous le nom d’organoïdes cardiaques humains (hHO), présente une cohérence biologique remarquable avec le cœur humain.
Cependant, la faisabilité des hHOs pour l’évaluation des facteurs de risque du développement cardiaque reste inexplorée.
Ici, nous nous sommes concentrés sur les effets sur le développement cardiaque des principaux composants des herbicides à base de glyphosate (GBH), les herbicides les plus largement utilisés, afin d’évaluer la fiabilité des hHO pour la prédiction d’une éventuelle toxicité cardiogénique.
Les GBH se sont avérés toxiques pour le développement cardiaque sur la base de multiples modèles animaux, mais le mécanisme reste inconnu. Nous avons constaté que la polyoxyéthylène tallow amine (POEA), l’agent tensioactif le plus courant dans les formulations de GBH, jouait un rôle dominant dans la toxicité des GBH pour le développement du cœur.
Bien qu’il y ait eu quelques différences dans les caractéristiques transcriptives, les cellules hHO exposées à la POEA seule et à la POEA et au glyphosate combinés ont souffert à la fois d’une perturbation de la contraction cardiaque et d’une perturbation de l’engagement dans les isoformes cardiomyocytaires.
En revanche, le glyphosate n’a provoqué qu’une légère hyperplasie épicardique.
Cette étude ne fait pas seulement la lumière sur le mécanisme toxique des GBH, mais sert également de démonstration méthodologique, montrant son efficacité dans la reconnaissance et l’évaluation des facteurs de risque environnementaux, et dans le décryptage des mécanismes toxiques.
Discussion Cette étude a utilisé des hHOs dérivées de HPSCs comme système modèle pour déchiffrer les effets des composants principaux des GBHs sur la cardiogenèse humaine. Comme la formulation commerciale des GBHs comprend divers ingrédients, l’exposition aux GBHs signifie un schéma d’exposition complexe et multifactoriel. Cependant, de nombreuses études se sont concentrées sur la toxicité du Gly ou des GBH. On sait peu de choses sur les autres composants, comme la POEA, l’adjuvant couramment ajouté aux GBH. Nos résultats n’ont pas seulement vérifié que la POEA contribuait le plus à la toxicité cardiaque des GBH.
Conclusion
En conclusion, en appliquant un nouveau modèle humanisé de hHOs, notre étude a décrypté les effets des principaux composants des GBHs sur le développement cardiaque humain et a distingué davantage la toxicité cardiaque unique de la POEA, l’adjuvant commun à la plupart des GBHs. Notre étude a non seulement vérifié que la POEA contribuait le plus aux lésions cardiaques induites par les GBH, mais elle a également mis en lumière le mécanisme toxique de la POEA et du Gly. Bien que le modèle que nous avons utilisé ici ne puisse pas reproduire entièrement le processus de cardiogenèse humaine,
Les malformations cardiaques congénitales, qui sont dues à un développement anormal du cœur ou des vaisseaux cardiaques, constituent les anomalies congénitales les plus répandues chez l’homme (Fahed et al., 2013 ; van der Linde et al., 2011). Outre les facteurs génétiques, il a été prouvé que les contaminants environnementaux étaient l’une des principales causes. Bien que l’application de modèles animaux complexes, tels que le poisson zèbre, la souris et le rat, ait permis d’identifier de nombreux facteurs de risque environnementaux cardiaques, la variabilité d’une espèce à l’autre et le faible débit limitent leur potentiel translationnel. De nouveaux modèles sont donc nécessaires pour modéliser la cardiogenèse humaine.
L’avènement des cellules souches pluripotentes humaines (hPSC), y compris les cellules souches embryonnaires humaines (hESC) et les cellules souches pluripotentes induites (hiPSC) (Takahashi et al., 2007 ; Thomson et al., 1998), a révolutionné les méthodes in vitro utilisées pour étudier les maladies et découvrir la médecine régénérative. Par rapport aux modèles animaux traditionnels, la différenciation des hPSC en cardiomyocytes (CM) présente une cohérence biologique remarquable avec le développement du cœur humain. Cependant, cet essai de différenciation en 2D ne peut pas récapituler les processus morphogénétiques et (patho-)physiologiques de plusieurs interactions clés entre les cellules et la matrice extracellulaire au cours de la cardiogenèse (Horvath et al., 2016 ; Weinberger et al., 2017).
À ce jour, des progrès considérables ont été réalisés dans la construction de structures cardiaques auto-assemblées, appelées organoïdes cardiaques humains (hHO), qui peuvent récapituler la complexité cellulaire du cœur humain in vitro et sont prometteuses pour servir de modèle alternatif aux animaux de laboratoire traditionnels afin d’évaluer les facteurs de risque du développement cardiaque, en suivant les principes 3R (Replacement, Reduction and Refinement) (Drakhlis et al., 2021 ; Hofbauer et al., 2021 ; Lee et al., 2022 ; Lewis-Israeli et al., 2021b). Toutefois, cette faisabilité doit être examinée plus en détail.
Les herbicides à base de glyphosate (GBH), dont l’ingrédient actif est le glyphosate (Gly), sont au centre de cette étude en raison de leur toxicité cardiaque bien connue (Lu et al., 2022 ; Roy et al., 2016). Comme les cultures résistantes au Gly sont largement plantées, l’utilisation des GBH a fortement augmenté chaque année (Duke et Powles, 2008), accompagnée de niveaux résiduels dans l’air, le sol, l’eau douce et les aliments qui augmentent d’année en année (Chang et al., 2011 ; Coupe et al., 2012 ; Desmet et al., 2016 ; Tush et al., 2018). Par exemple, dans les eaux de surface, la concentration de Gly varie de ∼0,1 à ∼700 ng/mL (Demonte et al., 2018 ; Lupi et al., 2019 ; Mörtl et al., 2013 ; Peruzzo et al., 2008 ; Sanchís et al., 2011).
Dans la sauce soja, il varie de 88 à 564 ng/mL avec une moyenne de 242 ng/mL (Fernando et al., 2014). L’existence de Gly dans le corps humain est encore plus déconcertante. Bien que le niveau moyen de Gly dans l’urine soit inférieur à 5 ng/mL (Buekers et al., 2022a ; Buekers et al., 2022b ; Connolly et al., 2022 ; Grau et al., 2022 ; Soukup et al., 2020), il atteint 189 ng/mL dans le sérum des femmes enceintes selon Kongtip et al. (2017). Elle peut être numériquement plus élevée dans le contexte de l’exposition professionnelle. Zhang et al. (2020) ont mené une étude de cohorte sur le niveau de Gly interne chez les travailleurs de quatre fabricants de GBH dans les provinces de Jiangsu et Shandong en Chine.
Ils ont constaté que bien que ces travailleurs n’aient pas eu de contact direct avec les GBH, les concentrations de Gly dans 134 échantillons d’urine allaient de 0,02 à 17,202 μg/mL, avec une médiane de 0,292 μg/mL (Zhang et al., 2020). Outre l’urine, le Gly a également été trouvé dans des échantillons de placenta humain et de sang fœtal (Gillezeau et al., 2019 ; Kongtip et al., 2017), ce qui suscite de nombreuses inquiétudes.
Chez le poisson zèbre, l’exposition aiguë à de fortes doses de Gly a modifié l’oreillette et le ventricule, réduit la fréquence cardiaque et supprimé successivement la cardiogenèse et l’angiogenèse (Lu et al., 2022 ; Roy et al., 2016). Lorsque l’exposition a eu lieu chez des mammifères, tels que le rat et le lapin, les chercheurs ont observé des malformations cardiovasculaires telles que l’aortarctie, l’anomalie septale du ventricule et l’hypertrophie ventriculaire dans les expériences d’exposition maternelle (Kimmel et al., 2013 ; Robinson, 2012). Notamment, bien que peu nombreuses, quelques études ont montré que la toxicité n’est pas liée au Gly en tant que tel, mais plutôt aux GBH. L’exposition aux GBH a provoqué des anomalies cardiaques similaires, notamment un raccourcissement du tube cardiaque, un épaississement de la paroi du ventricule, une diminution de la fréquence auriculaire et une baisse de la fréquence cardiaque chez les têtards, Xenopus laevis et le poisson zèbre, qui ont été attribuées à la production d’espèces réactives de l’oxygène (ROS) (Costa et al., 2008 ; Flach et al., 2022 ; Lanzarin et al., 2019).
Une évaluation plus poussée de la toxicité cardiaque sur des cellules cardiaques de rat et de lapin a prouvé que les GBH provoquent des anomalies électriques telles qu’un bloc de conduction et une arythmie, et induisent des lésions mitochondriales qui déclenchent l’apoptose des cellules. Inexplicablement, aucun changement électrophysiologique significatif n’a été observé lors de la seule exposition au Gly (Chan et al., 2007 ; Gress et al., 2015). Simasotchi et al. (2021) ont rapporté que le placenta in vitro perfusé avec des GBH présentait des anomalies plus graves que celui perfusé avec du Gly seul, ce qui soulève des inquiétudes quant à la toxicité potentielle de l’adjuvant.
La polyéthoxyamine (POEA), qui est le tensioactif le plus communément présent dans les formulations de GBHs au cours des 40 dernières années, se situerait entre 1,3 et 160 μg/kg dans les sédiments des lits de cours d’eau (Tush et al., 2018). Dans les sols agricoles, sa concentration moyenne est de 97 μg/kg, et ce nombre augmentera jusqu’à au moins 200 μg/kg après l’utilisation du pesticide pendant 14 jours (Krogh et al., 2003). Il a également été démontré que la POEA s’adsorbe beaucoup plus fortement que le Gly, notamment dans des conditions de faible pH (Tush et Meyer, 2016). Bien qu’il reste dans le sol pendant plus de deux ans (Tush et al., 2018), il est largement ignoré dans les évaluations de sécurité des GBH. Certaines études publiées ont révélé que son application dans les GBH entraîne une plus grande toxicité que le Gly seul (Moore et al., 2012). En utilisant des lignées cellulaires HEK293, JEG3 et HepG2, bien que moins sensibles que les cellules primaires, Mesnage et al. (2013) ont démontré que la POEA induisait une nécrose, ce qui renforce les inquiétudes quant aux risques pour la santé humaine, en particulier chez les applicateurs fortement exposés. Malgré ces rapports, la toxicité de la POEA pour le développement cardiaque n’en est qu’à ses débuts.
Dans cette étude, nous avons comparé la toxicité pour le développement cardiaque de la POEA seule, de l’exposition à la Gly seule et de l’exposition combinée de ces deux substances. Alors que la POEA a joué un rôle important dans le mode d’exposition combiné, en détruisant l’engagement des isoformes CM et en perturbant les processus métaboliques, l’exposition au Gly a entraîné une légère hyperplasie épicardique chez les hHO. Ces résultats permettront non seulement de faire la lumière sur la toxicité des principaux composants des GBH pour le développement du cœur et sur les mécanismes toxiques sous-jacents, mais aussi d’étudier la faisabilité de ce nouveau modèle de hHOs auto-assemblés pour identifier les facteurs de risque pour le développement du cœur.
Citations des études du Pr Gilles-Eric et de l’équipe de Daniel Grau (Campagne Glyphosate France)
Étude de 2013 : Séralini / Mesnage / Bernay
“Ethoxylated adjuvants of glyphosate-based herbicides are active principles of human cell toxicity” // Les adjuvants éthoxylés des herbicides à base de glyphosate sont des principes actifs de la toxicité cellulaire humaine https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0300483X12003459
Etude de 2015 : Mesnage / Defarge / Spiroux de Vendômois / Séralini
“Quantifiable urine glyphosate levels detected in 99% of the French population, with higher values in men, in younger people, and in farmers”//Des niveaux quantifiables de glyphosate dans l’urine ont été détectés dans 99 % de la population française, avec des valeurs plus élevées chez les hommes, les jeunes et les agriculteurs.
Un des fondateurs de la campagne Secrets Toxiques, le Pr. Seralini, attaque ceux qui défendent Monsanto-Bayer
Le 17 janvier 2019, Envoyé Spécial réalisait une émission sur les pesticides au glyphosate, dont le RoundUp, basée sur plusieurs reportages. L’un de ces reportages, intitulé « Monsanto : la fabrique du doute », faisait état des pratiques de la firme pour empêcher coûte que coûte la reconnaissance de la dangerosité réelle du glyphosate.
Ce reportage montre notamment comment Monsanto a orchestré une campagne de désinformation autour du Pr. Seralini et l’étude « Long term toxicity of a ROUNDUP herbicide and a ROUNDUP-tolerant genetically modified maize », publiée par une équipe de chercheurs rassemblée par le Professeur Gilles-Eric Seralini.
Le reportage dénonce les pratiques de ghostwriting de la firme, et l’existence d’un accord secret entre le directeur de la revue ayant initialement publié l’étude, qui l’a ensuite rétractée, avant qu’elle ne soit republiée dans une autre revue.
Malgré l’existence documentée de cette campagne active de décrédibilisation de travaux scientifiques gênants pour la firme, trois journalistes, à la suite de la diffusion de l’émission, ont reproché à Envoyé Spécial de donner la parole au Pr. Gilles-Eric Seralini, le traitant de « fraudeur », ou l’accusant d’avoir produit une « tromperie » ou une « étude fausse ». Cette accusation est, pour un scientifique et un fonctionnaire titulaire dans l’exercice de ses fonctions, d’une gravité extrême, puisqu’elle met en doute l’éthique professionnelle appuyant la sincérité de ses travaux et est susceptible de le faire révoquer.
C’est la raison pour laquelle le Pr. Gilles-Eric Seralini a décidé de poursuivre en diffamation les journalistes ayant produit ces accusations.
Ce procès est le huitième du genre, et tous les accusateurs de Gilles-Eric Seralini ont été à ce jour condamnés pour diffamation.
Cela a été raconté dans l’ouvrage L’Affaire Roundup à la lumière des Monsanto Papers (Actes Sud, 2020).
Les travaux du Pr. Seralini ont contribué à démontrer les mensonges de Monsanto sur la toxicité des produits au glyphosate dans des procès ayant permis d’obtenir des indemnités pour 100.000 malades aux Etats-Unis.
Il est inadmissible que ces accusations infamantes continuent à servir d’appui pour décrédibiliser des recherches mettant en avant la dangerosité réelle des pesticides, dans lesquels des résidus de pétrole non déclarés et de l’arsenic ont été détectés.
Pendant que certaines et certains sont occupé·es à mettre en doute la probité de scientifiques sincères et sérieux, les scandales de l’agrochimie se poursuivent.
Début juin, plusieurs journaux européens révélaient que des géants du secteur ont dissimulé la toxicité de leurs produits pour le cerveau en développement. Des milliers d’articles scientifiques font aujourd’hui état de nombreux effets délétères des pesticides sur la santé et l’environnement, alors que la règlementation prévoit que l’innocuité de ces produits soit prouvée avant leur autorisation. La règlementation n’est donc pas respectée, au détriment des citoyennes, des citoyens et de la biodiversité.
La science est un des outils qui permettent de faire face à la crise climatique et environnementale en cours et de révéler les inepties du système d’autorisation des pesticides. Nous ne pouvons accepter que ses résultats soient manipulés pour servir les intérêts des pollueurs. Nous ne pouvons accepter que les chercheurs et chercheuses à la recherche de la vérité se fassent trainer dans la boue parce qu’ils ont dérangé les intérêts des pollueurs.
C’est pourquoi Secrets Toxiques appelle scientifiques, représentant·es politiques et militant·es, à se rassembler en soutien à Gilles-Eric Seralini.
Rendez vous le 1er septembre 2023
à 12 h30
devant le tribunal de grande instance de Paris 17° (Métro Porte de Clichy)
lors de l’audience du procès qu’il attente en diffamation contre celles et ceux qui l’ont traité de fraudeur
Nous nous rassemblerons pour défendre le droit à une science indépendante et sans compromission, contre les mensonges et les manipulations de l’agroi-ndustrie, et pour un changement de modèle agricole.
Remerciements de Gilles-Eric Séralini (7 septembre 2023) :
Merci infiniment pour votre aide !
Je ne suis que le représentant par mon métier, la recherche scientifique publique, de vos familles pour les maladies chroniques, cancers, maladies immunitaires, hormonales et nerveuses, les malformations dès l’enfance que les lobbies laissent se développer à long terme, en mentant horriblement pour leurs profits à court terme.
Certains animateurs, journalistes, politiques, se laissent prendre dans ce miroir doré déformé.
Et les lobbies des industriels dominent un monde devenu toxique et malhonnête, fraudeur, tueur de l’écosystème en faisant croire que c’est notre faute à tous.
Non, pas du tout. Ils ne sont qu’une poignée.
Réagissons.
Virons-les des décideurs.
Par exemple, Monsanto-Bayer ment sur l’innocuité de son herbicide phare, le Roundup, donné de force aux agriculteurs intensifs grâce aux impôts de tous.
Plein d’alternatives d’agriculture respectueuse de l’environnement et la santé existent, les lobbies empêchent cela.
Pr. Gilles-Eric SERALINI
Nouvelle publication scientifique de l’équipe de Gilles Eric Séralini
PÔLE RISQUES, QUALITÉET DÉVELOPPEMENTDURABLE (MRSH) etDEPT DE BIOLOGIE Esplanade de la Paix 14032Caen Cedex France Téléphone: 33 (0)670802087 gilles–eric.seralini@unicaen.fr
Gilles–Eric SERALINI Professeur de BiologieMoléculaire Co–directeur www.seralini.fr
DU PETROLE DECOUVERT DANS LES PESTICIDES: UNE REVOLUTION TOXICOLOGIQUE
Lesétudestoxicologiques sur les pesticides se concentrent en grande partie sur l’ingrédient actif déclaré, qui ne constitue quequelques pour centà50 % de la formulation totale.
Les formulations complètestelles qu’utiliséespartoutnesontpasrévélées par les industriels. Pour chaque principe actifdéclaré, il existe des dizaines voire des centaines de formulations.
Nousdémontrons que le pétrole a toujours été et est toujours dans les pesticides.
La chromatographie en phase gazeuse et la spectrométrie de masse (GC–MS)ont été appliquées pour 24 pesticides.
Les composés mesurés étaient les 16hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) prioritairesdu pétrole. Ilsétaient jusqu’à8288 foisplus toxiques que les pesticides déclarés. Lesniveaux et la répartition des HAP par pesticide étaient différents.
Les résiduspétroliers semblent être des déchets.
Le composant actif déclaré est pris seulpour les calculs de toxicité, comme la dose journalière admissible (DJA).
LesHAP à 2–3 cycles sont plus représentés dans les pesticides que ceux à 4–6cycles,cequisoulignequelesrésiduspétrolierssemblentprovenir majoritairement de matières brutesnonbrûlées.
La DJA doit être divisée par1000 si l’on considère que les résidus pétroliers amplifient la toxicité par1000, par exemple.
Le mélange de HAP dans les pesticides peut êtrehautement cancérigène ou toxique à long terme, plus encore que la matièreactive déclarée elle–même. L’impactglobal, écologique etépigénétiquedes pesticides est ainsi mieux compris,car ils sont faits depétrole depuis 1787 et surtoutdepuis la deuxièmeguerre mondiale dans les milieux agricoles,notammentavec des effets«sauterelles». Face à ce constat, il est légitime de réévaluer latoxicologie des pesticides etd’endiminuerfortementl’usage. Une étudeinternationale desantépublique desaliments,ainsi quedesutilisateurs professionnelset particuliersde ces produits serait pertinente,notammentdans le cadre d’une enquêtemédico–légaleenvironnementalesurceproblème. Cetteétudepourraitêtremenéeconjointement par les ministères dejustice etd’environnement etdes parlementairescommelefont actuellement le consortium d’associationset d’ONG SecretsToxiques(www.secretstoxiques.fr)
English OIL DISCOVERED IN PESTICIDES:A TOXICOLOGICAL REVOLUTION Toxicological studies on pesticides largely focus on the declared active ingredient,which constitutes only a fewpercent to 50% of the total formulation. The completeformulations as used everywhere are not revealed by manufacturers. For each declaredactive ingredient, there are dozens or even hundreds of formulations. We demonstratethat petroleum has always beenand still is in pesticides. Gas chromatography–mass spectrometry (GC–MS) was applied for 24 pesticides. The compounds measured were the16 priority polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs)in petroleum. They were up to 8288times more toxic than declared pesticides. Thelevels and distribution of PAHs bypesticide were different. Oil residues appear to befromwaste. The declared activeingredient is taken alone for toxicity calculations, such as the Acceptable Daily Intake(ADI). PAHs with 2–3 cycles are more represented inpesticides than those with 4–6cycles, which underlines that petroleum residues seem to come mainly from unburnedraw materials. The ADI must be divided by 1000 if it is considered that petroleumresidues amplifytoxicity by 1000, for example. The mixtureof PAHs in pesticides can behighly carcinogenic or toxic in the long term, even more so than the declared activeingredient itself. The global,ecological,and epigenetic impact of pesticides is thus better understoodbecause they have been made of petroleum since 1787 and especially since the SecondWorld Warespeciallyin agricultural environments, in particular by “grasshopper” effects. Faced with this observation, it is legitimate to reassess the toxicology of pesticidesand to greatly reduce their use. An international public health study offood, and onprofessional and private users of these products would be relevant, in the context of anenvironmental forensic investigation into this problem. This study could be carried outjointly by the Ministries of Justice and the Environment and parliamentarians, as iscurrently being done by the consortium of associations and NGOs Secrets–Toxiqueswith anEuropeanpetition(www.secretstoxiques.fr). — Pr. Gilles–Eric SERALINI contact:geraldjungers2021@gmail.com Citation:Jungers,G.;Portet–Koltalo,F.;Cosme,J.;Seralini,G.É. Petroleum in Pesticides: A Need to Change Regulatory Toxicology. Toxics 2022, 10, 670.
Trente-cinq échantillons d’aliments équivalents biologiques et non biologiques ont été dosés pour leurs polluants, dont 800 pesticides. Les saucisses et les fromages ont été testés car ils proviennent d’animaux qui peuvent avoir une capacité de bioaccumulation. Puisqu’il a été démontré que les formulants de pesticides contiennent des résidus de pétrole, tels que des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des métaux, 24 HAP au total ont également été testés, et 11 métaux, à l’aide de méthodes accréditées. De façon surprenante, seuls quelques produits alimentaires contenaient des substances actives déclarées de pesticides au-dessus du seuil réglementaire de 10 μg/kg. Ce nouveau seuil n’est pas adapté à une véritable évaluation du risque puisque, par exemple, la testostérone sanguine chez l’homme est généralement inférieure à ce niveau, auquel la plupart des pesticides sont des perturbateurs endocriniens et nerveux. Des métaux ont été détectés dans tous les échantillons, avec plus de silicium dans les fromages non biologiques, mais 17 HAP ont été trouvés au maximum à des taux 6,8 fois plus élevés dans les saucisses non biologiques avec 3 substances cancérigènes par rapport aux produits biologiques ; cela fait une toxicité 6 606 fois plus élevée dans les produits non bio.
En raison de cette grande différence pour les HAP, et de leur toxicité cancérogène, endocrinienne et nerveuse généralement reconnue, nous proposons que ceux-ci puissent être considérés comme des marqueurs de pollution alimentaire chimique, éventuellement liés à la présence de nombreux pesticides en dessous du seuil réglementaire de détection qui a été anormalement élevé très récemment.
Recherche publiée par Seralini, Douzelet et Jungers
Cette recherche vient d’être publiée par le Pr. Seralini, Jérôme Douzelet, et Gérald Jungers dans la revue scientifique internationale : Food Nutr J 7: 238. DOI: 10.29011/2575-7091.100238. Lien ci-dessous.
POLLUTANTS IN NON-ORGANIC AND ORGANIC PRODUCTS: NEW DISCOVERIES
Thirty-five organic and non-organic equivalent food samples were assayed for their pollutants, including 800 pesticides. Sausages and cheeses have been tested as they come from animals which may have the ability to bioaccumulate. Since pesticide formulants have been shown to contain petroleum residues, such as polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs) and metals, a total of 24 PAHs were also tested, and 11 metals, using accredited methods. Surprisingly, only a few food products contained declared pesticide active substances above the regulatory threshold of 10 μg/kg. This new threshold is not suitable for a real risk assessment since, for example, blood testosterone in humans is generally below this level, at which most pesticides are endocrine and nerve disruptors. Metals were detected in all samples, with more silicon in non-organic cheeses, but a maximum of 17 PAHs was found at 6.8 times higher levels in non-organic sausages with 3 carcinogens compared to organic products; this makes a toxicity 6,606 times higher in non-organic products.
Because of this large difference for PAHs, and their generally recognized carcinogenic, endocrine, and nervous toxicity, we propose that these can be considered as markers of chemical food pollution, possibly related to the presence of many pesticides below the regulatory detection threshold, which has been abnormally elevated very recently.
This research has just been published by Pr. Seralini, Jérôme Douzelet, and Gérald Jungers in the international scientific journal: Food Nutr J 7: 238. DOI: 10.29011/2575-7091.100238
Pour le visionner en exclusivité, cliquez directement sur l’image ci dessous.
Cette histoire commence par une loi européenne exigeant des études à long terme sur la toxicité des produits accessible à la vente : une belle avancée.
Pourtant, que ce soit le déclin des oiseaux, des insectes, ou la hausse des taux de cancers dans les milieux agricoles : tout porte à croire que des substances dangereuses sont utilisées dans les campagnes européens.
Face à ce constat, un travail d’enquête s’impose auprès des scientifiques, des institutions politiques, des agences sanitaires, des citoyens…
Comment en sommes nous arrivés à retrouver des pesticides toxiques dans nos champs et nos assiettes ?
Comment est évaluée la toxicité des pesticides en France et en Europe ? Quelles sont les alternatives ? Avec ce film, nous répondons à ces questions.
Aidez à diffuser ce travail
Pour nous aider à diffuser notre travail, nos idées et avancer dans notre combat, vous pouvez partager ce film sur Youtube, Facebook ou Twitter, ou encore en transférant ce mail à 3 de vos contacts!
Projections – débats du film en Bretagne
PIG BZH est membre de la coalition d’ONG / associations Secrets Toxiques et organisera très prochainement des projections-débats autour de ce film.
Nous publierons tout bientôt les dates et lieux des projections.
Si vous êtes vous même intéressé.e par l’organisation d’une projection-débat, et disposez d’un lieu pour la projection, rapprochez vous de nous en écrivant un email à cette adresse
Aide au financement des actions de Secrets Toxiques
Et vous, que pouvez vous faire contre le système des pesticides ?
Pour nous permettre d’aller jusqu’au bout et de transformer ce système inefficace afin qu’aucun pesticide dangereux ne soit autorisé, nous avons besoin de vous.
Ce mouvement est historique et nous n’avons jamais été aussi proche de la réussite.
Nous souhaitons organiser le maximum de projections-débats pour diffuser le film, et sensibiliser au maximum le public en cette période de renouvellement de l’autorisation du glyphosate et de campagne présidentielle. C’est pourquoi nous venons solliciter votre aide aujourd’hui : c’est avec vous que nous y arriverons !!!
Que ce soit à hauteur de 1€, de 20€ ou de plus, chacun de vos dons peut nous permettre d’aller un peu plus loin. En plus, vos dons sont défiscalisés : c’est à dire qu’un don d’une valeur de 100€ ne vous coûte en réalité que 34€ ! Pour nous aider et agir en direction d’un monde sans pesticides, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Grâce à cela, ce dossier est maintenant sur le bureau de tous les parlementaires européens, pour obtenir de réelles évaluations de la toxicité des pesticides avant leur mise sur le marché !
Plus nous serons nombreuses et nombreux à signer, plus l’attention à ce problème sera grande, plus nos chances d’obtenir une issue favorable s’améliorent !
Il faudra encore plusieurs semaines avant que cette pétition soit mise en ligne.
Nous vous donnerons bien évidemment le lien pour la signer. Mais d’ici là, vous pouvez d’ores et déjà nous envoyer votre signature par e-mail, Secrets Toxiques se chargera de la transmettre au secrétariat du Parlement !
Comment signer la pétition dès maintenant ?
Maintenant c’est encore un peu compliqué, mais la version à signer en ligne sera disponible vers mi avril 2022.
Si vous voulez signer maintenant tout de même, voici la procédure
2 événements à l’agenda de Secrets Toxiques cette semaine, retransmis en visio :
– 7 février : audition à la Commission des Pétitions du Parlement Européen
– 8 février : conférence de presse
Détails :
Communiqué et invitation conférence de presse – 8 février 2022 à 8h30
https://us02web.zoom.us/j/89983357233?pwd=ZngxbXp0VktqejVTbUJUMEg0a0tlUT09
Le 7 février 2022, aux alentours de 16h45, la Commission des Pétitions du Parlement Européen examine la demande de pétition déposée par 15 associations européennes situées en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Belgique.
L’audition peut être suivie à l’adresse suivante :
Ces associations demandent l’ouverture d’une pétition européenne appelant à la réalisation d’études expérimentales de toxicité à long terme des pesticides dans leur formulation complète avant leur homologation sur le marché européen.
Elles demandent également un audit des pesticides actuellement homologués, et une révision du secret industriel couvrant la composition des pesticides.
Cette enquête a mis en lumière l’absence d’évaluation sérieuse des pesticides dans leur formulation complète.
Bien que le règlement 1107/2009 concernant la mise sur le marché des pesticides dans l’UE, confirmé par l’arrêt de la CJUE du 1er octobre 2019, exige que les pesticides soient évalués dans leur formulation complète, les seules études expérimentales réalisées dans le cadre du processus d’homologation portent sur la substance déclarée comme active.
Par exemple, dans le cas du RoundUp, seul l’effet à long terme du glyphosate seul est évalué expérimentalement. L’effet des co-formulants du produit et des interactions entre eux n’est donc pas évalué expérimentalement.
D’après l’EFSA, les évaluations de la toxicité des produits en formulation complète sont réalisées sur la base de modélisations théoriques dont les résultats ne sont pas publiés, et dont les bases de données servant à ces modélisations ne sont pas toujours renseignées sur la toxicité à long terme des composants des pesticides.
Il en résulte une grave sous-estimation de la toxicité des produits autorisés, dont la conformité avec le règlement 1107/2009 doit être assurée au plus vite, au vu du risque sanitaire et environnemental encouru par l’ensemble des citoyennes et citoyens européens.
En présence de
Philippe Piard, co-président de Secrets Toxiques
Dominique Masset, co-président de Secrets Toxiques
François Veillerette, porte-parole de Générations Futures
Andy Battentier, directeur de campagne de Secrets Toxiques
« Le système d’évaluation européen des pesticides est-il réellement efficace ?
En toute honnêteté je pense que non!
La fiabilité de la méthode d’évaluation de toxicité d’un produit dans son ensemble est très discutable.
Que ce soit pour la santé des agriculteurs, celle des consommateurs ou encore pour l’environnement, une profonde révision du processus de validation de ces produits est indispensable.
Bien des années ont passé depuis la commission d’enquête du Parlement européen sur les pesticides, mais l’état des lieux aujourd’hui est le même qu’il y a 5 ans.
Ce n’est pas acceptable »
Eric Andrieu, eurodéputé et ancien président de la Commission PEST
Contacts
Pour Secrets Toxiques : Andy Battentier – andy.battentier@protonmail.ch – +33769161418
Pour Benoît Biteau : Océane Mariel – oceane.mariel@la.europarl.europa.eu – +33645483085
Pour Claude Gruffat : Jacques Loyau – jacques.loyau@europarl.europa.eu – +32493453710
Pour Michèle Rivasi : Charles-Maxence Layet – charles-maxence.layet@europarl.europa.eu – +33608924600
Pour Loïc Prud’homme : Elise Gaubert – loic.prudhomme@assemblee-nationale.fr – +33640429481
Pour Eric Andrieu : Emmanuel Foulon emmanuel.foulon@europarl.europa.eu +32497594186
Pour Manuel Bompard : Lucas Trottmann – lucas.trottmann@europarl.europa.eu – +33786908737
Pour Joël Labbé : Fanny Duperray – j.labbe@senat.fr – +33778100564
Secrets Toxiques : le feuilleton continue, voici le 4ème épisode de la série “Les trous dans la raquette”
Les Trous dans la Raquette-Ep04/05 Malgré un arrêt de la cour de Justice de l’Union européenne obligeant les agences sanitaires à étudier les effets à long terme de l’ensemble des formulations pesticides, rien ne semble montrer que elles prennent leurs obligations au sérieux… pic.twitter.com/ZmnmRHcrtJ
— Secrets Toxiques (@SecretsToxiques) June 8, 2021
Cinq mois après la découverte de toxiques cachés dans 14 pesticides en vente libre, 29 ONGs interrogent l’ANSES sur les autorisations de mise sur le marché
Après plus de 5 mois d’actions juridiques, notamment un dépôt de plainte au Parquet de Paris et une interpellation de l’EFSA par 119 députés, 14 pesticides contenant des toxiques cachés sont toujours en vente libre.
Dix de ces produits sont vendus en France. Aujourd’hui, 29 ONGs, réunies au sein de la coalition Secrets Toxiques, interpellent l’ANSES, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire, pour demander le retrait des produits incriminés, et éclaircir les conditions dans lesquelles ces produits ont pu être autorisés et maintenus sur le marché français.
Arsenic, plomb, hydrocarbures cancérogènes… des produits toxiques non indiqués sur les étiquettes sont présents dans 14 pesticides, dont 10 sont commercialisés en France.
L’étude d’octobre 2020 du Pr Gilles-Eric Séralini et Gérald Jungers démontre que plusieurs toxiques cachés entrent dans la composition de pesticides, et ce sans aucune mention sur les étiquettes.
Cette présence constitue une fraude manifeste sur laquelle la justice est appelée à se prononcer.
Mais les systèmes d’évaluation avant mise sur le marché doivent également être interrogés, au niveau européen comme français.
Au niveau européen, l’EFSA n’étudie que la toxicité individuelle des substances déclarées par les fabricants, et non pas le mélange commercialisé.
En France, les dossiers de demande d’autorisations de mise sur le marché (AMM) ne comportent pas d’étude de toxicité à long terme du produit vendu.
A quel moment la toxicité à long terme des pesticides est-elle évaluée avant la délivrance d’une AMM et la commercialisation d’un pesticide ?
29 organisations, soutenues depuis par des parlementaires français et européens, plusieurs personnalités et 19 000 citoyens, ont lancé la campagne Secrets Toxiques pour faire évoluer les pratiques d’évaluation des pesticides en France et en Europe.
Elles utilisent les recours juridiques pour faire évoluer ces pratiques.
29 ONG demandent à l’ANSES le retrait immédiat des produits dangereux et des précisions sur les évaluations de toxicité à long terme des pesticides
Dans le courrier envoyé ce jour à l’ANSES, la coalition Secrets Toxiques demande le retrait immédiat des autorisations de mise sur le marché des produits incriminés par l’étude Seralini-Jungers, au nom du principe de précaution.
Elle demande également à l’ANSES de communiquer les données brutes des évaluations que l’agence réalise pour mesurer la toxicité et la cancérogénicité à long terme des pesticides avant toute délivrance d’autorisation de mise sur le marché, et en particulier pour les produits de l’étude Seralini-Jungers.
Elle demande à l’agence la transparence sur ces études, et la mise en place de procédures de vérification des compositions des produits commercialisés et de lutte antifraude.
En cas d’absence de réponse ou de réponse incomplète, la coalition prévoit de porter un recours devant le Conseil d’Etat.
CONTACTS PRESSE
Pour le comité de pilotage de la campagne Secrets Toxiques :
Andy Battentier – Directeur de campagne – 07 69 16 14 18
La campagne Secrets Toxiques est :
Une initiative de Campagne Glyphosate France, Générations Futures et Nature & Progrès.
Soutenue par José Bové, Perrine Hervé-Gruyer, Coline Serreau, Olivier De Schutter, Marie-Monique Robin, Philippe Desbrosses, Denis Robert, Jean-Paul Jaud, Vandana Shiva, et HK.
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