C’est reparti pour 2 temps forts de contestation de l’agrobusiness à Lorient, et de présentation d’heureuses alternatives, avec la Marche contre BayerMonsanto le 21 mai, et aussi la projection du film « Secrets Toxiques » le 20 mai au soir.
Tribunal judiciaire de Toulouse, 3 allée Jules Guesde / métro-tram: palais de justice
Dans la nuit du 16 au 17 août 2017, 63 Faucheuses et Faucheurs Volontaires d’OGM ont fauché 5 parcelles de Tournesols non loin de Gardouch (31). Ils ont revendiqué leur action et la liste des participants a été remise aux autorités. 3 d’entre eux passent en procès, après 3 reports, au tribunal de Toulouse.
« Le gouvernement autorise pour la deuxième année consécutive l’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes, insecticides « tueurs d’abeilles ».
L’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes, insecticides aux effets néfastes pour les abeilles dénoncé par les défenseurs de l’environnement, est autorisée pour la campagne 2022 en France, selon un arrêté publié mardi au Journal officiel.
»
Bonsoir à toutes, bonsoirs à tous, Autant vous le dire tout de suite, je suis assez impressionnée! Il y a presque 10 ans, j’ai fait une promesse à mon père avant qu’il meure. Engager pour lui qui n’en avait pas eu le temps des procédures judiciaires pour qu’il soit reconnu victime des firmes de l’industrie chimiqueet de la négligence et de la complaisance des services de l’état pourpermettre son empoisonnementet cet empoisonnement généralisé aux pesticides.
Ni lui, ni moi n’imaginions alors où cela m’emmènerait.
Bientôt 10 ans, d’engagement dans la lutte contre les pesticides, pourl’information sur ces substances actives. 10 ansd’actions coup de poing,10ans d’expositionmédiatique,10 anspourvisibiliserces pratiques et romprel’omerta.
10 anspour qu’enfin,cette question des pesticides dans la viticulture bordelaiseEMERGE!
Je ne me serai jamais imaginé faire tout cela, jamais imaginé capable de tout cela, ni fonder une association, encore moidevenir porte–parole. Je n’aurais pas non plus imaginé cette plainte scandaleuse,ce procès–bâilloninédit,aux proportions grotesquesrefletd’uneomertad’une violenceinouïequi règne dans la plus grande appellation de Franceet mondialementconnuele Bordelais.
Depuistoutes ces années decette lutte,cesactivités, j’aitoujours été convaincueque ce que je fais est juste et légitime. Aussi, recevoir ce prixce soird’Anticorest une grande reconnaissancede ce que je dénonce depuis bientôt 10 ans etde toutes les activités de l’association.
C’est un immense honneur de recevoir ce prix éthique.
Alors, ANTICOR, merci. Un grand MERCI du fond du cœur.
Pour finir,Je voudrais dédier ce prix à Mon père.
Merci pour votre attention.
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Conférence de presse de Valérie Murat – 21 janvier 2022
»
À la suite de la publication des analyses des vins labélisés HVE le 15 septembre 2020 le CIVB a déposé une plainte pour « dénigrement collectif à l’égard de la filière des vins de Bordeaux ». Le Tribunal de Libourne a donné raison à l’omerta et nous a condamnées à verser 125 000 euros au CIVB et aux 25 autres acteurs de la filière CIVB et à l’interdiction de diffusion de ces publications outre diverses sommes annexes signifiant la mort sociale de nos actions.
Le préjudice demandé excède toute objectivité puisqu’Alerte aux Toxiques est une association qui se compose exclusivement de membres bénévoles et dont le budget pour l’année 2020 était de 5000 euros, contre 19 millions d’euros de budget pour le CIVB.
Les plaignants ont réussi aujourd’hui à obtenir une demande de radiation de notre appel, conditionnant ainsi ce droit au versement de cette somme exorbitante.
Cette radiation signifie que nous sommes considérées différemment de n’importe quel.le justiciable français.e et fait de nous les martyrs du CIVB.
Condamnées in solidum à verser 125000 euros, l’association ALERTE AUX TOXIQUES et sa porte-parole Valérie MURAT ont plus que jamais besoin de votre aide pour verser cette somme dans son intégralité que nous fassions appel ou non !
Nous avons reçu beaucoup de soutien jusqu’à présent, ce qui nous permet de continuer à nous battre pour nos droits : chaque don compte!
Nous soutenir, c’est soutenir le droit à la critique et la liberté d’expression.
À la demande de la Confédération paysanne et de la FNAB, la Commission des pétitions du Parlement européen s’est saisie lundi 25 octobre du dossier des cultures illégales de colza OGM rendu tolérant aux herbicides, illégalité couverte par le gouvernement français qui refuse obstinément d’appliquer l’arrêt du Conseil d’État qui l’a enjoint de les interdire avant le 7 novembre 2020 (1).
Les parlementaires européens ont rejeté l’avis de la Commission européenne leur demandant de fermer ce dossier et ont, au contraire, décidé de poursuivre son évaluation, d’adresser aux autorités françaises un courrier de demande d’explications et de demander à la Commission européenne de leur communiquer l’avis que le gouvernement français aurait dû produire en réponse à ses objections il y a un an, avant le 7 novembre 2020 (2), mais qu’il n’a toujours pas produit.
La Confédération paysanne et la FNAB remercient les parlementaires qui se sont mobilisés pour défendre le principe de précaution et le droit de cultiver et de consommer sans OGM. Ce droit est primordial dans le contexte du Green Deal européen que les lobbies agroalimentaires veulent instrumentaliser pour imposer la suppression de la réglementation européenne sur les OGM. Ces industriels programment également la disparition des paysans et paysannes, qui produisent une nourriture issue des plantes et des animaux que nous offre la nature, au profit d’une alimentation biotechnologique issue de cultures cellulaires en laboratoire et cultivée à grands renforts d’engrais et de pesticides de synthèse.
La pétition « Arrêtons la nouvelle vague des OGM » a déjà été signée par plus de 157.000 personnes : https://ogm-jenveuxpas.agirpourlenvironnement.org/ Contacts :
– Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne: 06 07 55 29 09
– Guy Kastler, commission OGM de la Confédération paysanne : 06 03 94 57 21
– Daniel Evain, secrétaire de la FNAB : 06 84 06 64 38
– Caroline Nugues, chargée de communication de la Confédération paysanne: 06 95 29 80 78
Spirale de l’endettement, encadrement méprisant : un éleveur raconte « sa » coopérative de l’intérieur
Christophe Thomas, éleveur laitier en Côtes-d’Armor, arrive à peine à se rémunérer 680 euros par mois. Il raconte la multiplication des problèmes et des tensions avec la coopérative agricole dont il est adhérent.
Christophe a ce que l’on appelle une (…)
L’exposition aux pesticides et ses effets sur la santé
Les populations résidant en milieu rural ou exerçant une activité professionnelle dans le secteur agricole sont plus à risque de développer une maladie grave à cause de leur exposition aux pesticides.
Depuis près de 40 ans, des enquêtes épidémiologiques soupçonnent un lien entre l’apparition d’un certain nombre de maladies (cancers, maladies neurologiques, troubles de la reproduction) et l’exposition aux pesticides dans le cadre professionnel. Ces études ont aussi observé que l’exposition (même très modérée) aux pesticides semblait avoir un impact sur le développement du fœtus et de l’enfant.
Cancer et maladies graves
L’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a dirigé une méta analyse qui permet d’établir qu’il n’y a pas seulement corrélation, mais bien causalité : elle conclut ainsi que « les populations résidant en milieu rural ou exerçant une activité professionnelle dans le secteur agricole sont plus à risque de développer un cancer de la prostate que la population générale ». Par ailleurs, les seules conséquences de cette exposition aux herbicides, fongicides ou pesticides ne se limitent pas au cancer de la prostate. Les chercheurs de l’INSERM affirment que ces substances pourraient aussi être à l’origine de certaines maladies graves chez l’adulte : maladie de Parkinson, certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples).
Les faucheurs volontaires manifestent devant la gendarmerie de Rostrenen
Ce lundi après-midi 20 septembre, quatre faucheurs volontaires d’OGM convoqués à la gendarmerie de Rostrenen ont reçu le soutien d’une vingtaine de personnes.
Une vingtaine de personnes sont venues soutenir les quatre faucheurs volontaires convoqués ce lundi à la gendarmerie de Rostrenen. (Le Télégramme/Lionel Samson)
Ce lundi en début d’après-midi, quatre faucheurs volontaires d’OGM, condamnés le 2 avril dernier par le tribunal de Guingamp pour avoir recouvert de peinture des emballages de produits phytosanitaires contenant du glyphosate dans des jardineries de la région guingampaise, étaient convoqués à la gendarmerie de Rostrenen pour un prélèvement d’ADN et une audition.
Refus du prélèvement ADN
Autant l’audition n’a pas posé de problème, autant le prélèvement d’ADN s’est soldé par un refus des quatre faucheurs volontaires. « On refuse ce prélèvement, une manière de fichage complètement disproportionné par rapport aux faits reprochés, a confirmé Tugdual Carluer, un des quatre condamnés à Guingamp. Cela montre clairement la volonté de mettre la pression sur les actions militantes ». « Nous revendiquons un acte militant pour le bien commun et je ne pense pas que nous soyons dangereux pour la société », a ajouté Brigitte Plunian, elle aussi concerné par le prélèvement d’ADN.
Des faits qui remontent à 2016
L’acte militant en question remonte au samedi 19 mars 2016, quand sept faucheurs volontaires s’étaient introduits dans trois jardineries de la région guingampaise et avaient peinturluré des emballages de produits contenant du glyphosate, les rendant impropres à la vente. Le tout à visage découvert, dans le cadre d’une action nationale menée un peu partout en France par des militants écologistes. Par cet acte, ils voulaient dénoncer la lenteur des services publics à interdire la vente du glyphosate dans ces fameux produits phytosanitaires. Suspendu en 2017, le procès avait repris le 28 janvier 2021 avant un jugement et une condamnation le 2 avril des faucheurs à une amende avec sursis de 300 €.
Sept « faucheurs volontaires » avaient été condamnés en avril 2021, à Guingamp (Côtes-d’Armor) pour avoir recouvert de peinture des bidons de pesticides. Ce lundi 20 septembre, quatre d’entre eux ont été convoqués à la gendarmerie de Rostrenen, pour un prélèvement ADN qu’ils ont refusé.
Une vingtaine de personnes ont soutenu quatre faucheurs volontaires d’OGM convoqués à la gendarmerie de Rostrenen. | OUEST-FRANCE
Ce lundi 20 septembre 2021, quatre d’entre eux ont été convoqués à la gendarmerie de Rostrenen pour un prélèvement d’ADN. Un autre avait été convoqué à la gendarmerie de Callac, il y a quelques jours de cela, pour le même motif. Les deux autres « faucheurs » feront, eux aussi, l’objet d’une convocation prochainement.
« Ils ont été jugés pour détérioration de biens en avril, explique Me Bouquet-Elkaïm, leur avocat. Après le jugement, le parquet de Saint-Brieuc a demandé un prélèvement ADN ; c’était une possibilité. C’est un nouveau volet qui s’ouvre. » Un prélèvement que les cinq premiers « faucheurs volontaires » ont rejeté. Et qui, selon l’avocat, devrait faire également l’objet d’un refus par les deux autres personnes concernées. « Ce refus constitue une nouvelle infraction, souligne Me Bouquet-Elkaïm. Il reviendra au procureur de décider de la suite à donner. »
Lundi 20 Septembre, 4 Faucheuseurs Volontaires d’OGM sont convoqué-es en gendarmerie à Rostrenen (22) pour « prélèvement d’ADN suite à leur condamnation ou audition pour refus de prélèvement ». Cela fait suite aux procès de Guingamp des 20/10/2017 et 29/01/2021
concernant une action de peinturlurage de bidons de pesticides à base de glyphosate en Mars 2016.
Nous refusons ces prélèvements, une manière de fichage complètement disproportionnée par rapport aux faits reprochés, et montrant clairement en l’occurrence la volonté de mettre la pression sur les actions militantes.
L’avocat des prévenus, Jérôme Bouket-Elkaïm, sera présent à Rostrenen.
Nous vous invitons tous à nous accompagner sur place, Lundi 20 Septembre à partir de 13h30.
Kenavo !
Quelques liens pour plus d’infos (en hyperliens plus haut):
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