ALERTE DÉCHETS : de grandes manoeuvres sont en cours !!!

ALERTE DÉCHETS : DE GRANDES MANŒUVRES SONT EN COURS

Alerte transmise par des militant.e.s de  Glaz Natur et ERB …

Nouveaux INCINÉRATEURS AGRANDIS, nouvelles usines de Combustibles  Solides de Récupération + « chaudières », nouvelles usines de désemballage.

Les usines à déchets se multiplient, qui confortent la gabegie et font barrage pour des dizaines d’années à la réduction des déchets.

De puissants lobbys industriels sont en train de verrouiller l’avenir, avec la complicité des élus.

Ce qui se joue en ce moment nous engage pour les 30 à 40 prochaines années, avec des investissements aux coûts colossaux, dans des usines très polluantes et particulièrement climaticides (émissions de GES et autres gaz, gaspillage monstrueux de ressources).

Pourtant, en matière de déchets, ménagers et autres, la toute première priorité affichée à tous les niveaux, européen, national, régional, local, par les institutions et même par les entreprises, dans les textes et dans la communication, c’est la réduction des déchets, par la prévention ou le réemploi et secondairement le recyclage. Derrière cette incantation, que se passe-t-il en réalité ?

En quelques mots. La Bretagne compte 11 incinérateurs de déchets ménagers et assimilés qui ont tous démarré avant l’an 2000 (de 1971 à 1998). En parallèle, datant de la même époque (à une exception près), la Bretagne compte 8 centres d’enfouissement. 

Actuellement, sous la poussée des industriels du déchet (Suez, Veolia, Guyot Environnement et leurs filiales) qui ont su faire évoluer en leur faveur le cadre réglementaire, on assiste :

  • à l’éclosion de multiples projets de renouvellement de ces incinérateurs, avec agrandissement de leur capacité (travaux en cours à Rennes, enquête publique achevée à Taden, enquête à venir à Vitré, à Gueltas, à Ploufragan-Planguenoual…),
  • au développement d’une nouvelle forme d’incinération au travers d’usines qui broient des déchets pour produire des CSR (Combustibles Solides de Récupération), lesquels sont ensuite brûlés dans des «chaudières » (Après Ploufragan, Guipavas et Morlaix, projets à Brest, Morlaix, Créhen, Retiers…)
  • à l’apparition des dernières nées du système : des usines de déconditionnement / hygiénisation qui désemballent les déchets organiques en les séparant de leur emballage de plastique (emballages individuels ou sacs poubelle) pour envoyer ces déchets organiques en méthanisation (4 en fonctionnement, 6 en projets…).

Quand on sait que le plus souvent ces usines doivent fonctionner à hauteur de leur capacité nominale, faute de quoi la collectivité paye à l’industriel délégataire des pénalités financières, comment peut-on encore oser prétendre qu’on va, ou même qu’on peut aller, vers une réduction des déchets ? !

Les collectivités locales, Conseil Régional en tête, accompagne activement ce mouvement tant il est vrai qu’elles se laissent dicter leur politique déchets par des lobbys industriels attachés à développer un business juteux.

En agitant le leurre de la « valorisation énergétique », c’est la surconsommation d’emballages, plastiques et autres, et d’objets divers et variés (vêtements, meubles, jouets, etc…) qui est favorisée.  « Consommez, surconsommez braves gens, nous va-lo-ri-sons vos déchets ! ».

Industrie du pétrole et industrie du déchet, mêmes intérêts. Total et Suez ou Veolia, main dans la main.

 Vous trouverez ci-joint 3 documents :

  • une fiche intitulée « Les dix péchés capitaux de l’incinération » (rédigée sur un idée de JPLL, pilote comité déchets ERB)
  • La déposition de Glaz Natur à l’enquête publique sur le projet d’incinérateur de Taden (passant de 86 000 t à 150 000 t/an de déchets brulés) qui s’est achevée le 15 novembre.
  • L’article à ce sujet paru dans Ouest-France le 28 novembre (point presse Glaz Natur et Eua et Rivières de Bretagne).

Tous les équipements industriels coûteux/sophistiqués de traitement des déchets sont en train de se mettre en place pour conforter/sanctuariser la gabegie de la surproduction et surconsommation de ressources et d’énergie. L’enjeu est colossal et tout à fait central : si nous n ‘enfonçons pas un coin dans ce système, nous allons en être prisonniers pour très longtemps.

Contribution _Glaz-Natur_Enquete-publique_Incinerateur_Taden_15nov2024

Les dix péchés capitaux des projets d’incinérateurs

Les 10 péchés capitaux des projets d’incinérateurs

Les constructions ou agrandissements en cours ou en projet en 2024

  1. – font obstacle à la réduction des déchets pour des dizaines d’années, car rentabilité industrielle oblige, il faut contractuellement les alimenter à la hauteur prévue ;

  2. – sont dimensionnés sans tenir compte ni de l’obligation de trier et d’éviter les biodéchets (matières organiques) dans les OMR (Ordures Ménagères Résiduelles), ni de l’extension des tarifications incitatives qui poussent les usagers à diminuer la poubelle des OMR ;

  3. – d’un coût gigantesque pour la collectivité, ils ne peuvent se développer que grâce au lobbying puissant des industriels, Suez et Veolia notamment, qui ont obtenu une taxation dissuasive sur l’enfouissement des déchets (TGAP : Taxe Générale sur les activités polluantes), taxation différenciée contraire à l’esprit des directives européennes ;

  4. – sont favorisés, en Bretagne notamment, par une interprétation erronée des textes

réglementaires sur l’enfouissement ;

  1. – sont un pari sur un avenir incertain du point de vue des financements et taxes (ex : taxe carbone ignorée), en particulier au niveau européen ;

  2. – génèrent des pollutions de l’air, de l’eau et des sols qui sont gravement minimisées, voire pas évaluées du tout (des milliers de molécules, PFAS par ex., non prises en compte en sortie de cheminée, des tonnages considérables de mâchefers très toxiques disséminés dans la nature sans contrôle…) ;

  3. – sous couvert du leurre de la « valorisation énergétique » ne produisent que très peu d’énergie, dont une partie non négligeable est d’ailleurs auto-consommée ;

  4. – ce bilan est même négatif si l’on compare une énergie produite qui est infime par rapport à toute l’énergie grise qu’il a fallu pour produire les objets brulés ;

  5. – ont un bilan carbone catastrophique, du même ordre de grandeur que celui d’une centrale électrique à gaz fossile ;

  6. – Les incinérateurs sont un puissant soutien à l’industrie des plastiques dont la surproduction à base d’énergies fossiles continue de croître de façon exponentielle :

« Consommez, surconsommez, nous va-lo-ri-sons vos déchets », au nom du mensonge du recyclage et de l’économie circulaire. Ces « aspirateurs à déchets » entretiennent le pillage-gaspillage de ressources planétaires limitées.

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Compléments :

  • A noter que la démocratie régresse ! ! !
    Désormais, dès que l’enquête publique est terminée, l’accès au dossier du projet et aux dépositions est coupé !
    Le lien qui figure dans la déposition est donc inutile.
  • Mercredi 4 décembre à 18h15 à la salle Horizon à PLEDRAN, Saint-Brieuc Agglo organise une REUNION PUBLIQUE D’INFO sur la mise en place sur son territoire de la TEOMI (Taxe d’enlèvement d’ordure Ménagères Incitative). SBAA a fait ce choix alors que la redevance incitative est beaucoup plus efficace que la taxe incitative pour améliorer le tri (- 41 % d’ordures résiduelles avec la redevance, – 8 % en moyenne avec la taxe, selon l’ADEME).
  • Ceci étant dit, sur ce que deviennent les déchets triés, mis dans la poubelle jaune, ne pas manquer l’émission sur « l’enfumage du recyclage », France Inter « La terre au carré » du 7 novembre 2024, intitulée : « Recyclage : le grand mensonge de la filière plastique »

Recyclage : le grand mensonge de la filière plastique | France Inter

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La marrante, elle résiste !

Les Soulèvements de la Terre : Mega boum à Quimperlé le 25 mars

 

Un an après Sainte Soline, le collectif Les Soulèvements de la Terre annonce des méga boums partout en France, lundi 25 mars 2024,

contre les méga bassines

et

les violences policières.

A Quimperlé : rendez vous lundi 25 mars à 18 h

Place place Charles-de-Gaulle.

« Nous ne manquerons pas de festoyer, danser, chanter ensemble pour démontrer que le feu qui nous habite collectivement n’a été qu’attisé par ces moments d’actions et de solidarités, et démontrer que la lutte contre l’accaparement de l’eau prend encore de l’ampleur »

Retour sur plus de 40 MEGA BOUMS :

https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/1-an-apres-ste-soline-plus-de-40-megaboums-contre-les-violences-policieres-et-des-milliers-de-deflagrations-festives

La marrante, elle résiste !

Confédération paysanne du Finistère : appel à rassemblement le 2 février à Carhaix

Communiqué de la Conf 29 :

Bonjour,

Dans le contexte du mouvement social actuel qui mélange beaucoup de points de vue, la Confédération Paysanne du Finistère appelle à se mobiliser massivement vendredi prochain 2 février à partir de midi au rond point du Poher à Carhaix pour faire entendre sa voix.

Rendez-vous à 12h pour une « champ de l’heure paysanne » autour de crêpes et de grillades paysannes : des billigs et barbecues seront allumés, on s’occupe de la pâte à crêpes, amenez des ingrédients, grillades et de quoi faire un pique-nique paysan convivial et partagé ! Venez en tracteur si vous voulez/pouvez !

À partir de 14h, nous détaillerons lors d’une conférence de presse notre analyse et nos revendications. En effet, face à la situation difficile que connait le monde agricole depuis des années, nous comprenons la colère qui s’exprime actuellement et partageons les constats du manque de revenus et de la disparition progressive des paysans et paysannes. Mais pour nous, ce sont les politiques néolibérales mises en place par les gouvernements successifs et le syndicalisme majoritaire qui sont responsables de la situation actuelle, aussi les revendications et solutions que nous portons sont simples  :

– abrogation des accords de libre-échange qui favorisent la concurrence déloyale entre les paysans et paysannes ;

– protection du revenu paysan avec des prix agricoles qui doivent être garantis à un niveau supérieur aux coûts de production ;

– modification des normes de biosécurité qui interdisent de fait l’élevage plein-air et celles sur les prairies permanentes qui pénalisent les personnes ayant gardé des prairies sur leurs fermes, et mise en place de mesures d’accompagnement incitatives plutôt que coercitives pour favoriser les changements de pratiques nécessaires aux contextes climatique et environnemental;

– plan d’urgence de soutien à l’installation et à la transmission face à la disparition des actifs agricoles.

Vendredi nous nous mobiliserons pour faire entendre notre mécontentement et pour montrer que d’autres politiques agricoles en faveur de campagnes vivantes et pour des paysans et paysannes bien dans leurs bottes sont possibles !

vendredi 2 février
à partir de 12 h
rond point du Poher
Carhaix

 

Communiqué de presse – Nouveaux OGM : après le vote de la commission ENVI, le Parlement européen doit s’opposer au projet de dérégulation

Amis de la Terre
Agir pour l’environnement
Confédération paysanne
Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB)
Générations Futures
Greenpeace
OGM dangers
Objectif Zéro OGM
POLLINIS
SYNABIO
Union National de l’Apiculture Française (UNAF) Président.
Vigilance OGM 46
Les Faucheurs volontaires

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Communiqué de presse

 

Nouveaux OGM : après le vote de la commission ENVI, le Parlement européen doit s’opposer au projet de dérégulation

Ce mercredi 24 janvier, la commission ENVI du Parlement européen a voté en faveur d’un projet de dérégulation des nouveaux OGM. 13 organisations prévoient une action à Strasbourg pour appeler les députés européens à rejeter le texte lors du débat en plénière prévu le 6 février.

La Commission ENVI du Parlement européen vient d’adopter le texte de la rapporteure Jessica Polfjärd sur les plantes obtenues à partir de nouvelles techniques génomiques (NTG). Cette version du règlement, pourtant largement critiqué pour son manque de fondement scientifique, notamment par l’Anses en décembre (1), aboutira-t-elle aussi à une dérégulation totale de ces nouveaux OGM fragilisant l’agriculture française et niant le droit des consommateurs.

Les critères utilisés pour déterminer qu’une plante NTG serait équivalente à une plante conventionnelle (Catégorie 1) n’ont aucune base scientifique. Les plantes de cette catégorie, prétendument équivalentes aux plantes issues de la sélection conventionnelle, représenteront pourtant la quasi-totalité des plantes obtenues par les NTG (2).

Aucune évaluation des risques sanitaires et environnementaux n’est prévue pour les plantes de catégorie 1, bafouant le principe de précaution. C’est d’autant plus choquant vu l’absence du moindre recul sur la culture de ces nouveaux OGM et les retours d’expérience sur la culture des précédents OGM depuis plus de 30 ans.

Les risques de contamination sont élevés et la coexistence entre nouveaux OGM et agriculture biologique et non OGM est rendue impossible par ce règlement qui n’autorise aucun moyen efficace de lutte contre les contaminations.

Aucun étiquetage des produits n’est prévu, niant le droit des consommateurs de refuser d’acheter des aliments et produits OGM.
Sous couvert de solutions durables, ce projet favorise une agriculture industrielle et un système productiviste mortifère, dont les agriculteurs sont les premières victimes et les consommateurs les cobayes. Une plante n’est pas en tant que telle durable, c’est le système agronomique en fonction de chaque situation pédoclimatique qui peut être durable.

1. ANSES*, « Avis relatif à l’analyse scientifique de l’annexe I de la proposition de règlement de la Commission européenne du 5 juillet 2023 relative aux nouvelles techniques génomiques (NTG) – Examen des critères d’équivalence proposés pour définir les plantes NTG de catégorie 1 » (29 novembre 2023)
2. Bohle, F., Schneider, R., Mundorf, J., Zühl, L., Simon, S., & Engelhard, M. (2023). Where Does the EU-Path on NGTs Lead Us?. Preprints. https://doi.org/10.20944/preprints202311.1897.v1

La promesse d’interdire la brevetabilité des plantes OGM-NTG n’est qu’un miroir aux alouettes destiné à tromper le public. L’Union Européenne ne peut pas adopter une telle interdiction sans l’accord incertain et obligatoirement très long à obtenir de l’Office européen des brevets qui regroupe aussi des pays non membres de l’Union. De plus une telle modification serait totalement inutile en pérennisant la brevetabilité des techniques NTG qu’il n’est pas prévu de supprimer. La portée d’un brevet sur une technique s’étend en effet à toutes les plantes issues de cette technique. Encore plus scandaleux, la suppression de la traçabilité des « nouveaux OGM » brevetés fera des semences paysannes et traditionnelles qui contiennent naturellement le caractère génétique revendiqué dans le brevet des contrefaçons interdites ou soumises au paiement de royalties !

« Les organisations environnementales et paysannes et les acteurs de la filière alimentaire biologique appellent les eurodéputés à rejeter le projet de règlement en plénière. Il pourrait provoquer un déferlement de plantes génétiquement modifiées en Europe, sans évaluation des risques, sans en informer les consommateurs et mènerait notre modèle agricole un peu plus loin dans l’impasse. »

Nous appelons la société civile à nous rejoindre lors d’une mobilisation devant le Parlement européen le 6 février pour demander aux parlementaires de rejeter ce projet de règlement et de rendre compte de leur vote aux citoyens européens à la sortie de la plénière !

Amis de la Terre : Christian Berdot, Référent OGM.
Agir pour l’environnement : Jacques Caplat, président
Confédération paysanne : Laurence Marandola, Porte-parole nationale.
Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) : Daniel EVAIN, Référent OGM
Générations Futures : Nadine Lauverjat, Déléguée Générale.
Greenpeace : Jérôme Frignet, directeur du programme, Greenpeace France
OGM dangers : Hervé Le Meur, Président.
Objectif Zéro OGM : Philippe Mouchette, comité de pilotage d’OZO.
POLLINIS : Nicolas Laarman, Délégué général.
SYNABIO : Didier Perréol, Président.
Union National de l’Apiculture Française (UNAF) : Christian Pons, Président.
Vigilance OGM 46
Les Faucheurs volontaires

Contacts :
– Sylvie COLAS – secrétaire nationale – tél: 06 70 31 90 71
– Guy KASTLER – Commission semences – tél: 06 03 94 57 21
– Clément HENRY – Relations presse POLLINIS – tél: 07 83 85 97 75

Danger imminent :révision de la règlementation OGM par l’UE // Nouvelles Techniques Génomiques : réunion d’information – Lorient – 12 décembre – 19h30

Invitation des Faucheureuses d’OGM à une soirée le 12 décembre :
Bonjour à toutes et tous,
La commission Européenne prévoit de déreglementer les OGMs : ils circuleront incognito
Nous devons nous alerter sur les conséquences prévisibles de cette déreglementation :
– Aucune traçabilité sur les semences et les végétaux
– Pollutions génétiques sans limite
– Brevetage du vivant généralisé
– Perte d’autonomie pour les Etats, les paysans et les consommateurs
– Fin de l’agriculture bio à terme
– Accaparement accrue des biens végétaux par les firmes d’agrochimie
Le gouvernement est déjà délinquant sur la question des OGM depuis 3 ans, cela empire !
       Réagissons et informons le grand public !!
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URGENCE : un premier vote des aura lieu au Conseil (États membres de l’UE) et à la commission de l’Agriculture du Parlement, le 11 décembre : https://reporterre.net/Nouveaux-OGM-les-lobbies-veulent-dereguler-les-plantes-tolerantes-aux-herbicides
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Nous vous proposons une deuxième rencontre d’information, après celle de NIZON en novembre dernier

le mardi 12 décembre – 19h30

à la Biocoop 7 épis

de Keryado (Lorient)

Projection, explication et discussion au programme

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Conférence de Hélène Tordjman,
E
conomiste, maîtresse de conférences-HDR à l’université Sorbonne Paris-Nord et membre du Centre de recherche en économie de Paris Nord (CEPN, UMR-CNRS 7234).
Autrice du livre « La croissance verte contre la nature – Critique de l’écologie marchande »
Membre du CA d’Inf’OGM

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Ci dessous,  la situation générale / OGM , à lire absolument pour vous informer de ce qui se trame.
Faites circuler cette invitation svp !
Les faucheureuses volontaires d’OGM
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2023 : La Commission européenne (CE) prévoit de déréglementer
la majorité des OGM: ils circuleront incognito
. Les OGM sont définis par la directive européenne 2001/18: ce sont des
organismes génétiquement modifiés d’une façon qui ne se fait pas naturellement.
. La mobilisation citoyenne contre les OGM en France a abouti en 2018 à un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne qui confirme que tous les OGM obtenus par des nouvelles techniques de modification génétique sont des OGM soumis aux obligations d’ évaluation des risques, d’étiquetage et de traçabilité et suivi post commercialisation.
. Les multinationales des biotechnologies ne l’entendent pas ainsi et depuis 2018, se sont données d’énormes moyens pour contrer cet arrêt.
L’exécutif européen (la CE) y a été sensible.
Il a publié le 5 juillet 2023 sa proposition qui vise à faire disparaître juridiquement la plupart des nouveaux OGM qui s’appelleront végétaux NTG ( = nouvelles techniques génomiques).
Changer le nom : subterfuge et mensonge.
Le texte de cette proposition, basé sur des « opinions » de l’EFSA (Autorité sanitaire en Europe) et des consultations biaisées est truffé d’approximations et de mensonges scientifiques présentés comme des vérités.
Le plus déterminant de ces mensonges est de dire que ces « végétaux NTG » pourraient ne pas différer des végétaux issus de la la sélection traditionnelle ou de la nature.
La CE prétend que l’on ne pourrait pas distinguer les plantes modifiées de celles qui ne le sont pas.
Or, un rapport d’experts européens le contredit mais la CE l’ignore. D’ailleurs, les développeurs qui déposent des brevets sur ces OGM mettent en avant ces différences pour justifier leur innovation, preuve qu’elles existent.
La CE ne veut plus considérer le procédé de modification génétique mais le produit c’est à dire le végétal obtenu par ce procédé.
Pour parler d’équivalence entre plantes, elle ne compare que les séquences numériques des gènes concernés.
L’ensemble du génome, son organisation, les autres caractères de l’organisme sont ignorés.
Elle prévoit donc de supprimer l’obligation de publier le procédé.
. Ainsi, les 4 multinationales semencières actuelles pourraient commercialiser ces plantes sans entraves et s’approprier encore plus le vivant. Les conséquences sont nombreuses et préoccupantes :
l’autonomie semencière des petits paysans serait compromise : sans publication des procédés concernant ces OGM nouvellement baptisés NTG, ceux-ci n’auront aucun moyen de prouver que leurs semences traditionnelles ne sont pas des contrefaçons d’OGM brevetés.
L’agriculture biologique est particulièrement menacée par ces contaminations et serait condamnée à disparaître.- ces OGM n’étant plus étiquetés , tous les habitants de l’Union mangeront des OGM sans le savoir... Leur droit à une alimentation choisie n’existerait plus.- les petits semenciers européens devront payer des royalties aux titulaires des brevets, ils disparaîtront.

– plus inquiétant encore : la CE considère que, puisque les plantes obtenues sont équivalentes aux plantes traditionnelles, il n’y aura pas lieu, dans la plupart des cas, d’étudier leurs risques.
D’ailleurs, le texte de la proposition le dit clairement : « le cadre législatif actuel n’étant axé que sur les risques n’est plus adapté pour permettre à l’Union de tirer parti des nouveaux développements en matière de biotechnologie ».
Pour ces «nouveaux » OGM, les effets non intentionnels de ces manipulations génétiques dont certains très préoccupants
pour tout le vivant, ne seront plus considérés (alors que même l’EFSA les reconnaissait pour certains cas) …
Le principe de précaution pourtant inscrit dans le droit européen n’est plus mentionné et ne sera plus appliqué.
. La CE habille son texte de promesses concernant ces « végétaux NGT » et introduit un concept de durabilité des plantes alors que tout paysan ou biologiste le sait : cela n’a aucun sens, seuls les systèmes agraires
peuvent prétendre à la durabilité.
. Et cerises sur le gâteau :
– la CE exonérerait toutes les techniques actuelles et même celles à venir !
– la CE interdirait d’interdire la culture de ces « nouveaux » OGM aux États de l’Union !
– les discussions ont commencé au Conseil de l’UE, qui réunit les ministres des États membres.
Laprésidence espagnole du Conseil veut accélérer la procédure et souhaite une adoption avant la fin de l’année!
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A voir absolument sur le sujet :
vidéo et pétition de POLLINIS : https://info.pollinis.org/pollen-empoisonne/

La Commission Européenne prévoit de dérèglementer les OGM : communiqué des Faucheuses et Faucheurs Volontaires d’OGM

2023 : La Commission européenne (CE) prévoit de déréglementer la majorité des OGM: ils circuleront incognito

. Les OGM sont définis par la directive européenne 2001/18: ce sont des organismes génétiquement modifiés d’une façon qui ne se fait pas naturellement.

. La mobilisation citoyenne contre les OGM en France a abouti en 2018 à un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne qui confirme que tous les OGM obtenus par des nouvelles techniques de modification génétique sont des OGM soumis aux obligations d’ évaluation des risques, d’étiquetage et de traçabilité et suivi post commercialisation.

. Les multinationales des biotechnologies ne l’entendent pas ainsi et depuis 2018, se sont données d’énormes moyens pour contrer cet arrêt. L’exécutif européen (la CE) y a été sensible. Il a publié le 5 juillet 2023 sa proposition qui vise à faire disparaître juridiquement la plupart des nouveaux OGM qui s’appelleront végétaux NTG ( = nouvelles techniques génomiques). Changer le nom : subterfuge et mensonge.

Le texte de cette proposition, basé sur des « opinions » de l’EFSA (Autorité sanitaire en Europe) et des consultations biaisées est truffé d’approximations et de mensonges scientifiques présentés comme des vérités. Le plus déterminant de ces mensonges est de dire que ces « végétaux NTG » pourraient ne pas différer des végétaux issus de la la sélection traditionnelle ou de la nature. La CE prétend que l’on ne pourrait pas distinguer les plantes modifiées de celles qui ne le sont pas. Or, un rapport d’experts européens le contredit mais la CE l’ignore. D’ailleurs, les développeurs qui déposent des brevets sur ces OGM mettent en avant ces différences pour justifier leur innovation, preuve qu’elles existent.

La CE ne veut plus considérer le procédé de modification génétique mais le produit c’est à dire le végétal obtenu par ce procédé. Pour parler d’équivalence entre plantes, elle ne compare que les séquences numériques des gènes concernés. L’ensemble du génome, son organisation, les autres caractères de l’organisme sont ignorés. Elle prévoit donc de supprimer l’obligation de publier le procédé.

. Ainsi, les 4 multinationales semencières actuelles pourraient commercialiser ces plantes sans entraves et s’approprier encore plus le vivant. Les conséquences sont nombreuses et préoccupantes :

  • l’autonomie semencière des petits paysans serait compromise : sans publication des procédés concernant ces OGM nouvellement baptisés NTG, ceux-ci n’auront aucun moyen de prouver que leurs semences traditionnelles ne sont pas des contrefaçons d’OGM brevetés. L’agriculture biologique est particulièrement menacée par ces contaminations et serait condamnée à disparaître.

  • ces OGM n’étant plus étiquetés , tous les habitants de l’Union mangeront des OGM sans le savoir… Leur droit à une alimentation choisie n’existerait plus.

  • les petits semenciers européens devront payer des royalties aux titulaires des brevets, ils disparaîtront.

  • plus inquiétant encore : la CE considère que, puisque les plantes obtenues sont équivalentes aux plantes traditionnelles, il n’y aura pas lieu, dans la plupart des cas, d’étudier leurs risques. D’ailleurs, le texte de la proposition le dit clairement : « le cadre législatif actuel n’étant axé que sur les risques n’est plus adapté pour permettre à l’Union de tirer parti des nouveaux développements en matière de biotechnologie ». Pour ces « nouveaux » OGM, les effets non intentionnels de ces manipulations génétiques dont certains très préoccupants pour tout le vivant, ne seront plus considérés (alors que même l’EFSA les reconnaissait pour certains cas) …

Le principe de précaution pourtant inscrit dans le droit européen n’est plus mentionné et ne sera plus appliqué.

. La CE habille son texte de promesses concernant ces « végétaux NGT » et introduit un concept de durabilité des plantes alors que tout paysan ou biologiste le sait : cela n’a aucun sens, seuls les systèmes agraires peuvent prétendre à la durabilité.

. Et cerises sur le gâteau :

    • la CE exonérerait toutes les techniques actuelles et même celles à venir !

    • la CE interdirait d’interdire la culture de ces « nouveaux » OGM aux États de l’Union !

    • les discussions ont commencé au Conseil de l’UE, qui réunit les ministres des États membres. La présidence espagnole du Conseil veut accélérer la procédure et souhaite une adoption avant la fin de l’année!

https://faucheurs-volontaires.fr/

Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM en procès à Carcassonne – 8 novembre 2023

8 novembre 2023

Carcassonne

Toutes les infos sur le site des Faucheurs et Faucheuses Volontaires d’OGM : https://faucheurs-volontaires.fr

En résumé :

  • 2 faucheurs poursuivis seulement  pour 50 participant.e.s à l’action
  • 30 comparant.e.s volontaires mais hélas, pas retenu.e.s pour le procès.
  • Verdict le 6 décembre prochain

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Mise à jour du 8 novembre 2023

Presse :
https://basta.media/proces-faucheurs-volontaires-ogm-caches-varietes-tolerantes-herbicides-8-novembre-carcassonne-aude

https://www.lindependant.fr/2023/11/08/aude-proces-des-faucheurs-volontaires-dogm-a-carcassonne-nous-nous-battons-pour-une-meilleure-alimentation-11567656.php

https://www.lindependant.fr/2023/11/08/aude-a-carcassonne-au-proces-dun-faucheur-volontaire-je-suis-toujours-tres-fier-davoir-fait-partie-de-cette-operation-chez-arterris-11567681.php

https://www.centrepresseaveyron.fr/2023/11/08/proces-des-faucheurs-volontaires-laveyronnais-christian-roqueirol-devant-la-justice-a-carcassonne-11568146.php

Communiqué de la Campagne Glyphosate France

La Campagne Glyphosate France communique :

Le 15 octobre 2023

Les actualités sur les pesticides révoltent toutes celles et tous ceux qui défendent le vivant en luttant contre les pesticides,

notamment :

La certitude que le renouvellement du glyphosate sera prochainement décidé, au vu des positionnements des états membres et de la commission européenne, et ce contre l’intérêt des populations, de leur santé et de la biodiversité.

Le classement sans suite de quelques 5400 plaintes pénales déposées dans le cadre de la Campagne Glyphosate France suite aux 6850 analyses d’urines qui démontrent l’imprégnation permanente et quasi générale de la population française par des pesticides basés sur cette molécule.

Ces décisions sont inacceptables.

Depuis des dizaines d’années, des milliers d’études scientifiques démontrent la dangerosité des pesticides à base de glyphosate.

Des organismes publics comme l’INRAE1, l’INSERM2, le CIRC3, le CNRS4 alertent sur la nocivité de ces produits sur la santé et la biodiversité sans que leurs travaux ne soient pris en compte.

Le cnDAspe5 a demandé à plusieurs reprises que deux évaluations portant sur l’impartialité et sur la rigueur méthodologique des expertises soit instaurées dans les instances européennes, sans suite.

Une étude de notre équipe scientifique, récemment publiée, invalide la méthode utilisée par les agences de sécurité alimentaire pour affirmer que notre imprégnation au glyphosate serait sans risque6.

Secrets Toxiques7, regroupant près de 80 associations, a les preuves irréfutables que la réglementation européenne qui encadre les autorisations de mise sur le marché des pesticides n’est pas respectée par les organismes qui en ont la charge, et ce malgré l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 1er octobre 20198.

Rien n’y fait. Mensonges, tromperies, non respect des règlements européens, tout est bon pour que les intérêts financiers passent avant la santé et la protection du vivant.

En même temps l’état adopte un barème d’indemnisation pour les enfants et proches victimes d’une exposition prénatale aux pesticides, reconnaissant de ce fait la toxicité et la nocivité de ces substances 9.
25000 € pour la perte d’un enfant… c ‘est le prix fixé par L’État.

La Campagne Glyphosate France refuse ces atteintes au droit fondamental de vivre dans un environnement sain.

Elle étudie tous les recours juridiques pour continuer de porter ces plaintes, et, au sein de la coalition Secrets Toxiques, travaille aux recours pour faire annuler toutes décisions visant à ré autoriser des produits à base de glyphosate.

Contact presse : D.Masset. 06 10 94 66 82 

 

  1. Institut National de la Recherche pour l’Agriculture et l’Environnement

https://www.inrae.fr/evenements/impacts-produits-phytopharmaceutiques-biodiversite-services-ecosystemiques

https://www.inrae.fr/actualites/glyphosate-perturbe-fonctions-reproduction-animale-humaine

  1. Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale

https://www.inserm.fr/expertise-collective/pesticides-et-sante-nouvelles-donnees-2021/

  1. Centre International de la Recherche sur le Cancer

https://www.prc.cnrs.fr/outils/les-agents-cancerogenes-selon-le-circ/

  1. Centre national de la recherche scientifique

https://www.biologie-journal.org/articles/jbio/abs/2007/03/jbio073013/jbio073013.html

  1. Commission nationale Déontologie et Alertes en santé publique et environnement

https://www.alerte-sante-environnement-deontologie.fr/deontologie-et-alertes-en-sante-publique-et-environnement/actualites/article/avis-conditions-de-la-confiance-des-citoyens-vis-a-vis-du-processus-d

  1. Underestimation of glyphosate intake by the methods currently used by regulatory agencies | SpringerLink
  1. https://secretstoxiques.fr/
  1. Arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 1er octobre 2019.

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:62017CJ0616

  1. Légifrance arrêté du 7 janvier 2022

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044993676

Alerte aux Toxiques : Valérie Murat a besoin de votre soutien pour pouvoir faire appel !

MAJ du 24 octobre : il semble que le compte est bon, merci à toutes et à tous !!!

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Communiqué de l’association « Alerte aux Toxiques » :

Oct 12, 2023 — 

Bonjour à toutes et tous,

J’espère que vous allez bien depuis tout ce temps !

Après ces longs mois de silence, je reviens vers vous au sujet de Valérie Murat, suite à sa condamnation à verser 125000 euros + les dépens, aux vins de Bordeaux. C’est en effet prochainement que la somme devra être versée. Dans cette optique, nous relançons la cagnotte qui est toujours en ligne et toujours active, pour l’aider à réunir les fonds nécessaires.

Pour celles et ceux qui le peuvent, nous savons combien les temps sont difficiles, et le souhaitent, vous pouvez participer via le lien suivant :

https://gofund.me/e8e48dfd

En vous remerciant toutes et tous,

Très cordialement,

Marie-Lys.

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Pour mémoire, c’était en novembre 2021 : https://pig.log.bzh/2021/11/14/vins-de-bordeaux-hve-suite-valerie-murat-devra-payer-125000-e-pour-pouvoir-faire-appel/

Soutien PIG BZH à l’association « ALERTE AUX TOXIQUES »

L’Appel le plus cher de l’histoire de la justice civile !

« Valérie Murat a deux ans pour s’acquitter de la somme, et ça vous donne le droit que l’affaire soit examinée… c’est l’appel le plus cher de l’histoire de la justice civile ! », a ironisé son avocat Eric Morain. « Le CIVB cherche à m’asphyxier et à faire de moi un martyr, ils n’y parviendront pas », a réagi Valérie Murat.

RAFU : mobilisation nationale le 7 octobre

Le 7 octobre, date cruciale dans la période législative d’examen du projet de Loi d’Orientation de l’Avenir Agricole, nous appelons à l’organisation partout en France d’une myriade d’évènements pour se dresser face à ce système destructeur, faire du RAFFUT et exiger un moratoire !

 

 

Ajoutez votre évènement local à la carte !

 

Pour notre gouvernement, « les fermes usines n’existent pas », à nous donc de dévoiler leur atrocité et leurs conséquences:
Campagnes d’affichage et de sensibilisation, tractages, actions de désobéissance civile, partage de notre pétition, blocages, rassemblement devant les préfectures, les mairies, chambres d’agriculture, conseils régionaux, conférences et manifestations. Nous serons des centaines à nous mobiliser le 7 octobre et chacun.e peut contribuer selon ses possibilités et ses convictions.

RAFU aspire à un avenir où l’agriculture retrouve sa véritable vocation : nourrir les populations tout en respectant la nature et les équilibres écologiques. En nous rassemblant, en nous engageant et en agissant collectivement, nous pouvons forger un avenir meilleur pour notre alimentation, notre environnement et notre société.

Le 7 octobre, unissons nos voix et nos actions, faisons ensemble du raffut pour résister aux fermes-usines et pour défendre une agriculture respectueuse et durable. Ensemble, nous pouvons faire la différence et tracer un chemin vers une meilleure coexistence entre l’humanité et la nature.

Vous souhaitez rejoindre une mobilisation ? Vous désirez nous épauler ?

Contacter RAFU à ce mail infos@resistancesauxfermesusines.fr ou Contacter le Collectif Bretagne contre les fermes-usines à ce mail infos@bretagne-contre-les-fermes-usines.fr 


Appel national du 7 octobre

Télécharger ce flyer – PDF recto-verso

Lire cet article sur le site de BCLFU :

https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr/rafu-les-mobilisations-du-7-octobre-en-bretagne-journee-nationale-de-resistances-aux-fermes-usines/