7 juin 14 h – Manifs – préfectures de Quimper et Vannes : TOUCHE PAS A LA BIO !!!

 

Toutes et tous ensemble pour faire parler la BIO !

Rendez-vous
samedi 7 juin à 14h
devant la Préfecture du Finistère,
42 boulevard Dupleix, Quimper

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Cet appel à manifestation est ouvert à toutes les personnes : paysans et paysannes, commerçants et commerçantes, distributeurs et distributrices, transformateurs et transformatrices, consommateurs et consommatrices ✊🏽

Merci de partager l’information, de la diffuser autant que possible !

Le nombre fera la force, nous comptons sur vous 🙏🏽

Sans soutien des pouvoirs publics, l’agriculture biologique ne pourra pas se développer.
Sans agriculteurs et agricultrices bio, pas d’agriculture bio !

Apportez banderoles, panneaux et slogans, drapeaux et vestes, flammes de marché et toute idée qui fera voir la bio et ses super-pouvoirs !

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Rendez vous 7 juin à 14h30
Préfecture de Vannes

Place du Gnl De Gaulle

Départ d’une déambulation paysanne et citoyenne

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Dans la presse :

https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper-29000/nos-pratiques-protegent-leau-lair-la-biodiversite-les-sols-et-la-sante-humaine-a-quimper-250-personnes-sont-venues-defendre-lagriculture-biologique-6831814.php

https://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes-56000/loi-duplomb-a-vannes-les-agriculteurs-bio-mobilises-pour-dire-non-a-ce-dictat-6831853.php

La marrante, elle résiste !

Loi Duplomb – zones humides – CP du Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest

Loi Duplomb :
Le silence de nos élus face à la « requalification des zones humides »

Rennes, le 29 mai 2025

L’adoption de la loi Duplomb, en cours à l’Assemblée Nationale, aura des répercussions graves sur notre santé et notre environnement : outre la suppression des contraintes concernant l’augmentation des tailles d’élevage et la possibilité d’accès à l’eau par la facilitation de bassines petites et grandes, cette loi permet la réutilisation de néonicotinoïdes interdits en France et met l’ANSES sous le contrôle du ministère de l’agriculture.

L’adoption de cette loi, sans une minute de débat à l’Assemblée Nationale, constitue aussi un grave recul démocratique : les centristes, la droite et l’extrême droite ont voté d’une seule voix pour répondre aux exigences du lobby agricole et agroalimentaire. L’extrême droite est déjà au pouvoir !

Un nouveau statut de zones humides « fortement modifiées »

Nous voulons attirer l’attention sur l’article 5 de cette proposition de loi qui veut modifier la définition des zones humides pour un retour à la définition d’avant 2019. Elle vise à alléger la réglementation sur les zones humides par la création d’un nouveau statut de zones humides « fortement modifiées » sur lesquelles les règles d’extension de bâtiments agricoles par exemple seront simplifiées. 

Une zone humide sera considérée comme « fortement modifiée » « dès lors que l’usage qui en est régulièrement fait, ne lui permet plus d’assurer l’essentiel des fonctions écosystémiques spécifiques caractérisant les zones humides ». Cette remise en cause aboutira à la déqualification de nombre d’entre elles. « Les critères cumulatifs empêcheront le classement en zone humide de parcelles cultivées, notamment en maïs. Cela aura de lourdes conséquences sur le partage de l’eau », a déclaré la sénatrice socialiste de Charente Nicole Bonnefoy.

Les porteurs de projets d’installations, ouvrages, travaux ou activités (IOTA) dans ces zones humides, seront dispensés des études de caractérisation de la zone humide et de l’application de la séquence « éviter – réduire – compenser ».

Une loi structurante qui va agir dans le long terme

En modifiant le statut des zones humides, il sera demain possible de créer des bassines, grandes ou petites avec obtention dans un second temps de la possibilité de ne plus bâcher les réserves d’eau, pour faire des économies importantes. Avec le même budget, il sera ainsi possible augmenter de 30 à 40% le stockage d’eau global dans des bassines, ce qui à terme les mets en situation de pouvoir accélérer le processus sans faire appel aux subventions des agences de l’eau (qui risquent d’être supprimées).

En même temps, cette loi vise à réduire la représentation des associations de protection de la nature, de défense des consommateurs et des pêcheurs dans les Comités de bassin, au profit des organisations professionnelles agricoles.

Les élus en charge de l’eau, doivent réagir

Le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest dénonce ces orientations mortifères et considère que la suppression des zones humides, véritables filtres pour divers substances nuisibles pour la santé et la biodiversité, que sont les pesticides, les nitrates…, va considérablement aggraver la situation des victimes des pesticides (majoritairement paysans) et donc augmenter son nombre.

Face à cette situation, nous ne comprenons pas ce silence assourdissant des élu-es en charge de la défense de la qualité de l’eau. Notre Collectif s’interroge : les présidents de SAGE1, de SDAGE2, des agences et comité de bassin seraient-ils menacés ou sous contrainte de la FNSEA et du lobby agricole et agroalimentaire ?

Ce silence est inacceptable 

Contact :

Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest : victime.pesticide.ouest@ecosolidaire.fr – R. LOUAIL – 06 72 84 87 92

1 SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux

2 SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux

Lettre ouverte co signée par 1279 médecins et chercheurs adressée aux ministres de la Santé, Agriculture et Environnement

Secrets Toxiques

Lettre ouverte à Mesdames et messieurs les ministres de la Santé, de l’Agriculture, du Travail et de l’Environnement

Dans le cadre du débat parlementaire autour du projet de loi du sénateur L. Duplomb, médecins et scientifiques adressent une lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les ministres de la Santé, de l’Agriculture, du Travail et de l’Environnement, ministres de tutelle de l’ANSES. Cette proposition de loi sera soumise au vote de l’Assemblée nationale à la fin du mois de mai. Nous vous prions de la signer au plus vite et avant le 4 mai.

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les Ministres de la Santé, de l’Agriculture, du Travail et de l’Environnement.

Paris le 14 avril 2025

Mesdames et Messieurs les Ministres,

L’impact des pesticides sur le vivant n’est plus à démontrer

 

Deux expertises collectives, celle de l’INSERM en 2021 et celle de l’INRAE en 2022 ont permis d’établir des faits scientifiques incontestables : la contamination par les pesticides de tous les milieux et du biote qui y vit est généralisée et tous les niveaux d’organisation biologique sont impactés (expertise complémentaire INRAE-IFREMER). La liste des pathologies en lien avec l’exposition professionnelle aux pesticides ne cesse de s’allonger, tout comme celle des pathologies impactant la population générale, en particulier par la contamination lors de fenêtres de vulnérabilité comme la grossesse.

Comment cette situation alarmante peut-elle perdurer alors que la mise sur le marché des pesticides est régie par le règlement européen 1107/2009 ? Celui-ci prévoit que, conformément à des lignes directrices établies au niveau international, les industriels doivent fournir les données toxicologiques à partir desquelles les agences – l’EFSA pour ce qui est des substances actives, l’ANSES en France pour ce qui est des formulations complètes – produisent leurs avis.

Nous pensons que certains dysfonctionnements flagrants ne sont pas pris en compte :

        * les agences sont dépendantes des données fournies par les industriels sans pouvoir réaliser de contre-expertise ;

        * les lignes directrices évoquées plus haut n’explorent pas tous les risques potentiels des pesticides comme on le voit chaque fois que la recherche universitaire entre en dissonance avec ces avis réglementaires (par exemple pour les perturbateurs endocriniens) ;

        * la littérature scientifique internationale, indépendante et évaluée par des pairs, que le règlement européen a prévu de prendre en compte pour pallier ces écueils, est trop souvent marginalisée dans les dossiers d’autorisation de mise sur le marché (AMM) ;

        * l’évaluation de la toxicité chronique des formulations commerciales et de leur potentialisation par effet cocktail n’est pas réalisée. Ce sont pourtant ces formulations qui sont épandues dans l’environnement, et non les substances actives seules dont les dangers sont évalués isolément.

Ce sont là des problèmes majeurs sur lesquels nous attendons une parole forte des responsables politiques afin de redonner à l’expertise réglementaire les moyens d’exercer le mandat qui lui a été confié. Lorsque la réglementation est insuffisante ou n’est pas respectée, c’est au détriment de la santé des écosystèmes, des agriculteurs et de la population en général, avec en outre des coûts majeurs pour le système de santé.

Le rôle de l’ANSES dans cette expertise est décisif car sa mission officielle est bien de délivrer et retirer les AMM des médicaments vétérinaires, des pesticides, des matières fertilisantes et des biocides en France. Pour ce faire, elle doit avoir les moyens d’évaluer leur efficacité, les dangers et les risques qu’ils représentent pour la santé humaine et la biodiversité.

Nous refusons la mise sous tutelle de la science

 

Au contraire, nous assistons avec la proposition de loi Duplomb et le projet de décret qui lui est assorti, à une remise en cause de la place de l’expertise scientifique dans le processus d’AMM à travers un affaiblissement du rôle de l’ANSES. Depuis 2015, ce n’est plus au ministère de l’agriculture mais à l’agence qu’il revient de piloter ce processus dans un cadre scientifique et déontologique contraint.

Or la création annoncée d’un « conseil d’orientation pour la protection des cultures » qui aviserait le ministre chargé de l’agriculture des usages qu’il considère prioritaires, c’est à dire ceux pour lesquels il estimerait que les alternatives sont inexistantes ou insuffisantes serait un recul pour la santé publique. Les priorisations faites par ce conseil composé d’industriels et de syndicats agricoles s’imposeraient à la direction de l’agence au mépris des exigences sanitaires. Le cadre déontologique ainsi corrompu, les règles de transparence et d’indépendance vis à vis des intérêts privés le seraient tout autant.

Par ailleurs, la ré-autorisation de certains néonicotinoïdes, ces insecticides “tueurs d’abeilles” interdits en France depuis 2016, ainsi que des substances ayant un mode d’action similaire inquiète aussi bien le monde de la santé que celui des apiculteurs. Le retrait de l’autorisation s’est fondé, à  l’époque, sur des avis scientifiques, notamment de la Task Force on Systemic Pesticides qui a passé en revue plus de 1000 articles scientifiques pointant les effets dévastateurs de ces pesticides sur la santé humaine et l’environnement.

La proposition de loi Duplomb envisage ainsi de « réautoriser aux agriculteurs français l’accès à trois molécules néonicotinoïdes : l’acétamipride et deux autres matières actives, la flupyradifurone (1) et le sulfoxaflor, déjà autorisées et utilisées partout ailleurs en Europe ». Or l’EFSA et l’Anses alertent, notamment, sur leur dangerosité pour l’entomofaune pollinisatrice (2) (3). Des points sur lesquels la littérature scientifique ne cesse de s’accumuler (4).

Cet exemple nous permet de rappeler l’importance du principe de précaution (qui figure dans le préambule de la Constitution via la Charte de l’environnement). C’est ce principe qui en 2016 avait permis d’écarter cette famille d’insecticides, en raison du niveau de preuve scientifique élevé de leur toxicité sur les pollinisateurs. Doit-on rappeler que les données convergent pour affirmer que 70 % de la biomasse des insectes a disparu en une trentaine d’années ? Les agriculteurs doivent bénéficier d’un soutien financier pour changer leurs pratiques dans le sens de l’agroécologie. Reporter ces mesures ne rendra la transition que plus douloureuse.

La proposition de loi Duplomb aggraverait la situation

Cette proposition de loi contient de nombreuses mesures qui vont renforcer la dépendance des agriculteurs aux pesticides chimiques de synthèse, sans pour autant répondre à leur demande de rémunération juste. Or cette dépendance pose déjà d’énormes problèmes de santé humaine et de dégradation de l’environnement.

Agriculteurs, riverains, citoyens ne veulent plus servir de cobayes à l’évaluation de l’effet cocktail de toutes ces substances disséminées dans l’environnement, et que l’on retrouve dans l’eau du robinet, les eaux minérales, et nos aliments.

Cet effet cocktail doit être sérieusement quantifié en constituant une base de données précises sur les produits utilisés à la parcelle – dose et temporalité – afin de permettre à la recherche de percevoir les signaux faibles qui préludent aux catastrophes sanitaires en croisant ces données avec celles de santé.

Le 28 février 2025, la Cour administrative d’appel de Marseille a annulé les AMM des insecticides néonicotinoïdes Closer et Transform de la multinationale Corteva Agrisciences. Cette décision, obtenue par l’UNAF, Générations Futures et Agir pour l’Environnement remet en cause la méthodologie d’évaluation de l’ANSES, jugée non conforme aux exigences européennes. La cour a statué que « le ministre chargé de l’agriculture ne peut autoriser la mise sur le marché d’un produit phytopharmaceutique … qu’après que l’instruction de la demande d’autorisation a établi l’innocuité, l’efficacité et la sélectivité du produit. L’interaction entre la substance active, les phytoprotecteurs, les synergistes et les coformulants doit être également prise en compte lors de l’évaluation des produits phytopharmaceutiques ».

Mesdames, messieurs les ministres,

Nous nous opposons à la création d’un Conseil d’orientation agricole qui dessaisirait l’ANSES d’une partie du contrôle scientifique et de la responsabilité assortie. Qui alors, endosserait la responsabilité pénale en cas d’accident sanitaire ou environnemental ? Vous ?

Nous attendons des réponses aux questions suivantes :

        * allez-vous enfin garantir une véritable médecine préventive ainsi qu’un suivi effectif en santé au travail pour l’ensemble des travailleurs agricoles y compris les travailleurs précaires ?

        * quand rendrez-vous automatique la communication en temps réel des produits épandus à la parcelle vers une base de données accessible aux chercheurs ?

        * comment allez-vous faire respecter la nécessaire prise en compte des études réalisées par les équipes universitaires indépendantes en complément des tests d’évaluation réglementaire des industriels ?

        * quand la France exigera-t-elle que l’étude de la toxicité chronique des formulations complètes de chaque produit et de leur effet cocktail soit systématiquement réalisée avant autorisation de mise sur le marché, comme le prévoit le règlement 1107/2009  ?

(1) La structure de la flupyradifurone est proche de celle de l’imidaclopride (N- nitroguanidine) avec lequel il partage également un métabolite commun (6-chloro-nicotine).

(2) EFSA, 2024. Statement on the toxicological properties and maximum residue levels of acetamiprid and its metabolites. EFSA Journal. DOI: 10.2903/j.efsa.2024.8759

(3) http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.2903/j.efsa.2022.7031/full

(4) Pour quelques travaux récents, voir : Azpiazu, C., Bosch, J., Bortolotti, L. et al., 2021. Toxicity of the insecticide sulfoxaflor alone and in combination with the fungicide fluxapyroxad in three bee species. Sci Rep 11, 6821 ; Catania et al., 2024. Insecticidesused for controlling cotton mealybug pose a threat to non-target bumble bees, Chemosphere, Volume 368, 143742; Kline et al., 2025. Toxicity responses of different bee species to flupyradifurone and sulfoxaflor insecticides reveal species and sex-based variations, Science of The Total Environment, Volume 964, 178264.

Premiers signataires :

Pr. ANNESI-MAESANO Isabella, Dr1 INSERM, épidémiologiste ; BONMATIN Jean-Marc, Chercheur CNRS ; BORTOLI Sylvie, Chercheuse en toxicologie ; CHATEAURAYNAUD Francis, sociologue, directeur d’études à l’EHESS ; COUMOUL Xavier, Professeur des universités – Toxicologie et Biochimie – Directeur Unité Inserm HealthFex ; CORTY Jean-François, Président de Médecins du Monde ; Dr. COSTA Brigitte, oncologue médical ; DI CRISTOFARO Julie, Docteur, Chercheur ; Dr. FELTZ Alexandre, Adjoint à la santé de Strasbourg ; GRAU Daniel, Docteur en Mathématiques Appliquées ; HUC Laurence, directrice de recherche INRAE ; LAIRON Denis, Directeur de recherche émérite Inserm, C2VN, Marseille ; MARANO Francelyne, Professeure émérite université Paris Cité ; NONY Sylvie, Historienne des Sciences, Vice-Présidente d’Alerte Pesticides Haute-Gironde ; PERINAUD Pierre-Michel, Médecin généraliste, Président d’Alerte des médecins sur les pesticides ; PRETE Giovanni, Enseignant-chercheur ; SANTOLINI Jerôme, Directeur de Recherche ; SELOSSE Marc-André, Professeur du Muséum national d’Histoire naturelle, membre de l’Académie d’Agriculture de France et de l’Institut Universitaire ; SUJOBERT Pierre, Professeur d’hématologie ; Pr. SULTAN Charles, Président du Conseil scientifique de Générations Futures, ex co-directeur du diplôme national « environnement et santé » ; VAILLANT Pascal, Maître de conférences à l’Université Paris Nord ; VELOT Christian, Dr. généticien moléculaire, Université Paris-Saclay ; VOLAIRE Florence, Chercheuse INRAE en écologie

Liste-complete-des-signataires

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Retrouvez la tribune sur le site de Médecins du Monde

https://www.medecinsdumonde.org/tribune/lettre-ouverte-limpact-des-pesticides-nest-plus-a-prouver/

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250506-Revue de presse Lettre ouverte scientifiques.

Le Monde

Pesticides : « Les agriculteurs, les riverains et les citoyens ne veulent plus servir de cobayes », alertent 1 200 médecins et scientifiques

Dans une lettre ouverte aux ministres de l’agriculture, de la santé et de l’environnement rendue publique lundi 5 mai, des centaines de médecins et de scientifiques s’opposent aux dispositions de la proposition de loi du sénateur républicain Laurent Duplomb.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/05/05/pesticides-les-agriculteurs-les-riverains-et-les-citoyens-ne-veulent-plus-servir-de-cobayes-alertent-1-200-medecins-et-scientifiques_6603228_3244.html

Réintroduire des produits « tueurs d’abeilles » interdits, placer le « gendarme » des pesticides sous la houlette des filières agricoles, maintenir l’évaluation des molécules sous la coupe de leurs fabricants, écarter la littérature scientifique de l’analyse des risques… Dans une lettre ouverte rendue publique lundi 5 mai, plus de 1 200 médecins et scientifiques alertent les ministres de l’agriculture, de la santé et de l’environnement sur les failles du système d’homologation de ces produits, qui font de la population des « cobayes », écrivent les signataires.

Parmi eux, plusieurs centaines de médecins, mais aussi de nombreux membres des communautés scientifiques impliquées (toxicologie, écotoxicologie, agronomie, etc.) issus des universités et des organismes de recherche publics (Centre national de la recherche scientifique, CNRS ; Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, Inrae ; Institut de recherche pour le développement ; Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement).

Les signataires demandent le renforcement de l’expertise réglementaire et s’opposent aux dispositions de la proposition de loi du sénateur de la Haute-Loire Laurent Duplomb (Les Républicains), qui doit être examinée par les députés avant la fin du mois de mai. « Cette proposition de loi contient de nombreuses mesures qui vont renforcer la dépendance des agriculteurs aux pesticides chimiques de synthèse, sans pour autant répondre à leur demande de rémunération juste, dénoncent les signataires. Or, cette dépendance pose déjà d’énormes problèmes de santé humaine et de dégradation de l’environnement. »

« Faits scientifiques incontestables »

Portée par plusieurs organisations de médecins (Médecins du monde, Alerte des médecins sur les pesticides), la lettre met en avant les données déjà acquises sur les effets sanitaires et environnementaux de ces intrants. « La liste des pathologies en lien avec l’exposition professionnelle aux pesticides ne cesse de s’allonger, tout comme celle des pathologies impactant la population générale, en particulier par la contamination lors de fenêtres de vulnérabilité comme la grossesse, ajoutent les signataires. Deux expertises collectives, celle de l’Inserm [Institut national de la santé et de la recherche médicale], en 2021, et celle de l’Inrae, en 2022, ont permis d’établir des faits scientifiques incontestables, écrivent les signataires. La contamination par les pesticides de tous les milieux et du biote [faune et flore] qui y vit est généralisée et tous les niveaux d’organisation biologique sont impactés. »

Les signataires rappellent que l’évaluation des risques de ces substances demeure « dépendante des données fournies par les industriels » ; que les tests réglementaires « n’explorent pas tous les risques potentiels » comme, par exemple, les propriétés de perturbation endocrinienne ; que la littérature scientifique « est trop souvent marginalisée » dans les procédures d’homologation.

Enfin, ils soulignent que les risques liés à l’exposition chronique des produits réellement utilisés sur les parcelles et les effets potentiels des mélanges (« effet cocktail ») ne sont pas évalués avant autorisation de mise sur le marché. « Agriculteurs, riverains, citoyens ne veulent plus servir de cobayes à l’évaluation de “l’effet cocktail” de toutes ces substances disséminées dans l’environnement, et que l’on retrouve dans l’eau du robinet, les eaux minérales, et nos aliments », plaident-ils.

Le retour de trois néonicotinoïdes interdits

Ceux-ci s’en prennent aussi à la proposition de loi Duplomb, qui prévoit notamment la création d’un « conseil d’orientation pour la protection des cultures », composé de représentants des filières agricoles et de l’industrie des pesticides, qui superviserait l’agenda de travail de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Cela reviendrait, selon les 1 200 chercheurs et médecins signataires, « à une remise en cause de la place de l’expertise à travers un affaiblissement du rôle de l’Anses ». Auditionné à l’Assemblée nationale le 25 mars, le directeur général de l’Anses, Benoît Vallet, avait déclaré qu’une telle mise sous tutelle de l’agence reviendrait à une forme de rupture de contrat. « Pour moi, il n’y aurait plus la possibilité de rester directeur général de l’agence », avait-il précisé.

« La loi Duplomb sacrifie la santé et en premier lieu celle des agriculteurs au profit de l’industrie agrochimique, et constitue une grave remise en cause de l’indépendance de la science, comme on le voit aux Etats-Unis », estime Marc Billaud, chercheur au CNRS, signataire du courrier aux ministres et coauteur – avec le professeur d’hématologie aux Hospices civils de Lyon et à l’université Lyon-I Pierre Sujobert – d’un article dénonçant les manœuvres d’occultation des liens entre pesticides et cancers du sang, dans la prochaine édition de la Revue de biologie médicale.

Autre point de crispation : le retour de trois néonicotinoïdes ou apparentés, interdits au terme de plus d’un millier d’études publiées dans littérature scientifique, expliquent les signataires, pour les risques qu’ils font peser sur les abeilles et les insectes pollinisateurs. Ces dernières semaines, des rassemblements d’apiculteurs protestant contre un tel retour se sont tenus en France. La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, s’est prononcée contre cette mesure. Le gouvernement a une position réservée. Contactés, les autres ministres destinataires du courrier n’étaient pas, lundi 5 mai au soir, en mesure de réagir.

Stéphane Foucart

 

L’Humanité

 

« Un recul pour la santé publique » : 1 300 médecins et scientifiques dénoncent la réintroduction de pesticides interdits

1 279 chercheurs, médecins, soignants publient ce lundi 5 mai une lettre ouverte dans laquelle ils dénoncent la proposition de loi Duplomb. Débattu cette semaine en commission à l’Assemblée nationale, le texte prévoit notamment de réintroduire des pesticides interdits, dont des néonicotinoïdes.

Plus d’un millier de chercheurs et scientifiques alertent sur les dangers de la proposition de loi Duplomb, qui doit être soumise au vote de l’Assemblée nationale fin mai 2025. Ils publient ce lundi 5 mai une lettre ouverte aux ministères de la Santé, de l’Agriculture, du Travail et de l’Environnement, les quatre tutelles de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dans laquelle ils alertent sur les risques majeurs que ce texte ferait peser sur la santé publique, l’environnement et l’indépendance de l’expertise scientifique.

Initiée par Médecins du Monde et le collectif Alertes des médecins sur les pesticides, cette lettre est publiée à la veille de l’examen du texte par les députés en commission du développement durable. Les signataires – parmi lesquels le biologiste du muséum d’histoire naturelle Marc André Selosse et le président de Médecins du Monde Jean-François Corty – pointent les effets néfastes des pesticides interdits sur la santé, et redoutent en particulier la « ré-autorisation de certains néonicotinoïdes, ces insecticides “tueurs d’abeilles” interdits en France depuis 2016 », qui inquiètent à la fois les professionnels de santé et les apiculteurs.

L’Anses remise en cause, son président menace de démissionner

Autre motif d’alerte pour les signataires : la création d’un « comité d’orientation pour la protection des cultures », inscrit dans la proposition de loi. « Nous nous opposons à la création d’un Conseil d’orientation agricole qui dessaisirait l’Anses d’une partie du contrôle scientifique et de la responsabilité assortie », dénoncent-ils.

Ce nouveau conseil aurait la possibilité d’identifier les pesticides jugés essentiels, ceux pour lesquels il est estimé qu’il n’y a pas d’alternative. Dans ce cas, le ministère de l’Agriculture pourrait passer outre l’avis de l’Anses, pourtant chargée jusqu’ici d’évaluer les dangers des pesticides et de délivrer les autorisations.

Pour le millier de chercheurs et scientifiques, la création de ce « conseil » serait « un recul pour la santé publique » s’il venait à imposer l’autorisation de pesticides « sans considération suffisante pour les risques sanitaires et environnementaux ». Avant d’exhorter les ministres à « garantir l’indépendance de l’Anses et de son expertise scientifique face aux pressions économiques et politiques. »

Le directeur général de l’Anses, Benoît Vallet, avait menacé lors de son audition à l’Assemblée le 25 mars de démissionner en cas d’adoption de la loi Duplomb. Après son examen en commission, la proposition de loi doit être débattue en séance à la fin du mois de mai par les députés.

Clara Gazel

 

Secrets Toxiques Tour de France dans le Finistère : preogramme

 

PIG BZH naviguera le 24 mai dans l’Armada pour une Bretagne Antifasciste

Armada pour une Bretagne Antifasciste

Samedi 24 mai, plus de 150 bateaux prendront la mer en direction de l’île privatisée par Vincent Bolloré dans l’archipel des Glénan. Rendez-vous aussi à terre à partir du vendredi soir pour un village riche en rencontres, concerts et table-ronde. Le samedi, nous vous invitons à un rituel féministe pour allier l’eau, la terre et la diversité colorée du vivant contre l’obscurantisme fasciste.

Et le dimanche midi, soyez nombreuses et nombreux pour le grand pique-nique festif et déterminé (les modalités de ce « pique-nique » seront discutées en AG le samedi après-midi sur le village).

 

PIG BZH sera de la partie en naviguant vers les Glénan sur Haizea

 

 

La marrante, elle résiste !

 

Rostrenen 25 avril : réunion pour l’installation d’une jeune femme sur une ferme de bovins

La présentation dure environ 40 min

Dans une première partie nous allons reprendre les grandes lignes et les conclusions de cette compréhension scientifique du fonctionnement du vivant.

Nous présenterons ensuite l’expérience concrète de production agricole qui découle de ce modèle scientifique.

Et enfin nous extrapolerons le passage de cette production agricole à une production agricole et industrielle, industrielle au sens où on va produire aussi des matériaux et de l’énergie. Nous ferons le constat que les compétences nécessaires à cette production localement maitrisée sont principalement développées par la société civile, par des investissements citoyens directs.

Dans le temps d’échanges libre qui suivra nous pourrons aussi entamer une discussion autour de cette question :

Le potentiel productif de cette ferme polyvalente , le potentiel de qualité environnementale de cette façon de produire, les évolutions d’organisation sociétale qui en découlent ne mériteraient-ils pas d’être explorer collectivement? Comment? Avec quels moyens?

Collectif du Coup de pousse

Le collectif du Coup de pousse est née en centre Bretagne pour aider l’installation d’agricultrices et d’agriculteurs, de paysannes et de paysans avec pour objectif d’éviter de perte encore et toujours des fermes de taille humaine. Le premier coup de pouce peut être donné à une jeune femme de Glomel souhaitant élever 15 vaches en allaitante sur 40ha. La SAFER est OK, manque plus que vous pour l’achat de part à 100 € et ainsi voir un rêve devenir réalité. Le collectif « Coup de pouce » est attacher aux valeurs de protection des sols, de l’eau et de la biodiversité. Alors si le cœur vous en dit n’hésitez pas à abonder cette grande rivière…

A écouter pour en savoir plus : https://www.rkb.bzh/emissions/abadennou/le-collectif-du-coup-de-pousse-veut-aider-linstallation-dagriculteurs-et-dagricultrices-et-lutter-contre-lagrandissement-des-fermes/

Contact : collectifcoupdepousse@proton.me ou 06 69 94 29 86

Participer au financement

https://www.helloasso.com/associations/collectif-du-coup-de-pousse

AG Eureden : manifestation à Lorient le 13 décembre 2024


Vendredi 13 au matin devant le palais des congrès de Lorient : AG d’EUREDEN

https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/a-lorient-des-anti-ogm-manifestent-avant-l-assemblee-generale-d-eureden-CNT000002gGiF0.html

https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient-56100/on-va-droit-dans-le-mur-a-lorient-des-manifestants-anti-pesticide-interpellent-les-adherents-deureden-en-images-6723496.php

https://www.jaimeradio.fr/2024/12/13/lorient-manifestation-contre-limportation-dogm/

https://www.ouest-france.fr/environnement/glyphosate/assemblee-generale-deureden-a-lorient-des-militants-denoncent-les-ravages-de-lagro-industrie-66b2f30c-b941-11ef-953b-0627f277a2ee

ICI 19/20 – Bretagne Émission du vendredi 13 décembre 2024    vers la 8ème minute

 

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Rassemblement à Lorient en présence des associations PIG BZH, Collectif de Soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest (CSVPO), RAFU (Bretagne contre les Fermes Usines), le collectif des Faucheuses et Faucheurs Volontaires d’OGM, XR (Extinction Rébellion), ….

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Rendez vous pris avec le Président d’EUREDEN en janvier / février 2025 : affaire à suivre !
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Pour rappel, le bilan 2023 d’Eureden : « La descente en gamme de la consommation, dans le contexte de l’inflation, n’a pas épargné Eureden. Le groupe agroalimentaire breton -18 500 agriculteurs et 8 500 salariés – termine pourtant son dernier exercice en témoignant d’une belle performance avec un EBITDA passé de 95,5 M€ à près de 108 M€ en un an. »
Source https://www.letelegramme.fr/economie/agri-agro/eureden-poursuit-sa-croissance-6485077.php

ALERTE DÉCHETS : de grandes manoeuvres sont en cours !!!

ALERTE DÉCHETS : DE GRANDES MANŒUVRES SONT EN COURS

Alerte transmise par des militant.e.s de  Glaz Natur et ERB …

Nouveaux INCINÉRATEURS AGRANDIS, nouvelles usines de Combustibles  Solides de Récupération + « chaudières », nouvelles usines de désemballage.

Les usines à déchets se multiplient, qui confortent la gabegie et font barrage pour des dizaines d’années à la réduction des déchets.

De puissants lobbys industriels sont en train de verrouiller l’avenir, avec la complicité des élus.

Ce qui se joue en ce moment nous engage pour les 30 à 40 prochaines années, avec des investissements aux coûts colossaux, dans des usines très polluantes et particulièrement climaticides (émissions de GES et autres gaz, gaspillage monstrueux de ressources).

Pourtant, en matière de déchets, ménagers et autres, la toute première priorité affichée à tous les niveaux, européen, national, régional, local, par les institutions et même par les entreprises, dans les textes et dans la communication, c’est la réduction des déchets, par la prévention ou le réemploi et secondairement le recyclage. Derrière cette incantation, que se passe-t-il en réalité ?

En quelques mots. La Bretagne compte 11 incinérateurs de déchets ménagers et assimilés qui ont tous démarré avant l’an 2000 (de 1971 à 1998). En parallèle, datant de la même époque (à une exception près), la Bretagne compte 8 centres d’enfouissement. 

Actuellement, sous la poussée des industriels du déchet (Suez, Veolia, Guyot Environnement et leurs filiales) qui ont su faire évoluer en leur faveur le cadre réglementaire, on assiste :

  • à l’éclosion de multiples projets de renouvellement de ces incinérateurs, avec agrandissement de leur capacité (travaux en cours à Rennes, enquête publique achevée à Taden, enquête à venir à Vitré, à Gueltas, à Ploufragan-Planguenoual…),
  • au développement d’une nouvelle forme d’incinération au travers d’usines qui broient des déchets pour produire des CSR (Combustibles Solides de Récupération), lesquels sont ensuite brûlés dans des «chaudières » (Après Ploufragan, Guipavas et Morlaix, projets à Brest, Morlaix, Créhen, Retiers…)
  • à l’apparition des dernières nées du système : des usines de déconditionnement / hygiénisation qui désemballent les déchets organiques en les séparant de leur emballage de plastique (emballages individuels ou sacs poubelle) pour envoyer ces déchets organiques en méthanisation (4 en fonctionnement, 6 en projets…).

Quand on sait que le plus souvent ces usines doivent fonctionner à hauteur de leur capacité nominale, faute de quoi la collectivité paye à l’industriel délégataire des pénalités financières, comment peut-on encore oser prétendre qu’on va, ou même qu’on peut aller, vers une réduction des déchets ? !

Les collectivités locales, Conseil Régional en tête, accompagne activement ce mouvement tant il est vrai qu’elles se laissent dicter leur politique déchets par des lobbys industriels attachés à développer un business juteux.

En agitant le leurre de la « valorisation énergétique », c’est la surconsommation d’emballages, plastiques et autres, et d’objets divers et variés (vêtements, meubles, jouets, etc…) qui est favorisée.  « Consommez, surconsommez braves gens, nous va-lo-ri-sons vos déchets ! ».

Industrie du pétrole et industrie du déchet, mêmes intérêts. Total et Suez ou Veolia, main dans la main.

 Vous trouverez ci-joint 3 documents :

  • une fiche intitulée « Les dix péchés capitaux de l’incinération » (rédigée sur un idée de JPLL, pilote comité déchets ERB)
  • La déposition de Glaz Natur à l’enquête publique sur le projet d’incinérateur de Taden (passant de 86 000 t à 150 000 t/an de déchets brulés) qui s’est achevée le 15 novembre.
  • L’article à ce sujet paru dans Ouest-France le 28 novembre (point presse Glaz Natur et Eua et Rivières de Bretagne).

Tous les équipements industriels coûteux/sophistiqués de traitement des déchets sont en train de se mettre en place pour conforter/sanctuariser la gabegie de la surproduction et surconsommation de ressources et d’énergie. L’enjeu est colossal et tout à fait central : si nous n ‘enfonçons pas un coin dans ce système, nous allons en être prisonniers pour très longtemps.

Contribution _Glaz-Natur_Enquete-publique_Incinerateur_Taden_15nov2024

Les dix péchés capitaux des projets d’incinérateurs

Les 10 péchés capitaux des projets d’incinérateurs

Les constructions ou agrandissements en cours ou en projet en 2024

  1. – font obstacle à la réduction des déchets pour des dizaines d’années, car rentabilité industrielle oblige, il faut contractuellement les alimenter à la hauteur prévue ;

  2. – sont dimensionnés sans tenir compte ni de l’obligation de trier et d’éviter les biodéchets (matières organiques) dans les OMR (Ordures Ménagères Résiduelles), ni de l’extension des tarifications incitatives qui poussent les usagers à diminuer la poubelle des OMR ;

  3. – d’un coût gigantesque pour la collectivité, ils ne peuvent se développer que grâce au lobbying puissant des industriels, Suez et Veolia notamment, qui ont obtenu une taxation dissuasive sur l’enfouissement des déchets (TGAP : Taxe Générale sur les activités polluantes), taxation différenciée contraire à l’esprit des directives européennes ;

  4. – sont favorisés, en Bretagne notamment, par une interprétation erronée des textes

réglementaires sur l’enfouissement ;

  1. – sont un pari sur un avenir incertain du point de vue des financements et taxes (ex : taxe carbone ignorée), en particulier au niveau européen ;

  2. – génèrent des pollutions de l’air, de l’eau et des sols qui sont gravement minimisées, voire pas évaluées du tout (des milliers de molécules, PFAS par ex., non prises en compte en sortie de cheminée, des tonnages considérables de mâchefers très toxiques disséminés dans la nature sans contrôle…) ;

  3. – sous couvert du leurre de la « valorisation énergétique » ne produisent que très peu d’énergie, dont une partie non négligeable est d’ailleurs auto-consommée ;

  4. – ce bilan est même négatif si l’on compare une énergie produite qui est infime par rapport à toute l’énergie grise qu’il a fallu pour produire les objets brulés ;

  5. – ont un bilan carbone catastrophique, du même ordre de grandeur que celui d’une centrale électrique à gaz fossile ;

  6. – Les incinérateurs sont un puissant soutien à l’industrie des plastiques dont la surproduction à base d’énergies fossiles continue de croître de façon exponentielle :

« Consommez, surconsommez, nous va-lo-ri-sons vos déchets », au nom du mensonge du recyclage et de l’économie circulaire. Ces « aspirateurs à déchets » entretiennent le pillage-gaspillage de ressources planétaires limitées.

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Compléments :

  • A noter que la démocratie régresse ! ! !
    Désormais, dès que l’enquête publique est terminée, l’accès au dossier du projet et aux dépositions est coupé !
    Le lien qui figure dans la déposition est donc inutile.
  • Mercredi 4 décembre à 18h15 à la salle Horizon à PLEDRAN, Saint-Brieuc Agglo organise une REUNION PUBLIQUE D’INFO sur la mise en place sur son territoire de la TEOMI (Taxe d’enlèvement d’ordure Ménagères Incitative). SBAA a fait ce choix alors que la redevance incitative est beaucoup plus efficace que la taxe incitative pour améliorer le tri (- 41 % d’ordures résiduelles avec la redevance, – 8 % en moyenne avec la taxe, selon l’ADEME).
  • Ceci étant dit, sur ce que deviennent les déchets triés, mis dans la poubelle jaune, ne pas manquer l’émission sur « l’enfumage du recyclage », France Inter « La terre au carré » du 7 novembre 2024, intitulée : « Recyclage : le grand mensonge de la filière plastique »

Recyclage : le grand mensonge de la filière plastique | France Inter

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La marrante, elle résiste !

Soutien 8/12 et pour le journal l’Envolée : Fest-Noz – Samedi 31 août – Plouneour-Menez (Lieu-dit : L’Île)

 

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SAMEDI 31 AOUT – FEST-NOZ À PLOUNEOUR-MENEZ – Lieu-dit L’Île
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16H – ACCUEIL
17H – DISCUSSION

Face à la répression : échecs et réussites – expériences croisées. Viens partager une expérience de lutte, les enjeux qui y sont liés, les écceuils à éviter et les beaux moments à vivre malgré tout.

20H30 – FEST-NOZ – PRIX LIBRE

Al Lann/Herrou
Berthou/Perennès
Brulu
Hamard/Tahon
Margo AR WERN / Claudie QUENET
Scène ouverte
Treguier/Perret
Guelbart/Salaun
Billon/Talec
Burel/Kerné
Plougoulm/Franck

https://tamm-kreiz.bzh/evenement/67976/Fest+Noz+le+31+8+2024+%C3%A0+Commana

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Pour mémoire : L' »affaire » du 8 / 12  :

https://pig.log.bzh/2023/12/22/verdict-du-proces-des-inculpe%c2%b7es-du-8-decembre-2020/

 

 

12 octobre : Appel de La Rochelle pour une véritable transition écologique

2ème édition de l’Appel de La Rochelle

Pour une véritable transition écologique

Samedi 12 octobre 2024 – 14 h

Parvis de la gare de La Rochelle

Organisé par l’association Avenir Santé Environnement
https://www.avenir-sante-environnement.fr

Détails du programme :

🟢𝗣𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝘂𝗻 𝗽𝗹𝗮𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗿𝘁𝗶𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗲𝘀𝘁𝗶𝗰𝗶𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝘆𝗻𝘁𝗵𝗲̀𝘀𝗲 ! 🟢

•    MANIFESTATION 14h-17h

Avenir Santé Environnement lance un appel à MANIFESTATION NATIONALE pour le 12 octobre à La Rochelle ! Nous l’avions promis, nous ne lâcherons rien et l’actualité locale nous renforce dans notre détermination !
Le constat est amer : pollution de l’air aux pesticides jusque dans le centre-ville de La Rochelle, présence de Fosétyl dans l’eau potable du nord du département, sans oublier le métabolite de chlorothalonil présent dans les captages de l’agglomération, nous continuons de le dire haut et fort :

⚠️𝗹𝗮𝗰𝗼𝗻𝘁𝗮𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝘂𝘅𝗽𝗲𝘀𝘁𝗶𝗰𝗶𝗱𝗲𝘀𝗲𝘀𝘁𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲́𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 ! ⚠️

Dans ce contexte particulier et sur un territoire où de nouveaux cas de cancers pédiatriques sont apparus, il est impossible pour nous de pas lutter contre la dangerosité des pesticides ! Ces produits sont des pollutions subies par les agriculteurs, les riverains et les consommateurs !
Nous savons que l’aggravation ou le déclenchement de pathologies peuvent être liés à certains facteurs environnementaux. Ces pesticides en font partie et sont pour certains d’entre eux des perturbateurs endocriniens, des cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques ou même des neurotoxiques. Cela ne peut plus durer !

En 2023 nous étions presque 700 personnes lors de la première édition ! Retrouvons-nous tous encore une fois et tant que ce sera nécessaire ! Citoyennes et citoyens, associations, collectifs, syndicats, élu.e.s et personnalités pour réclamer d’une seule et même voix l’organisation d’𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗱’𝘂𝗻 𝗽𝗹𝗮𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗿𝘁𝗶𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗲𝘀𝘁𝗶𝗰𝗶𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝘆𝗻𝘁𝗵𝗲̀𝘀𝗲 !

Nous le réaffirmons, nos adversaires ne sont pas les agriculteurs bien au contraire mais bien la sous-évaluation de la dangerosité des pesticides qui sont autorisés sur le marché et la non prise en compte de l’effet cocktail de ces molécules sur la santé !

Nous devons repenser collectivement l’usage des pesticides et accompagner la profession !
Parce que ne pouvons plus entendre que la santé publique doit passer après les intérêts économiques, l’Etat doit prendre ses responsabilités !
RDV est donné le 12 octobre pour la seconde édition de L’APPEL DE LA ROCHELLE devant le parvis de la gare à 14h pour une 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗳𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗲, 𝗳𝗮𝗺𝗶𝗹𝗶𝗮𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗣𝗔𝗖𝗜𝗙𝗜𝗤𝗨𝗘.
Présence déjà confirmée de plusieurs Député.e.s, Député.e.s Européens, Maires  et élu.e.s (venant de toute la France) !

Lien vers l’évènement Facebook :

•    RESTITUTION DES RÉSULTATS DE NEExT + conférence santé 19h-22h

Cette manifestation sera suivie d’une réunion publique de restitution des résultats de notre projet NEExT (Nos enfants exposés aux toxiques).

Pour rappel ce projet est un projet citoyen de recherche visant à connaitre l’impact des pesticides présents dans les organismes de 70 enfants de 6 communes de l’agglomération :

https://www.sudouest.fr/environnement/pesticides/pesticides-dans-l-agglomeration-de-la-rochelle-recherche-70-enfants-pour-tests-de-polluants-dans-le-corps-18067886.php

Une table ronde en présence de professionnels de santé sera proposée également.

Lien vers l’évènement Facebook : 
•    PÉTITION EN LIGNE

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L’APPEL DE LA ROCHELLE c’est également une pétition que nous avons lancée l’année dernière lors de la première édition et qui rassemble près de 18 000 signatures. Nous la relançons dès aujourd’hui :

https://action.wemove.eu/sign/202307-l_appel_de_la_rochelle_pour_une_veritable_transition_agricole_et_un_plan_de_sortie_des_pesticides_de_syntheses-petition-FR

Nous espérons vous compter nombreuses et nombreux parmi nous pour affirmer cette nécessité d’accompagnement et de bifurcation de modèle agricole !
N’hésitez pas à diffuser massivement dans vos réseaux notre appel, nos visuels, notre mail et à revenir vers nous pour nous confirmer ou non votre présence en nous écrivant à avenir.sante.environnement@gmail.com
Au plaisir de vous retrouver !
Avec nos remerciements,
L’équipe de l’association Avenir Santé Environnement
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MAJ du 12 octobre 2024

Dans la presse :