A lire sur le blog Vigilance OGM 46
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PIG = Pisseurs.sseuses Involontaires de Glyphosate
A lire sur le blog Vigilance OGM 46
À la demande de la Confédération paysanne et de la FNAB, la Commission des pétitions du Parlement européen s’est saisie lundi 25 octobre du dossier des cultures illégales de colza OGM rendu tolérant aux herbicides, illégalité couverte par le gouvernement français qui refuse obstinément d’appliquer l’arrêt du Conseil d’État qui l’a enjoint de les interdire avant le 7 novembre 2020 (1).
Les parlementaires européens ont rejeté l’avis de la Commission européenne leur demandant de fermer ce dossier et ont, au contraire, décidé de poursuivre son évaluation, d’adresser aux autorités françaises un courrier de demande d’explications et de demander à la Commission européenne de leur communiquer l’avis que le gouvernement français aurait dû produire en réponse à ses objections il y a un an, avant le 7 novembre 2020 (2), mais qu’il n’a toujours pas produit.
La Confédération paysanne et la FNAB remercient les parlementaires qui se sont mobilisés pour défendre le principe de précaution et le droit de cultiver et de consommer sans OGM. Ce droit est primordial dans le contexte du Green Deal européen que les lobbies agroalimentaires veulent instrumentaliser pour imposer la suppression de la réglementation européenne sur les OGM. Ces industriels programment également la disparition des paysans et paysannes, qui produisent une nourriture issue des plantes et des animaux que nous offre la nature, au profit d’une alimentation biotechnologique issue de cultures cellulaires en laboratoire et cultivée à grands renforts d’engrais et de pesticides de synthèse.
(1) Vidéo consultable sur la chaîne youtube de la Confédération paysanne : https://youtu.be/T5GFIgxeJls et disponible sur le site du PE : https://multimedia.europarl.europa.eu/en/committee-on-petitions_20211025-1645-COMMITTEE-PETI_vd
(2) Dans le cadre de la procédure européenne TRIS, la Commission européenne a émis un avis négatif sur la proposition de décrets et arrêts du gouvernement français concernant ces cultures illégales d’OGM : https://ec.europa.eu/growth/tools-databases/tris/fr/index.cfm/search/?trisaction=search.detail&year=2020&num=280&mLang=FR
La pétition « Arrêtons la nouvelle vague des OGM » a déjà été signée par plus de 157.000 personnes : https://ogm-jenveuxpas.agirpourlenvironnement.org/
Contacts :
– Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne: 06 07 55 29 09
– Guy Kastler, commission OGM de la Confédération paysanne : 06 03 94 57 21
– Daniel Evain, secrétaire de la FNAB : 06 84 06 64 38
– Caroline Nugues, chargée de communication de la Confédération paysanne: 06 95 29 80 78
12 octobre 2021 / par Nolwenn Weiler
Christophe Thomas, éleveur laitier en Côtes-d’Armor, arrive à peine à se rémunérer 680 euros par mois. Il raconte la multiplication des problèmes et des tensions avec la coopérative agricole dont il est adhérent.
Christophe a ce que l’on appelle une (…)
Suite à lire ici Spirale de l’endettement, encadrement méprisant : un éleveur raconte « sa » coopérative de l’intérieur
Si c’est l’INSERM qui maintenant le dit…
Les populations résidant en milieu rural ou exerçant une activité professionnelle dans le secteur agricole sont plus à risque de développer une maladie grave à cause de leur exposition aux pesticides.
Depuis près de 40 ans, des enquêtes épidémiologiques soupçonnent un lien entre l’apparition d’un certain nombre de maladies (cancers, maladies neurologiques, troubles de la reproduction) et l’exposition aux pesticides dans le cadre professionnel. Ces études ont aussi observé que l’exposition (même très modérée) aux pesticides semblait avoir un impact sur le développement du fœtus et de l’enfant.
L’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a dirigé une méta analyse qui permet d’établir qu’il n’y a pas seulement corrélation, mais bien causalité : elle conclut ainsi que « les populations résidant en milieu rural ou exerçant une activité professionnelle dans le secteur agricole sont plus à risque de développer un cancer de la prostate que la population générale ». Par ailleurs, les seules conséquences de cette exposition aux herbicides, fongicides ou pesticides ne se limitent pas au cancer de la prostate. Les chercheurs de l’INSERM affirment que ces substances pourraient aussi être à l’origine de certaines maladies graves chez l’adulte : maladie de Parkinson, certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples).
Ce lundi en début d’après-midi, quatre faucheurs volontaires d’OGM, condamnés le 2 avril dernier par le tribunal de Guingamp pour avoir recouvert de peinture des emballages de produits phytosanitaires contenant du glyphosate dans des jardineries de la région guingampaise, étaient convoqués à la gendarmerie de Rostrenen pour un prélèvement d’ADN et une audition.
Autant l’audition n’a pas posé de problème, autant le prélèvement d’ADN s’est soldé par un refus des quatre faucheurs volontaires. « On refuse ce prélèvement, une manière de fichage complètement disproportionné par rapport aux faits reprochés, a confirmé Tugdual Carluer, un des quatre condamnés à Guingamp. Cela montre clairement la volonté de mettre la pression sur les actions militantes ». « Nous revendiquons un acte militant pour le bien commun et je ne pense pas que nous soyons dangereux pour la société », a ajouté Brigitte Plunian, elle aussi concerné par le prélèvement d’ADN.
L’acte militant en question remonte au samedi 19 mars 2016, quand sept faucheurs volontaires s’étaient introduits dans trois jardineries de la région guingampaise et avaient peinturluré des emballages de produits contenant du glyphosate, les rendant impropres à la vente. Le tout à visage découvert, dans le cadre d’une action nationale menée un peu partout en France par des militants écologistes. Par cet acte, ils voulaient dénoncer la lenteur des services publics à interdire la vente du glyphosate dans ces fameux produits phytosanitaires. Suspendu en 2017, le procès avait repris le 28 janvier 2021 avant un jugement et une condamnation le 2 avril des faucheurs à une amende avec sursis de 300 €.
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A lire sur le site de Ouest France
Sept « faucheurs volontaires » avaient été condamnés en avril 2021, à Guingamp (Côtes-d’Armor) pour avoir recouvert de peinture des bidons de pesticides. Ce lundi 20 septembre, quatre d’entre eux ont été convoqués à la gendarmerie de Rostrenen, pour un prélèvement ADN qu’ils ont refusé.
C’est un nouveau volet qui s’ouvre dans l’affaire des sept « faucheurs volontaires » qui avaient été condamnés à 300 € avec sursis, en avril 2021 au tribunal correctionnel de Guingamp (Côtes-d’Armor), pour détérioration de biens. En 2016, ils avaient aspergé de peinture des bidons d’herbicide au glyphosate, dans trois jardineries de Guingamp, Plouisy et Saint-Agathon.
Ce lundi 20 septembre 2021, quatre d’entre eux ont été convoqués à la gendarmerie de Rostrenen pour un prélèvement d’ADN. Un autre avait été convoqué à la gendarmerie de Callac, il y a quelques jours de cela, pour le même motif. Les deux autres « faucheurs » feront, eux aussi, l’objet d’une convocation prochainement.
« Ils ont été jugés pour détérioration de biens en avril, explique Me Bouquet-Elkaïm, leur avocat. Après le jugement, le parquet de Saint-Brieuc a demandé un prélèvement ADN ; c’était une possibilité. C’est un nouveau volet qui s’ouvre. » Un prélèvement que les cinq premiers « faucheurs volontaires » ont rejeté. Et qui, selon l’avocat, devrait faire également l’objet d’un refus par les deux autres personnes concernées. « Ce refus constitue une nouvelle infraction, souligne Me Bouquet-Elkaïm. Il reviendra au procureur de décider de la suite à donner. »
Atersadenn e brezhoneg war Radio Kerne (deus 30′ betek 42′)
https://www.radiokerne.bzh/fr/re-bell-ganti-jeudi-22-septembre/
RV au Tribunal Correctionnel de Guingamp le 8 avril 2022…
Communiqué des Faucheuses et Faucheurs d’OGM
Bonjour à tous !
Lundi 20 Septembre, 4 Faucheuseurs Volontaires d’OGM sont convoqué-es en gendarmerie à Rostrenen (22) pour « prélèvement d’ADN suite à leur condamnation ou audition pour refus de prélèvement ». Cela fait suite aux procès de Guingamp des 20/10/2017 et 29/01/2021
concernant une action de peinturlurage de bidons de pesticides à base de glyphosate en Mars 2016.
Nous refusons ces prélèvements, une manière de fichage complètement disproportionnée par rapport aux faits reprochés, et montrant clairement en l’occurrence la volonté de mettre la pression sur les actions militantes.
L’avocat des prévenus, Jérôme Bouket-Elkaïm, sera présent à Rostrenen.
Nous vous invitons tous à nous accompagner sur place, Lundi 20 Septembre à partir de 13h30.
Kenavo !
Quelques liens pour plus d’infos (en hyperliens plus haut):
https://pig.log.bzh/2021/01/30/proces-pesticides-guingamp-29-janvier/
2020 01 29 CP_PROCES DES PESTICIDES AU TRIBUNAL DE GUINGAMP LE 29 JANVIER 2021
Les députés examinent aujourd’hui la 4ème loi sécuritaire de 2021, qui autoriserait notamment les drones policiers. Ces drones que nous avions victorieusement repoussés 4 fois en 2020-2021, avec vous.
Le 20 juillet 2021, le gouvernement a déposé une nouvelle loi sécuritaire qui, entre autres choses, autorisera les drones policiers. Ces mêmes drones qui, par la force de nos efforts collectifs, avaient été rejetés à quatre reprises l’an dernier. Le gouvernement s’empresse de saper nos si précieuses victoires obtenues contre sa surveillance policière.
En juillet 2019, la police nationale comptait 30 drones et 23 pilotes. Un an plus tard, ces chiffres ont été multipliés par 7 : 235 drones et 146 pilotes. En avril 2020, un appel d’offre prévoyait l’acquisition de 650 drones de plus.
Au même moment, nous publiions un tour d’horizon des drones déployés en France par la police au prétexte de la crise sanitaire. En mai 2020, nous attaquions ces usages puis obtenions une première victoire décisive devant le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française : à défaut de texte spécifique pour les autoriser, ces usages sont illégaux.
Hélas, la police a laissé traîner les choses en continuant d’utiliser illégalement ses drones. Elle a attendu deux mois pour commencer à réfléchir à une manière de contourner l’interdiction posée par le Conseil d’État, prétendant développer un soi-disant système de floutage des images captées. En octobre 2020, nous attaquions de nouveau la police en visant la surveillance des manifestations parisiennes par drones, telle que nous l’avions finement documentée avec votre aide.
En décembre 2020, le Conseil d’État confirmait notre seconde victoire décisive : injonction était faite à la police parisienne d’immobiliser ses machines au sol. Au-delà du rappel qu’aucun texte n’autorisait l’usage de drone, le Conseil d’État pointait un problème juridique encore plus fondamental de cette affaire : « le ministre n’apporte pas d’élément de nature à établir que l’objectif de garantie de la sécurité publique lors de rassemblements de personnes sur la voie publique ne pourrait être atteint pleinement, dans les circonstances actuelles, en l’absence de recours à des drones ».
En janvier 2021, évènement aussi rare que bienvenu, la CNIL venait en renfort pour offrir une troisième victoire contre les drones : elle sanctionnait le ministère de l’intérieur et l’obligeait à cesser tout vol de drone sur l’ensemble du territoire. Ce faisant, la CNIL confirmait aussi l’extension de nos précédentes victoires contre la police parisienne à l’ensemble du territoire français.
Ces trois premiers succès sont intervenus face à un gouvernement bien peu préparé à nos initiatives. Mais à partir d’octobre 2020, il a ouvert une stratégie bien mieux organisée et mûrie et ouvert le véritable débat avec la loi sécurité globale.
Heureusement, grâce à la mobilisation impressionnante et continue d’une large partie de la population contre la loi sécurité globale, des mois durant, le discours du gouvernement sur les drones a pu être méthodiquement déconstruit. En mai 2021, actant la défaite idéologique du gouvernement, le Conseil constitutionnel a censuré les dispositions qui allaient autoriser les drones policiers. C’est la quatrième et plus importante victoire.
La plus importante car elle est idéologique. Elle s’est principalement jouée dans la rue et dans le débat public, plutôt que devant les tribunaux. Elle a permis de s’attaquer au cœur du modèle de société proposé par le gouvernement, de construire un discours populaire contre l’État policier et son monde de distanciation, où la population serait régulée de loin, comme des objets, par des caméras et des robots militarisés, sans contact ni échange humain possible (voir notre manifeste initial dénonçant une loi de surveillance de masse déshumanisée).
En juillet 2021, le gouvernement a lancé sa cinquième bataille en déposant un projet de loi fourre-tout qui acte notamment le retour des drones pour la police. Refusant toute remise en question, le gouvernement s’obstine à imposer son monde par la force. Il ne cherche même plus à ouvrir un débat public ni à gagner l’opinion – on le comprend, il a déjà perdu ce débat plusieurs fois. À la place, il a réintroduit ses drones au milieu d’une nouvelle loi sécuritaire, la quatrième de l’année de 2021 (après la loi sécurité globale, la loi séparatisme et la loi renseignement).
Le député rapporteur de la loi sur la partie surveillance est Jean-Michel Mis, qui a prouvé être l’un des plus fiers et fidèles défenseurs de la surveillance de masse (voir notre portait). La loi est en lecture accélérée alors qu’elle contient une large série de dispositions qui n’ont rien à voir les unes avec les autres – une sorte de loi voiture balai sécuritaire pour finir le mandat Macron – bien que particulièrement complexes (amendes forfaitaires pour vol à l’étalage, fichage des mineurs étrangers, caméras en garde à vue, évolution de la CNIL) ou polémiques (en lien avec l’affaire Halimi).
Nous retrouvons le même contexte qui avait empêché le Parlement de débattre des drones dans la loi sécurité globale : une disposition noyée au cœur d’un texte fourre-tout, une procédure accélérée, un débordement législatif sécuritaire, un rapporteur aux ordres de la Technopolice…
L’an dernier, l’article 24 de la loi sécurité globale (concernant la diffusion d’images de policiers) avait mis le feu aux poudres et permis d’ouvrir en dehors du Parlement un débat qui y était impossible. Pouvons-nous répéter cet exploit dans un contexte radicalement différent ?
Comme nous avons essayé de le démontrer cet été, le passe sanitaire et les drones sont les outils du même projet technopolicier. L’opposition massive au passe sanitaire pourrait-elle, à son tour, attiser l’opposition aux drones ? Et pour quels objectifs ? En cas de mobilisation populaire massive, doit-on espérer que le Conseil constitutionnel censure une nouvelle fois cette tentative d’autorisation des drones ?
L’hypothèse n’est pas absurde tant le gouvernement échoue à corriger dans son nouveau projet de loi les failles juridiques considérables de sa précédente loi (nécessité des drones non-démontrée au cas par cas, public non-informé, surveillance des lieux privés…). Toutefois, même si le Conseil constitutionnel pourrait une fois de plus se dresser en rempart de circonstance contre les drones, il nous semble imprudent de ne pas aller chercher des protections plus certaines et pérennes ailleurs.
On l’a vu, nos victoires sont encore plus puissantes quand elles se réalisent à la fois devant les tribunaux et dans la rue. Sur le long terme, pour remporter au-delà de quelques batailles, il nous faudra encore multiplier nos voies d’actions – ne pas nous arrêter aux stratégies juridiques, mais gagner aussi le monde des idées et de l’imaginaire. D’abord, il nous faudra regarder comme formant un tout nos diverses luttes contre la dystopie technologique annoncée par nos gouvernants : reconnaissance faciale, drones, passe sanitaire, safe city, analyse comportementale, automatisation et déshumanisation des rapports sociaux…
Une fois bien cerné, nous pourrons prendre ce cauchemar à deux mains, puis le jeter loin de nous, loin de nos esprits qu’il a déjà tant pollués. C’est ainsi libérées que nous pourrons renouveler notre imaginaire collectif pour y fonder un futur enviable, enfin. Un futur qui nous donnera la force de multiplier les façon de nous penser et d’agir. Il y a tant de choses à défaire, puis tant d’autres à construire, saisissons l’opportunité de cette cinquième lutte contre les drones pour bâtir bien au-delà du débat stérile imposé par nos adversaires.
Il est donc temps d’agir !
« Un passage en force » selon les uns, « une entrée inattendue, sans violence », selon les autres : il y a un an, le 10 juillet, l’irruption dans l’hémicycle d’une vingtaine de faucheurs volontaires anti-OGM avait mis en émoi les élus du conseil régional. Deux plaintes avaient été déposées, l’une par Fanny Chappé, maire de Paimpol, l’autre par Olivier Allain, maire de Corlay. La procédure suit depuis son cours et, ce vendredi, six faucheurs qui demeurent dans le pays de Quimperlé étaient convoqués à la gendarmerie de Moëlan-sur-Mer. « Même si cette entrée était de fait inattendue, chez les faucheurs, nous sommes non-violents. Nous souhaitions seulement atteindre l’hémicycle pour rencontrer les responsables de la politique agricole bretonne et engager un dialogue qu’on nous refuse encore à ce jour, malgré les demandes de rendez-vous », assurent les militants venus accompagner les six « convoqués ».
« Nous sommes venus les soutenir. On est là aussi parce qu’on est partie prenante de cette action en 2020 », explique-t-on, dans les rangs serrés de la quarantaine de militants installés devant la gendarmerie.
« On voulait alors parler de la politique agricole bretonne. Prenons le soja importé : il est OGM, transgénique et cultivé au Brésil sur des parcelles gigantesques. Comme il en faut toujours plus, on brûle l’Amazonie et les populations sont déplacées. Le problème de fond est que la région Bretagne est complice de l’agro-industrie et vit sur l’importation de ce soja, parce qu’il fait partie de la ration alimentaire des animaux qu’on élève dans des élevages agro-industriels. Les élus ont une vision parcellaire du monde », lance Patrick, de Lorient.
« La région Bretagne favorise nettement l’agro-industrie par rapport à l’agriculture biologique ou durable. On souhaite qu’enfin s’ouvre le débat nécessaire sur le modèle industriel et agricole breton et français actuel ». Les premiers convoqués sortent rapidement. Yves, de Moëlan, dévoile l’objet de la convocation : « Entrave au déroulement des débats d’un organe délibérant d’une collectivité territoriale ». Un délit qui peut être puni d’un an emprisonnement et de 15 000 euros d’amende, selon le Code pénal. Pour l’heure, pas de convocation devant la justice. « Mais on ne demande qu’à en débattre en public, au contraire », lance dans un grand sourire Najet, du Cap-Sizun.
Et sur Ouest France : https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/moelan-sur-mer-intrusion-au-conseil-regional-six-faucheurs-ont-ete-convoques-a-la-gendarmerie-e8b9f348-121c-11ec-84d3-417c4bbbaa2c
Convoqués à la gendarmerie de Moëlan-sur-Mer (Finistère), ce vendredi 10 septembre 2021, gendarmerie pour répondre de leur intrusion, le 10 juillet 2020, au Conseil régional, six faucheurs volontaires d’OGM ont reçu le soutien d’une cinquantaine de personnes.
Ce vendredi 10 septembre, six faucheurs volontaires d’OGM étaient convoqués en gendarmerie, à Moëlan-sur-Mer, soit plus d’un an après les faits qui leur sont reprochés : leur intrusion au Conseil régional, à Rennes, le 10 juillet 2020, lors de la séance où les élus échangeaient sur le thème de la biodiversité en Bretagne.
Cette entrée inattendue, s’est déroulée sans violence comme s’y sont engagés les faucheurs en signant la Charte du collectif. Nous sommes des lanceurs d’alertes. N’ayant…
Communiqué de presse du collectif Morbihan contre les fermes usines
Mme Nicole Le Peih députée du Morbihan, organise ce jeudi une réunion publique intitulée
« DEMAIN, ON MANGE QUOI ? »
https://www.facebook.com/events/1033674234132394
Très concernés par ce sujet de l’alimentation de nos enfants, nous aurions aimé que cette reunion puisse provoquer un débat sur les choix de production de cette alimentation , mais notre collectif ne peut que constater l’uniformité des intervenants .
Il manque parmi les invités à s’exprimer des représentants de la demande sociétale pour des pratiques de l’agriculture respectueuse de la terre et du contenu de nos assiettes.
La loi EGALIM que Mme Le Peih a voté devrait conduire à inviter d’autres representants du monde agricole et des associations portant les sujets d’une alimentation saine dans le respect de l’environnement.
Parler d’alimentation de demain nous amène à considérer les modes de production que notre société et nos gouvernants veulent favoriser .
Nous savons la différence de qualité nutritive entre un poulet « plein air » et un poulet qui grandit sans voir la lumière du jour !
Nous savons la différence de qualité nutritive entre une tomate « chauffée » et celle qui a mûri au soleil .
Nous savons le gâchis qu’engendre la monoculture intensive et les élevages hors sol .
Nous savons que les terres prises pour fournir les méthaniseurs ne nourriront personne !!
Nous savons que les taux de pesticides dans les aliments nuisent à notre santé, et que leur utilisation était encore en augmentation en 2020 !
Le premier aliment c’est l’eau, or il n’y a plus une eau de qualité en bretagne à cause de l’agriculture intensive (pesticides et nitrates) .
Pour espérer un véritable changement, il est nécessaire d’organiser une réelle rupture des modes de production .
La relocalisation et la diversification des systèmes alimentaires doivent se faire en lien avec les besoins locaux.
Cela passe par des soutiens publics bien plus importants au développement de circuits courts et de filières longues relocalisées : abattoirs et commerces de proximité, approvisionnement local et bio de la restauration collective. Les soutiens à la transition doivent permettre aux paysan·nes de développer les protéines végétales et les prairies, lier l’élevage au sol, gérer durablement l’eau, lutter contre la déforestation importée, s’affranchir des pesticides et engrais de synthèse et des multinationales qui les fabriquent par un renforcement de la fiscalité, réduire au maximum la dépendance aux énergies fossiles et aux antibiotiques en développant les alternatives de soins par les plantes.
Les OGM anciens ou nouveaux doivent être interdits conformément à la directive européenne.
Les paysans doivent pouvoir utiliser leur propre semence.
Les politiques publiques et les plans d’investissement doivent soutenir l’emploi et permettre d’améliorer les conditions de travail de toutes et tous les salarié·es du secteur de la production et de l’alimentation en limitant
immédiatement le recours aux CDD et aux contrats précaires, l’accès à une alimentation de qualité pour tou·tes et le respect de l’environnement plutôt qu’une agriculture 4.0.qui favorise la mécanisation à outrance au détriment de l’emploi .
Favoriser une alimentation suffisante et de qualité , c’est réorienter les finances publiques vers des systèmes moins concentrés et plus durables .