Détection du glyphosate et test ELISA : nous avons raison !!!

Souvenez vous, de la campagne glyphosate que nous avons menée, en Bretagne et au niveau national : cf notre page d’accueil

Détection du glyphosate dans les urines

Nous avons procédé à la détection du glyphosate dans nos urines, selon un protocole identique sur tout le territoire français : prélèvement le matin à jeun, sous contrôle d’huissier et analyse dans le même laboratoire, selon le Test ELISA.

Puis nous avons porté plainte

Contre

Toute personne impliquée dans la distribution et la large diffusion dans
l’environnement de molécules probablement cancérigène de glyphosate.

Pour

– Mise en danger de la vie d’autrui,
– Tromperie aggravée,
– Atteintes à l’environnement (Destruction de la biodiversité, pollution des cours d’eau, des nappes phréatiques, des sols …).
Le cas échéant, en réunion. (…/…)

On porte plainte

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Les contradicteurs et la stratégie du doute

Nos contradicteurs, certains acteurs du monde agricole membres du syndicat agricole dominant, utilisateurs, vendeurs, distributeurs, producteurs de pesticides, et même d’autres laboratoires ont porté leurs attaques.

En utilisant toujours la même méthode : la stratégie du doute

Discréditer, semer le doute chez les pisseurs et pisseuses involontaires de glyphosate et plus largement dans le “grand public” : 
Le test qu’ils emploient, un test de chromatographie en phase gazeuse, appliqué sur des échantillons prélevés sur des sujets pas à jeun, sans aucune traçabilité, sans aucun contrôle, et qui ne détecte aucune contamination chez les sujets testés, serait, lui, bien plus pertinent que le test ELISA que nous employons ???????

https://www.letelegramme.fr/bretagne/glyphosate-dans-les-urines-des-tests-a-la-fiabilite-contestee-03-11-2019-12424393.php

https://www.letelegramme.fr/bretagne/glyphosate-dans-les-urines-labocea-ne-veut-pas-du-test-elisa-03-11-2019-12424398.php

https://www.fdsea56.fr/glyphotest/
Extrait du site https://www.fdsea56.fr
“Face aux attaques incessantes sur l’utilisation du Glyphosate, et en réaction aux nombreuses actions des pisseurs « involontaires » (#Glyphotest), les responsables de la FDSEA du Morbihan ont souhaité s’engager et devenir des « pisseurs VOLONTAIRES ».

Ils ont ainsi fait le choix de réaliser un test de recherche de glyphosate dans leurs urines.
Sur proposition du CHU de Vannes, c’est le test par chromatographie qui a été proposé comme étant le plus fiable / test Elisa… Les analyses ont ainsi été réalisées par un laboratoire agréé pour effectuer ce type de méthode de recherche. Le profil des personnes ayant participé à la démarche est variable : retraités agricoles, éleveurs, cultivateurs utilisant plus ou moins le glyphosate et étant de fait exposés de façon variable à la matière active (voir tableau ci-dessous).

Tous les résultats sont négatifs. Le seuil de détection n’a été dépassé sur aucun échantillon”

(Nous pensons, nous, à PIG BZH, que les agriculteurs sont les premières victimes des pesticides qu’ils utilisent…)

https://www.francebleu.fr/infos/environnement/touraine-la-fnsea-replique-aux-pisseurs-de-glyphosate-et-presente-des-analyses-aux-resultats-1617901128

Stratégie du doute et de la menace …

Une plainte pour « diffamation et dénigrement »

Pour Cédric Henry, ces résultats montrent que « la situation catastrophique tant décriée par les pisseurs n’est pas conforme à la réalité ». Il dénonce « une manipulation de masse » et estime que ces plaintes des pisseurs involontaires sont « sans fondement scientifique ». Le leader syndical demande à l’État et à l’Anses (1) « d’indiquer quelle est la méthode de référence pour la recherche de glyphosate dans les urines : chromatographie ou Elisa ? ».

En attendant, la FDSEA d’Ille et Vilaine annonce vouloir déposer plainte contre le collectif des pisseurs involontaires « pour diffamation et dénigrement ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-glyphosates-la-fdsea-va-porter-plainte-contre-les-pisseurs-involontaires-6637081

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

ET BIEN OUI !!!

NOUS AVONS, NOUS, RAISON !!!

ET NOUS LE PROUVONS !!!

L’article qui vient d’être publié le 2 juillet 2022,  en accès libre dans une revue à comité de lecture (https://rdcu.be/cQR2W ) prouve que, sur l’urine, la méthode ELISA est meilleure que la méthode par chromatographie. 

Ci-joint la traduction en français : techniques-de-detection-du-glyphosate

Analyse comparative des techniques de détection du glyphosate dans
l’urine et dans l’eau

Christian Vélot 1,2 * , Frédéric Poitou 3 et Joël Spiroux de Vendômois 2

1 Laboratory VEAC, University Paris-Saclay, Faculty of Sciences, Bât. 350, Avenue Jean Perrin, 91405 Orsay, France.
2 Committee for Independent Research and Information on Genetic Engineering (CRIIGEN), 42 rue de Lisbonne,
75008 Paris, France.
3 Legal Expertise Laboratory Signatures, BP 800-23, 13791 Aix-en-Provence CEDEX 3, France.

Résumé

Contexte :

Le glyphosate est le composant actif déclaré des herbicides les plus largement utilisés dans le monde, et est donc largement présent dans l’environnement.
Les taux urinaires de glyphosate représentent un biomarqueur pertinent pour chaque exposition individuelle aux herbicides à base de glyphosate. Cependant, la mesure du taux de glyphosate dans les urines est controversée car différentes méthodes de détection ont conduit à des résultats contradictoires, notamment dans le cas du dosage immuno-enzymatique (ELISA) versus chromatographie liquide couplée à la
spectrométrie de masse en tandem (LC/MS–MS) pour l’urine, et ELISA versus chromatographie liquide haute performance couplée à la détection de fluorescence (HPLC/Fluo) pour l’eau.

Méthodes :

Nous avons comparé la méthode ELISA à la méthode LC/MS–MS ou HPLC/Fluo en soumettant à deux laboratoires (Biocheck, Allemagne et Labocéa, France, respectivement) des échantillons d’urine et d’eau identiques, dopés ou non avec des concentrations de glyphosate, mais
aussi avec deux molécules chimiquement proches : la glycine et l’acide aminométhylphosphonique, respectivement l’analogue et le métabolite principal du glyphosate.

Résultats :

Les deux laboratoires ont revendiqué un seuil de quantification du glyphosate (LOQ) similaire : 0,08 et 0,05 ng/mL, respectivement.
Chacune des méthodes testées s’est avérée spécifique au glyphosate et n’a donc entraîné aucune détection croisée avec la glycine et l’acide aminométhylphosphonique.
Cependant, ces méthodes ont montré des différences à la fois dans la
reproductibilité et la fiabilité selon la matrice utilisée (eau ou urine).

Conclusion :

Bien que la méthode ELISA ait donné des résultats moins précis que la technique HPLC/Fluo lorsqu’elle était appliquée à des échantillons d’eau, les concentrations de glyphosate mesurées dans l’urine étaient beaucoup plus fiables et reproductibles avec la technologie ELISA que celles obtenues avec la technologie LC/MS–MS.

Mots clés : ELISA, Glyphosate, LC/MS–MS, Limite de quantification (LOQ), Urine

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

On le redit encore une fois :

les concentrations de glyphosate mesurées dans l’urine étaient beaucoup plus fiables et reproductibles avec la technologie ELISA que celles obtenues avec la technologie LC/MS–MS.

Nous avions et nous avons raison, quoi !
Nous pissons bien toutes et tous du glyphosate bien que nous n’en consommions pas !

Et nous maintenons nos plaintes pour
– Mise en danger de la vie d’autrui,
– Tromperie aggravée,
– Atteintes à l’environnement (Destruction de la biodiversité, pollution des cours d’eau, des nappes phréatiques, des sols …).
Le cas échéant, en réunion. (…/…)

Pour nous soutenir : adhérez à PIG BZH : 5 € /an

A envoyer avec vos coordonnées à PIG BZH / Mairie / Place Pobeguin / 56480 Cléguérec

Pisseurs/sseuses Involontaires de Glyphosate

 

Le nouveau gouvernement doit réviser en profondeur et de manière transparente les mécanismes d’homologation des pesticides

 

Tel est le titre de la tribune de Secrets Toxiques publiée le 6 juillet dans Le Monde
https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/07/06/le-nouveau-gouvernement-doit-reviser-en-profondeur-et-de-maniere-transparente-les-mecanismes-d-homologation-des-pesticides_6133603_3232.html

TRIBUNE. Les pratiques des agences de sécurité alimentaire ne permettent pas de déceler la toxicité réelle des pesticides, dénonce un collectif de toxicologues et représentants d’associations dans une tribune au « Monde ».

La France et l’Union européenne sont face à un paradoxe de taille. La réglementation sur les pesticides est, sur le papier, très exigeante : un produit ne peut être autorisé que si l’évaluation des risques ne prévoit pas d’effet néfaste à court ou à long terme sur l’humain ou la nature, en utilisation normale. Or, les pesticides continuent d’être autorisés et utilisés, alors que de nombreux scientifiques montrent l’existence de leurs effets néfastes dans le monde réel.

En juin 2021, l’expertise Inserm [Institut national de la santé et de la recherche médicale] montrait que les preuves du rôle des pesticides sont fortes ou moyennes pour seize pathologies, contre huit en 2013. En cas d’exposition de leur mère pendant la grossesse, les enfants ont un surrisque de leucémie, de tumeur cérébrale ou de malformation congénitale. Par ailleurs, les études et les rapports montrant que les pesticides sont un facteur déterminant de la perte de biodiversité et de l’hécatombe des insectes se succèdent. L’expertise Inrae-Ifremer [Institut national de la recherche agronomique et Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer] de mai 2022 montre leurs effets délétères sur l’ensemble du vivant. Ces conclusions s’inscrivent dans la droite ligne de celles publiées en 2019 par l’IPBES, organisme de l’ONU qualifié de « GIEC de la biodiversité ».

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Glyphosate : des experts indépendants mettent en doute l’intégrité des travaux d’homologation

Ce paradoxe a une source identifiable : les pratiques des agences de sécurité alimentaire, évaluant la toxicité des pesticides avant leur homologation, ne permettent pas de déceler la toxicité réelle des produits. Les failles sont systémiques et se retrouvent à chaque étape de l’évaluation. Les agences passent à côté des dangers des molécules déclarées comme substances actives et des pesticides tels qu’ils sont vendus.

Un pesticide n’est jamais une molécule seule, mais un mélange d’une molécule déclarée comme « substance active » avec des formulants qui amplifient son effet, dont certains sont des dérivés du pétrole cancérigènes. Lors de la première étape du processus, les dangers intrinsèques des « substances actives » doivent être identifiés, et certains sont des critères d’exclusion du marché. Le caractère cancérigène, mutagène ou reprotoxique en est un, ainsi que le caractère perturbateur endocrinien. Il faut entrer dans les détails de ce processus pour comprendre comment ces propriétés restent invisibles.

L’ANSES et la DGCCRF produisent un rapport fallacieux contre une publication dénonçant des composés toxiques non déclarés dans des pesticides en vente libre

L’ANSES et la DGCCRF produisent un rapport fallacieux contre une publication dénonçant des composés toxiques non déclarés dans des pesticides en vente libre !

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691520306608?via%3Dihub

Pour mémoire :  rappel des actions menées pour demander le retrait des produits incrimminés

https://secretstoxiques.fr

https://pig.log.bzh/wp-content/uploads/sites/72/2020/12/CP-01022020-Pesticides-action-en-justice-ine%CC%81dite-Secrets-Toxiques-FR-.pdf

https://pig.log.bzh/2020/12/01/pesticides-pig-bzh-sassocie-a-une-action-en-justice-inedite/

https://pig.log.bzh/2021/07/02/secrets-toxiques-interpellations-de-lanses-et-de-la-dgccrf/

RoundUp : condamnation définitive de Bayer Monsanto aux USA

Appel de Monsanto refusé par la Cour Suprême

Bayer, désormais propriétaire de Monsanto est condamné à verser les 25 millions de $ à un retraité dont le cancer est imputé au RoundUp.

La Haute Cour n’a pas justifié sa décision.
Les conséquences pour Bayer sont lourdes car 30000 plaintes comparables sont déjà portées, conduisant le groupe à provisionner à hauteur de 4,5 Milliards de $ pour faire face à de nouvelles procédures

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/06/21/etats-unis-la-cour-supreme-rejette-la-demande-de-monsanto-de-faire-cesser-les-poursuites-contre-le-roundup_6131427_3244.html

https://www.laprovence.com/article/france-monde/6811141/desherbant-roundup-la-cour-supreme-americaine-inflige-un-coup-dur-a-bayer.html

https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20220621-%C3%A9tats-unis-bayer-d%C3%A9finitivement-condamn%C3%A9-dans-une-affaire-li%C3%A9e-%C3%A0-son-d%C3%A9sherbant-roundup

Procès Guingamp 29 janvier 2021
procès pesticides Guingamp

Secrets Toxiques en direct du Parlement Européen – 15 juin à 10h

Rediffusion de l'événement du 15 juin : https://www.youtube.com/watch?v=AFz1irmd-ys
 
Retrouvez l’équipe de Secrets Toxiques ainsi que des eurodéputés réunis autour du sujet de la réglementation  des pesticides

Mercredi 15 juin de 10h à 12h30, 
En direct du Parlement Européen

 https://broadcaster.interactio.eu/join/7s7c-h6ta-v2hw

Cet événement est organisé par Secrets Toxiques dans le but présenter
les carences du système actuel d’homologation qui sous évalue la
toxicité des pesticides avant leur mise sur le marché.
Secret Toxiques au Parlement Européen le 15 juin 2022

13 juin – Rennes : Report du procès en appel des Faucheurs Volontaires

 

13 juin 2022 – 14 h – cour d’appel de Rennes


Concernant l’affaire de la détérioration d’emballages de Roundup dans des jardineries du Sud Finistère et du Morbihan, action datant de 2016, cf https://pig.log.bzh/2022/05/31/proces-faucheurs-volontaires-rennes-cour-dappel-13-juin-2022/

Les témoins du procès étaient bien présents,


l’avocat des Faucheurs aussi,
les 3 faucheurs et la faucheuse aussi,


les copines et les copains Faucheurs Volontaires, Pisseurs Involontaires, membres du Collectif de Soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest aussi, et bien d’autres ….

La place était décorée

Mais dès leur entrée en salle d’audience, l’avocat des FV, les FV et leurs témoins ont été informés du report du procès au 17 janvier 2023.

Selon la déclaration d’un des prévenu.e.s : “La juge unique a considéré que notre dossier était conséquent, une affaire plutôt facile à traiter mais qui relevait plutôt d’un problème sociétal qu’un problème juridique…
Elle préfère aussi qu’une collégiale de 3 juges juge notre dossier…

3 juges seront donc prévus pour l’audience du 17 janvier prochain devant la Cour d’Appel de Rennes, dès 14 h pour une séance qui pourrait durer tout l’après midi.

Nous appelons dès aujourd’hui tous les sympathisant.e.s à réserver cette date pour une nouvelle manifestation de soutien aux Faucheurs Volontaires

Rendez vous
le 17 janvier 2023 – 14 h
Cour d’Appel de Rennes

COUR D’APPEL DE TOULOUSE 31 mai 2022 : LA REPRESSION SUR LES LANCEURS D’ALERTE CONTINUE : 21 Faucheurs ariégeois finalement condamnés en appel à 300 euros d’amende avec sursis

Article à retrouver sur le blog de de l’association Vigilance OGM 46

https://vo46.wordpress.com/2022/06/01/proces-faucheurs-volontaires-rennes-cour-dappel-13-juin-2022/

Les Faucheurs.euses volontaires incriminés ont jusqu’à vendredi 3 juin pour se pourvoir en cassation.

Et ce n’est pas ce jugement qui éteindra nos revendications de respect de nos droits constitutionnels

Selon la Charte de l’environnement de 2004, la LOI constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005 relative à la Charte de l’environnement (JORF n°0051 du 2 mars 2005 page 3697) stipule que :

Article 1er. Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.

Article 2. Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement.

Article 3. Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu’elle est susceptible de porter à l’environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.

Article 4. Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle cause à l’environnement, dans les conditions définies par la loi.

Nous n’en avons pas fini avec leurs secrets toxiques !

 

Procès Faucheurs Volontaires – Rennes cour d’Appel – 13 juin 2022 –

ATTENTION ATTENTION : PROCÈS REPORTÉ AU 17 JANVIER 2023

13 juin – Rennes : Report du procès en appel des Faucheurs Volontaires

ANCIEN ARTICLE

APPEL À SOUTIEN – 4 faucheurs/faucheuse volontaires d’OGM sont convoqués
le LUNDI 13 JUIN À 14H00
À LA COUR D’APPEL
PLACE DU PARLEMENT
RENNES

Venez nombreux….
Le rassemblement, à partir de 12H00, peut être festif… autant faire du
bruit…

Suggestions : pour les chanteurs venez avec vos répertoires de chants,
pour les musiciens avec vos instruments, pour tou.te.s vos rires et
votre bonne humeur habituelle…

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Les FAITS qui sont reprochés à Marie-Lise, Claude, Lucien et Yves, avoir «peinturluré» proprement, le 19 mars 2016, avec une trentaine d’autres faucheurs/faucheuses, dans 7 jardineries de la région de Quimperlé-Lorient (2 seulement ont porté plainte, ….sans les nommer Jardiland, Lanester et Carrefour, Lorient Keryado….), des produits contenant du glyphosate… (Pour une meilleure compréhension de notre action du 19 mars 2016, nous vous conseillons cette vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=FedkLU16HTQ )
Cette action était coordonnée, simultanément, dans toute la France.

Lors du jugement du 21/12/2017, le tribunal de Lorient, rejetait la demande de question préjudicielle auprès de la Cour de Justice de l’Union Européenne et déclarait coupables, Marie-Lise, Claude, Lucien et Yves de dégradation ou détérioration d’un bien appartenant à autrui (….c’est sûr, ça ne nous appartenait pas…) et les condamnait au paiement d’une amende à 200€ avec sursis pour deux d’entre eux et d’une amende à 200€ ferme pour les récidivistes.

Les 4 condamnés faisaient aussitôt  appel de ce jugement.
Et c’est cette affaire qui sera examinée  (5 ans déjà… quelle rapidité !) à
l’AUDIENCE DE LA COUR D’APPEL DE RENNES,
le lundi 13 juin, à 14H00.

Nous avons vraiment besoin de votre aide… et si certain.e.s désirent se rendre à Rennes, le covoiturage est fortement recommandé…
Venez nombreux pour soutenir notre cause juste et venez écouter les délibérations de notre avocat et les témoignages percutants et censés de nos 4 témoins…

C’est avec le soutien de tou.te.s que nous obtiendrons la relaxe, lors de cet appel du 13 juin…

À tout bientôt et un grand MERCI…

Pour mieux comprendre, les actions des faucheuses/faucheurs, au niveau
des importations OGM, cette 2ème vidéo est claire
https://faucheurs-volontaires.fr/action-contre-les-importations-dogm-3-juillet-2016-st-nazaire.htm

Marie-Lise, Claude, Lucien et Yves
DIFFUSEZ À VOS RÉSEAUX SANS MODÉRATION

Secrets Toxiques s’invite à l’AG des actionnaires de BAYER en Allemagne

 

Des nouvelles et communiqué d’une action que nous avons préparée avec Secrets Toxiques ces derniers mois :

AG des actionnaires de BAYER

Le 29 avril 2022 avait lieu l’Assemblée Générale des actionnaires de BAYER.
Nos amis allemands de la  Coordination gegen BAYER-Gefahren – CBG (Coordination contre les dangers de Bayer) possèdent quelques parts de l’entreprise pharmaceutique et agrochimique : cela leur permet de poser des questions gênantes au conseil d’administration.

Ils ont eu la gentillesse de nous laisser poser quelques questions, traduites et présentées par @Brice Montagne.

Vous noterez que les questions sont très liées à la campagne de Secrets Toxiques.😉 👉

Ce qui est bien, c’est que la loi allemande oblige le conseil d’administration à nous répondre.

Visionnez la vidéo par ici : https://www.youtube.com/watch?v=hXfI8eyZKkc


Nous vous tiendrons informés de leur réponses dès que possible.

Pétition en ligne sur le site de l’Europe

En attendant, vous pouvez voter la pétition au parlement européen : https://secretstoxiques.fr/petition-e…

Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=hXfI8eyZKkc
Facebook : https://www.facebook.com/secretstoxiques/videos/414164573886395
Twitter : https://twitter.com/SecretsToxiques/status/1521761682669854720

Le Glyphosate est il génotoxique ? Le point avec Générations Futures

Article à lire dans son intégrité sur le site de Générations Futures

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

On lit parfois que « Le glyphosate ne présente pas de risque cancérigène » ; « Il n’est pas génotoxique »  « C’est l’herbicide le plus sûr qui existe sur le marché ». etc.

Ces affirmations sont basées sur les avis des agences règlementaires qui l’ont classé seulement irritant pour les yeux et qui ont donné leur avis favorable au renouvellement de son autorisation de mise sur le marché.

Pourtant le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), a classé en 2018 le glyphosate comme « cancérigène probable pour l’Homme »
L’Inserm, la recherche médicale française, affirme lors de la consultation publique sur le dossier de renouvellement que « le glyphosate peut présenter des propriétés de perturbation endocrinienne qui ont un impact sur la fonction de reproduction »

Pourquoi ces avis divergents ? C’est ce que Générations futures a voulu comprendre en s’intéressant tout particulièrement à la question de la génotoxicité suspectée du glyphosate et à la façon dont cette question est traitée dans le rapport de renouvellement du glyphosate ( RAR).

Selon ce rapport émanant des 4 états membres rapporteurs (France, Pays Bas, Suède et Hongrie)  ‘ le glyphosate n’est pas génotoxique’. Comment expliqué cet avis ?

Explication synthétique ( voir le rapport complet de GF pour plus de détails): rendez vous sur le site de Générations Futures