Rassemblement à Lorient en présence des associations PIG BZH, Collectif de Soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest (CSVPO), RAFU (Bretagne contre les Fermes Usines), le collectif des Faucheuses et Faucheurs Volontaires d’OGM, XR (Extinction Rébellion), ….
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Rendez vous pris avec le Président d’EUREDEN en janvier / février 2025 : affaire à suivre !
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Pour rappel, le bilan 2023 d’Eureden : « La descente en gamme de la consommation, dans le contexte de l’inflation, n’a pas épargné Eureden. Le groupe agroalimentaire breton -18 500 agriculteurs et 8 500 salariés – termine pourtant son dernier exercice en témoignant d’une belle performance avec un EBITDA passé de 95,5 M€ à près de 108 M€ en un an. »
Source https://www.letelegramme.fr/economie/agri-agro/eureden-poursuit-sa-croissance-6485077.php
ALERTE DÉCHETS : DE GRANDES MANŒUVRES SONT EN COURS
Alerte transmise par des militant.e.s de Glaz Natur et ERB …
Nouveaux INCINÉRATEURS AGRANDIS, nouvelles usines de Combustibles Solides de Récupération + « chaudières », nouvelles usines de désemballage.
Les usines à déchets se multiplient, qui confortent la gabegie et font barrage pour des dizaines d’années à la réduction des déchets.
De puissants lobbys industriels sont en train de verrouiller l’avenir, avec la complicité des élus.
Ce qui se joue en ce moment nous engage pour les 30 à 40 prochaines années, avec des investissements aux coûts colossaux, dans des usines très polluantes et particulièrement climaticides (émissions de GES et autres gaz, gaspillage monstrueux de ressources).
Pourtant, en matière de déchets, ménagers et autres, la toute première priorité affichée à tous les niveaux, européen, national, régional, local, par les institutions et même par les entreprises, dans les textes et dans la communication, c’est la réduction des déchets, par la prévention ou le réemploi et secondairement le recyclage. Derrière cette incantation, que se passe-t-il en réalité ?
En quelques mots. La Bretagne compte 11 incinérateurs de déchets ménagers et assimilés qui ont tous démarré avant l’an 2000 (de 1971 à 1998). En parallèle, datant de la même époque (à une exception près), la Bretagne compte 8 centres d’enfouissement.
Actuellement, sous la poussée des industriels du déchet (Suez, Veolia, Guyot Environnement et leurs filiales) qui ont su faire évoluer en leur faveur le cadre réglementaire, on assiste :
à l’éclosion de multiples projets de renouvellement de ces incinérateurs, avec agrandissement de leur capacité (travaux en cours à Rennes, enquête publique achevée à Taden, enquête à venir à Vitré, à Gueltas, à Ploufragan-Planguenoual…),
au développement d’unenouvelle forme d’incinération au travers d’usines qui broient des déchets pour produire des CSR (Combustibles Solides de Récupération), lesquels sont ensuite brûlés dans des «chaudières » (Après Ploufragan, Guipavas et Morlaix, projets à Brest, Morlaix, Créhen, Retiers…)
à l’apparition des dernières nées du système : des usines de déconditionnement / hygiénisation qui désemballent les déchets organiques en les séparant de leur emballage de plastique (emballages individuels ou sacs poubelle) pour envoyer ces déchets organiques en méthanisation (4 en fonctionnement, 6 en projets…).
Quand on sait que le plus souvent ces usines doivent fonctionner à hauteur de leur capacité nominale, faute de quoi la collectivité paye à l’industriel délégataire des pénalités financières, comment peut-on encore oser prétendre qu’on va, ou même qu’on peut aller, vers une réduction des déchets ? !
Les collectivités locales, Conseil Régional en tête, accompagne activement ce mouvement tant il est vrai qu’elles se laissent dicter leur politique déchets par des lobbys industriels attachés à développer un business juteux.
En agitant le leurre de la « valorisation énergétique », c’est la surconsommation d’emballages, plastiques et autres, et d’objets divers et variés (vêtements, meubles, jouets, etc…) qui est favorisée. « Consommez, surconsommez braves gens, nous va-lo-ri-sons vos déchets ! ».
Industrie du pétrole et industrie du déchet, mêmes intérêts. Total et Suez ou Veolia, main dans la main.
Vous trouverez ci-joint 3 documents :
une fiche intitulée « Les dix péchés capitaux de l’incinération » (rédigée sur un idée de JPLL, pilote comité déchets ERB)
La déposition de Glaz Natur à l’enquête publique sur le projet d’incinérateur de Taden (passant de 86 000 t à 150 000 t/an de déchets brulés) qui s’est achevée le 15 novembre.
L’article à ce sujet paru dans Ouest-France le 28 novembre (point presse Glaz Natur et Eua et Rivières de Bretagne).
Tous les équipements industriels coûteux/sophistiqués de traitement des déchets sont en train de se mettre en place pour conforter/sanctuariser la gabegie de la surproduction et surconsommation de ressources et d’énergie. L’enjeu est colossal et tout à fait central : si nous n ‘enfonçons pas un coin dans ce système, nous allons en être prisonniers pour très longtemps.
Les constructions ou agrandissements en cours ou en projet en 2024
– font obstacleàlaréductiondesdéchetspour des dizaines d’années, car rentabilité industrielle oblige, il faut contractuellement les alimenter à la hauteur prévue ;
– sont dimensionnés sans tenir compte ni de l’obligation de trier et d’éviter les biodéchets(matières organiques) dans les OMR (Ordures Ménagères Résiduelles), ni de l’extension des tarifications incitatives qui poussent les usagers à diminuer la poubelle des OMR ;
– d’un coût gigantesque pour la collectivité, ils ne peuvent se développer que grâce au lobbying puissant des industriels, Suez et Veolia notamment, qui ont obtenu une taxation dissuasive sur l’enfouissement des déchets (TGAP : Taxe Générale sur les activités polluantes), taxation différenciée contraire à l’esprit des directives européennes ;
– sont favorisés, en Bretagne notamment, par une interprétationerronéedestextes
réglementaires sur l’enfouissement ;
– sont un pari sur un avenir incertain du point devuedes financements et taxes (ex : taxe carbone ignorée), en particulier au niveau européen ;
– génèrent des pollutionsdel’air,del’eauetdessolsqui sont gravement minimisées, voire pas évaluées du tout (des milliers de molécules, PFAS par ex., non prises en compte en sortie de cheminée, des tonnages considérables de mâchefers très toxiques disséminés dans la nature sans contrôle…) ;
– sous couvert du leurre de la « valorisation énergétique » ne produisent que très peu d’énergie, dont une partie non négligeable est d’ailleurs auto-consommée ;
– ce bilan est même négatif si l’on compare une énergie produite qui est infime parrapportàtoutel’énergiegrisequ’il a fallu pour produire les objets brulés ;
– ont un bilan carbone catastrophique, du même ordre de grandeur que celui d’une centrale électrique à gaz fossile ;
– Les incinérateurs sont un puissant soutien à l’industrie des plastiques dont la surproduction à base d’énergies fossiles continue de croître de façon exponentielle :
« Consommez, surconsommez, nous va-lo-ri-sons vos déchets », au nom du mensonge du recyclage et de l’économie circulaire. Ces « aspirateurs à déchets » entretiennentlepillage-gaspillagederessourcesplanétaireslimitées.
A noter que la démocratie régresse ! ! !
Désormais, dès que l’enquête publique est terminée, l’accès au dossier du projet et aux dépositions est coupé !
Le lien qui figure dans la déposition est donc inutile.
Mercredi 4 décembre à 18h15 à la salle Horizon à PLEDRAN, Saint-Brieuc Agglo organise une REUNION PUBLIQUE D’INFO sur la mise en place sur son territoire de la TEOMI (Taxe d’enlèvement d’ordure Ménagères Incitative). SBAA a fait ce choix alors que la redevance incitative est beaucoup plus efficace que la taxe incitative pour améliorer le tri (- 41 % d’ordures résiduelles avec la redevance, – 8 % en moyenne avec la taxe, selon l’ADEME).
Ceci étant dit, sur ce que deviennent les déchets triés, mis dans la poubelle jaune, ne pas manquer l’émission sur « l’enfumage du recyclage », France Inter « La terre au carré » du 7 novembre 2024, intitulée : « Recyclage : le grand mensonge de la filière plastique »
Face à la répression : échecs et réussites – expériences croisées. Viens partager une expérience de lutte, les enjeux qui y sont liés, les écceuils à éviter et les beaux moments à vivre malgré tout.
20H30 – FEST-NOZ – PRIX LIBRE
Al Lann/Herrou
Berthou/Perennès
Brulu
Hamard/Tahon
Margo AR WERN / Claudie QUENET
Scène ouverte
Treguier/Perret
Guelbart/Salaun
Billon/Talec
Burel/Kerné
Plougoulm/Franck
Avenir Santé Environnement lance un appel à MANIFESTATION NATIONALE pour le 12 octobre à La Rochelle ! Nous l’avions promis, nous ne lâcherons rien et l’actualité locale nous renforce dans notre détermination !
Le constat est amer : pollution de l’air aux pesticides jusque dans le centre-ville de La Rochelle, présence de Fosétyl dans l’eau potable du nord du département, sans oublier le métabolite de chlorothalonil présent dans les captages de l’agglomération, nous continuons de le dire haut et fort :
⚠️𝗹𝗮𝗰𝗼𝗻𝘁𝗮𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝘂𝘅𝗽𝗲𝘀𝘁𝗶𝗰𝗶𝗱𝗲𝘀𝗲𝘀𝘁𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲́𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 ! ⚠️
Dans ce contexte particulier et sur un territoire où de nouveaux cas de cancers pédiatriques sont apparus, il est impossible pour nous de pas lutter contre la dangerosité des pesticides ! Ces produits sont des pollutions subies par les agriculteurs, les riverains et les consommateurs !
Nous savons que l’aggravation ou le déclenchement de pathologies peuvent être liés à certains facteurs environnementaux. Ces pesticides en font partie et sont pour certains d’entre eux des perturbateurs endocriniens, des cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques ou même des neurotoxiques. Cela ne peut plus durer !
En 2023 nous étions presque 700 personnes lors de la première édition ! Retrouvons-nous tous encore une fois et tant que ce sera nécessaire ! Citoyennes et citoyens, associations, collectifs, syndicats, élu.e.s et personnalités pour réclamer d’une seule et même voix l’organisation d’𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗱’𝘂𝗻 𝗽𝗹𝗮𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗿𝘁𝗶𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗲𝘀𝘁𝗶𝗰𝗶𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝘆𝗻𝘁𝗵𝗲̀𝘀𝗲 !
Nous le réaffirmons, nos adversaires ne sont pas les agriculteurs bien au contraire mais bien la sous-évaluation de la dangerosité des pesticides qui sont autorisés sur le marché et la non prise en compte de l’effet cocktail de ces molécules sur la santé !
Nous devons repenser collectivement l’usage des pesticides et accompagner la profession !
Parce que ne pouvons plus entendre que la santé publique doit passer après les intérêts économiques, l’Etat doit prendre ses responsabilités !
RDV est donné le 12 octobre pour la seconde édition de L’APPEL DE LA ROCHELLE devant le parvis de la gare à 14h pour une 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗳𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗲, 𝗳𝗮𝗺𝗶𝗹𝗶𝗮𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗣𝗔𝗖𝗜𝗙𝗜𝗤𝗨𝗘.
Présence déjà confirmée de plusieurs Député.e.s, Député.e.s Européens, Maires et élu.e.s (venant de toute la France) !
• RESTITUTION DES RÉSULTATS DE NEExT + conférence santé 19h-22h
Cette manifestation sera suivie d’une réunion publique de restitution des résultats de notre projet NEExT (Nos enfants exposés aux toxiques).
Pour rappel ce projet est un projet citoyen de recherche visant à connaitre l’impact des pesticides présents dans les organismes de 70 enfants de 6 communes de l’agglomération :
L’APPEL DE LA ROCHELLE c’est également une pétition que nous avons lancée l’année dernière lors de la première édition et qui rassemble près de 18 000 signatures. Nous la relançons dès aujourd’hui :
Nous espérons vous compter nombreuses et nombreux parmi nous pour affirmer cette nécessité d’accompagnement et de bifurcation de modèle agricole !
N’hésitez pas à diffuser massivement dans vos réseaux notre appel, nos visuels, notre mail et à revenir vers nous pour nous confirmer ou non votre présence en nous écrivant à avenir.sante.environnement@gmail.com
Au plaisir de vous retrouver !
Avec nos remerciements,
L’équipe de l’association Avenir Santé Environnement
Projet de Loi d’orientation agricole de l’agrobusiness
La LOA pose les conditions du mal être paysan et d’une agriculture toujours plus industrielle, en favorisant notamment l’implantation des méga bassines et des fermes usines !
👉 Dès ce mercredi 3 avril, nous nous sommes mobilisé.e.s lors de la présentation du projet de loi en conseil des ministres, mais nous devons ensemble préparer l’acte 2 de cette mobilisation, enjoindre les députées à refuser en bloc le projet, faire connaître le danger de se texte et porter haut nos revendications pour l’agriculture de demain.
Tribune à signer :
Mobilisons nous contre le projet de Loi d’Orientation Agricole
Paysan-ne-s et Ecologistes : mobilisons nous contre la Loi d’Orientation Agricole conçue par et pour l’agro-business et exigeons des mesures qui répondent à la détresse des paysan-ne-s et du Vivant
La loi d’Orientation Agricole, avec près de 6 mois de retard et des annonces multiples a été présentée ce mercredi 3 avril en conseil des ministres. Elle sera débattue à l’Assemblée nationale à partir du 13 mai.
Au lendemain des manifestations agricoles, le gouvernement avait promis cette loi d’orientation agricole, qui devait être le tournant agroécologique tant attendu, une loi pour les générations à venir, sociale et écologique. Mais ce qui est présenté aujourd’hui ne reprend qu’une seule partie des revendications, et vise à « libérer et simplifier l’exercice des activités agricoles » bien plus que de planifier l’agriculture de demain.
Mais simplifier pour qui ? Dans le corps du projet de loi, on ne retrouve aucun revenu paysan fixe, aucune mesure de transition agro-écologique concrète, aucune assurance d’un renouvellement des générations d’agriculteurs et d’agricultrices, aucune mesure de régulation du foncier. Bien au contraire il s’agit d’accélérer le train de l’agriculture industrielle, qui comme nous le savons va droit dans le mur.
Ici, la simplification n’est pas synonyme de raisonner la taille des parcelles, de revenir à des outils à échelle humaine, de cultiver selon nos besoins, de limiter l’exportation qui se fait à des milliers de kilomètres. La simplification, se fait ici, à l’instar des récentes évolutions du droit de l’urbanisme, au détriment de l’environnement et du droit de recours.
Ainsi dans l’article 1er du projet de loi, on peut lire « l’agriculture, la pêche, l’aquaculture et l’alimentation sont d’intérêt général majeur ». Mais, entre les lignes, il faut comprendre que cela permet de faire passer le droit à produire devant le droit à un environnement sain, le droit au partage de l’eau, le droit à la qualité de l’air et de l’eau, en permettant ainsi de déroger aux obligations dans ces domaines.
De la même manière, l’article 15 du projet de loi suggère de ne pas annuler les projets illégaux dès lors qu’il s’agirait « d’ouvrages hydrauliques » – entendre méga-bassines – ou d’élevages – entendre fermes-usines. Il permet à ces projets d’être régularisés mais aussi d’accélérer les jugements dès lors que des refus d’autorisations administratives permettant à ces projets de s’implanter ou de s’étendre, seraient contestés. Dès lors c’est en rognant sur le droit de l’environnement que se construit cette soi-disant simplification, qui une fois encore précarise davantage la grande majorité des producteurs agricoles et n’avantage que ceux qui ont les moyens, l’exploitation de taille suffisante, ou le désir d’industrialiser toujours plus l’agriculture.
Dans la même veine et afin que cela soit toujours plus simple et toujours moins débattu, le gouvernement s’ouvre par l’article 17 la possibilité de prendre seul des mesures permettant de légiférer autour de l’élevage aquacole. Enfin le projet de loi ouvrirait aussi la possibilité de faire passer par voie de décret un certain nombre de mesures comme la réduction des délais de recours ou relever les seuils des bâtiments d’élevage soumis à autorisation environnementale. Il s’agirait bien ici de doubler ces seuils d’ores et déjà alarmants, faisant par exemple passer un élevage soumis à autorisation de 40 000 à 85 000 volailles.
L’accès de la population à l’information environnementale ainsi que sa capacité à participer au devenir de son lieu de vie sont confisqués. C’est encore ici une facilité, adressée non pas aux agriculteur.rices, mais bel et bien aux plus gros agro-industriels et à leurs filières qui sont les vraies commanditaires d’élevages toujours plus gigantesques.
C’est pourquoi nous invitons les députés à refuser en bloc le projet de loi mortifère que propose le gouvernement allié à l’agro-business.
Car nous voulons et exigeons une loi d’orientation agricole pour l’avenir, qui prenne en compte la réalité des exploitations, la réalité de l’environnement et la réalité sociale de la situation des paysan.nes.
Une LOA qui permettra la transmission et la reprise de fermes à taille humaine, évitant l’engrenage des dettes et la dépendance aux subventions.
Une loi qui favorise avant tout l’installation des projets agroécologiques en lien avec les territoires, qui fixe un revenu paysan et qui soit profondément sociale pour que celles et ceux qui nous nourrissent ne soient pas esclaves de l’exportation et de l’agro-business.
Une loi qui respecte les ressources et le vivant et donc qui impose un moratoire tant sur les projets de fermes usines que sur les mégabassines.
Une loi qui prend réellement parti vers l’instauration d’une sécurité sociale alimentaire à l’échelle nationale.
Enfin une LOA démocratique, dont les mesures sont l’écho des revendications populaires et paysannes et qui soit à l’avantage de toutes les fermes.
Un tel projet pour qu’il ait du sens ne pourra pas opposer notre environnement et les communs à une agriculture pérenne.
Nous donnons rendez vous, le jour de l’entrée du projet de loi au sein de l’hémicycle, à toutes les forces qui refusent un modèle agricole qui nous broie. Nous serons devant l’Assemblée Nationale et devant les permanences des députés partout sur le territoire pour défendre l’agriculture de demain !
Nous serons également mobilisés dans les prochains mois, pour contester ce projet sur le terrain, en demandant l’abandon des projets de méga-bassines et de fermes-usines qui on le sait passent en force au mépris du droit et des populations impactées !
Premiers signataires :
Bassines Non Merci
Résistances Aux Fermes Usines
Terres de luttes
Greenpeace
Riposte Alimentaire
Changement de régime
ANV COP 21
Bientôt les élections européennes : prenez connaissance de qui a voté quoi au sujet des NTG, lors de la séance parlementaire du 7 février 2024
Note : L’eurodéputée Lydie Massard est mentionnée « Abs », ce qui signifie « Absente ». Elle nous a confirmé qu’elle a bien soutenu tous ces amendements avec « les verts », participé à leur rédaction et continue à les soutenir.
Cependant, et à son grand regret pour le vote au PE, elle avait, ce 7 février, jour du vote au PE, une obligation de présence par ailleurs pour soutenir une demande de financement qui n’aurait pas pu être attribuée sans sa présence.
Qui a voté pour des registres publics où sont enregistrés tous les lieux où des NTG sont obtenus ou cultivés ?
Qui a voté pour que la charge financière ne retombe pas sur les paysans pour démontrer que les productions sont sans NTG ?
Qui a voté pour prévenir la contamination par les NTG d’autres cultures par exemple avec des bandes tampon ?
Qui a voté pour que le règlement NTG ne compromette pas l’objectif de 25 % de terres bio d’ici l’horizon 2030 ?
Qui a voté pour rejeter un texte visant à affaiblir la réglementation sur les OGM ?
Qui a voté pour une traçabilité documentée des NTG ?
Selon que vous soyez puissant ou misérable
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir
Le verdict est tombé, ce 22 décembre :
Selon la justice, les membres du 8 décembre avaient l’intention de troubler gravement l’ordre public : La présidente du tribunal a déclaré que s’il n’y a pas « la preuve d’un projet abouti », les membres avaient « l’intention de troubler gravement l’ordre public »
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Contrairement à Dupond Moretti, qui, lui, jugé par ses pairs en Cour de Justice de la république, tribunal d’exception, en novembre dernier, n’avait pas l’intention de commettre un délit de « prise illégale d’intérêts » La cour a estimé que si le délit de « prise illégale d’intérêts » était matériellement constitué, le ministre n’avait pas l’intention de le commettre. https://www.mediapart.fr/journal/france/291123/dupond-moretti-dussopt-cahuzac-une-semaine-noire-en-france
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Verdict des inculpés du 8 12 :
Les inculpé.e.s sont condamné.e.s à de la prison ferme assortie à du sursis.
Florian D. a été condamné à cinq ans de prison, dont trente mois avec sursis. Il pourra toutefois bénéficier d’un aménagement de peine pour le temps de prison ferme qu’il lui reste à effectuer alors que le parquet avait requis six ans de prison avec mandat de dépôt différé.
Depuis une dizaine d’années, il n’y a plus de cultures d’OGM transgéniques en France. Nos mobilisations citoyennes et paysannes ont gagné en 2014 une loi qui interdit la culture du seul maïs génétiquement modifié autorisé par l’Union Européenne. Cette victoire a pu donner l’impression qu’il n’y a plus d’OGM dans notre pays. Hélas, il n’en est rien !
En effet, chaque année, la France importe encore plusieurs millions de tonnes d’OGM destinés à nourrir les animaux d’élevage industriel que nous retrouvons dans nos assiettes.
De plus, des variétés de colzas, de tournesols et autres plantes, dont le génome a été manipulé le plus souvent pour les rendre tolérantes à des herbicides, sont cultivées en toute illégalité.
Comme le rappelle la décision de la Cour de Justice de l’Union européenne que nos mobilisations ont gagnée en 2018, les OGM nouveaux comme anciens doivent être réglementés quelles que soient les techniques de modification génétique.
Les OGM restent soumis à la directive 2001/18 qui permet aux États membres de les interdire sur leur territoire. Actuellement, les firmes semencières projettent d’inonder le marché de nouveaux OGM, baptisés
Nouvelles Techniques Génomiques (NTG). Pour lever les barrières juridiques, la Commission européenne propose tout simplement de les dérèglementer en supprimant toute évaluation, toute traçabilité et tout étiquetage.
Devant cette situation la mobilisation de toutes et tous est urgente
Nous citoyen⸱nes, paysan⸱nes, représentant⸱es d’organisations de la société civile sommes réuni⸱es ce jour à Poitiers pour les rencontres « OGM, plantes pesticides, brevets sur le vivant, face à l’agro-industrie, renforçons la
résistance » et lançons un appel solennel à la société toute entière :
Nous appelons tous les responsables politiques, syndicaux, associatifs et tous les citoyen⸱nes à se mobiliser. L’agro-industrie est responsable de la mort des sols, du déclin des insectes et des oiseaux, ainsi que de la pollution de l’eau et de l’air.
Les pesticides sont reconnus pour avoir un impact désastreux sur l’environnement naturel et sur la santé de centaines de millions de personnes dans le monde.
Nous exigeons :
Que l’évaluation, la traçabilité et l’étiquetage de tous les OGM soient garantis dans la règlementation européenne ;
Que la France mette un terme à l’importation et à la culture des OGM et qu’elle rejette la proposition de la Commission européenne de déréglementer les nouveaux OGM ;
Que les semences et les autres organismes vivants et leurs gènes ne puissent plus être brevetés.
A cette fin, il faut :
Que les décisions de l’Union européenne et de l’Etat français soient au service des citoyen⸱nes et non des firmes, des lobbies et des industries ;
Que le principe de précaution soit respecté, comme prévu dans les Traités de l’Union Européenne et la Constitution française. Par conséquent, que la réglementation sur les OGM soit renforcée et non supprimée ;
Que l’Etat ne soit plus hors la loi et applique sans plus attendre les décisions de justice, telles que l’arrêt de la CJUE et les injonctions ordonnées par le Conseil d’Etat.
Nous savons depuis longtemps que les solutions existent
L’agroécologie paysanne et l’agriculture biologique ne sont pas seulement possibles, elles sont indispensables !
Nous citoyen⸱nes, paysan⸱nes, représentant⸱es d’organisations de la société civile nous sommes prêts et prêtes à les mettre en place ensemble sans plus attendre.
Nous nous engageons à nous investir collectivement et par tous les moyens politiques, juridiques et autres pour assurer un avenir sans OGM pour toutes et tous.
La liberté de produire et de consommer sans OGM est un droit !
Nous ne voulons pas d’OGM, nous n’en avons jamais voulu !
Mise à jour du 28 octobre 2023
4 semaines de procès, et parmi toutes les incohérences relevées par la défense, un calcul sidérant de l’avocat de la défense, Me Kempf, qui donne le ton de la teneur des accusations :
« Les accusations reposent sur 0,7 % de l’ensemble des sonorisations »
Bref, verdict au 22 décembre prochain
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Communiqué :
À toutes les organisations, collectifs autonomes, militant·es et syndicats de notre camp social.
Nous sommes des proches, ami·es, familles et soutiens, et nous mobilisons depuis le 8 décembre 2020 pour soutenir les personnes ciblées par l’opération antiterroriste de cette même date.
Depuis plus de deux ans, nous avons affronté les murs des prisons avec des campagnes contre l’isolement carcéral (envoi de centaines de cartes postales et tribunes unitaires contre l’acharnement carcéral), avec la participation à des manifestations (Journées Nationales contre les Violences Pénitentiaires, mobilisations contre les Violences d’Etat, rassemblements), avec des recours administratifs contre l’État, etc.
Et nous affrontons encore aujourd’hui les murs du silence médiatique et politique dû au stigmate « terroriste ».
Nous vous appelons à vous mobiliser concernant cette « Affaire du 8 Décembre », qui sera jugée du 3 au 27 octobre prochain, et plus généralement contre l’extension sans précédent de l’arsenal antiterroriste.
Nous sommes tous·tes concerné·es !
Merci de prendre le temps de LIRE et de PARTAGER cette invitation.
Salutations libertaires,
Soutien812bzh.
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Le 8 décembre 2020, la DGSI accompagnée de policiers sur-armés (GAO, RAID) ont effectué une opération antiterroriste aux quatre coins de la France. Cette opération violente a conduit à l’arrestation de neufs militant·es, puis à la mise en examen de sept d’entre elleux, dont cinq ont ensuite fait plusieurs mois de détention. Iels sont inculpé·es pour « association de malfaiteurs terroristes » (Art. 421) et « refus de communiquer ses conventions de chiffrement »
Nous les réunissons sous la bannière « libertaire » mais leurs engagements et aspirations politiques n’étaient pas identiques, chacun·e militant dans des luttes différentes: soutien aux familles réfugiées, projets d’autonomie et de lieux collectifs à la campagne, soutien aux victimes de meurtres d’Etat, squat d’activités politiques et culturelles, écologie et défense de la cause animale, implication dans des Zones A Défendre, activisme dans la scène punk, féminisme, engagement pro-kurde contre DAESH, mouvement Gilets Jaunes, etc. Ce sont des camarades de longue date des luttes sociales.
Nous avons dénoncé dès le début ce montage médiatique et politique qui n’a d’autre but que d’approfondir la militarisation de la répression sur les mouvements contestataires et d’assimiler l’idée de Révolution sociale à l’horreur du terrorisme djihadiste.
Depuis plus de deux ans nous continuons de poser inlassablement la question: qui terrorise qui ?! Regardons la violence en face! Combien de millions de personnes plongées dans la pauvreté? Combien de mort·es dûes à l’inaction climatique ou à la banalisation quotidienne de l’extrême-droite? De la destruction de l’hopital public à l’explosion des ventes d’armes, les vrais terroristes se cotoyent dans les plus hautes sphères de l’État et de l’industrie.
Les récents évènements ne cessent de prouver la banalisation de l’usage des forces antiterroristes et l’engrenage de violence dans lequel s’enfonce la Macronie jour après jour, emportant avec elle une large part de l’opinion publique. Cela nous rappelle qu’une mesure d’exception finit toujours par s’appliquer massivement et qu’il n’y aura pas de retour en arrière sans que nous n’agissions.
Alors que les attaques fascistes se multiplient en toute impunité, des camarades doivent se défendre d’un projet terroriste inconnu, sous un chef d’inculpation qui ne nécessite même pas la preuve de l’existence d’un projet pour vous condamner!
C’est pourquoi aujourd’hui nous préparons la mobilisation en vue du procès des inculpé·es du 8/12.
Après plus de deux années d’instruction à charge, le juge a ainsi décidé de maintenir les accusations de la DGSI. Les inculpé·es passeront devant la Chambre 16 (antiterrorisme) du tribunal correctionnel de Paris. Le procès se déroulera du 3 au 27 octobre. Et les inculpé·es du 8/12 risquent aujourd’hui encore plusieurs années de prison et des dizaines de milliers d’euros d’amende.
Dans le contexte judiciaire actuel particulièrement violent envers les révolté·es (de Sainte-Soline aux jeunes des quartiers populaires, en passant par les militant·es kurdes), les juges ont eu la main très lourde. Il ne fait aucun doute que ce procès sera fortement instrumentalisé par le pouvoir.
Imaginez: LE PROCÈS DE L’ULTRAGAUCHE! Quelle aubaine.
Sauf que les inculpé·es du 8/12 ne sont pas plus -ultra- que n’importe qui. Iels ont leurs éthiques, leurs modes de vie et leurs idéaux d’émancipation sociale. Et le projet de « s’en prendre aux forces de l’ordre » est une pure invention de la DGSI. Aucun inculpé ne se préparait à ce type d’action suicide. Mais à l’ère de la post-vérité, le vrai est un moment du faux.
Cette construction policière a été créée pour approfondir la répression et pousser le mouvement social à voir l’ennemi en son propre camp. Demain, ce sera peut-être vous qui serez dans le viseur. Ce scénario (même faux) sert déjà le clan fasciste au pouvoir, il vient valider la vieille litanie des manifestant·es tueur·euses de flics. Suite à l’extrême répression à Sainte Soline, Darmanin brandissait cet « attentat déjoué d’ultragauche » sur les plateaux télés.
Un procès politique ne sert pas à punir des individus mais un mouvement, nous appelons donc à la solidarité de toutes les composantes de la contestation sociale.
Laisserez-vous Darmanin inscrire dans la jurisprudence que l’idéal révolutionnaire est un projet terroriste?
Ne laissons pas l’État franchir ce cap!
NOUS APPELONS À :
DEUX RASSEMBLEMENTS DEVANT LE TRIBUNAL DE PARIS (Porte de Clichy)
Le jour de l’ouverture (3/10) et celui du verdict (27/10). Que ce moment soit un bâton dans les roues du Tribunal médiatique et nous permette de faire sauter leurs imaginaires!
UNE SEMAINE DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE
du 16 au 23 septembre. Devant les ambassades françaises, consulats ou institutions, entreprises ou infrastructures, tout ce qui représente la terreur de l’État français. Par tous les moyens que vous trouverez beaux et réjouissants.
L’ORGANISATION D’ÉVÈNEMENTS DE SOUTIEN
Dès le mois de septembre jusqu’à la fin du procès.
LA MÉDIATISATION DE L’AFFAIRE DU 8/12
La diffusion de nos contenus dans vos réseaux sociaux, vos journaux et médias (affiches, tracts, témoignages et podcasts sont disponibles sur notre blog).
AU SOUTIEN FINANCIER
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